Camille Episode 17

(Une bonne étoile)

Fabien c’est beaucoup amusé de ma gêne, lorsque, découvrant le livre de bondage sur ma table de chevet, je compris qu’il était resté jusqu’au bout, caché, dans le square.
Ma curiosité m’a poussée à ne pas jeter ce livre.
Il est dans mon tiroir, près de moi et je le lis de temps à autre avant de dormir.
Mais la plus part du temps, excitée par la lecture et les photos explicites qu’il contient, je saute sur mon Piou-piou pour le violer.
Nous en avons discuté longuement, pour savoir si j’aimerais tenter l’expérience d’une séance de soumission. Que se soit entravée ou non.
Je ne pense pas être prête. Mais le plaisir que j’ai retiré de ma fessée dans le square, reste gravé dans ma mémoire.

Mon beau père, Félicien, vient de signer un contrat faramineux qui lui assure la pérennité de la scierie pour au moins dix ans.
Pour marquer le coup, il nous offre à moi et Fab, un séjour en Suisse. La destination devait m’être cachée, mais à force de s buccales, mon petit patron chéri a fini par cracher le morceau.
Nous sommes en route pour Genève. Une semaine de détente dans un trois étoiles.
Bien sur, Fabien ignore que je suis au courant et je joue la curieuse excitée, tout le long du voyage.
« Allez ! Dis-moi ! On va ou ? En Italie ? En Allemagne ? En Suisse ? »
« Hahaha ! Tu ne sauras rien, Camille chérie ! Haha ! »
Je fouille la boite à gant à la recherche d’un indice. Rien.
« Tu ne trouvera rien ! J’ai tout dans le crane. La destination, le trajet, le nom de l’hôtel, tout est caché dans mon cerveau. Haha ! »
Le trajet est long et je m’endors. Tout se passe bien, malgré une chaleur écrasante.
Je me réveille quelques temps plus tard, la joue aplatie contre la vitre, un filet de bave s’écoulant du coin de ma lèvre. Grrrr ! Je déteste ca !
« Fab, j’aimerais qu’on s’arrête un moment. J’ai trop chaud, je voudrais me changer.

»
« Pas de problème. Il y a une aire de repos à cinq kilomètres. »
Je suis très surprise, car les panneaux autoroutiers me font comprendre que nous avons déjà passé la frontière.
« Mince ! Mais on est en Suisse ? »
« Oui, et presque arrivé. »
« On va à Genève? Hein, c’est ca ? On va à Genève ? »
Pffff ! Quelle comédienne, tout de même !

Nous nous engageons sur la bretelle de décélération. C’est une aire tranquille et ombragée. De celle ou on peut pique niquer. Il y a de nombreuses tables et au centre de l’espace, l’incontournable pipi-room.
Il n’y a qu’une voiture grise, avec un type chauve à son bord qui avale un sandwich.
Piou-piou se range vers la table la plus éloignée. Je saute de la voiture, ouvre le coffre et fouille dans un de mes cinq sacs.
Ben quoi ? Je suis une fille, non ?
« Merde ! Ou j’ai bien pu foutre cette robe ? »
Fab passe derrière moi et profitant de ma position penchée, il se colle à moi en me caressant le cul.
« Moi, je t’aime bien dans ton p’tit short ! Il dessine bien ton p’tit cul. Ca m’excite ! »
« Faaab ! Arrête, il y a un type là-bas ! Il pourrait nous voir ! »
« Ho ! Comme si ca te dérangeais ! Haha ! »
« Ouai, en fait, ta raison ! J’m’en fou ! Hihi ! »
Je trouve enfin ma robe, que je jette sur le toit de la voiture et je me pends au cou de Fabien. Je l’embrasse en me frottant outrageusement contre lui. J’ondule mon corps contre le sien et très vite, je sens une bosse dans son pantalon.
Je le repousse en rigolant.
« Ho, qu’est ce… ? Monsieur ? Mais… vous bandez ? Vous me… désirez ? Vous… vous n’y pensez pas, monsieur ! Je suis une honnête femme, moa ! Hihihi ! »
« J’adore les honnêtes femmes ! Viens là salope, que je te saute ! »
Nous entamons une course poursuite autour de la voiture et des tables. Je passe près de la voiture grise. Je n’en suis pas certaine, mais il me semble bien avoir vu le conducteur se toucher.

