Début D'Été (9/10)
Début dété.
9ème partie (9/10)
« « Vous vous souvenez ? Exit Alicia
surprise par ses parents dans les bras dHoucine. Marine venait de partir
Mais oui, vous vous souvenez ! je suis sûre quil y en a quelques-uns parmi vous qui suivent cette histoire
Il y en a ? ouh ouh ? Zêtes là ? Faites-moi signe ! Je pense à vous, vous savez ! » »
Il nétait pas tout à fait minuit. Sous les platanes sur la place, toutes les tables étaient encore occupées : des estivants, surtout des hollandais du camping municipal au bord de la Durance, et aux tables les plus proches de la route, les copains dHoucine, ceux-là même qui les avaient vus partir ensemble en début de soirée, qui lont interpelée :
- Oh ! Quest-ce que tas fait dHoucine ? Tu las mangé ?
Il y avait aussi le « petit », celui qui saccroche à la bande des aînés, qui veut se faire remarquer à tout prix :
- Il ta bien fait briller la foufoune, Houcine ?
Et puis il y avait aussi le frère dHoucine, qui na pas supporté quon se montre impoli avec celle qui était partie au bras de son frère, qui a mis une grosse tape derrière la tête du « petit » :
- Oh ! Yanis ! On est poli avec les dames ! tu texcuses !
Sans relever les quelques commentaires salaces qui ont suivi, et déclinant linvitation à se joindre à eux dun geste de la main, Marine a traversé la route, est allée saccouder au comptoir où Marco lui a offert un café.
Elle discutait avec la serveuse, une ancienne copine de lycée, quand elle a senti une main se poser sur son épaule et sest retournée :
- Ben ! Quest-ce que tu fous là ?
- Viens !
Elle a suivi Houcine dehors, qui a marché jusquà la fontaine, loin des oreilles indiscrètes, et sest assis sur la margelle. A la table de ses copains, tous avaient tourné la tête et regardaient vers eux.
- Cest la merde !
Houcine avait le front couvert de fines gouttes de transpiration et Marine sest moquée de lui :
- Tas mis ton polo à lenvers ! tétais pressé ?
Le garçon avait le front barré dune ride dinquiétude.
- Cest la merde, je te dis !
- Ça avait lair daller pourtant, je comprends rien !
- Ses parents sont arrivés !
- Oh, merde ! et vous étiez
- Devine ! on en était où quand tes partie ?
- Et ?
- Ça gueulait ! je te jure que ça gueulait fort ! Sa mère, ouh la la !
- Tu tes barré ?
- Et vite fait encore ! même pas retrouvé mon slip !
Marine sentait monter un fou-rire, quelle retenait comme elle pouvait :
- Cest con !
- Rigole pas, cest la merde ! tu sais qui cest son père ?
- Non, cest qui ?
- Le toubib ! le conseiller municipal qui ma embauché à la piscine !
- Oh, merde !
- Je te le fais pas dire !
Marine na pas pu retenir plus longtemps son fou-rire. Houcine a eu lair fâché au début, et lhilarité la gagné à son tour, le rire le gagnant par vagues. Entre deux hoquets de rire, les larmes aux yeux, il a réussi à articuler :
- Mais putain quel pied !
- Ouais ?
- Jamais connu une nana pareille ! quel pied !
Ils ont restés un long moment à côté de la fontaine, redoublant souvent déclats de rire. Houcine lui a raconté lentrée de la mère dans le salon, les cris, la mère dAlicia jetant la culotte ramassé sur la table du salon à la figure de sa fille, lui, enfilant son jeans en sautillant vers la porte et croisant le père sur le pas de la porte :
- Quest-ce que tas dit ?
- Au revoir monsieur ! quest-ce que tu voulais que je dise ?
Ils ont mis longtemps à se calmer.
- Tas pris ton pied, au moins ?
- Oh oui ! et elle aussi ! je tassure !
Houcine est parti retrouver ses copains après deux bises sur ses joues, Marine est partie vers chez elle.
En refermant la porte du palier, elle a entendu la voix de Jérôme et a ressenti une pointe de déception, imaginant que sa mère avait cédé, renoncé à se séparer de lui. Elle sest avancée vers la porte entrouverte à lentrée du salon, les poings serrés au fond des poches de son pantalon, une expression de colère sur le visage, prête à en découdre, et est restée bouche bée de stupéfaction.
