Début D'Été (10/10)
Début dété.
10ème partie (10/10)
« « Vous nétiez pas là ? Vous navez pas lu lépisode précedent ? ah
pas gentil, ça !
Sandrine a été agressé par Jérôme, Marine a appelé Janie au secours, et Janie a dormi chez Sandrine et Marine
et
bon, pour les détails : voyez vous-mêmes le chapitre précédent ! (sil vous plaît).
Petit matin, petit jour, elles se lèvent.
On y va ? suivez-moi
» »
- Bien dormi ? tas lair fatiguée
- Ça va. Et toi ?
- Jai pas beaucoup dormi
- Ah !
Janie a commencé à imaginer les affres dune nuit à revivre lagression de Jérôme, sapprêtait à consoler Sandrine, à lui dire doublier tout ça, que tout irait mieux
et elle a vu le sourire masqué trop vite derrière le bol de café, léclair dans les yeux vite baissés.
- Jolie ta culotte ! Marine a la même !
Janie tirait à deux mains sur ce fichu t-shirt Snoppy trop court, et se trouvait bête à danser dun pied sur lautre devant la table de la cuisine, « merde, je suis plus une gamine, quest-ce qui me prend ! ».
- Allez, assieds-toi ! Café ? Thé ? Chocolat ?
- Cest à Marine
javais pas prévu
café
- Elle sest rendormie ?
- Elle était réveillée
- Oui, je sais, mais elle aurait pu se rendormir !
Sandrine riait franchement cette fois, ne sen cachait plus :
- Les murs sont pas très épais, tu sais !
Janie serrait ses mains jointes entre ses jambes sous la table et nosait plus lever les yeux et croiser le regard de Sandrine. Elle sentait ses joues piquer, les savait rougies de honte que Sandrine ait pu les entendre.
Sandrine a posé devant elle un grand bol blanc décoré de rouge et de bleu, a versé le café et a posé la cafetière sur le dessous de plat en céramique. En voyant la gêne de Janie, elle a passé un bras sur ses épaules pour frotter son bras dune main, et a posé une bise sur sa joue avant de retourner sasseoir de lautre côté de la table :
- Eh
ça va, Janie, ça va ! En tout cas ça avait lair de lui plaire
Et elle est partie dun grand éclat de rire.
- Désolée si on ta réveillée
- Oh, jallais me lever de toute façon quand
je lai entendue
par contre cette nuit, cétait pas sa voix !
- Oh, mon dieu !
Janie, les codes sur la table, se cachait le visage dans les mains et Sandrine riait à gorge déployée. Elle a tendu le bras par-dessus la table pour passer la main dans les cheveux de Janie :
- Pardon ! Pardon Janie ! Je suis bête à te taquiner comme ça ! Allez ! Te cache pas ! Je sais pas trop à quoi jouent les filles entre elles, mais ça avait lair vachement bien !
-
arrête, sil te plaît
arrête, jai honte
En arrivant dans la cuisine, Marine a vu le grand sourire de sa mère qui serrait une main de Janie dans la sienne sur la table. Elle est allée lembrasser sur la joue avant de poser un baiser sur les lèvres de Janie qui a encore rougi en croisant le regard amusé de Sandrine.
Elle sétait réveillée la première. Marine dormait à plat ventre, la joue au creux de son bras ankylosé, une jambe sur les siennes. Elle a soulevé dun pied le drap repoussé dans la nuit au pied du lit pour les en recouvrir. La chambre baignait dans la lumière du matin traversant les persiennes. Elle a regardé, amusée, les deux t-shirt et leurs culottes jetées sur la moquette au milieu de la chambre. En tirant le drap sur leurs épaules, elle sest tournée vers Marine, déplaçant doucement son bras sous sa joue, faisant bouger ses doigts pour faire disparaître le fourmillement désagréable. Elle enserrait une jambe de Marine entre les siennes et sous le drap, elle caressait ses épaules fraîches, dune main légère, pour le plaisir de la toucher. Marine a changé de position. Sans ouvrir les yeux, elle a caressé sa joue, un sourire fugitif étirant ses lèvres, comme étonnée de la trouver là près delle, et sest blottie tout contre elle avec un petit grognement de plaisir, son nez au creux du cou de Janie :
- Bonjour toi.
- Bonjour.
- Je veux dormir toutes les nuits avec toi.
- Toutes les nuits ?
- Toutes.
