Camille Episode 20
(Un nouveau départ)
On me détache enfin et on retire mon bandeau.
Cest Mylène.
Elle maide à me relever. Mes genoux ankylosés me font horriblement souffrir.
« Doucement Camille. Là, cest bien. Viens, je vais te soigner ca. »
Lextrême douceur de sa voix métonne un peu. Mais cest comme prendre une cuillérée de miel, après avoir avalé du piment.
Dun regard, je fais le tour de la pièce. Pascal nest plus là.
« Ne le cherche pas. Il est parti se coucher. »
Il aura été dur avec moi jusquau bout. Il aurait pu me souhaiter une bonne nuit, me faire la bise. Oui ! Ne serrait-ce que la bise. Mon petit cur sen serait contenté.
Peut être a-t-il honte de ce quil ma fait subir ? Ou peut être est-il vraiment fâché contre moi ?
« Assis toi sur le lit. Jai une pommade contre les coups. Ca devrait faire laffaire. »
Je me sens bizarre. Comme vidée, anéantie. Je suis incapable de la moindre réaction.
« Je vais ten passer sur les genoux et sur les poignets. Daccord ? »
« Mylène ? Pourquoi es tu si gentille avec moi ? »
« Parce que je taime, Camille ! Parce que je taime ! »
« Jai déconné, hein ? »
« Nous avons déconné toutes les deux, ma chérie. Le mieux est doublier très vite cette soirée. »
« Pas avant que tu maies dit. »
« dit quoi, ma belle ? »
« Pas avant que tu maies dit si cétait bien. »
« Tu es vraiment incorrigible. Bon ! Ben, oui ! Cétait bien. Là ! »
« Il tas fait jouir plusieurs fois ? »
« Allez ! Ca suffit ! Repose-toi, maintenant ! Couche-toi. »
« Réponds-moi. Il ta fait jouir plusieurs fois ? »
« Bon ! Après tu dors, daccord ? Ben, oui. Il ma envoyé au plafond au moins trois fois. Voilà ! Tes contente ? »
« Tu a pris ta douche ? »
« Non, pas encore. Jattends que tu dormes et jirais ensuite. Pourquoi ? »
« Donne-moi ta chatte ! Laisse-moi te nettoyer ! Tu me dois bien ca ! »
Je la renverse sur le lit et je plonge mon visage sous sa robe.
« Camille, non ! Camille ! Je nveux pas ! Camille ! Humm ! Ouiii ! Hummm ! »
Ma langue senfonce dans laggloméra de leurs plaisirs. Jécarte les grandes lèvres pour faire place à ma bouche. Les odeurs damour me rendent folle. Je la baise de mon nez, je me débarbouille des secrétions gluantes. Je suis bien.
Une fois fait, je remonte jusquà son visage, et nous partageons les résidus qui persistent autour de ma bouche, dans un long baiser.
Je mallonge près delle et prends sa main. Tout comme ce matin avec Eliane.
« Mylène ? Tu crois que je vais trop loin ? »
« Hein ? »
« Tu crois que je vais trop loin ? »
Elle ne répond pas. Je me tourne vers elle. Elle semble être endormie.
« Mylène ? »
Elle dort. Son voyage et cette journée tumultueuse ont eu raison delle.
Je me lève et vais boire un verre de lait dans la cuisine. En retournant me coucher, japerçois de la lumière sous la porte de la chambre de Pascal.
Lenvie est trop forte. Jhésite, puis jentre. Le cur battant je referme doucement la porte derrière moi.
Pascal est allongé sur son lit, en short, une revue à la main.
« Te gêne pas surtout ! On ne ta jamais apprit à frapper avant dentrer ? »
« Ho ! Désolée ! Jai frappé et il ma bien semblé entendre « entrez » ! »
« Mais oui, bien sur ! Fou toi de moi ! Quest ce que tu veux ! »
Javance doucement vers le lit, les mains dans le dos, en me tortillant comme une .
« Ben, en fait, je voulais savoir. »
« Savoir quoi ! »
Je monte sur le lit, doucement, comme un fauve, et je mavance vers lui, à quatre pattes.
« Pourquoi avez-vous choisi de baiser ma belle-mère, plutôt que moi ? »
Une bretelle glisse de mon épaule et entraine ma nuisette, découvrant un de mes seins.
« Je ne vous plais pas ? Vous navez pas envie de moi ? »
Mon visage est maintenant au dessus du sien, juste à quelques centimètres.