Jérôme lui tournait le dos, pantalon aux chevilles et sa mère lui tournait le dos, à genoux sur le canapé devant lui, sa robe relevée sur ses épaules. Après le moment de stupeur où elle est restée figée, Marine a fait deux pas en arrière et a fait volte face, sapprêtant à senfuir vers sa chambre, partagée entre une bouffée de honte et une colère noire, quand limage entrçue dans un brouillard la enfin atteinte
Jérôme debout
tenant sa mère dune main sur ses bras dans son dos
lautre main
ses cheveux
il la tirait en arrière,
tirait la tête de sa mère par les cheveux ! Elle a fait demi-tour dans le couloir, a passé la porte presque en courant en lenvoyant cogner contre le mur, et sest jetée contre Jérôme, le percutant de lépaule et le repoussant de ses mains en même temps.
Heureusement pour elle, parce quil était dune force physique très supérieure à la sienne, il était empêtré dans son pantalon enroulé sur ses chevilles et il a perdu léquilibre, sécroulant entre le canapé et la table du salon. Sans sarrêter au cri qua poussé sa mère, Marine a continué sur son élan. Elle aussi est tombée, semmêlant les pieds dans les jambes de Jérôme. Elle est tombée à genoux sur lui, sest cognée la hanche contre la table basse et a basculé en avant. Elle a vu le poing de Jérôme se lever vers elle
puis plus rien, le trou noir
elle na pas vraiment perdu connaissance, mais elle na pas de vrai souvenir entre la vision de ce poing levé vers elle et le moment où elle sest retrouvée assise dans le canapé
des cris, plusieurs voix, une porte qui claque et résonne beaucoup trop fort sous son crâne
En tombant, Jérôme avait projeté le lampadaire halogène contre la porte fenêtre de la terrasse et cassé la vitre. Les voisins avaient entendu le fracas de la vitre qui se brisait, le cri Sandrine et étaient accourus. Par chance, sauf la nuit, la porte dentrée nétait pas fermée et le voisin et sa femme étaient entrés pour voir ce qui se passait.
Quand Marine a repris ses esprits, leur voisin raccompagnait Jérôme vers la sortie en le tenant fermement par le bras pendant quil essayait de se rhabiller, et sa voisine aidait Sandrine à sasseoir sur le canapé à côté delle.
Maryse, la voisine, voulait appeler la police mais Sandrine len a empêchée. Elle est restée avec elles longtemps après que son mari soit parti, appliquant un gant quelle avait rempli de glaçons sur la joue de Sandrine, un second sur luf de pigeon qui gonflait au dessus de lil de Marine. Avant de les quitter, et avoir encore insisté pour que Sandrine appelle les gendarmes, cest elle qui a remis un peu dordre dans le salon ravagé.
- Allo ? Janie ? tes où ?
-
-
sur la route ? tu peux venir chez nous ?
-
- Oui, maintenant
sil te plaît, Janie
Marine ne lui a rien expliqué au téléphone. Comme il fallait cependant lui donner un minimum dexplications, elle lui a dit que cétait de ses talents dinfirmière dont elle avait besoin, et lui a demandé damener une trousse de soins.
- Je sais que ça change rien, enfin
si, mais
il ma rien fait, tu sais, il a pas eu le temps, Zorro est arrivé
avant quil
En arrivant, Janie était un peu inquiète de se retrouver devant Sandrine. Au téléphone Marine avait une toute petite voix, et son besoin dune trousse de soins était aussi inquiétant. En les voyant, lune la joue très rouge et enflée, lautre avec une arcade gonflée, elle navait posé aucune question, et leur avait prodigué ses soins à toutes deux.
Marine était partie se changer dans sa chambre ; sur la petite terrasse, accoudée au balcon de fer, Sandrine lui avait raconté ; le départ de Jérôme qui était venu cherché ses affaires, lexplication houleuse, son retour une heure plus tard, la gifle, le slip arraché, et larrivée de Marine :
- Vraiment, tu veux pas porter plainte ? Pour toi, pour Marine
pour dautres après
il vous a frappées
Il taurait violée
Sandrine faisait signe « non » de la tête.
- Voilà Zorro, un peu cabossée, mais ça ira !
- Cest moi Zorro ?
- On dirait bien
Sandrine sest redressée, a effacé ses larmes dun revers de main :
- Café ? Toi aussi ma puce ?
- Marie Brizzard pour tout le monde ! ça serait mieux, non ?
