Camille Episode 19
(Clash, vent de folie et autres délires)
Nous nous réveillons vers treize heures.
Je décide de ne pas parler du passage éclair de Pascal. Mais je reste inquiète, car jignore si lui nen parlera pas.
Eliane se tourne vers moi et menlace tendrement, glissant une jambe entre les miennes. Le contact de sa cuisse contre mon sexe, fini de me réveiller.
« Ma belle infirmière a bien dormi ? »
« Humm ! Comme un loir. Jai rêvé que Pascal rentrait dans la chambre, et quil nous faisait lamour. »
Je crois que mon cur va sarrêter de battre. Et si elle mavait vu essayant dallumer son mari ?
Non, non ! Impossible, elle dormait profondément, jen suis sur. Mais cest peut être loccasion de savoir ce quelle en penserait.
« Heuu, et alors ? Cétait bien ? »
« Je crois oui. Mais ce nest quun rêve ma biche. »
Mince ! Je nen saurais pas plus.
Elle sallonge sur moi et me gratifie dun long et doux baiser. Mes mains caressent son dos, puis ses fesses.
Je les aime bien, ses fesses. Elles sont fermes et musclées.
« Eliane. Tu mexcite. Jai envi que tu me baise. »
« Concombre, banane, saucisson, bouteille ? Hihihi ! Courgette ? »
« Quoi ? Quest ce que tu raconte ? »
« Attends ! Je reviens ! »
« Mais ou vas-tu ? »
Elle saute du lit et disparait. Elle revient deux minutes plus tard, avec un air triomphant et
un concombre à la main.
« Regarde ce que jai pour toi, ma belle ! Je lai passé sous leau chaude pour le réchauffer un peu. »
« Tu ny pense pas quand même ? »
« Ho si, jy pense ! Et tu vas passer à la casserole ma ptite pute ! »
Appuyée sur mes avant bras, je la regarde caresser ma fente avec le légume. Puis, elle le fait bouger dans un peu tout les sens et appuit légèrement.
Elle frotte mon clito de son autre main. Très vite, je me sens mouiller comme une salope.
Je pousse un petit cri lorsque la cucurbitacée force le passage de mes grandes et petites lèvres.
Je me sens me remplir doucement. Remplir
cest le mot.
Bien que le concombre ne soit pas énorme, il dépasse tout de même la taille de nimporte quel pénis humain.
« Hoo ouiii ! Hummm ! Cest fantastique ! Humm ! Enfonce encore ! Ouiii ! »
Lorsquelle sent quelle se heurte au col de lutérus, elle fait machine arrière et répète lopération.
« Hooo Eliane ! Humm ! Cest tellement bon ! Hummm ! Ouiii, plus vite ! »
Elle ne se fait pas prier et accélère la cadence.
Voilà deux trois minutes quelle me branle avec le légume.
« Ho merde ! Jen peux plus ! Jen veux aussi. »
« Hummm ! Viens vite chérie ! Il y en a bien pour deux ! »
Elle se place face à moi et nous entrelaçons nos jambes.
Apres une petite gymnastique, elle parvient à introduire la deuxième partie du concombre en elle.
A son tour, elle sinstalle confortablement, appuyée elle aussi sur ses avant bras.
Nous pouvons ainsi regarder nos bustes redressés, nos seins qui ballotent aux rythmes de nos bassins qui se tortillent de plus en plus vite.
Cest un moment exquis. Jadore voir cette fille jouir. Reliées par un simple légume, nous ne faisons plus quune.
Nos vulves se frôlent, rajoutant à lexcitation. Et puis, sans parler, nous ressentons la même envie, au même moment.
Un petit effort pour prendre encore quelques millimètres de plus et nos grandes lèvres se touchent. Cest un contact indescriptible. Cest comme une communion, un baiser vaginal.
Plus fort encore. Nos clitos se heurtent, nous électrisant en nous faisant pousser une longue plainte de plaisir.
Tandis que nos chairs baveuses se frottent, nous faisant courir sur une vague dorgasmes à répétition, je crois avoir une vision.