« Écoute ! Et dune, tu es trop jeune et je ne couche pas avec une mineure, et de deux, de la façon dont tu tes comportée avec ma femme et ta belle-mère, je pense que tu es plus lesbienne quhétéro.
Dun revers de main, jenvois balader sa revue à lautre bout de la pièce et avant quil ne puisse réagir, je lenfourche.
« Et dune, jai dix huit ans révolu et depuis belle lurette. De deux, ne reprochez pas à votre femme un moment dégarement, une envie de fantaisie. Et de trois, je me tape ma belle-mère et mon beau-père également. Comment dit on
je suis bi ? »
« Tu es surtout une sacrée putain ! »
Je passe mes mains derrière mon dos et caresse sa queue au travers du short.
« Hummm ! Merci pour ce gentil compliment. »
Il reste sans bouger, laissant sagement ses mains, juste posées sur mes cuisses.
« Qui a commencé ? Eliane ou toi ? »
« Humm ! Ca vous ca, hein ? »
Ca le et ca lexcite aussi. A moins que ce ne soit mes caresses, mais son gland vient de dépasser de la jambe gauche de son short.
« Eliane est belle. Comment résister ? Lorsque je lai vu sous la douche, mon cur cest emballé. Pour le reste, je ne sais pas. Elle a du me trouver jolie
cest parti comme ca
on a rien vu venir, rien nétait programmé et
on a déliré. Ca vous va comme explication ? jespère, parce que cest la seule que je vous donnerais.»
Il commence à respirer fort et pousse son membre dans mes mains par petits à coups
Il est à point.
Je me penche sur lui, écrasant ma poitrine contre la sienne. Japproche mes lèvres des siennes, doucement, lentement, jusquà ce quelles se frôlent.
« Mais vous avez raison. Je naurais pas du. Je suis désolée. Bonne nuit ! »
Je saute du lit et retourne vers la porte.
Je ne lai pas atteinte, quune main puissante arrache ma nuisette.
« Petite salope ! »
Je suis soulevée et balancée sur le ventre, en travers du lit, comme une vulgaire poupée.
« Tu veux ma bite ? Tu vas lavoir, putain ! Viens par là, sac à foutre ! »
Il att mes chevilles et les tire de façon à ce que seul mon buste reste sur le matelas.
Maintenant, mes pieds reposés au sol, je comprends que je nai plus quà magripper.
Je cambre mes reins pour bien mettre en évidence mes deux orifices.
Derrière moi, jentends Pascal se débarrasser de son short.
« Tu vas regretter dêtre venu à Genève, petite ! »
Ses deux mains se posent sur mes reins et il sintroduit en moi, immédiatement après, sans préliminaires, sans douceur, sans tendresse.
Je nen attendais pas moins après mes provocations successives.
Cest un forcené qui me pilonne. Un marteau piqueur qui se serait emballé.
Je peine à respirer, même à gémir ou bien crier. Parler, ce nest même pas la peine dessayer.
« Ho-ho-ho-ho-ho ! Ou-ou-ou-ou-ou-iiiii-iiii-iiii ! »
Soudain, sans crier gare, je peux prendre une grande bouffée dair.
Il reste en moi un long moment, sans bouger. Sans doute fait-il du self control pour ne pas jouir de suite.
Il se retire doucement et se place contre mon anus. Il pousse doucement et progressivement. Je me remplis lentement, sans douleur.
« Taime ca, te faire enculer, hein ? »
« Hummm ! Ho oui ! Cest bon, comme ca ! Ouiiii ! »
« Tu la sens bien ma queue dans ton cul ? Hummm ! »
« Ho ouiiii ! Elle est bonne ! Hummmm ! Ouiiii encooore ! »
« Ten veux salope ? Je vais ten donner moi ! Rhann ! »
Il plonge fort dans mon cul, puis, comme tout à lheure, il accélère jusquà me rendre folle de plaisir.
Ses couilles frappent mon vagin si fort quelles me font presque mal.
Je nai jamais été sodomisée si fort, si vite. Je sens lair qui se comprime dans mes intestins.
« Tu mouille du cul, salope ! Tu aime ca, hein ? »
Ho oui, jaime ca et je ne suis pas longue à hurler de bonheur.
Je le sens, il veut me finir, il veut se finir.