Janie a raconté sa soirée, puis elles en ont parlé de vacances, du temps trop chaud, de problèmes de voiture, du festival et du marché campagnard de fin juillet
autant de prétextes, de détournements. Aucune des trois ne voulait revenir sur ce qui sétait passé, et aucune des trois nosait parler de ce quelles avaient toutes les trois à lesprit. Alors quand elles ont eu épuisé tous les sujets sans intérêts et que le silence sest installé, Marine sest allongée sur le canapé, les jambes sur celles de Sandrine et la tête sur les genoux de Janie, le visage contre son ventre découvert par le petit chemisier, y déposant un baiser en fermant les yeux, un sourire aux lèvres.
Janie a rougi en jetant un coup dil vers Sandrine, et a plongé le nez dans son verre pour se donner une contenance. Le voyant vide, Sandrine sest dégagé doucement des jambes de sa fille. Elle est allée chercher des glaçons dans la cuisine, en a mis dans son verre et celui de Janie avant de les resservir. Elle sest arrêtée dans le dos de Janie en contournant le canapé, a posé une main sur son épaule et en se penchant lui a fait une bise sur la joue :
- Cest samedi demain
tu devrais rester dormir ici. Je vous ferai un super déjeuner demain
jaimerais que tu restes, vraiment
et puis tu nous soigneras encore !
Elles nont plus rien dit pendant un long moment, ont fini leur verre lentement dans la fraîcheur de la nuit qui envahissait le salon par la vitre cassée.
Sandrine a secoué lépaule de Marine :
- Allons-nous coucher, on rangera demain.
Janie sortait de la salle de bains, Janie y entrait, elles se sont souhaitées bonne nuit, un peu gênées toutes les deux, et Sandrine a caressé le bras de Janie :
- Cest une drôle de fille, ma fille
Marine avait « rangé » sa chambre quand Janie la rejointe. Son ordinateur et le clavier avait quitté la moquette pour son bureau, elle avait repoussé du pied sous le lit une pile de livres et des sous-vêtements, débarrassé le lit de sa tenue du soir quelle avait rangé dans larmoire avant de tirer les draps froissés et darranger le couvre-lit léger. Elle a fermé les volets et laissé la fenêtre grande ouverte, réglé le variateur de sa lampe de chevet au minimum.
Elle attendait Janie debout au pied du lit, les mains nouées sur ses cuisses :
- Tavais peur
- Cest pas si simple.
- Pourquoi ?
- Eh bien
une femme, plus âgée
et puis on se connaissait, cest pas facile !
- Oui, mais je taime, alors il faut bien
quoi ? pourquoi tu fais cette tête ?
- Quest-ce que tu viens de dire ?
- Eh ben ? quest-ce que jai dit ?
-
je taime
Marine regardait Janie, le visage penché sur son épaule, les yeux rieurs :
- Tu savais pas ?
Elle a fait un pas vers elle et a passé ses bras autour de son cou, a murmuré en frottant son nez au sien :
- Quest-ce que tu crois ? Que je me glisse dans le premier lit venu ? Moi, la boule que jai là, au creux de la poitrine, je sais bien ce que cest
eh ! oh ! cest moi qui doit pleurer ! cest moi qui prends des coups !
- Marine
- Chut, dis rien ! Ne dis plus rien !
Un bout de langue dépassant entre les lèvres, Marine a déboutonné le chemisier de Janie, rabattue les bretelles du soutien-gorge sur ses bras avant de le dégrafer dans le dos de Janie, profitant du mouvement pour lembrasser du bout des lèvres.
La jupe a vite rejoint sur la moquette le chemisier et le soutien-gorge, et Janie a échappé aux bras de Marine pour se réfugier sous les draps avant quelle ne sattaque à sa culotte, comme timide à se retrouver nue à quelques mètres de la chambre Sandrine :
- Tu me prêtes un t-shirt ?
Devant le regard circonspect de Marine, elle a ajouté :
-
pour demain matin
ou si je me lève dans la nuit
Marine a sorti de son armoire un t-shirt de coton arborant Snoopy allongé sur le toit dun cabane :
- Tiens, mets celui-là
Janie la enfilé, a tiré dessus sur ses hanches avec une petite moue de désappointement en constatant quil la couvrirait assez peu.
Marine a ouvert le drap et rapproché son oreiller de celui de Janie avant de se glisser dans le lit et de se blottir tout contre elle. Janie a refermé son bras sur ses épaules, balayé dun doigt ses cheveux de son front, évitant soigneusement de toucher la grosse bosse sur son arcade sourcilière.
Longtemps Janie la gardée ainsi contre elle en caressant ses cheveux, la serrant plus fort quand Marine sest mise à trembler.
