Amelia Et L'Escort Boy

Chère lectrice, cher lecteur;

Les faits relatés dans ce récit découlent de mon expérience. Ils furent vécus il y a quelques mois, et je me suis efe d'être authentique jusque dans les moindres détails. Seul le nom du protagoniste central masculin, au nom de son respect, a fait l'objet d'une modification.


Je m'appelle Amélia.
Je ne suis pas une fille comme les autres.
Sensible au monde, lucide sur la psychologie humaine, je ne me retrouve pas dans le comportement de la plupart des personnes de mon âge. La jeune fille de vingt ans que je suis a du mal à cerner le fonctionnement de ces êtres qui semblent avoir une conscience "de groupe", être le simple produit de leur culture et ne pas avoir la capacité à agir et à penser selon leurs propres idées... Ils me semblent comme un peu éteints... Moins vivants ?
Je ne dis pas cela pour me mettre en valeur, mais c'est un fait indéniable, nous n'avons pas la même conscience sur la vie. Et cela ne fait que compliquer le problème.
Je ne pourrais me définir comme une fille timide. Je souffre pourtant d'un terrible blocage vis-à-vis des garçons.
En ce moment plus que jamais, ma vie en est totalement anéantie. ..

Lorsque j'étais petite, je fus victime d'une effroyable chute de vélo, qui occasionna une plaie particulièrement sévère sur toute l'étendue de mon épiderme frontal. Si je n'eus à subir aucune séquelle d'ordre majeur, des complications survinrent à la suite de l'opération chirurgicale qu'on me prescrivit pour des raisons esthétiques. Il s'en suivit que le résultat ne fut pas du tout celui escompté..
Onze années ont passé depuis lors, et bien que le temps ait fait son oeuvre en gommant certaines cicatrices, je n'en demeure pas moins partiellement défigurée, et ce pour le restant de mes jours. Mon front est couvert de balafres. Heureusement, les autres parties de mon visage n'ont pas été atteintes.

Tout ceci ne saurait expliquer encore la totalité de mon problème.

Après mon accident, je vécus sans me soucier excessivement de ses conséquences. Cependant, les choses prirent une autre tournure à mon entrée en classe de quatrième. Une pimbêche de ma section et sa bande trouvèrent agréable pour se valoriser de m'utiliser comme souffre-douleur. Étant sensible, je fus plutôt surprise par leurs attaques à répétition, et à chaque fois si déconcertée que je ne trouvais en moi les ressources pour réagir avec la force requise. La situation ne fit qu'empirer avec le temps. En fin d'année, la bande ne m'appela plus par mon prénom, mais par ces mots terribles : "La moche". L'année de troisième fut la pire de ma vie, car ces mêmes personnes se retrouvèrent toutes sans exception dans la même classe que la mienne. Je commençais à me renfermer sur moi-même, excluant de nombreuses relations amicales qui s'offraient parfois à moi. La douleur ne fit qu'amplifier à mesure que les brimades s'accumulaient. La peur et la honte rongeaient mes ressources vitales.
Heureusement, ma meilleure amie Sara m'apporta beaucoup de soutien. Mais cela ne put empêcher le dénouement dramatique de cette histoire. La souffrance atteint son paroxysme lors d'un épisode particulièrement cruel qui survint au printemps de cette année-là. Cette bande de sous-êtres se posta dans le préau pour m'attendre à la sortie du réfectoire, accompagnée de cinq autres complices d'une autre classe. Ils se ruèrent sur moi et me saisir de toutes parts, puis m'immobilisèrent.. Ce qui ne fut pas bien difficile à plus de dix contre un. Instantanément, je hurlais de toute mes forces. Cela ne se suffit pas à empêcher la suite. On m'inscrivit en grosses lettres avec un marqueur noir indélébile "MOCHE" sur le front. Comme si cela ne suffisait pas, ces ignobles individus baissèrent ma jupe puis me l'enlevèrent...
Ils firent de même avec ma culotte..