Je retourne à notre véhicule et laisse Fab me rattr. Il me ceinture et me fait tourner. Mes pieds ne touchent plus terre. Nous rigolons comme des gosses. Puis il me repose et m’embrasse de nouveau. Je me sens bien dans ses bras.
« Fab. Je crois bien que le type là-bas se tripote. »
« Normal ! T’a vu comment t’es gaulée ? Tu ferais bander un mort ! Haha ! »
« Pffff ! T’es con ! Allez, je me change et on y va. »
Je croise les bras et att le bas de mon tee-shirt. Je le passe ensuite, lentement, par dessus ma tête.
Je me place de façon que l’homme m’aperçoive de profil. Je l’imagine se branlant en regardant mes seins à l’air. Il ne doit pas voir ce genre de chose tout les jours.
Fabien en rajoute une couche.
« Attends Camille ! Je voudrais faire des photos de toi ! »
Voilà une chose que j’adore.
Je monte sur le banc d’une table de pique nique et m’assois sur la table.
Je pose, fais ma belle, pendant que Fab me mitraille.
Je croise mes jambes ou les écarte outrageusement, les coudes sur les genoux, mon visage dans mes mains. Ou encore, je me tourne de trois quart et prends mes seins dans mes mains, en léchant mes lèvres d’une langue gourmande.
Je me lève et mets mes mains sur les hanches, ou je soulève mes cheveux, comme le font les mannequins dans les magazines ou encore je mords le bout d’un de mon index tout en posant une main sur mes fesses.
Je me sens… chatte.
J’entends une portière. Le type est descendu de voiture. Il s’y appuit et allume une cigarette, sans perdre une miette de ma séance photo.
Je l’ignore totalement, comme si il n’existait pas et je reste le regard planté dans l’objectif de l’appareil.
Je me tourne tout de même un peu vers lui et je déboutonne lentement mon short, bouton après bouton.
Une fois ouverte, j’écarte la braguette bien en grand, dévoilant un pubis inexistant, rasé de près, comme toujours.
Sans le regarder, je sens l’homme qui s’agite et qui se déplace.

Je descends de mon piédestal et j’enfile ma robe.
C’est une petite robe d’été, légère et fraiche. Elle est rose pale et se boutonne sur le devant.
Mais je ne la ferme pas. Je la laisse grande ouverte, exposant mon corps et… j’ôte mon short.
Je m’assois sur le banc et joue avec le tissu. Comme par exemple, coincer le bas de ma robe entre mes cuisses, mais laissant ma poitrine bien apparente, en me penchant en avant, visage bien relevé.
Le type est désormais à quelques mètres derrière Fab, qui continu de me photographier. Il se rapproche doucement. Mon manque de pudeur, malgré sa présence, l’encourage certainement.
Arrivé à la hauteur de mon homme, il engage la conversation.
« Humm ! Elle est très jolie cette jeune fille ! Et bien faite ! Vous êtes photographe ? »
« Oui, à mes heures. »
« Ha ! Et…elle… ? Heuuu ! …Je veux dire, elle est… ? »
« Elle ? C’est ma nièce. Elle est bonne, non ? »
Je manque de m’.
« Hein ? Heuuu, votre nièce ? Et vous l’exhibez ainsi ? »
« Oui, oui ! C’est ma nièce et ma pute ! Pas farouche, non ? »
« C’est le moins qu’on puisse dire ! Je n’en reviens pas ! Si jeune et déjà si salope ! Mais…elle est majeure tout de même, non ? »
« Ben…A vous de voir ! »
J’adore quand Fabien joue avec mon aspect de gamine. J’aime voir le trouble s’installer dans les yeux des hommes.
Je m’assois sur le bord du banc en cambrant mes reins. Je glisse une main sur ma vulve, et je malaxe mes seins de l’autre. Ma tête légèrement baissée, je jette un regard provocateur par en dessous, et je fais glisser ma langue sur mes lèvres.
Je m’amuse de voir l’énorme bosse sous la ceinture du chauve. La pauvre bête doit être écrabouillée.
Je lui fais signe de me rejoindre.
Etonné, gêné, il regarde Fabien.