-
pas ici, chérie
Janie sest réveillée au cur de la nuit, envahie dune douce chaleur. Elle a protesté, un peu, mais son corps avait déjà réagi pendant son sommeil à la caresse de Marine, et elle ne sest pas beaucoup défendue. Elle était au beau milieu du lit, bras en croix et jambes indécemment ouvertes ; le drap avait disparu. Marine avait posé sa joue sur son ventre dénudé par le t-shirt remonté sous ses seins, et la caressait, sa main à plat par-dessus le coton de sa culotte, la déformait sous ses doigts, et sa paume massait le renflement du Mont de Vénus. Elle sentait le plaisir tout proche et elle a tiré dune main loreiller de Marine sur son propre visage pour la plainte quelle sentait venir. Son bassin basculait lentement au-devant de la main et les muscles de ses jambes se tendaient, jambes raidies de tension des muscles des cuisses aux orteils crispés. Sa voix assourdie par loreiller, elle exhortait maintenant Marine à continuer, à surtout ne rien changer à sa caresse, au frottement du coton sur son sexe, au poids de la main, pour la conduire à lorgasme quelle sentait si proche.
Marine nentendait pas clairement les mots prononcés mais devinait le sens de la supplique et a continué sans changer son rythme. Elle aurait voulu glisser sa main sous le coton quelle sentait humide sous ses doigts, entrer ses doigts dans le sexe chaud, mais y a renoncé, encouragée par la voix étouffée et la tension des muscles du ventre quelle sentait sous sa joue.
Janie avait bien fait dattirer loreiller sur son visage : sa plainte est devenue plus aigue, hachée comme son souffle, sest finie en cri que Marine a prolongé en se faisant plus dure et plus rapide encore en faisant rouler les lèvres sous sa main.
La respiration de Janie, son essoufflement comme après une longue course, a mis longtemps à retrouver un rythme paisible. Marine avait repoussé la culotte de coton sur les cuisses et caressait la toison brune dune main douce.
- Je voulais pas ici
- Pourquoi ?
javais besoin
à cause de ma mère ?
-
oui
- Cest doux ! et tu fais petite fille avec ta culotte, cest marrant !
- Soulève ta tête, un peu, faut que jaille faire pipi
- Nan !
- Allez !
En riant Janie a repoussé Marine qui saccrochait à ses jambes, et a roulé sur elle pour se lever. Au pied du lit, elle sest écartée de la main tendue de Marine qui tentait encore de la retenir elle a remonté sa culotte en lui tirant la langue.
- Reviens vite, jen ai pas fini avec toi !
A son retour, Janie a constaté que Marine avait de la suite dans les idées. Elle lattendait agenouillée au milieu du lit, assise sur ses talons, les mains croisées sur ses genoux. Janie sest arrêtée au pied du lit :
- Tu veux pas dormir ?
- Naaan !
-
je suis pas très à laise, ici
Janie a posé un genou sur le lit pour la rejoindre, mais Marine la repoussée :
- Attends ! sil te plaît, Janie !
- Quoi ?
- Déshabille-toi
sil te plaît
Après un gros soupir, Janie sest redressée. La chambre était plongée dans une douce pénombre, la seule faible lueur venant de la lampe de chevet que Marine avait assourdie dun foulard rouge. Elle était partagée entre sa gêne de savoir la mère de Marine qui dormait juste de lautre côté du mur et le désir de se plier au jeu de sa jeune amante qui ne faisait pas un geste et lobservait, visage dans lombre.
Elle a croisé ses bras devant elle pour saisir le bas du t-shirt que Marine lui avait prêté pour la nuit et qui ne la couvrait quà mi-fesses. Elle la soulevé lentement, dévoilant son ventre creusé puis ses côtes saillantes. En découvrant ses seins aux larges aréoles brunes, létoffe a accroché le téton déjà durci de lexcitation du strip-tease improvisé, faisant tressauter les seins lourds. Elle a jeté le t-shirt sur le lit en le faisant tourner sur un doigt et en balançant les hanches, dansant sur une musique imaginaire. Bras levés, elle a repoussé en arrière ses cheveux, soffrant au regard de Marine en prenant la pause. Main à plat sous ses seins, elle les a glissées vers son ventre, doigts tendus et pouces écartés, les a plongés sous la ceinture de son slip de coton, tâche blanche sur son corps sombre.
En revenant des toilettes, elle avait hésité à le remettre tant il était détrempé entre les jambes après le traitement auquel Marine lavait soumise. Elle la fait descendre par à-coups en se déhanchant à nouveau, dévoilant lentement la tâche noire de sa toison qui tranchait sur sa peau malgré la faible lumière. Elle sest penchée en avant, jambes tendues en faisant balancer ses seins entre ses bras pour laccompagner à ses pieds, et sen est débarrassée dun coup de pied en se redressant. Mains sur les hanches, la tête inclinée, elle attendait.