Alertés par mes cris, deux surveillants approchaient au loin. Mes agresseurs décampèrent tous sur le champ, et je me retrouvais bariolée et à demi nue devant des dizaines de collégiens herberlués.
Certains rigolaient, d'autres paraissaient graves; d'autres encore manifestaient dans leurs yeux une émotion dominée par le plus grand étonnement.
Il se passa bien dix secondes avant que les pions n'arrivent sur place ; vous pouvez compter et comprendre comment ce temps devient une éternité quand on est une ado rouge de honte au milieu d'un attroupement de jeunes. La position dans laquelle on me tenait fit que tout le monde put voir mon sexe. Inutile de vous dire dans quel état de panique émotionnelle je me trouvai. À deux mains, je cachai mon intimité exposée à l'air libre dès que possible.
Une fois à proximité, les surveillants comprirent rapidement la situation, et l'un d'eux enleva son sweet pour masquer mon entrejambe...

L'affaire fit grand bruit dans le collège. Les responsables furent expulsés. Mes parents apprirent toute l'histoire depuis son commencement, et décidèrent de porter plainte. Cela finit que six personnes furent astreintes à un long séjour dans une maison de correction, dont la réputation était particulièrement sévère...


Depuis, les années ont passé. Vous pouvez imaginer sans mal les traumatismes que cela a engendrés en moi ..
Ce fut comme une seconde cicatrice, qui cette fois pénétra plus profondément en ma personne. Je développai un terrible complexe vis-à-vis de l'esthétique de mon front, et tout particulièrement au lycée. Alors que mes copines ne se privaient pas de vivre leurs premières expériences avec des garçons, je fus comme paralysée et m'empêcha consciemment ou inconsciemment toute tentative de flirt..
Tant et si bien que je crus réellement être une personne au physique disgracieux, et qu'aucun garçon ne pourrait vouloir d'une fille aussi laide...

À 20 ans je ne suis pas pucelle, mais je me considère pourtant comme telle. Je n'ai eu qu'une unique expérience sexuelle à 17 ans, lors de vacances d'été en camping. Julien, un gars pas très finaud, jeta son dévolu sur moi. Il n'avait rien qui m'attirait particulièrement, mais n'ayant jamais eu d'occasion.
.. je n'en pouvais plus de m'interroger sur la question. Comme le dit le proverbe : faute de grives, on mange des merles... !!

Cette expérience s'avéra extrêmement décevante... je m'étais tellement de fois masturbée en espérant ce moment... La claque glaciale de la réalité tomba absolument sans pitié.
Je n'éprouvai guère d'excitation pendant la pénétration. Il n'était pas fin, pas de caresses, pas de tendresse... si je déteste coller des étiquettes, celle de "beauf" lui aurait toutefois plutôt bien convenue ! Ses baisers me répugnaient... Nous n'étions pas sur la même longueur d'onde, et je n'aurais imaginé que cela puisse autant jouer sur mon plaisir.
Autant vous épargner les détails. Pour résumer la situation, je sortis de cette aventure avec une impression fortement négative. Avant était le néant. Mais le négatif, c'est encore pire que le néant, n'est ce pas ?
Oui, ça l'est.
Je restai d'autant sur ma faim que l'expérience ne dura qu'une nuit, aussi je ne pus mener certaines investigations sexuelles dont l'idée me taraudait intimement depuis des années.

Je suis maintenant étudiante dans une fac dont je tairais le nom, afin de préserver mon anonymat. Les garçons que je côtoie ne me plaisent pas du tout, et le seul avec qui j'aurais envie d'être sort avec ma meilleure amie.. N'en pouvant plus de ne pas avoir de sexe dans ma vie, je m'inscrivis sur un site rencontre. Je finis par sympathiser avec un jeune homme charmant, qui s'avèrera virtuellement aussi intelligent que séduisant. À la veille de la rencontre réelle que nous avions d'un commun accord décidée, je fus prise d'un accès de panique .. Je ne trouvai pas la force en moi pour m'imaginer me présenter devant cet homme...
Mon complexe me hantait en permanence..
Je finis par prétexter une rencontre avec un autre garçon pour annuler le rendez-vous.. Mais derrière mon écran, je tombai en larmes et fut envahie d'une des pires crises de désespoir de ma vie.

Le monde s'obscurcit soudain et je passai deux semaines dans l'état dépressif le plus total qui puisse être. Je sentis réellement toucher le fond ; jamais de mon existence, je n'étais allée aussi bas...

Je séchais les cours, ne faisait plus grand-chose de mes journées (ce qui était absolument l'opposé de ma façon de fonctionner), pleurait devant des pornos sur internet en voyant tous ces que les autres vivaient, qui était si loin du vide sensuel qui m'emprisonnait..