Il libère mon cul et replonge sans attendre dans mon ventre. Plaisir divin du membre qui rentre à la maison, je remonte en flèche.
« Rhooo ! Ouiii ! Jaime quand tu me baise à fond ! Hummm ! Hoooo ! Ouiii ! »
« Hargg ! Tes bonne ! Salooope ! Jvais tout te donner, petite pute ! Harggg ! »
Soudain, sans ménagement, il me jette au sol et place mon visage devant sa queue, en me tenant par les cheveux.
« Ten veux ? Tiens, en voilààààà ! Hargggggg ! Hummmmm ! Ouiiiii ! »
Son foutre éclabousse mon visage. Jouvre la bouche avec lespoir den récolter un peu. Mais son plaisir semble être de me souiller au maximum.
« Toi et ta salope de belle-mère, vous êtes deux belles putains ! Tu ma fais cocufier ma femme, merde ! La honte ! Elle ne mérite pas ca ! Merde ! »
Il a lâché mes cheveux et il sest assit sur le bord du lit. Moi, toujours au sol, je récupère du miel chaud au bout de mon index et je men délecte.
« Ben ? Vous nallez pas faire une dépression, non ? Allons ! Il ny a pas mort dhomme ! »
« Tu comprends pas ! Je ne veux pas perdre ma femme, moi ! »
« Vous ne la perdrez pas. Je vous le jure. Vous ne la perdrez pas, parce que
»
« Parce que quoi ? »
« Non, rien. Je nen sais rien. »
« Parce que quoi, Camille ? Répond bon sang ! »
« Ben
parce que
cest Eliane qui me la demandé. Voilà ! »
« Quoi ? Ma femme a demandé que je couche avec vous deux ? Tu te fou de moi, là ? »
« Non, non ! Cest vrai ! Enfin
pour moi. Mylène ce nétait pas prévu, mais bon ! »
« Pourquoi aurait elle fait ca, hein ? »
« Parce quelle vous aime et voulait vous faire un joli cadeau. Je ne suis pas un joli cadeau ? »
Je le sens complètement ahuri parce ce que je viens de lui dire. Je me glisse entre ses cuisses et prend son membre ramolli entre mes lèvres. Mais lappareil ne répond plus.
Je me contente alors de le nettoyer comme il faut.
Je me lève et avant de partir, je lui donne un dernier baiser.
« Allez ! Je vous laisse. Pour ce qui est de ce que vous avez vu
vous savez ? Moi, Eliane
le concombre,
gardez ca pour vous. Vous risqueriez de lembarrasser inutilement. »
Je labandonne à ses songes et vais prendre une douche.
Mylène dort toujours.
Ouf ! Quelle journée !
La nuit a été réparatrice. Je suis en pleine forme.
Mylène dort toujours. Je me lève et tombe nez à nez avec Eliane qui sort de la douche.
« Déjà rentrée ? Quelle heure est-il ? Pascal est déjà parti ?»
« Alors ? Alors ? Raconte ! »
« Raconte quoi ? »
« Rhooo ! Ne fais pas lidiote ! Je suis cocue ou pas ? »
« Comment cest passée ta nuit ? »
« Comme tu la dis ! Jai tremblé, javais chaud, mon cur battait fort et jai du enfermer ma jalousie dans un coin de me tête. Alors ? Maintenant, tu vas répondre ? Je le suis ou pas ? »
« Tu es excitée, hein ? »
Elle prend ma main et la glisse sous sa robe de chambre.
Jai ma réponse. Elle est trempée.
« Si tu ne me le dis pas, je
»
« Tu les ! Eliane, tu les. Tu es cocue. »
Elle se jette dans mes bras et me serre fort contre elle. Mais je narrive pas à savoir si elle est heureuse ou triste.
« Ca vas ? Eliane ? »
« Ca fait tout drôle. Raconte-moi. Je veux tout savoir. »
« Et bien en fait, ca na pas été très simple et
»
« Et quoi ? »
« Et bien Mylène a beaucoup apprécié. »
« Il sest tapé Mylène ? Raconte-moi, vite ! »
Je lui raconte en détail les péripéties de la soirée. Elle écoute attentivement, jusquau bout, en silence.
«
je lui ai donné un dernier baiser et je lui ai souhaité bonne nuit. Voilà ! Tu sais tout. »
« Putain Camille ! Ma chatte dégouline ! Cest normal, ca ? Hihi ! »
« Cest que ton état de cocue te plait. Alors cest normal ! Hihihi ! »
Elle me prend de nouveau dans ses bras et me donne le plus doux des baisers.