« Ben ! Allez-y, puisqu’elle vous le demande ! »
« Oui, mais… Vous ne m’avez pas répondu ! Elle est majeure ou pas ? »
« Ce n’est pas mon problème ! C’est vous qu’elle appelle, non ? Si vous pensez pouvoir y aller…allez-y ! Sinon… Bye ! »
Il hésite quelques secondes, juste pour la forme, puis le type vient s’asseoir près de moi.
Majeure ou pas, ce n’est plus lui qui commande, mais la chose qui étouffe dans son slip.
Il me prend par la taille et pose une main tremblante sur mes seins.
« Hoo ! Vous êtes si… »
« Chuttttt ! Nous ne sommes pas obligés de discuter. »
« T’a raison ma chérie ! Donne moi ta chatte que je la bouffe ! »
Il tombe à genoux entre mes jambes et plonge son visage entre mes cuisses largement ouvertes.
Sa langue qui vient effleurer mon bouton rose, provoque en moi comme une petite électrocution qui me traverse de bas en haut.
Je pose mes deux mains sur son crane lisse et appuie pour qu’il me lèche plus profond.
Le contact avec cette partie de peau sans cheveux est une première pour moi. Je suis troublée par la sensation. C’est comme caresser un sein énorme et dur ou une fesse incroyablement douce.
J’adore.
La preuve en est que je me sens mouiller comme une sale gosse excitée, pour la plus grande joie de mon brouteur de minou.
« Hummm ! Ho ouiiii ! C’est bonnnn ! Hummmm ! »
Sa langue ne me suffit plus. Il me faut du dur, du long, du qui me remplisse bien.
Je me lève et je me tourne en me penchant sur la table.
Le type, toujours à genoux, comprend mal mon invitation et s’empresse de me sucer le trou de mon petit cul. Je le laisse faire quelques instants, mais mon vagin me démange.
« Viens ! Baise-moi vite ! Prends-moi comme une putain ! »
Là, il comprend. Il se relève, sort son membre et après avoir relevé ma robe jusque dans le milieu de mon dos, il me pénètre enfin.
Je me sens enfin pleine. Pleine de cette chair chaude, palpitante, qui frotte toutes mes parties sensibles.
Il me prend fort et sans ménagement, comme j’aime.
Ses couilles viennent frapper mon clito régulièrement, ajoutant à mon plaisir.
Je me sens venir. Je suis prête à jouir lorsqu’un bruit de moteur me dérange.
Une voiture rouge vient de rentrer sur l’aire de repos et elle c’est rangée. Elle est éloignée et ne représente pas un danger. Mon chauve lui, prend peur et veut se retirer.
« Pas question chéri ! Baise-moi encore ! Je suis prête à venir ! Je t’en supplie, fini moi ! vite ! »
Tandis que mon con est de nouveau régalé, j’observe la voiture.
Bien qu’éloignée, il me semble voir une femme au volant…je ne vois pas ses traits, mais elle nous observe, c’est sur.
Nous devons très certainement la gêner et elle ne doit pas oser descendre de son véhicule.
« Hargg ! Salope ! Je viens ! Tiens ! Prends ca, petite pute ! »
En effet, il se plante au plus profond de mon ventre et laisse échapper sa semence bouillante en moi.
Dérangée et déconcentrée par cette voiture, je passe à coté de mon propre plaisir. Mais qu’importe, le moment était génial.
Je remercie mon gentil crane rasé en le nettoyant généreusement avec ma bouche et ma langue. Puis, après lui avoir offert un long baiser, il remonte dans son véhicule et disparait, persuadé d’avoir forniqué avec une nièce à son tonton. Un beau souvenir pour lui.
Fab, comme à son habitude maintenant, nettoie mon minou souillé à l’aide de sa bouche et de sa langue.
La femme n’a pas bougé et n’est pas sortie de son auto.
Je finis de me rhabiller et nous repartons. Nous prenons la direction de l’autoroute et Fabien accélère.
« T’es gonflé quand même, de me faire passer pour ta nièce ! Hihi ! »
Il me regarde en souriant.
« Ben quoi ? C’était drôle, non ? »
Un regard de trop.