Puis un jour, je visualisa je ne sais plus par quel hasard un reportage qui se targuait d'exposer la nouvelle mode des "escort boys". J'y voyais comment des filles payaient pour avoir des relations sexuelles avec des hommes, sans se soucier de la morale publique. Ma curiosité en fut piquée au vif; je fis très vite de plus amples recherches sur la question. Je découvrais la prostitution masculine avec grand étonnement. J'ignorais absolument son existence. J'avais déjà entendu le terme de gigolo, mais je ne savais pas ce qu'il signifiait. J'appris que les escort boys étaient en quelque sorte un service haut de gamme, et qu'en plus de proposer leur corps, ces hommes insistaient sur le côté humain, proposant au-delà d'une relation client/fournisseur, davantage un échange d'être humain à être humain.
"Ça reste à voir" me dis-je..
Approfondissant mon enquête, j'en vins finalement au : "pourquoi pas ?".
Oui, car je ne pouvais pas rester comme ça. Il fallait agir où cela allait mal finir.
Plus d'une fois des idées de suicide m'avaient harcelé l'esprit. C'était une chose dont je me sentais tout à fait capable.
Se sortir de cette fange infernale était maintenant deveu une nécessité vitale... aussi finis-je par dénicher sur le web les coordonnées d'un escort boy qui semblait se distinguer des autres... Alisson... sa présentation dénotait une certaine richesse intérieure, une maturité sur la vie, de l'empathie... car je craignais un peu de tomber sur une personne qui exécuterait machinalement sa tâche sans aucun plaisir et dépourvue de toute motivation... De toute façon, qu'avais-je à perdre dans l'histoire ?
Je lui envoyais donc un email lui exposant sans détour mon cas, lui parlant de l'accident qui m'avait mutilée, de ma peur de ne pas plaire aux garçons... de ma totale inexpérience.. En espérant qu'il ne me refuserait pas..
Je reçus le lendemain sa réponse, qui en substance disait : "J'accepte volontiers de vous rencontrer et de passer un moment avec vous, la manière dont vous vous exprimez révèle de l'intelligence, je serais donc ravi de faire votre connaissance."

Nous discutâmes du tarif de sa prestation, qui variait suivant différents paramètres. 100 euros pour une heure. Ce qui sembla être un traitement de faveur qu'il appliquait aux jeunes filles qui n'avaient pas beaucoup de moyens. Le premier rendez-vous fut fixé pour le lendemain soir. Il me demanda si j'avais quelques fantasmes ou exigences particulières : je lui répondis que j'avais tout à apprendre, et qu'entre autres, cela m'exciterait beaucoup de voir un homme se masturber.




Après une longue et patiente préparation, me voilà devant la porte de son appartement. Anxieuse, mais au fond de moi décidée. Je frappe. Un grand homme brun m'ouvre et me fait un large sourire, auquel je réponds instinctivement et avec gaité. Je suis très morphopsychologue comme on dit ; le visage des gens me parle beaucoup, et je sais tout de suite à qui j'ai affaire. Si cela peut paraître curieux, je ne me trompe jamais.
Je vois tout de suite que mon escort boy est quelqu'un de bien. Je mesure personnellement 1m78 et constate qu'il n'a pas menti sur son annonce qui affichait le mètre quatre-vingt-sept. Je n'oublierais jamais ses premières paroles, qui furent comme une résonnance à mon état d'esprit :

- Bonjour Amélia.
Je ne sais pas si on te l'a déjà dit, mais tu as une très belle aura !

Je le remerciai du compliment, flattée il est vrai, et aussi un peu intriguée. Je le payai de suite, pour ne pas oublier, et me disant qu'il serait préférable pour tous les deux de ne plus avoir à y penser. Tout en entrant dans l'habitation, je remarquai un piano noir dans la salle, et lui demanda s'il savait en jouer.
"Tu veux entendre quelque chose ?" me répondit-il.
J'acquiesçai vivement ! Si je n'étais pas venue pour ça, j'ai toujours été fasciné par cet instrument, et cette opportunité inattendue m'enchanta ! Il posa une partition sur le piano et joua.
Assise sur une chaise à côté de lui, je me levai pour mieux observer ses mains, qui étaient particulièrement fines et bien dessinées. Un genre de musique que je n'avais jamais entendue emplit l'air ; sa main gauche faisait une sorte de vibrato entre plusieurs touches, pendant que sa main droite faisait résonner une mélodie limpide d'une incroyable beauté.
Ce fut un instant vrai. Surprenant. Ni romantique, ni cliché.