Dans le dos dEliane, dans lentrebâillement de la porte, Pascal est là, à nous observer.
La vue de ce voyeur inopiné, rajoute à mon plaisir. Je plonge mes yeux dans les siens, comme une provocation. Jondule plus fort, mordant ma lèvre inferieur ou passant le bout de ma langue sur mes incisives supérieures.
Je bombe le torse pour gonfler un peu plus ma poitrine.
Il reste là, sans bouger, mais sans aucune intention de nous interrompre.
Jignore ce que chaque individu de ce couple, sait de lautre, mais je lis un grand étonnement, une inquiétude peut être, dans ses grands yeux verts.
Jai envi de lui hurler de venir nous rejoindre, de venir nous prendre comme des putes, à tour de rôle.
« Hoo Camiiiille ! Je viens ! Je viens ! Hooooo ! »
Ma belle Eliane est emportée par un orgasme violent, sans se douter que son mari la découvre, sans doute, sous un jour nouveau.
Le temps dun battement de cil et luniforme bleu azur a disparu.
Eliane se rend dans un cri, sans se douter du drame qui se construisait, peut être, derrière elle.
Une douche plus tard, elle me propose sa voiture, pour me permettre daller voir mon homme à lhôpital.
« Ma belle-mère doit être arrivée. Je pense que nous irons à lhôtel ce soir. Tu vas me manquer terriblement. »
« À lhôtel ? Il nen est pas question ! Vous viendrez dormir ici. Nous avons une chambre damis. Il faut bien quelle serve de temps à autre, non ? »
« Il faudrait demander à Pascal ce quil en pense, non ? »
« Mais non ! Il est cool, tu sais. Ca lui fera de la compagnie. »
Pendant que je roule vers lhôpital, je me demande si le gendarme sera toujours aussi cool, après ce quil a découvert ce midi.
Mylène est là. Elle est ravie de me voir et rassurée que nous soyons entier, ou presque.
Laprès midi passe très vite. Trop vite. Jai le cur un peu serré de laisser mon Piou-piou, seul, dans cette petite chambre.
Sur le trajet qui me ramène chez Eliane, Mylène, qui a laissé son véhicule sur le parking de lhôpital, me console gentiment.
« Pense à autre chose. Tout va bien, non ? »
Elle pose une main sur mon genou. Mais elle remonte rapidement le long de ma cuisse et loin sous ma jupe.
Sur une avenue, à un feu rouge, le chauffeur dun poids lourd donne un petit coup de klaxon à notre intention.
Ca amuse beaucoup Mylène qui remonte ma jupe et la sienne. Elle nhésite pas à passer une main sur sa vulve, ravie de donner le spectacle au chauffeur.
« Hummm ! Il nous fait signe de le suivre ! Vas-y chérie ! »
« Désolée, mais linfirmière attend son véhicule pour aller travailler. »
Belle-maman semble transformée depuis sa petite expérience au bois. Je me demande si elle nest pas devenue un peu trop salope. Il ne faudrait pas que lélève dépasse le maitre, non ?
Les présentations faites
« Venez, je vais vous montrer votre chambre. »
Mylène dépose ses bagages avec les nôtres, dans la chambre damis et pendant que notre hôtesse va se préparer, elle menlace et membrasse fougueusement.
« Hummm ! Il y a tellement longtemps que je pense à ce baiser. Jai tellement envie de toi, Camille. »
Nous sommes surprise par Eliane, qui fait comme de si de rien nétait.
« Bon ! Je vous laisse. Je vais moccuper de votre blessé. Pascal va arriver. Il est au courant que vous êtes là, je lui ai laissé un message pour lui expliquer. Il va être ravi davoir deux femmes pour lui faire à manger. Hihi ! »
« Attends ! Je taccompagne à ta voiture. »
Elle sinstalle au volant, et bien sur, elle ne peut sempêcher de me poser une question.