Janie lentourait de ses bras, passait ses doigts dans ses épais cheveux. Elle sentait dans son cou le souffle chaud et régulier, labandon du corps encore au bord du sommeil contre le sien.
Marine sest étirée, rejetant le drap à sa taille dans un mouvement de jambes, bras et jambes tendus, dos arqué, avant de se blottir à nouveau tout contre Janie et de lui murmurer à loreille :
-
jaime bien aussi le matin
- Taime bien les câlins ?
- Ouiiii, et puis un peu plus, même
- Cest quoi plus que des câlins ?
Marine a pris une main de Janie dans la sienne pour la tirer vers son ventre :
- Tu fais exprès
Janie ne faisait pas un geste et riait doucement :
- Tous les matins ?
- Mmm mmm
presque
Marine commençait à se caresser en appuyant de ses doigts sur les doigts de Janie.
- Comme ça ? aussi fort ?
Marine sest allongée sur le dos, cuisses serrées lune contre lautre :
-
oui
fort comme ça
- Je veux pas te faire mal !
-
mais si, comme ça
Janie a glissé son bras gauche sous ses épaules ; en appui de la paume de la main droite sur le mont de Vénus, elle a ouvert les lèvres de ses trois doigts réunis jusquà sentir la tige durcie tout en haut du sexe, quelle a commencé à faire rouler, incapable de plonger ses doigts plus profond entre les cuisses serrées.
-
oui, juste comme ça
plus fort
Janie a accéléré la rotation de ses doigts, écrasant plus fort, de plus en plus vite.
- Oui
oui
oui
encore
Janie a posé ses lèvres sur la bouche de Marine, pour ses encouragements sous un baiser, inquiète que ses suppliques de plus en plus fortes soient entendues. Elle sentait la main de Marine entre elles serrer le haut de sa cuisse. Elle a joui très vite, avec un râle de gorge, et tous ses muscles se sont relâchés aussitôt, un énorme sourire étirant ses lèvres sous les baisers de Janie qui sétait figée, étonnée de la rapidité avec laquelle Marine avait atteint le plaisir.
-
encore
doucement
encore
Cest sans doute là que Sandrine les avait entendues, depuis sa chambre qui jouxtait celle de sa fille, lune nayant pas retenu ses gémissements de plaisir, lautre ayant oublié de les sous sa bouche, émerveillée de la douceur du corps de sa jeune maîtresse.
Janie ne savait pas trop quelle attitude adopter, se sentait gênée, presque coupable, vis-à-vis de Sandrine et avait du mal à la regarder en face sans rougir à tout propos. Elle reconnaissait pourtant que Sandrine considérait sa relation avec sa fille avec un naturel désarmant et que les petites piques quelle lui lançait étaient plutôt gentilles. Pour se donner une contenance, elle a débarrassé la table de cuisine des bols et des petites cuillères, rangé dans le frigo le jus dorange dont Marine venait de se servir un verre, et a commencé à laver tout ce quelle venait de poser dans lévier.
Assise à la table, Marine la regardait faire en souriant. Elle a croisé le regard de sa mère qui lui a fait un clin dil et lui a retourné son sourire avant elle aussi de regarder Janie sactiver face à lévier, leur tournant le dos.
Quand elle a eu fini et sest retournée en finissant se sessuyer les mains, elle les a vues toutes les deux tournées vers elle, lobservant, appuyées dun coude à la table pour soutenir leur tête. Toutes les deux souriaient.
- Quoi ? Vous avez jamais vu quelquun faire la vaisselle ?
-
- Quest-ce quil y a ?
Cest Sandrine qui lui a répondu avant sa fille :
- Je comprends Marine
javais jamais fait attention
tas un cul denfer !
Alors que Marine éclatait de rire, Janie a écarquillé les yeux et arrondi la bouche en un « Oh » outré en posant ses poings sur ses hanches :
- Cest ta fille ! elle ma donné un t-shirt trop court !
- Elle ta surtout refilé une culotte transparente ! Tas fait exprès Marine ?
- Euh
Cette fois cest Sandrine qui a éclaté de rire, en voyant dabord lair outré de Janie, puis en la voyant menacer Marine de son torchon tenu comme un fouet pendant que Marine se protégeait la tête de ses deux bras levés en continuant à rire :
- Maman ! Au secours ! Elle mattaque !