Son jeu m'avait détendue, et quand il eut terminé, il me prit par la main délicatement, puis m'emmena dans sa chambre. Il m'embrassa sur la bouche, ce qui eut pour effet d'électriser instantanément mon entrejambe.
Après avoir allumé une lampe qui produisit un éclairage tamisé, il me dénuda, pendant que j'observai son beau regard et son visage. Il avait "du chien" comme on dit, et c'était tout à fait mon genre d'homme. Je ne restai pas inactive et lui déboutonna sa chemise, puis son pantalon. Je me retrouvai toute nue avant lui. Il se plaça derrière moi et me caressa doucement le visage, avec une délicatesse dont je n'avais jusqu'à alors pas envisagé l'existence ! Puis ses mains s'attardèrent sur mon dos et mes hanches, longtemps sur mes flancs.. J'étais transportée. Il s'occupa alors de mes deux seins simultanément. Ma poitrine est plutôt grosse, bien que je ne sois pas très large, je taille du 95 C.
Il me demande ensuite de lui enlever son caleçon, et je ne me fais pas prier ! Mais je n'ai guère le temps de contempler l'objet de convoitise, car il se place aussitôt derrière moi, et viens frotter son pénis doucement contre la vallée de mon derrière. Une de ses mains joue avec mes cheveux, tandis que l'autre me masse fermement l'intérieur des cuisses. Je suis enveloppée de douceur et de virilité à la fois. Me voilà entrée dans un autre temps.
Déjà à ce stade, je semble éprouver plus de plaisir que jamais je n'ai pu en recevoir.
Sa main baladeuse ne tarde pas à rencontrer ma vulve et bientôt l'un de ses doigts entre légèrement en moi, explore alors l'entrée de mon orifice en y faisant des petits cercles sur la circonférence. Son pénis durci entre mes fesses ne fait qu'accroitre l'érotisme de la situation !
Le doigt qui ne me pénétrait que d'un ou deux centimètres tout au plus entre maintenant largement, poursuivant son mouvement rotatif. Déjà que je suis hyper sensible et que je mouille facilement, j'ai à ce moment la sensation d'être une véritable fontaine.
Allisson intensifie ses mouvements, et en quelques minutes seulement, un orgasme dévastateur s'empare de mon corps ! Je crois que j'ai crié, mais je ne m'en souviens plus exactement, car j'ai dû perdre conscience quelques instants.

Mon amant pose ses mains sur le haut de mon ventre pendant que je reprends un peu mes esprits... j'adore !
Je me libère de ses bras et vais m'étendre sur le lit placé à côté de nous.
Le sexe dressé, il me rejoint et contre toute attente, se positionna sur le côté, de façon à ce que sa verge se trouve à proximité de mon visage.
- Tu m'avais dit que cela te plairait..
En guise de fin de phrase, il commença à se masturber devant moi. Son sexe était assez gros, en tous cas plus que celui de Julien des vacances. Plus long aussi que celui de mon frère, que j'ai parfois pu observer discrètement en pleine érection...
L'escort entraina ma main vers mon sexe, et comprenant la pression qu'il y exerça, je compris qu'il voulait que je me caresse. Un peu honteuse au début, je me laissai finalement emporter.

Nous entamèrent donc un 69 masturbatoire, où en somme chacun regarde l'autre se caresser..
Je ne perds pas un détail de la scène, écoutant les petits bruits obsènes produit par la manipulation de sa queue, tâtant avec ma main libre ses testicules comme pour les étudier, pinçant doucement son gland entre deux doigts pour en déterminer sa texture, bref.. palpant tout ce que je pouvais palper !
Je suis de nature curieuse, je ne vous avais pas dit ??

Nous fîmes ensuite magnifiquement l'amour dans diverses positions. Ce fut une harmonie totale, et je constatai que cet homme prenait un réel plaisir à faire son "travail", me prodiguant une attention hors du commun. Je jouis à plusieurs reprises, et la beauté de mes seins donna envie à Allisson de se faire jouir entre eux. Il déclara que ma poitrine était absolument sublime et que sa forme peu commune ne pourrait laisser aucun homme indifférent. Sentir son organe et ses bourses frotter sur mon torse fut une autre forme de délectation. Je l'autorisai à jouir sur mon corps, aussi cette masturbation à l'espagnole se termina en de multiples et puissantes giclade sur mes deux globes d'amour, ainsi que la base de mon cou.