Cest le moment que choisi Mylène pour entrer dans le salon.
« Oups ! Désolée ! »
« Non, non, Mylène ! Venez, jai préparé du thé ! »
Elle sassoit dans le canapé. Je suis amusée par sa façon dêtre mal à laise. Et ca ne sarrange pas, lorsquEliane enfonce le clou.
« Alors, vous avez passé une bonne soirée ? »
Elle me regarde, rougissante, un grand vide dans les yeux.
« Hein ? Heuuu, oui, ca vas. »
« Mais dites moi. Camille na pas pu voir qui avait commencé. Qui a embrassé lautre le premier ? »
Jai limpression quelle va sévanouir. Mais elle se reprend en cachant sa honte derrière une colère absurde et qui sonne faux.
« Cest de la faute de cette petite pute ! Cest elle qui a tout provoqué ! Cest elle qui voulait coucher avec votre mari. Cest une manipulatrice, méfiez vous ! Elle ma balancé parce quil na pas voulu delle ! Mais cest elle qui ma poussé dans ses bras ! Tout vient delle et
»
Eliane éclate de rire et décide de mettre fin au calvaire de ma belle-mère.
« Hahaha ! Cest bon Mylène ! Calmez-vous ! Je vous fais marcher ! Hahaha ! Je suis au courant ! Tout va bien ! Hahaha ! »
Eliane lui explique que cest elle qui voulait être cocue, et quelle était heureuse que ce se soit produit.
Jessuie mes yeux qui pleurent de rire et avoue le reste de la nuit à belle-maman.
« Pfffff ! Bande de salopes ! Jai cru mourir ! »
Finalement, elle le prend plutôt bien et en rit avec nous.
Eliane nous laisse pour appeler Pascal. Elle reste une bonne heure au téléphone et revient le rose aux joues.
« Alors ? »
Elle nous fait un sourire magnifique avec des étoiles dans les yeux
« Ben, je crois que ca vas changer notre vie ! »
Mylène et moi sommes heureuses que tout se termine bien.
« Il ma avoué aussi, nous avoir vu, hier. Et que tu le savais, Camille chérie. »
« Ben oui, mais je ne voulais pas foutre la zizanie. Alors comme ca, vous allez continuer ? »
« Oui, surement. On ne sait pas très bien encore, comment, ni dans quelles conditions, mais cest sur, nous deviendrons libertins. Et ca, cest grâce à toi et Mylène. Mais ce nest pas tout. Hihi ! »
« Ha bon ? Quoi dautre ? »
« Je lui ai avoué pour Stéphanie. Il ma dit quil avait des soupçons, mais rien de plus. Finalement, il trouve ca génial et ca lexcite beaucoup. »
« Cest cool ! Vous allez prendre un nouveau départ ! »
« Oui, cest certain. Tient, à propos de départ, Fabien sort demain à quatorze heures. »
Mon sourire disparait dun coup.
« Ha ? Déjà ? Enfin, non
ce nest pas ce que je voulais dire. Je suis heureuse, mais ca veut dire que nous allons bientôt partir. »
« Si ca ne te dérange pas, Camille, nous prendrons la route dès les papiers de sortie signées. »
« Oui, bien sur ! bien sur. »
Jai le cur qui se serre. Me dire que je ne verrais plus Eliane, mest insupportable. Je ne pensais pas quun jour, je mattacherais autant à une fille.
Fatiguée par une nuit difficile, elle part se coucher.
« Bon ! Et bien puisque nous partons demain, je vais faire des emplettes avant daller à lhôpital. Tu viens avec moi Camille ? »
« Heu, non, je vais rester là. »
Mais à peine la porte fermée, je me faufile dans la chambre dEliane.
Elle est étendue en chien de fusil, à même la couverture, entièrement nue. À mon grand désarroi, elle dort déjà.
Je retire ma nuisette et je me couche tout contre elle, en épousant les formes de son corps.
Je lentoure doucement, dun de mes bras. Je pose ma main sur un de ses seins. Je le caresse avec amour, jouant avec son teton pour le faire durcir.
Je me sens tellement bien, que je mendors.
Cest le bruit de la porte dentrée qui me réveille.
Eliane na pas bougé. Moi non plus du reste. Je me lève sans faire de bruit et sors de la chambre.