- Débrouille-toi ! Vas-y, Janie, je suis solidaire, elle le mérite ! Cest transparent de partout ! Toi non plus tu tépiles pas, on dirait
Sandrine sest levée et debout derrière Janie, la entourée de ses bras, lui claquant un gros baiser sur la joue.
- Eh ! Doucement, maman ! cest ma meuf !
- Ta « meuf » ! Ta « meuf » ! Non mais ! Tentends ça ? Elle me file un truc que je suis presque à poil, et maintenant je suis sa « meuf » !
- Euh
tes pas « presque » à poil, tes carrément indécente ! Mais comme tes belle, on peut excuser
Malgré les évènements difficiles de la veille, elles étaient toutes les trois dune étonnante bonne humeur. Même la séance de soins a été ponctuée déclats de rire. Janie a enduit de pommade la joue de Sandrine qui avait pris une teinte vert-jaune du dessous de lil à la pommette que Marine a essayé de faire disparaître avec du fond de teint, sans trop de succès. Janie a ensuite remplacé le pansement sur larcade sourcilière de Marine, qui dégonflait un peu et ne saignait plus, arrachant au passage quelques sourcils restés collés sur le pansement.
- Eh ! cest pas les sourcils quil faut mépiler !
- Quoi dautre ?
- Devine
- Je croyais que tu voulais laisser repousser
- Après lété seulement ! Tas encore de la cire, maman ?
- Je crois, il faut aussi que je fasse mes jambes, moi
- On se fait une séance « esthéticienne », cet aprèm ?
Pendant que Janie, debout devant Marine assise sur le canapé, posait un nouveau pansement sur son il, Marine a passé le dos dun doigt sur son tibia :
- Tas fait y a longtemps ?
- Une semaine, même pas
- Je te ferais le maillot
- Jai fait en même temps, ça va !
- Ouais, mais ça déborde !
Pour le prouver, Marine tirait du bout dun doigt les quelques poils bruns qui dépassait au-dessus du slip.
- Aïe ! tu me fais bouger ! je vais te mettre le sparadrap sur lil, si tu continues ! Arrête ! Sandrine, tiens lui les mains ! Jy arriverai jamais, sinon !
- Je vais vous faire ça à toutes les deux, daccord ? de toute façon, on va pas sortir avec la tête quon a ! Je vais vous faire belles pour les vacances !
- Vous faites quoi, cet été ?
Sandrine a haussé les épaules :
- On avait hésité entre lEspagne et les Landes. Et comme Jérôme avait décidé lEspagne
je crois quon ira dans les Landes ! et toi ?
- Sans doute lArdèche, comme lan dernier
Marine a pris la main de sa mère dans la sienne, et a posé lautre sur la jambe de Janie qui finissait de poser un strap sur la petite coupure de son arcade :
-
et si tu venais avec nous ?
En levant les yeux, Janie a vu Sandrine hausser les épaules en souriant :
- Pourquoi pas ? Taimes pas ? les Landes ? Les grandes plages de sable désertes, les grosses vagues
- Allez Janie
On se fera bronzer toutes les deux toutes nues au soleil !
- Ben et moi alors ! jai pas droit ?
- Je croyais que tu voulais pas !
-
cétait à cause de Jérôme, surtout
Janie
tas le temps de réfléchir, on en reparlera, mais
si tu veux, moi ça me va très bien. Penses-y, daccord ?
- Ok
mais normalement je partais pas seule
Marine sest brusquement rembrunie, et a voulu se lever du canapé. Janie la retenue dune main sur la joue :
- Eh là ! Eh là ! Va pas te faire un film ! Cest des amis du club de gym, ceux avec qui jai mangé hier soir, on était déjà partis ensemble il y a deux ans. Tu les aurais rencontrés hier si tu mavais accompagnée
mais dans le fond, heureusement que tu es restée
- Cest qui ?
- Alors
Christine et Marc sont profs, tu dois les connaître, dailleurs, parce quils étaient au Lycée il y a trois ans, cest comme ça quon sest connus, et Samuel, je sais pas ce quil fait, cest un copain de Marc. Et il ny a aucune histoire entre nous, ni maintenant ni avant. Ok ?
- Ils ont quel âge ?
- Marc la quarantaine, Samuel un peu moins, et Christine a mon âge.
- Tas quà leur dire de venir dans les Landes !
- Pourquoi pas ? On na voté Ardèche quà cause de moi, parce que je connais un endroit sympa. Il y a deux ans on était en Bretagne.
Marine avait retrouvé le sourire, rassurée par les propos de Janie :
- Et
dans tes copains, y en a pas un qui irait bien avec maman ?