J'étais aux anges. Enfin... mieux... aux archanges alors !


Allisson se proposa de m'offrir une tasse de thé. Jetant un oeil à ma montre, je constatai que l'heure était dépassée. . Un peu gênée, je lui dis que je n'avais que cent euros sur moi, et qu'il m'était impossible de prolonger pour le thé..

- Tu sais, nous ne sommes pas des machines. Je te l'offre de bon coeur. Ne t'inquiète pas pour l'argent. L'heure n'a pas d'importance, me répliqua-t-il.

Je l'accompagnai dans sa cuisine et il m'offrit une tasse de thé, le meilleur que je n'avais jamais bu !

- Comment cela se fait-il qu'il soit si bon ??
- C'est parce qu'il est tout frais. Il vient directement de chine où il a été récolté il y a quelques mois. La plupart des thés que l'on trouve en France sont vieux et ont perdu tout leur arôme. C'est un thé semi-fermenté, plutôt rare ici. Il ne t'empêchera pas de dormir, car il ne contient pas de théine.

Puis il me posa quelques questions sur ma vie pour faire plus ample connaissance. La conversation finit par arriver sur mon problème avec les hommes :

- Tu sais, tu es une femme d'une très grande beauté. Et je ne dis pas ça pour te faire plaisir. Tu as un nez magnifique, un sourire à tomber...
- J'ai le front complètement lacéré.. on ne voit que ça ! Comment peut-on être attiré par une horreur pareille ?! m'exclamais-je.
- TU ne vois que ça. Moi je ne vois qu'une femme sublime. Tu as le regard d'une personne pourvue d'une grande sensibilité, tes cheveux châtains légèrement ondulés qui tombent jusque sous tes seins sont incroyables..
Les courbes de tes fesses sont à se damner... crois-moi, elle rendraient fous beaucoup d'hommes s'ils les voyaient !
Elles sont ni trop grosses ni trop petites... ton corps est parfait !Tu as des seins inoubliables...
Et je passe beaucoup de détails. Ton physique est vraiment attirant...
Ton front, ce n'est qu'un détail. N'oublie pas que les gens voient l'ensemble.

Je ne manque pas de discernement, et je vis bien que Allisson était sincère.
On ne m'avait jamais dit de telles choses. Autant de compliments d'un homme qui, le moins qu'on puisse dire, s'y connaissait en femme !
Ses paroles raisonnaient dans mon âme, bien que je ne réalisai pas immédiatement toute leur portée.

- Nous ne nous connaissons pas encore beaucoup, mais à te voir, j'ai déjà observé que tu as de nombreuses qualités humaines. Les détails ne mentent pas. Alors tu sais, tu n'as réellement pas de soucis à te faire. Tu es juste jeune et ne te connais encore pas assez. Je comprends parfaitement ton histoire, l'adolescence et le passage à l'âge adulte sont particulièrement difficiles à vivre dans notre monde, lorsqu'on est sensible et pourvu d'une certaine intelligence.

Je quittai les lieux ravie de l'odeur de semence qui émanait de mon décolleté, avec la nette impression en passant la porte d'entrer dans une nouvelle ère de ma vie. Mon corps était retourné... et mon esprit aussi.



Les jours qui suivirent furent empreints d'une gaieté dont l'ampleur était inversement égale à la noirceur et aux sentiments pathétiques que je venais de traverser. Les bienfaits que je tirai de cette expérience se montrèrent au-delà de toutes mes attentes, autant sur le plan sensuel, que "spirituel".
Je fus vivement rassurée, émerveillée aussi, de voir que le plaisir avec un homme pouvait être aussi fort et beau, tant ma première expérience passée m'avait laissée une sordide impression.
Ma confiance en moi fit un bond en avant. Bien entendu, l'affaire était loin d'être réglée en mon for intérieur. Mais ses paroles m'avaient fait réfléchir. C'était aussi la première fois qu'un homme m'avouait apprécier ma beauté. Il y aurait encore beaucoup d'efforts à faire, mais un cap me semblait franchi.
Je n'avais qu'une hâte : revoir Allisson !
Quelle chance d'être tombée sur lui !