« Dis moi
tu te tape ta belle-mère ? »
« Heuuu ! Oui ! Et mon beau-père, aussi. »
« Tes vraiment la reine des salopes toi ! Et Fabien, il est au courant ? »
« Ben non ! Je crois que cest mieux ainsi, non ? Bien que parfois, jaie envi de lui dire. Un jour que jétais dans un bar avec un type que je draguais, Fabien était à la table dà coté. Jai dis au type que je me tapais mes beaux-parents. Il a forcement entendu, mais je pense quil a cru que je déconnais, ou que je disais ca pour exciter le type. Finalement, jai trop peur que ca brise notre couple. Donc, ca reste mon secret et celui de ses parents. »
« Et heuuuu
Tu fais lamour avec les deux en même temps ? »
« Houlà, non ! Ils lignorent totalement.
« Tes une drôle de nana, toi ! »
Elle met le contact, fait un mètre et sarrête.
« Quest ce qui se passe ? Tu as oublié quelque chose ? »
« Écoute Camille, cest au sujet de Pascal
»
« Ho ! Ne tinquiète pas ! Je ny toucherais pas, promis ! »
« Au contraire. Je voudrais que tu couche avec lui. Tu ferais ca pour moi ? »
« Pff ! Bien sur que oui, mais, sil ne veut pas ? »
« Dis lui que cest un cadeau de ma part. Hihi ! »
« Tu sais, savoir quon est cocu, nest pas forcement simple à vivre. Ca vas réveiller ta jalousie, tu vas trembler, être mal toute la nuit. »
« Jai envi de connaitre cette sensation. Avec ce que je fais dans son dos, je lui dois bien ca. Et puis tant quà faire, je préfère que ce soit avec toi. Je taime bien, tu sais ? »
« Ca, cest mignon ! Je verrais. Embrasse Stéphanie pour moi. »
Je lui donne un long baiser et la laisse partir.
Je regarde la voiture séloigner en me demandant si elle est assez forte, pour supporter la douleur dun cocufiage en règle, même volontaire.
Je rejoins Mylène dans notre chambre. Elle enfile une robe toute simple. Je me change aussi et passe une petite combinaison de satin bleu nuit à fines bretelles, avec un décolleté vertigineux, décoré dune petite bande de dentelle blanche. Pour compléter ma tenue et la rendre encore plus sexe, je chausse de jolis escarpins noirs à hauts talons aiguilles.
« Tu ne trouve pas ta façon dêtre habillée, un peu trop provocante ? »
« Humm ! Cest bien possible. Hihi ! »
« Tu vas te taper son mec ? »
« Jespère bien ! Vous allez voir comme il est beau ! Hummmm ! »
« Je tai vu ! »
« Pardon ? »
« Je tai vu ! Je tai vu embrasser cette fille. Tu as couché avec elle ? Hein ? Réponds ! »
« Ma parole, mais vous me faite une scène ? »
« Mais non, voyons ! »
« Mais bien sur que si ! Vous êtes rouge de colère ! »
« Tu devrais avoir honte Camille ! Tu nes quune
quune
»
« Quune quoi ? Quune pute ? Quune catin ? Quune trainée ? Quest ce que vous croyez ? Vous pensez avoir le monopole de mes aventures amoureuses ? Vous pensez être la seule que je me tape ? »
« Non, mais Fabien dans tout ca ? Il ne mérite pas ca ! »
De colère et comme pour appuyer mes mots, je la tutoie.
« Tu vas me faire la morale, maintenant ? Tu oublie que tu tes tapée sa nana à ton fils chéri ! Que tu tes tapée des mecs dans un bois, toi sa mère, comme une vulgaire pute ! Et monsieur Félicien, tu crois quil le mérite lui ? »
Sen est trop pour cette pauvre femme.
Elle me retourne une gifle dont je me souviendrais longtemps.
Folle de rage, je commets lirréparable.
« Monsieur Félicien est plus compréhensif que toi, espèce de salope ! Lui au moins, il accepte ce que je suis, sans me juger ! »
« Quoi Félicien ? Quest ce que tu essaye de me dire ? Viens là ! »
Je sors de la chambre et vais me refugier sur la terrasse, pour pleurer et me calmer. Appuyée contre la rambarde, je prends la mesure de ce que je viens de révéler à ma belle-mère, et lembrouille quil risque den découler.