Mylène ne semble pas étonnée de men voir sortir. Elle me montre les babioles quelle a achetées, nous mangeons un morceau et nous prenons la route de lhôpital.
Fabien va bien et est ravi dapprendre que sa libération est proche.
Je suis contente de le voir et dêtre avec lui, mais mon esprit est ailleurs. Ca devient tres vite, une véritable et je méchappe en milieu daprès midi, prétendant un mal de tête carabiné.
Je rentre doucement dans lappartement et pousse la porte de la chambre.
« Haaa ! Hinnnn ! Hinnnn ! Ouiiii ! »
Eliane se masturbe gentiment. Elle a les yeux fermés. Je regarde son corps onduler comme une anguille, accompagner ses doigts qui la pénètrent doucement. De son autre main, elle frotte son clito, mais le mouvement saccélère tout à coup.
« Ho Ouii ! Cest bonnnn ! Ouiii ! Humm Camiiille ! Camiiille chériiiie ! Hummm ! »
Appuyée à la porte, je ne peux pas rester insensible à ce délicieux spectacle. Je glisse une main sous ma jupe et me caresse à mon tour.
Je suis touchée de la voir jouir en pensant à moi. Et je semble la rendre heureuse en plus.
« Hoo ouiii ma petite Camille ! Branle-moi biennn ! Ouiii ! Comme caaa ! Hummm ! »
« Hummm ! Eliaaane ! Toi aussiii ! Branle-moi foooort ! »
Surprise dentendre ma voix, elle sursaute et sassoit au milieu du lit.
« Oups ! Tes là depuis longtemps, ma chérie ? »
« Suffisamment pour savoir que tu pense à moi. Hihi ! »
« Hummm ! Viens là mon amour ! Viens membrasser. »
Je grimpe à genoux sur le lit et nous nous enlaçons un long moment, avant déchanger un baiser fougueux et passionné.
« Je nai pas envie que tu partes, Camille. »
« Jai pas envie de partir non plus. Mais la vie est ainsi faite. »
« Tu sais, jaime beaucoup Stéphanie, mais toi, cest plus fort. Je sais pas pourquoi. »
« Ce nest pas moi que tu vas regretter, mais mon grain de folie. »
« Tu crois vraiment ce que tu dis ? »
« Non, pas le moins du monde. Je veux juste que tu ne sois pas triste. »
« Ose me dire que toi, tu ne les pas, petite fille ! »
Nous laissons nos corps seffondrer sur le matelas et nous laissons notre tristesse sexprimer. Cest un festival de caresses, dattouchements, de baisers de toutes sortes. Ce nest pas lamour pour lamour, mais lamour par amour.
Je sais que cette femme laissera une trace indélébile dans mon cur et dans mon âme.
Les heures passent, inexorablement. Il nous semble manquer de temps pour donner tout ce que lon a à se donner.
Pascal rentre, puis Mylène. Cest la première fois que nous nous retrouvons tout les quatre, ensembles.
Nous sentons bien quil pourrait se passer quelque chose de fantastique, de magnifique, dexceptionnelle. Nous formons un quatuor plein de promesses, bourré denvies.
Mais il est déjà lheure pour Eliane, de nous quitter.
Le trio restant, na pas le cur à la frivolité. En tout cas, cest valable pour moi.
Nous mangeons le concombre qui navait pas été touché. On se demande bien pourquoi.
Apres manger, je surprends Mylène faire les yeux doux à Pascal.
Je décide de méclipser pour leurs laisser le champ libre.
« Je sors ! Je vais me promener au bord du lac. A tout à lheure ! »
Je pose un gilet sur mes épaules et sort avec ma petite robe dété fétiche.
La chaleur à disparu et il fait bon marcher. Je trouve un coin agréable face au lac Léman et je minstalle sur un banc.
La nuit sest installée et je rêvasse à ces derniers jours, tout en contemplant le jet deau illuminé.
« Cest joli, non ? »
Cest un homme qui cest assit sur le banc. Perdue dans mes pensées, je ne lai même pas vu arriver. Il est assez élégant. Une cinquantaine, cheveux gris, large sourire, bedonnant, mais pas trop.
Devant mon silence, il tente dengager la conversation.
« tu es de Genève ? »
« Non, non ! Je suis française. »
« Ha ! En vacances alors ? »
« Non, même pas ! Ou presque. »
« Avec un ptit ami ? Tes parents ? »
Encore un qui me prend pour une gamine. Il est plutôt pas mal et je décide de jouer le jeu pour oublier un peu ma peine.