Je lui envoyai un nouveau mail, lui demandant un rendez-vous la semaine suivante. Et osant – car au fond de moi-même, je ne sais plus si je vous l'ai dit, mais je ne suis pas si timide que ça – je lui exprimais ma volonté d'apprendre de nouvelles pratiques. .. et que je serai ravi de la voir éjaculer.. sur ma bouche.
Le rendez-vous fut fixé la semaine suivante...
... L’attente me sembla une éternité !

Mon bel amant me fit entrer dans son appartement. Me débarrassant de suite de la tâche du paiement, je pris cette fois les devants. Y allant à l'audace, je l'embrassai fougueusement sur la bouche. Mes mains caressèrent ses hanches, puis s'éclipsèrent très vite vers son postérieur, qui au passage, mérite le détour ! Esthétiquement tout simplement parfaites, ses fesses cachent une cambrure qui vous donne une fièvre contagieuse...!
Nous nous retrouvâmes bien vite sur son lit, nos corps entièrement dénudés. La séance débuta par une leçon de masturbation, comme je lui avais demandé. J'y appris une foule de détails que je n'avais jamais lus nulle part. Et pourtant, laissez-moi vous dire que ces dernières années, je n'avais pas fait semblant de me documenter sur la question !

Assise sur le lit et lui à genoux, l'élève que j'étais écoutait attentivement son professeur, sexe en main.

- Voilà, là c'est très bien !
- Ça ne te fait pas mal ??
- Au contraire ! Tu peux même y aller plus franchement si tu veux.
- Mais ça ne va pas te faire mal aux testicules ? Tout le monde dit que c'est super sensible, non ?
- Oui ça l'est effectivement, mais lorsque la main descend tout en bas et cogne sur cette partie, ce n'est pas du tout douloureux. Au contraire, c'est même très agréable !

J'y allais donc franchement, en espérant pouvoir contempler de près son éjaculation... mais il ne vint pas pour le moment.
J'appris beaucoup de choses lors de cet intermède, comme une autre façon de branler un pénis, qui n'avait rien à voir avec la technique du va et viens classique.

- Même la plupart des hommes ne la connaissent pas. Pourtant ce n'est rien de bien compliqué, et ça donne beaucoup de plaisir, d'une manière très différente
- Moi qui croyais avoir presque tout vu sur internet !

Je ne regrettais pas du tout de faire ces débuts avec un homme plus expérimenté. La différence d'âge était assez excitante il faut l'avouer.. Allisson avait 30 ans mais en paraissait moins. Du reste, avec lui je ne ressentais pas l'écart ; l'âge ne fait pas les qualités des personnes.

Cette fois, mon escort allait expulser le matériel.
- Tu veux vraiment que je te jouisse sur la bouche ?
- Oui ! Et je veux tout voir !

Comme nous n'étions pas dans la position idéale pour cela, il se mit debout sur le lit. Je m'agenouillai pour placer mon visage à la juste hauteur, et voyais son sexe en gros plan devant moi. Ma petite main sur sa virilité produisait un troublant contraste. Je n'y allais pas de main morte avec mon bras, ce qui avait l'air de lui plaire. Je dirigeais sa jolie lance à incendie droit sur ma petite bouche...
Je voulais déjà tenter cette orientation, avant d'essayer de tout me mettre en plein visage une prochaine fois.
Un instant je portai le regard sur ses yeux, et il ne fallut pas davantage que cette seconde d'inattention pour que ma narine droite soit assaillie par un premier jet de liquide épais !!
Trois autres salves se succédèrent en un éclair et prirent de vitesse mes lèvres, mon menton et mes dents, tout alla si vite que j'eus l'impression que les giclades ne composaient qu'un seul et unique mouvement ! Il y eut encore quelques sursauts blanchâtres, et puis les dernières gouttent me semblèrent tomber comme au ralenti, et se posèrent de manière douce sur le pourtour de mon orifice buccal. La chaleur vivante du sperme me surprit beaucoup ! Je n'avais jamais songé à ce détail, et pourtant la dernière fois, je ne l'avais pas remarqué.
Érotisme pur... qui déclenche dans le corps de la jeunette que je suis des envies diaboliques !

Allisson me propose sa salle de bain, mais je lui rétorque que quelques Kleenex feront l'affaire.
- Pas de problème, j'en ai toujours une bonne réserve !

Je m'essuyai la bouche et malgré mes soins, l'odeur de son jus d'homme resta fortement présente en moi pendant toute la soirée, faute à l'attaque saugrenue qu'avait subie ma narine ! Cela ne fit qu'accroître la tension sexuelle que j'éprouvai.