Je reste là plusieurs minutes, puis, une main se pose sur mon épaule. Cest elle.
« À force de vivre avec un vieux, jatt des réactions de vieille. Je regrette vraiment mon geste et mes paroles. Tu a raison, jai eu une réaction dado jalouse. Pardonne-moi. »
« Quelle est la belle-fille qui ne sengueule pas au moins une fois avec sa belle-mère ? Nen parlons plus. Jai été idiote aussi de me fâcher comme ca. »
Nous nous enlaçons et nous nous faisons un gros câlin comme le ferait deux copines.
Je respire. Pas un mot sur monsieur Félicien. Jai peut être échappée au grand clash familial.
A mon grand soulagement, jentends Pascal arriver. Voilà qui devrait mettre fin définitivement à cette discussion. Une bonne nuit et elle oubliera tout ce que jai pu dire.
Nous redescendons à lappartement.
Cest une autre angoisse qui menvahit maintenant.
Quel va être le comportement de Pascal à mon égard, après ma petite provocation de ce matin ? Mais surtout que pense-t-il du spectacle involontaire quEliane, moi, et
le concombre, lui avons offert ?
Le début de soirée se passe très bien et nous faisons connaissance autour dun apéritif. Enfin
surtout Mylène et lui, car moi, gênée et très mal à laise, je ne sais quelle attitude adoptée. Et puis, quest ce qui ma prit de mhabiller en petite pute !?
Lui aussi cest changé. Il a quitté sont uniforme pour enfiler ses chaussons, un short de sport et un maillot moulant, à manches courtes.
Jai toutes les peines du monde à détacher mon regard de ses cuisses musclées ou encore de ses biceps impressionnant.
Hummmm ! Comme on, doit être bien entre ses bras !
Puis Mylène se propose de fouiller les placards pour nous faire à manger.
« Vous voulez que je vous aide ? »
« Non, non, bouge pas Camille ! Ca va aller ! »
Aille ! Me voilà-en tête à tête avec lhomme de la maison. Mal à laise, je rougie un peu.
« Et bien ! Te voilà bien calme ! Je tai connu plus
véhémente. »
Je ne trouve rien à répondre. Je me sens comme une conne devant cette masse de muscles.
Je lui souris timidement en picorant des cacahuètes, les unes derrière les autres.
« Tu a du mettre le paquet pour attirer ma femme dans tes filets ! »
Sauvée par le gong. Mylène arrive pour dresser la table.
« Attendez ! Je vous aide ! »
Je me lève et passe devant le gendarme pour me rendre dans la cuisine. Mais à mon passage, il agrippe mon poignet.
Il a la mâchoire serrée et le regard sévère. Ses yeux ne me font plus rêver, mais meffraient.
Il me tient quelques secondes qui me paraissent des heures. Il me regarde de bas en haut et me libère enfin.
Je rejoins la cuisine, le cur battant, les jambes en guimauve.
Lorsque je reviens dans la salle à manger, une carafe deau à la main, ma belle-mère est déjà installée. Je nai pas dautre choix que de masseoir près de Pascal.
Nous mangeons des ufs mayonnaises en entrée. Mylène et Pascal parle de tout et de rien. Quand à moi, je ne peux sortir aucun son.
« Je vais chercher la suite ! »
Nous revoilà seuls.
« Cest normal, de thabiller ainsi devant un homme marié ? »
« Heuuu, je sais pas ? Cest joli, non ? »
« Cest de la soie ? »
Il pose sa main sur ma cuisse pour caresser le tissu.
Jai gagné ! Je le tiens, jen suis sur.
« Non, cest du satin. Cest doux ? »
« Autant que ta peau, jen suis sur. »
Je prends sa main et la glisse sous la nuisette, à même ma cuisse.
« Je ne sais pas moi ! À vous de juger ! »
« Jarriiiiive ! »
A mon grand regret, au son de la voix de Mylène, il retire sa main précipitamment. Pour me donner de la contenance et pour étancher mon émoi, je me sers un grand verre deau que je bois lentement.