Janie et Sandrine ont éclaté de rire en même temps :
- Tu tiens à me caser ?
- En tout cas, ils sont célibataires tous les trois ! Et jen connais au moins deux qui se feraient un plaisir de lui faire la cour !
- Waouh, maman, taurais deux mecs pour toi toute seule !
- Non, un seul !
- Ah !
la fille est
- Ouais, la fille est.
- Tu vois, en plus taurais le choix ! ça serait cool, non ?
Pendant que Janie et Sandrine réparait tant bien que mal la fenêtre cassée dans la nuit avec des morceaux de carton et du scotch, Marine qui avait de la suite dans les idées a commencé à préparer le bol chauffant de cire et les lingettes sur la table du salon :
- Allez maman, je commence par toi !
Avec les lingettes sur les tibias, tout allait bien. Sandrine a bien protesté une fois ou deux, mais elle se laissait faire. Par contre quand Marine a voulu sattaquer au maillot, elle a essayé de lui échapper, prétextant quelle préférait faire elle-même. Elle a essayé
et a dû renoncer devant linsistance de sa fille, non sans avoir jeté des regards de demande de soutien à Janie qui se tenait à lécart. Elle a serré les dents, poussé quelques cris de douleur étouffés de sa main, protesté, encore en pure perte, quand Marine a écarté son slip pour poser les lingettes dans les aines.
- Je te vois rire, pas la peine de te cacher, mais attends, ça va être ton tour !
- Je sais bien ! cest un rire nerveux, Sandrine ! Je me moque pas.
Pour Janie, Marine na utilisé que le ciseau, pour couper sur les côtés et sur le ventre. Marine, sappliquant, un petit bout de langue dépassant de ses lèvres, a étiré le slip plus que de raison, allant même plusieurs fois jusquà décaler lélastique du slip jusquentre les deux lèvres du sexe, et tapant gentiment sur les doigts de Janie qui voulait le remettre en place.
Quand elle a eu fini, Janie et Sandrine, se sont regardées, ont échangé un signe de connivence :
- A nous maintenant, on va voir si tu ris autant !
Elles ont ri, Marine moins souvent.
- Allez, à la douche, maintenant, je passe la première !
Sandrine est partie vers la salle de bains avant même davoir fini sa phrase. Janie a tendu sa culotte à Marine :
- Tu te rhabilles pas ?
- Ben non, de toute façon on va aller à la douche ! Et puis vous avez laissé de la cire, ça va coller.
- « On » va à la douche ?
- Ouais, je te frotterais le dos. Viens
Janie sest agenouillée devant Marine qui sest redressée sur le canapé, a passé les bras autour de son cou pour lembrasser. Janie sest approchée et Marine la aussi entourée de ses jambes. Sandrine qui venait chercher une serviette dans le panier à linge a fait demi-tour en repartant sur la pointe des pieds.
Un quart dheure plus tard, elle a claqué plusieurs fois la porte de salle de bains puis celle de sa chambre avant de revenir vers le salon.
Sandrine avait largement eu le temps de sessuyer la bouche sur son t-shirt. Marine avait encore les joues rouges, le souffle court et un sourire un peu bête plaqué sur le visage, quand elle a pris Janie par la main sous le regard amusé de sa mère pour lentraîner vers la salle de bains en lui chuchotant à loreille :
- A mon tour !
A peine la porte refermée dans leur dos, elles se sont déshabillées très vite. Un éclair joueur dans les yeux, Marine mordait sa lèvre inférieure sur son sourire. Poussant Janie des deux mains sur ses épaules, elle la fait reculer jusquà la baignoire où Janie sest assise sur le rebord. Agenouillée à ses pieds, tenant ses deux dans les siennes, elle a embrassé chacun de ses seins, avant de descendre lentement vers son ventre, effleurant à peine la peau de ses lèvres en contournant le nombril jusquau creux de laine. Elle a souri en reconnaissant lodeur un peu piquante du sexe de Janie et a su quelle allait la trouver humide. Elle aimait sapercevoir que le plaisir quelle venait de recevoir de sa bouche lavait elle aussi excitée, du seul plaisir donné.