« Oui, avec mes parents. Mais nous repartons demain. »
« Ho ! Je vois. Ils tont laissé la permission de minuit ? »
« Ho non ! Ils ne sont pas comme ca. Ils me laissent libre. Jai dix sept ans quand même ! »
« Ben oui. En effet, tu nes plus un bébé. »
Il est à point, je le sens. Pour preuve, il se rapproche de moi, presque à me toucher.
« Tu na pas froid ? »
« Si un peu. »
Il passe un bras derrière moi, pour frictionner mon dos et mes épaules. Avec sa main libre, il prend mes mains pour les réchauffer. Bref ! Il a établi le contact physique et je suis certaine quil bande déjà.
Les hommes sont tellement prévisibles.
« Cest normal ! Tu es très peu vêtue. Tu sais, ici, les nuits sont fraîches. »
Je veux le faire languir un peu, alors je me lève.
« Non, mais ca va quand même. Merci. »
« Tu ten vas ? »
« Non, je vais me promener un peu. »
« Connais-tu le parc Moynier ? »
« Heuu, non, pas du tout. »
« Houlà ! Il ne faut pas que tu repartes sans avoir vu ca ! Viens, je vais te montrer. Il y a une statue superbe. Tu vas adorer.»
Nous voilà parti le long des berges du lac.
Il me prend par la taille. Mais petit à petit, sa main remonte insidieusement, jusquà venir se caller sous mon sein droit.
Doucement, il lentoure de son pouce et de son index. Voyant que je suis sans réaction, simaginant peut être que je ny prends par garde, il laisse glisser son pouce jusquà mon téton, puis remonte et ainsi de suite.
Mais nous arrivons au parc et voyant une statue, je me dégage et cours vers elle.
Il doit enrager, car il sapprêtait à palper ma poitrine à pleine main.
« Cest celle-ci ? Elle est belle ! »
Je virevolte autour de luvre dart. Je dois le rendre fou, de bouger ainsi.
« Oui, cest une sculpture dun certain H. Paquet. »
« Paquet ? Comme un paquet ? Hihi ! Cest drôle ! »
Elle représente une femme nue, accroupie et reposant sur un genou, ses mains posées sur celui-ci.
Je fini par arrêter de courir et me place devant pour la contempler.
« Comment la trouve tu ? Elle est jolie, non ? »
« Elle est magnifique ! »
Il se colle dans mon dos et me serre dans ses bras en posant ses mains sur mon ventre.
Je jette un il aux alentours.
Le parc est désert. Il savait quici nous serions tranquille.
Il fait bien une tête de plus que moi, et il pose sa joue sur mes cheveux.
« Oui, cest vrais ! Elle est très belle. Je pense quelle a les mêmes seins que toi. Et son ventre doit être aussi dur que le tiens. Non ? »
Il sexcite tout seul et je sens une protubérance apparaitre dans son pantalon.
« Ben, pour mes seins, oui, probablement ! Mais pour mon ventre, je ne sais pas ! Hihi ! »
« Fais voir ca ! »
Il fait sauter deux bouton de ma robe et glisse ses mains dans louverture. Le contact de celles-ci sur mon ventre, me donne un long frisson et contracte mes muscles.
« Humm ! Oui, oui ! Ton ventre est très dur. »
Il le caresse doucement et remonte jusquà mes seins quil prend cette fois ci à pleines mains.
« Eux aussi sont bien durs ! Hummm ! Jadore ! Tu ne porte jamais de soutien gorge ? »
Deux autres boutons sautent et tout le haut de ma robe est désormais entièrement ouvert.
Je me dégage et commence à me reboutonner.
« Écoutez, je sais pas si
»
Je me suis retournée et lui fais face. Il prend mes poignets et baisse mes bras le long de mon corps. Mes seins sont toujours offerts à son regard.
Il me maintient fermement et mécrase entre lui et le socle de la statue.
« Tu a peur ? Tu a peur de lamour ? »
Loccasion rêvée pour jouer lado offusquée.
« Ho ! Je ne suis pas vierge ! Jai déjà fais lamour ! »
« Ha oui ? Beaucoup ? »
Je lui fais une petite moue. Et je lui réponds timidement, presque imperceptiblement.
« Trois fois. »
Je sais que ca va le rendre fou de désir.