Allisson m'enlaça une minute dans ses bras, avant de reprendre l'exercice de ses fonctions.
Tous deux assis face à l'autre, mon clitoris distendu recevait un traitement des plus délicats, pendant qu'on jouait avec mes cheveux entre mes seins. Tellement excitée par tout ce que je venais de voir, j'eus un orgasme !
Cela sembla émouvoir mon bel italien ! ( Je ne vous avais pas encore parlé de ses origines.)
Il bascula mon dos contre le matelas, me prit les jambes et les replia, rapprochant mes genoux de mon buste, offrant sans retenue mon intimité à son regard. C'était très excitant de se retrouver comme ça totalement exposée.
Cela me plut qu'il me regarde. J'écartais un petit peu plus les cuisses pour le lui montrer.
Il massa ma vulve sur toute sa surface, oscillant entre douceur et pression accentuée. Son autre main caressait mon périnée, dont la surface était totalement recouverte de cyprine. Elle descendit vers mon anus, ce qui me surprit plutôt, et je lui jetais un regard interrogateur.

- Détends toi, et tu verras, tu auras beaucoup de plaisir. Si te propose quelque chose que tu ne veux pas faire, dis-le-moi simplement, et j'arrêterai sur-le-champ.
- D'accord.

Je me laissai faire, pour voir où il allait en venir. Mon sexe se faisait traiter de la plus agréable des façons, pendant que ses doigts tournaient doucement sur mon orifice anal. Je fus surprise de voir que la sensation était particulièrement agréable.
J'avais bien essayé une fois d'explorer cette partie de mon anatomie pendant une séance solitaire, mais n'en ayant tiré aucun plaisir, je n'avais jamais renouvelé l'expérience.
Le plaisir montait doucement, mais mon amant prenait son temps. Je poussai un peu plus en avant mes trous vers lui, et guida sa main sur mon sexe pour lui demander d'accélérer la cadence. Mon appel dû entraîner la suite, et je sentis son doigt s'introduire superficiellement dans mes fesses. Un râle de plaisir s'échappa de ma gorge, pendant que les pieds tournés vers le plafond, je redoublais d'attention à ce qui se passait dans mon corps.
Allisson commença un petit mouvement déterminé dans l'antichambre de mon rectum, qui lui-même enserrait fermement le doigt intrus qui n'avait pourtant aucune peine à s'y déplacer, tant la lubrification de la zone était importante.

- AAAAHHHH !!!
Les mots ne rendront pas les sensations complexes et si agréables que j'éprouvai. Petit à petit son doigt s'enfonça, allant rencontrer des points sensibles encore inconnus au bataillon !
Je me détendis complètement, et je sentis que mon petit anneau de chaire se relâcha. Il pénétra plus profondément encore, puis cette fois ressortit, me faisant gémir à nouveau, pour entamer des va-et-vient savamment contrôlés..
Je fus bientôt propulsée dans un orgasme fulgurant, je crois le plus intense qu'il m'avait été donné de vivre jusqu'à présent...

Tels furent les moments remarquables de cette seconde visite, qui se termina par une longue discussion, non moins intéressante.

- Tu as quel genre de clientes en général ?
- Et bien contrairement à ce que l'on pourrait croire, des personnes vraiment toutes différentes. Comme tu sais je ne fais pas les hommes. Il y a des femmes mariées qui s'ennuient avec leur mari. Des trentenaires las, qui après avoir écumé les sites de rencontres pendant des années, n'ont pas trouvé les qualités humaines qu'elles recherchaient chez leurs partenaires. Certaines femmes veulent accomplir des fantasmes bien particuliers, j'essaye de répondre le mieux à leur exigence. Je suis très ouvert sur les pratiques, mais je refuse le SM, scato et les choses malsaines.
Certaines femmes viennent essentiellement pour parler, voire recevoir un soutien psychologique.
Des jeunes filles veulent juste se faire plaisir... il y en a de plus en plus qui ont 20 ou 25 ans.
Il y a celles aussi qui veulent apprendre de nouvelles pratiques, pour renouveler leur sexualité.. celles qui souhaitent perdre leur pucelage.