Elle a refermé sa bouche sur une lèvre, laspirant et refermant ses dents dessus, puis lautre, avant de se reculer un peu, pour regarder le sexe entrouvert sur les chairs roses et délicates, brillantes de désir, sest amusée dun petit fil de jus collant entre les petites lèvres frisées et ourlées de brun. Elle la embrassée comme elle avait embrassée sa bouche, très lentement, les yeux clos pour mieux en goûter la douceur. Elle aimait son goût, buvait la liqueur de son envie delle du bout de sa langue, dont elle visitait son sexe comme elle laurait fait de son doigt, comme pour en apprendre tous les détails. Elle a senti les mains de Janie serrer plus fort les siennes quand elle a soulevé le capuchon de peau sous lequel se cachait encore son clitoris, quelle a effleuré de la pointe de sa langue. Elle a sucé entre ses lèvres les voiles fins des petites lèvres avant de les écarter, trouvant là encore plus à boire.
Elle a pris son temps, les yeux clos, concentré sur ses lèvres et sa langue, attentive à la montée du plaisir de Janie mesuré par les mains qui pressaient les siennes, le tremblement des cuisses sur ses joues, la tension du ventre contre son front, le bruit du souffle de Janie, bloqué puis relâché, profond. Elle la devinait bouche ouverte, tête rejetée en arrière, devinait les petites rides sur son front et au coin des yeux quelle avait embrassé cette nuit en la faisant jouir.
Sans quelle change rien à ses caresses, elle a senti du bout de sa langue les contractions de lorgasme de lentrée du vagin et sest calée sur ce rythme, accompagnant le plaisir de sa maîtresse pour le prolonger.
Elle a senti les contractions sespacer, disparaître. En relevant un peu la tête elle a contourné le clitoris de la langue, se plaçant juste au-dessus, sur son prolongement sous le repli de peau souple et sest faite plus dure, plus rapide, pour très vite un second orgasme que Janie a souligné dun long gémissement continu avant de refermer les cuisses sur le visage de Marine pour interrompre la caresse.
En voulant repousser son visage de ses mains, elle a glissé dans la baignoire, battant des bras en cherchant à se retenir.
Le bruit qui a alerté Sandrine dans le salon, venait de la chute de la barre métallique qui portait le rideau de douche et auquel Janie sétait accrochée, de la chute dans la baignoire des flacons de sels de bains balayés par la chute du rideau, qui a masqué le choc plus sourd de la tête de Janie quand elle sest cognée sur lautre bord de la baignoire.
Marine na pas eu le temps de sinquiéter de la santé de Janie. Elle la vue glisser comme au ralenti, ouvrir la bouche en un « oh » de surprise, puis se mettre à rire en se frottant la tête, avant de disparaître sous le rideau.
Elle était encore immobile agenouillée devant la baignoire, figée sans réaction quand sa mère a glissé la tête dans lentrebâillement de la porte, napercevant de Janie que deux jambes dressées vers le ciel qui battaient lair et un amas de plastique que serrait un poing crispé et cachant le reste de son corps :
- Quest-ce qui se passe ?
oh zut, encore ce rideau !
Sandrine sest précipitée vers la baignoire et a repoussé dune main le rideau, découvrant Janie affalée dans la baignoire au milieu de flacons et de produits de douche qui se frottait le haut du crâne en faisant une vilaine grimace :
- Mais pousse-toi, Marine ! faut laider à se relever ! ça va ? tu tes fait mal ?
- Cest bien la première fois que ça me fait cet effet-là !
- Quoi ?
- Rien
aide-moi
En tirant sur la main tendue, Sandrine a retenu Janie pendant quelle pivotait pour sasseoir au fond de la baignoire :
- Là, cest toi qui va devoir me soigner ! sacrée bosse
- Sors de là, montre-moi !
- Daccord
mais je me lave dabord
- Mais
zêtes pas encore douchées ?
- Ben non !
Marine riait en se relevant difficilement, Janie riait tout en faisant une grimace en se frottant le haut du crâne. Sandrine a fait demi-tour en marmonnant et en secouant la tête.
« « Il faut bien sarrêter à un moment
alors pourquoi pas maintenant ? Elles sentendent bien
tout ira bien.
Vous aimeriez en être sûrs ? bon
alors je vous en dis un peu plus
Elles sont finalement parties en vacances ensembles cet été-là. Sandrine a bien apprécié Marc, lun des amis de Janie qui est parti en vacances avec elles. Il se voient de temps en temps
assez souvent même. Marine et Janie ? Toujours ensemble, toujours amoureuses. Un joli couple.
Voilà
laissons-les vivre
» »
Misa 05/2011
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