« Avec le même ? Cest ton petit ami.»
« Oui, mais il ma quitté. Jai beaucoup de peine. »
« Ma pauvre chérie. Laisse-moi te consoler comme tu le mérite. »
Il dépose un baiser sur mon front et entreprend de déboutonner la totalité de ma robe.
« Mais ? Tu ne porte rien ? Pas même un string ? »
Il glisse une main entre mes cuisses et frotte mon coquillage, tout en caressant mes seins de son autre main.
Je mabandonne.
« Tu mouille salope ! Ca te plaît ? »
« Hummm oui ! Fabien ne me caressait pas si bien. »
« Et comme ca ? Il te branlait comme ca ? »
Il plonge deux doigts dans ma fente et me branle comme un malade.
« Ohhh ! Cest trop bon ! Ouiii ! Comme ca ! Ouiii ! »
« Tu sens la bosse dans mon pantalon ? Sors ma queue, chérie ! »
Je fais celle qui hésite.
« Vas-y mon amour ! Nai pas peur ! Tu vas voir ce que cest quune bite dhomme ! »
Timidement, je descend sa fermeture éclair et y glisse ma main. Cest drôle, mais je ne suis pas surprise de constater que lui aussi, ne porte rien.
« Alors ? Elle te plait ? Vas y, goutte la mon amour ! »
« Ho ! Non, je
»
« Goutte-la ! Tu vas aimer, tu vas voir ! »
Il appuit sur mes épaules. Je ne le montre pas, mais jai hâte de la sentir sur ma langue.
Je magenouille sur lherbe et dans un premier temps, je gobe ses couilles.
Cest agréable. Lhomme est parfumé et sent très bon.
Sa queue, dure comme du béton, frotte ma joue, mon front. Et puis je me décide à la laisser glisser entre mes lèvres.
Je le suce maintenant depuis quelques minutes. Jai très peur de le faire jouir, alors je me relève.
« Alors ? Ca ta plu ? Elle est bonne ?»
« Voui, un peu. »
« Allez ! Ne fais pas ta timide. Viens là que je te baise ! »
Il me fait reculer, jusquà laccoudoir dun banc, sur lequel il me fait massoir, puis, il relève mes jambes.
Je perds léquilibre et je me retiens comme je peux au banc et à son dossier.
Il se penche sur moi, trouve lui aussi un moyen de se tenir, et il me pénètre enfin.
Ca bite est bonne. Il me prend bien et très vite je monte à lorgasme.
« Cest trop booooon ! Hummmmm ! Encore ! Ouii ! Encore !»
« Je vais te remplir à ras bord, ma poupée ! »
« Non, non ! Ne jouissez pas en moi ! »
« Petite pute ! Tu préfère me boire, hein ? »
« Non, non ! Ce nest pas ca ! Je ne prends pas la pilule ! »
« Génial ! Je vais tengrosser, petite pute. Tu repartiras en France avec mon bâtard dans le ventre ! »
« Non, non, je vous en supplie ! »
Trop content de penser me saillir, il éjacule en longs jets tout au fond de mon utérus.
Pauvre homme. Sil savait.
Content de lui, il essuie sa queue sur mon ventre et sur mes cuisses.
« Alors, tu vois ! Un vrai homme cest mieux, non ? Salut putain ! quand tu mettra bas, pense à moi. Hahaha !»
Et il disparait derrière des arbres.
Cest avec le cur un peu plus léger que je retourne à lappartement.
Jentends Mylène jouir dans la chambre de Pascal.
Je ne les dérangerais pas et je vais prendre une douche avant daller me coucher.
Le lendemain matin, nous nous préparons. Eliane ne va pas se coucher et reste avec nous, jusquau moment du départ.
Cest les larmes aux yeux que nous nous disons au revoir. On se promet de se téléphoner, de se revoir.
Je pleure une grande partie du trajet retour.
Eliane me manque déjà.
Pour Eliane de Genève, avec toute ma tendresse. Je suis heureux d'avoir partagé ces histoires avec elle.Bises.
Un clin dil à Samir qui comprendra pourquoi.
Chers ami(e)s lecteurs.
Vous avez été très nombreux à me dire que vous aimiez Camille
Je vous en remercie.
Si vous désirez la retrouver dans des conditions, des situations particulières, nhésitez pas à me le dire.
Je serais ravi de vous satisfaire.
Camille aussi. ;-)
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