« Je ne me suis pas cassée la tête. Jai trouvé du jambon et jai fait une salade de concombre. »
Je manque de m et pulvérise leau qui était dans ma bouche, avant déclater de rire.
Pascal, surprit lui aussi, laisse exploser un rire franc.
Ma pauvre belle-maman, qui bien sur ne comprend pas notre fou rire, nous regarde étrangement, tout en épongeant leau sur la table.
« Ben ? Quest ce qui vous prend ? Jai dis quelque chose de drôle ? »
Elle vient de mon coté pour essuyer.
La main de Pascal ma excité. Je ne peux attendre plus longtemps. Il me faut du sexe, des caresses, de lamour.
Mylène est debout, près de moi. Ses seins sont à hauteur de mes yeux. Je lenlace tout en restant assise, et plonge mon visage dans son décolleté.
« Camille ! Quest ce que tu fais ? »
« Donne-moi tes seins ! »
Dune main, jécarte le haut de sa robe et parviens à sortir un de ses seins.
« Arrête ! Mais arrête ! »
Elle essaye de repousser ma tête, mais ma bouche suce déjà sa mamelle que je malaxe amoureusement.
Je lattire à moi avec mon bras dans son dos. Cambrée de force, son ventre sécrase contre ma poitrine.
« Putain ! Merde ! Arrêêêêêête ! »
Elle me tire en arrière par les cheveux, mais je résiste.
Mais dun coup, je me tourne de trois quart. Je donne une poussée dans son dos et je lui fais perdre léquilibre. Elle seffondre de tout son long sur mes genoux. Sa tête frôle la table sans la toucher, et sécrase sur lentrejambe de Pascal.
Il est surprit par ce quil vient de se passer et semble ne pas trop savoir quoi en penser.
Couchée sur mes cuisses, comme une gamine punie, je maintiens les mains de Mylène dans son dos.
Mylène qui ne cesse de vociférer des injures à mon égard.
« Espèce de petite salope ! Lâche-moi, sale putain ! Je vais tarracher les yeux, morue ! »
Elle tourne sa tête dans tout les sens et je vois son visage et ses joues frotter les cuisses du gendarme.
Lui, le pauvre, reste les mains en lair se demandant ce quil se passe au juste.
« Mylène ! Cesse de gesticuler, tu indispose notre ôte ! Tu ne voudrais pas une fessée cul nu, tout de même ? »
Elle relève la tête, réalisant quelle se frottait aux cuisses de lhomme. Mais la position est trop fatigante et elle repose sa joue surs les cuisses velues.
Je la sens se relâcher, se détendre doucement.
« Cest bon Camille ! Tu as gagné, je ferais ce que tu veux ! Mais arrête, sil te plait ! Arrête ! »
« Ben voilà ! Tu vois ce nétait pas si difficile ! Mets-toi à genoux près de moi, les mains dans le dos ! Baisse la tête et que je ne tentende plus ! »
Je mattends à une réaction virulente de sa part, mais, une fois ses mains libres, à mon grand étonnement, elle sexécute.
Encouragée par sa docilité soudaine, je descends sa robe sur ses bras, libérant ses deux seins.
Je me sens étrangement bien et forte de voir ma belle-mère ainsi soumise à mes volontés.
Fière de moi, je me tourne vers Pascal.
« Bien ! Nous voilà tranquille ! Ou en étions-nous ? Ha oui, ici, je crois. »
Je prends sa main et la glisse de nouveau sous ma nuisette.
« Alors ? Cest doux comme le satin, ou pas ? »
Il est bizarre. Il semble dérouté, déconcerté.
« Ca dure depuis longtemps, ce ptit jeu avec ta belle-mère ? »
« Non, cest la première fois. Pourquoi ? »
Je passe ma main sur la bosse de son short. Il bande comme un âne. Mais pourtant
« On ne traite pas les gens de cette manière ! »
Il retire sa main et se lève. Il va voir Mylène et laide à se relever. Jessais de minimiser la chose.
« Mais ce nest quun jeu ! Il ny a rien de grave ! »
« Haa ! Ce nest quun jeu ? Ok, jouons alors ! À genoux et les mains sur la tête, Camille ! Et vite ! »
Il semble en colère et je nose pas me rebeller, alors, je magenouille. Je dois bien reconnaitre que je suis morte de trouille.