« FAB, ATTENTIO… »

J’attends dans une salle d’attente, pleine de canards boiteux. Voilà plus de deux heures que Fab est descendu au bloc. On m’a certifiée que ce n’était pas trop grave, mais que son pied gauche nécessitait une intervention. Ils m’ont parlé de cubitus, de déplacement. J’étais tellement en panique, je n’ai rien compris.
Je m’en veux terriblement. Je n’aurais pas parlé à Fabien, nous n’aurions sans doute pas eu cet accident.
Par chance, une fourgonnette de la gendarmerie est passée une minute après, et nous avons été prit en charge rapidement.
Une infirmière vient enfin me chercher et m’entraine dans le couloir.
Comme la plupart du personnel, elle est tout en vert, haut qui s’enfile par la tête et pantalon. D’autres sont en blanc avec une blouse blanche, qui se ferme devant par des boutons. Je comprendrais plus tard, que cette infirmiere travaille au bloc.
Elle porte un badge ou je peux lire « ELIANE ».
Elle est souriante. Ca me rassure un peu.
« Tout c’est bien passé. Il pourra sortir d’ici cinq à six jours. »
Elle m’explique ce qu’ils lui ont fait et bien sur, je ne comprends toujours rien. Je suis bien trop perturbée.
« Je peux le voir ? »
« Désolée, il est en salle de réveil. Vous ne pouvez pas y accéder. Le mieux c’est de revenir demain. »
« Demain ? Mais je ne sais même pas où aller ? Je n’ai plus mes affaires, plus de portable, plus d’argent. C’est un vrai cauchemar ! »
Je m’effondre en larmes sur une chaise qui se trouve là. L’infirmière s’accroupie face à moi et prend mes mains dans les siennes.
« Moi, je trouve que vous avez une bonne étoile. »
« Vous trouvez, vous ? »
« Mon mari est gendarme. Je lui ai dit que vous étiez une amie. Il s’est occupé de tout. Toutes vos affaires ont été ramassées et elles sont à l’abri, chez nous. Nous avons vos bagages, vos papiers, vos portables et votre argent. Mon mari a même récupéré l’autoradio. Hihi ! Moi de mon coté, je me suis occupée de la paperasse de l’hôpital. Tout est en règle. Vous voyez, tout va bien ! »
« Merci, mais pourquoi faite vous tout ca pour nous ? »
« Vous ne me reconnaissez pas, n’est ce pas ? »
« Heuu, non, pas du tout ! Je devrais ? »
« J’étais sur les lieux de l’accident. C’est moi qui vous ai prodigué les premiers soins, juste après avoir appelé les gendarmes. Mais…En fait, je…Je vous ai vu juste avant, sur le… parking. »
« Juste avant ? Le parking ? Ha oui, le parking.... Ho !... La voiture rouge ? »
Rouge, c’est moi qui le suis maintenant. Elle me fait un grand sourire et un petit clin d’œil malicieux.
« Faut pas avoir honte, ma jolie. Si vous saviez dans quel état vous m’avez mise. Je vous ai regardé vous faire prendre par ce type chauve, et je n’ai pas pu résister à la tentation de glisser une main dans ma culotte. »
Je l’écoute et mon cœur se met à battre la chamade. Merde ! Elle m’excite.
Elle doit le sentir car elle continue son récit, tout en posant ses mains sur mes genoux, qu’elle caresse doucement de ses pouces.
« Je ne pouvais pas rester insensible au spectacle. Vous m’avez fait jouir comme une folle. Quand vous êtes repartis, je me masturbais encore. Hélas… La suite vous la connaissez. »
Nous ne serions pas dans un couloir d’hôpital, je suis certaine qu’elle plongerait ses mains sous ma robe.
Putain ! Cette femme me trouble. Elle est belle. Elle a la peau de la couleur du pain d’épice. J’ai envi de la croquer.
Mais je ne peux m’empêcher de penser à mon Piou-piou.
« Écoutez ! Dans d’autres circonstances, j’aurais certainement adoré discuter avec vous, mais…je… »
Je ne peux m’empêcher de verser une larme. Prise entre le désir que m’inspire cette femme, ce foutu accident et mon homme blessé, mes nerfs craquent.