- Viens
assieds-toi sur mes genoux
Janie sest assise face à Marine, lencadrant de ses jambes quelle a refermées dans son dos en croisant les pieds. Ses bras autour du cou de Marine, les mains de Marine sur ses hanches, elles ont échangé un long baiser.
- Soulève-toi un peu
voilà
En appui dans son dos sur ses deux mains, Janie a décollé ses fesses des genoux de Marine, qui a écarté largement les siens avant que Janie ne se rassoit, les cuisses reposant sur les cuisses de Marine, et les fesses dans le vide. Dune main derrière son cou, Marine la attirée vers elle, glissant la seconde entre leur deux ventres.
En crispant ses mollets autour des hanches Marine, ses bras passés autour de son cou, Janie ondulait sur les doigts qui la fouillait ; elle a salué dun rire de gorge la caresse dun doigt tendu qui est descendu plus loin entre ses fesses :
- Ooooh
tu taventures en terres inconnues ?
- Tu aimerais ?
Marine a senti contre son front auquel elle sappuyait que Janie hochait la tête. Elle a relevé le visage pour déposer un baiser sur ses lèvres :
-
jai peur de te faire mal
tu vas faire toute seule
attends
En continuant à la caresser, elle a fouillé dune main sous le drap a côté delle et en a sorti le gode de plastique quelle avait sorti du tiroir de sa table de nuit pendant que Janie sétait absentée :
- Regarde
tu veux ?
- Tu as de drôles de jouets, dis-moi
Marine continuait à caresser Janie dune main et avait remonté le gode entre elles deux, en passait lextrémité sur ses lèvres entrouvertes, sur les lèvres de Janie, en parcourait lextrémité du bout de la langue :
- Ten as pas, toi ?
- Mmmm
Après avoir tourné le bouton de réglage pour obtenir une très légère vibration, Marine a passé son bras dans le dos de Janie, suivant sa colonne vertébrale jusquà ses reins, le sillon creusé entre les fesses et a posé lextrémité contre lanus en se guidant de lautre main.
-
doucement chérie, doucement
- Soulève-toi un peu
cest toi qui va faire
En saidant de ses bras autour du cou de Marine et en raidissant ses jambes, Janie sest soulevée, et Marine a redressé le gode :
- Encore un peu, il est pas droit
voilà
Marine a lâché le gode, maintenu vertical entre le matelas et les fesses levée de Janie et remonté sa main sur les fesses aux muscles durcis par la tension des jambes. Elle a recommencé à caresser Janie. Elle sentait sur ses doigts qui écartaient les lèvres de Janie, et sous sa main sur ses fesses les petites vibrations du sexe artificiel. Du bout dun doigt, elle enduisait régulièrement le plastique de la liqueur quelle prenait entre les lèvres. Sur sa bouche elle sentait le souffle chaud et contenu, dans son cou les mains crispées, contre ses seins les seins souples et chauds, et sur ses cuisses et autour des hanches, les petits mouvements de reins de Janie.
A sa bouche grande ouverte sur ses lèvres et au léger tremblement de ses jambes, à la pression sur les deux doigts quelle plongeait dans le vagin détrempé de jus collant, elle a su le moment exact où lanus sest étiré et ouvert sur lextrémité oblongue du gode, moulé à limage exacte dun sexe dhomme au gland gonflé. Elle a senti Janie samollir en un long soupir en descendant plus profond. Janie a plaqué sa bouche à la sienne pour un baiser de toute sa bouche. Elle ondulait des hanches. Elle se soulevait et descendait en tremblements de cuisses, sa langue se faisant plus dure. Elle sest raidie sans plus bouger sur le gode en rejetant sa tête en arrière lèvres serrées et souffle retenue, tendue de tous ses muscles dans lattente de la vague de plaisir née des doigts de Marine qui affolaient la tige durcie di clitoris quelle roulait sous ses doigts.
Elle a oublié de retenir son cri de plaisir terminé en feulement ? elle a basculé sur le côté, entraînant Marine, ses jambes nouées très haut dans son dos.
« «
je crois quelles vont dormir, maintenant
serrées dans les bras lune de lautre malgré la chaleur. Nous les retrouverons au petit matin, les yeux lourds de plaisir, un doux sourire aux lèvres, échangeant de petits gestes ébauchés, juste pour le plaisir de se touche
à demain
Je serais là ; et vous ? »
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