Mylène cest mise en retrait et semble apprécier le retournement de situation. Pascal va vers elle et la questionne.
« Vous vous amusiez ? »
« Non, pas vraiment ! Je ne sais pas ce quil lui a prit ! »
« Elle semblait vouloir vous punir. »
« Je lai giflé tout à lheure. Elle a du vouloir se venger. »
« Et bien, cest elle qui sera punie ! Camille ! Recule ! »
Il se dirige vers un placard, tandis que je recule un peu.
« Encore ! »
« Mais ? Il y a la table ! »
Il fouille dans un tiroir.
« Baisse la tête et recule ! »
Je baisse la tête et continue de reculer, mais je me cogne au pied de la table.
« Je ne peux plus, jai le pied dans le dos ! »
« Passe tes mains derrière ! »
Je ne cherche pas à comprendre et mexécute. Il se penche vers moi et me passe des menottes aux poignets. Je suis prisonnière de la table.
Mylène exulte.
« Tu fais moins la maline, hein ? »
« Salope ! Je veux plus te voir ! »
Je la vois séloigner, mais Pascal la ratt.
« Mais non, mais non ! Je vous en pris, asseyez vous dans le canapé. Je vais vous faire un thé. »
Puis il se penche de nouveau vers moi.
« Et toi, puisque tu ne veux plus la voir, voilà pour toi ! »
A laide dune serviette, il me bande les yeux.
« Et que je ne tentende pas, si tu ne veux pas que je te bâillonne ! »
Attachée à la table, le dos courbé et dans le noir, voilà une situation que je nimaginais pas il y a dix minutes.
Il lui fait des politesses, lui prépare et lui sert un thé, puis je lentends sasseoir.
« Vous semblez avoir une relation étrange avec votre bru, dites moi.»
« Étrange, je ne sais pas, mais une relation, oui. »
« Que voulez vous dire ? »
« Et bien tout a commencé un jour ou elle ma surprise avec
»
Putain ! Elle déballe tout à ce type ! Tout, vraiment tout !
Je lécoute déballer notre vie privée sans rien dire, de peur dêtre matée sans douceur.
Il me semble que ca dure une éternité. Je nentends pas Pascal qui lécoute, semble til, religieusement.
Elle arrive à aujourdhui, mais plutôt que de sarrêter à lexhibition faite au chauffeur du poids lourd, elle continue.
«
dans la chambre, je lai embrassée. Vous ne pouvez pas savoir comme javais envie delle à ce moment là. Mais votre femme nous a surprit. »
« Et bien, et bien ! Dites-moi, que daventures ! »
« Je ne regrette rien et si cétait à refaire
»
« Très bien ! Vous avez trouvé un équilibre sexuel, mais pourquoi ce crêpage de chignon ? Pourquoi lavez-vous giflée ? »
« Ho ca ? Cest parce que je lai vu embrasser votre
»
« Elle a embrassé ma femme devant vous et ca vous a rendu jalouse. Cest ca ? »
« Ho non ! Ce nest pas ca qui ma rendu jalouse. Cest parce quelle
»
« Ta gueule Mylène ! »
Trop tard. Le mal est fait.
« Camille ! Silence ! Cest parce quelle quoi ? Continuez. »
« Cest parce quelle voulait coucher avec vous. »
« Ha oui ! Cest plutôt flatteur, mais ce nétait pas une raison pour se fâcher. D autant plus quil aurait fallu que jaccepte, non ? »
« Cest une coquine malicieuse. Aucun homme ne lui résiste très longtemps. Mais elle vous voulait pour elle seule. Et moi, jaurais rongé mon frein en lattendant revenir près de moi. »
« Houlàlà ! Vous allez me rendre fou avec vos histoires. Je fini par ne plus savoir quoi en penser. »
« Tout ca, cest des histoires de filles. Détendez vous, maintenant. Tout va bien. »
Un long silence sinstalle dun seul coup. Et ca dure.