« Bon ! Voilà ce que je vais faire. Je vais vous installer dans la chambre ou sera transféré votre ami et je vous apporte un bon café. D’accord ? »
Je la suis. Je marche derrière elle et hume son parfum. Je l’observe. entre trente et trente cinq ans, brune, cheveux court. Elle est plutôt bien foutue et j’adore son petit cul qui glisse sous le tissu de son pantalon d’infirmière. Elle ne porte pas de culotte, j’en suis certaine.
Elle me conduit dans une chambre. Près du lit, il y a un fauteuil. Elle m’invite à m’y installer et va me chercher un café.
Je préfère rester debout et repense à l’accident en regardant dehors.
Lorsqu’Eliane revient, elle me trouve encore en larmes. Elle pose le café et passe ses bras autour de mes épaules.
« Allons, allons, jolie Camille ! Viens là et pleure autant que tu le veux. Ca fait du bien. »
Je l’enlace et plonge mon visage dans son cou en me vidant de mon chagrin.
« Fais chier ! Snif ! Nous devions passer un bon séjour et voilà ! Snif ! »
Elle presse ma tête contre elle et caresse mes cheveux tendrement.
Je sens son corps brulant contre le mien.
Son parfum m’enivre et je ne sais pas ce qui me prend, mais je dépose un baiser dans son cou et me cambre un peu, pour coller mon bas ventre au sien.
Je suis envahie par la honte, mais le petit « Humm ! » qu’elle prononce doucement, me rend totalement licencieuse.
Je lui donne deux autres baisers puis, je remonte jusqu’à son oreille et je tourne le bout de ma langue sur son lobe.
« Hummm ! Je te sens bien mieux tout d’un coup ! »
« Il n’y a que ca qui puisse me remonter le moral. Embrasse-moi Eliane ! Embrasse-moi ! »
« Doucement, Camille ! Tu veux me faire perdre ma place ? Hihi ! »
Elle me repousse gentiment. C’est comme un grand déchirement pour moi et je recommence à pleurer.
« Hoo, ma chérie, je t’en supplie, arrête de pleurer. Laisse-moi cinq minutes, je reviens tout de suite. »
Je me retrouve seule dans la chambre et je m’effondre dans le fauteuil.
Je sens encore son parfum autour de moi. Mon cœur qui c’est emballé, ne retrouve pas son rythme normal.
Je me sens bizarre. Presque inconsciemment, je glisse ma main sous ma robe pour caresser mon vagin. Je suis trempée. Cette femme m’a et me rend folle de désir.
Oublié mon Piou-piou. Oublié mes soucis. Je ne pense plus qu’à une chose…me retrouver de nouveau dans les bras de ma jolie infirmière, Eliane.
Lorsqu’elle réapparait, cachée par le lit, elle ne voit pas ma main revenir rapidement et sagement sur mon genou.
« J’ai deux bonnes nouvelles ! Fabien remonte d’ici une demi-heure et je t’ai obtenu une dérogation pour que tu puisses rester près de lui cette nuit. Ca nous laisse un peu de temps avant qu’ils ne le remonte. Suis-moi vite ! »
Elle c’est changée et porte maintenant la blouse blanche.
Nous prenons une suite incroyable de couloirs. Les visites sont terminées et l’hôpital semble désert ou presque. Elle marche vite et j’ai presque du mal à la suivre. Et soudain, elle s’engouffre dans une pièce. A peine entrées, elle ferme la porte à l’aide d’une clef qu’elle sort de sa poche.
« C’est une réserve. J’ai emprunté la clef. Il faut vraiment que tu me plaises pour prendre de tels risques. Viens là, ma chérie ! »
Au milieu d’un bric-à-brac de lits, de matelas, de fauteuils et de chaises en tous genres, nos bouches se rejoignent dans un baiser fougueux et nos mains exploratrices, découvrent enfin, le corps de l’autre.
Tandis qu’Eliane déboutonne ma robe fébrilement, je plonge ma main dans son pantalon.
Je ne suis pas surprise de me retrouver en contact direct avec ses grandes lèvres humides et chaudes.
Je n’ai aucune difficulté à glisser deux doigts impatients dans son antre affamé.
Sa respiration s’accélère et son baiser devient nerveux. Son plaisir monte en flèche, je le sens.
Est-ce par vengeance, mais elle me copie et porte la même caresse à mon minou gourmand.
Lorsque ses doigts sont bien en moi, elle exerce une pression avec la paume de sa main. Prise dans cette pince, elle semble vouloir me maintenir. Puis, elle retire ma main de son pantalon.
« Teuh, teuh, teuh ! Qui c’est l’infirmière ici ? Viens là que je soigne tes p’tits chagrins. »
Me tenant toujours prisonnière de l’étau de sa main, elle me fait reculer jusqu’à un fauteuil.
« Je vais bien m’occuper de toi et panser les bobos de ton p’tit cœur. Passe tes jambes par dessus les accoudoirs. »
Elle libère mon vagin et tandis qu’elle se délecte de ma liqueur qui souille ses doigts, je m’installe confortablement, jambes bien écartées, chatte bouillonnante et baveuse, offerte.
« Hummm ! Je suis certaine que ton joli coquillage est aussi délicieux que joli ! »
« Heuu ! Non, Eliane, attends ! Je ne suis pas sur que… »
Trop tard. Elle a plongé son visage entre mes cuisses et sa langue me fouille déjà.
Elle a un léger mouvement de recul. Je peux le comprendre, mais elle ne m’a pas laissée le temps de lui expliquer.
Entre le moment ou le chauve c’est vidé en moi et maintenant, il s’est passé plusieurs heures. Et même si Fab m’a nettoyée, je suis loin d’être fraiche.
Mais peu importe. La surprise passée, elle retourne déguster mon coquillage.
Sa langue est chaude et agile. Elle gigote dans mes chairs, me procurant de longs frissons.
« Hoo ouiii ! Eliaaane ! Mange-moi bien ! Hummmm ! C’est bonnnn ! »
« Humm ! Petite salope ! Je vais te faire grimper au plafond ! »
Elle prend mon clito gonflé entre ses lèvres et l’aspire fort. Le bout de sa langue le titille vigoureusement. Puis elle entreprend de prodiguer une longue fellation à mon petit organe féminin.
« Hooo ! Nooon, Eliane ! Je vais…Je vais jouiiiir ! Hummmm ! Arrêteeee ! C’est trop fort ! »
« Viens mon p’tit ange ! Laisse toi aller ! »
Elle reprend mon bouton entre ses lèvres et plante trois doigts en moi.
Je me tortille sur mon fauteuil, broyant mes seins dans mes mains, pinçant et étirant mes pointes devenues sensibles par le plaisir.
Eliane, me sentant au bord du gouffre de l’extase, pose une main sur ma bouche pour mes plaintes. Plaintes qui se transforment très vite en grognements, puis en longs cris de jouissance.
Elle ne me lèche plus et se contente de maintenir sa main sur ma bouche et de me branler avec force de son autre main.
« Hoo ! Comme tu es belle ! Jouis ma chérie ! Jouis fort ! Vas-y ! Ouiiii ! Jouiiiiiis ! »
J’exulte et me rends dans un long, très long gémissement.
Et soudain, tout mon corps se relâche. Je me sens sans aucune force. Comme si on m’avait retiré tout mes muscles d’un coup, d’un seul.
Mes jambes pendouillent par dessus les accoudoirs et mes bras en font tout autant.
J’ouvre les yeux doucement.
Ma belle infirmière, à genoux, sourit en se léchant les doigts. Elle est triomphante et ses yeux brillent d’un éclat étrange de satisfaction du travail bien fait.
Elle se penche sur moi et colle son ventre au mien. Elle me donne un long et doux baiser.
« Ton p’tit cœur va mieux ? Tu te sens moins triste ? »
« Hooo Eliane ! Tu es la meilleure des infirmières. Laisse-moi te remercier à ma façon. Prends ma place. »
« Tu es adorable, mais il n’en est pas question. Tu m’as tellement fait mouiller que j’ai taché mon pantalon. Je dois aller me changer et peut être… Travailler un peu. Hihi ! Qu’en dis-tu ? Hihi ! Rejoins ton chéri, je viendrais te voir dans la nuit. »
Apres un dernier baiser, nous sortons discrètement et je rejoins la chambre de Fabien, alors qu’Eliane, ma tendre et belle infirmière, disparait sans bruit, au détour d’un couloir.

A SUIVRE…
Pour Eliane de Genève, avec toute ma tendresse. Bises.

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