Je crois percevoir leurs respirations plus rapides. Mais soudain, grâce à un petit bruit, un petit claquement de la langue, je suis certaine quils sembrassent.
Ca me rend folle de ne rien voir.
A force de grimace, je parviens à faire bouger mon bandeau. En penchant la tête, je fini par les apercevoir dans un filet de lumière.
Elle a calé sa tête dans le creux de son épaule. Lui, est penché sur elle. Il lenlace tout en caressant son corps. Je vois sa main remonter jusquà la poitrine de Mylène. Il la palpe, la malaxe, puis plonge dans la robe.
« Attend beau champion ! Ne sois pas impatient ! Lève-toi ! »
Le gendarme sextirpe du canapé. Je le vois de dos. Il retire son maillot alors que jimagine aisément, les doigts fébriles de ma belle-mère, sénervant sur les boutons du short, qui fini par tomber à terre.
Son cul est magnifique. Surement le plus beau quil mest été permis dadmirer.
Je suis prise par une bouffée de chaleur, lorsque les mains de Mylène sy posent, et un sentiment de dépit lorsque le gendarme savance entre les jambes de celle-ci.
Elle doit se régaler de sa verge dressée, que je nai même pas pu apercevoir. Je ne peux voir que son fessier aller davant en arrière et écouter les bruits de sucions.
Je mouille comme une adolescente amoureuse.
Me masturber.
Comme jaimerais pouvoir me masturber.
Il se tourne enfin, et je vois la chose. Belle, longue, courbée à souhait, encore luisante de salives.
La salope est rayonnante. Elle se lève, lenlace et ils sembrassent goulument.
Japerçois le membre plier entre leurs corps ou pousser la robe entre les cuisses fiévreuses de la garce.
Elle finie par lôter et dévoile ses formes à son amant.
« Hummm ! Tu es délicieuse ! Viens ! Viens sur moi ! »
Délicieuse ? Le con ! Et moi, je ne suis pas délicieuse, peut être ?
Il se laisse tomber assit dans le canapé, et Mylène lenfourche.
Elle sempale doucement sur la tige de béton. Son corps tout entier ondule, comme pour touiller son antre avec la hampe qui va et vient en elle.
« Hooo ! Ouiiii ! Comme ca, cest boooon ! Ouiiii ! Ho ouiii, baise-moi bien ! Hummm ! »
Je ne peux pas être mieux placée pour voir le gourdin senfoncer et sextraire du con dégoulinant de belle-maman. Voir aussi les couilles être écrasées par les deux hémisphères fessier, lorsquils retombent violement sur les cuisses de Pascal.
Je suis certaine de mouiller le plancher. Je sens mon vagin se vider de toute ma haine. Ou bien serrait-ce de plaisir de les voir ainsi, forniquer sous mon bandeau.
Mes tétons me font souffrir, tant ils sont en demande de caresses.
Ma respiration est encore plus rapide que la leurs et mon cur est prêt à exploser.
Je monte et descend sur un membre imaginaire. Jessais bien, ne serrait ce que de frotter mon anus au pied de la table, mais je ny parviens pas.
Je prie pour que mon supplice prenne fin et que lon me baise à mon tour.
Mais, ils mignorent, moublient et sont tout à leurs plaisirs.
« Tiens ! Prends ca ! Hargg ! Et ca ! Hummm ! Salope, je viiiiiens ! Ouiii ! Haaaaa ! »
« Ouiiii ! Donne-moi tout ! Hummmm ! Je viens aussiii ! Ouiiii ! Haaaa ! »
Les corps se tendent, se crispent, ont des soubresauts et se relâchent subitement.
Mylène en amante attentionnée, saccroupie et nettoie lobjet de sa jouissance.
Je vois le visage de Pascal, inondé de sueur, les yeux clos, le souffle encore court.
Une goutte coule sur son torse et disparait derrière la chevelure qui va et vient
encore.
Du foutre séchappe du vagin remplit, et sécoule au sol en longs filets baveux.
Mes genoux me font mal.
A SUIVRE
Pour Eliane de Genève, avec toute ma tendresse. Bises.
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