J'ai aussi de temps en temps des personnes handicapées. Parfois gravement. Elles ne peuvent plus avoir une sexualité normale. Il y a de cela quelques années, j'ai reçu la demande d'une fille de 25 ans gravement blessée à la suite d'un accident de voiture. L'un de ses bras avait été totalement amputé. Quant à l'autre, il ne portait plus de main, et elle n'avait plus qu'un moignon...
La première fois qu'elle est venue, nous avons longtemps parlé. Elle était désespérée, et au bord du suicide.
Elle ne pouvait plus avoir de contact tactile avec la réalité. On ne se rend pas compte comme ça, mais si l'on réfléchit juste un peu, on imagine vite le cauchemar que cela doit être de ne plus avoir ses deux mains ...
Et pour la sensualité, elle était aussi privée de tout contact manuel avec un homme...
Mais j'ai essayé de lui faire plaisir autant que j’ai pu. Elle voulait me toucher, me sentir, mais comme ses moyens étaient limités, elle développa une grande attirance pour la fellation.. c'était ça façon de ressentir, de toucher la réalité érotique d'un homme...
Je l'ai perdue de vu depuis longtemps, mais nous nous sommes fréquentés pendant plusieurs mois. À mesure que le temps passait, je la voyais revivre, ressourire. À notre dernière entrevue, elle me déclara qu'elle avait des projets d'avenir, et qu'elle avait décidé de vivre malgré tout... Elle me remercia et me dit que je l'avais beaucoup aidé à renaître...
Cela me toucha énormément. Et me donna toute la motivation nécessaire à continuer mon activité, parce qu' à cette époque où je débutais, je n'étais encore pas décidé sur la route à suivre.
Le fait que le côté humain soit vraiment présent – je ne savais pas du tout vers quoi j'allais au début – a fait que je n'ai eu aucune hésitation. Bien sûr ce n'est pas la seule raison, j'aime beaucoup le sexe également, mais cela compte énormément à mes yeux.


De retour chez moi, je m'allongeai et méditai grandement à tout ce que je venais de vivre. Cette journée avait été riche d'enseignement, à tel point que mon esprit avait du mal à gérer, et mon mental s'emballait dans toutes les directions simultanément. Encore un choc – positif ! - pour moi.

Je repensai à cette femme amputée qui avait perdu ses deux mains. Ce devait être terrible !! Mon histoire était bien de la gnognotte en comparaison. Franchement, avais-je autant de raisons de me plaindre ??
Elle, en avait de bonnes...
Tout cela me fit beaucoup réfléchir sur mon problème. Je m'étais figée sur les railleries d'ados immatures, et c'était là un raisonnement bien subjectif...
Je passais du temps à me regarder dans la glace, et constatais effectivement que mon corps ne manquait pas de charmes.

La découverte du plaisir anal m'avait tout autant ébulitionné le cerveau, et mes sens s'en trouvèrent disconnectés, en état de surchauffe permanente les jours qui suivirent. Cette découverte anatomique m'occupa attentivement bien des nuits durant, tant les plaisirs qu'elle m'apporta me plurent. Je me doigtais les fesses parfois devant la glace pour tout observer, puis, cette initiation passée, ma curiosité m'amena au fil des jours à utiliser divers ustensiles pour étudier les effets qu'ils produisaient en moi. Mon choix se porta en particulier sur un assortiment de bougies fantaisies aux formes variées, que j'enduisais au préalable de crème pour les mains afin d'en faciliter l' introduction. Deux d'entre elles m'accompagnent maintenant régulièrement ; l'une est bleue et de forme classique-allongée, tandis que la seconde grenat possède un corps torsadé qui a un effet un peu moins doux, mais très stimulant !




La formation très spécialisée que je suivais à la fac fit que je dus effec un stage de formation de trois semaines loin de mon domicile, dans le sud de la France. Je ne pus donc revoir mon escort favori avant ce délai. L'attente fut longue, mais j'organisai avant mon retour un troisième rendez-vous.
Je lui demandai explicitement et sans détour (à quoi bon ?) qu'il me sodomise cette fois-ci, et qu'il m'apprenne ce qu'il savait sur le sujet. Cette envie était devenue MON FANTASME du moment.
Ayant essayé diverses grosseurs d'objets, je n'avais pas trop peur de passer à l'acte, me disant que cela donnait tout de même une bonne idée de ce que ça pouvait être.
Pour compenser les semaines d'absence, je m'offris le luxe de retenir cette fois deux heures de plaisir !
J'avais un job à la fac qui payait bien et pas de loyer à payer – occupant seule un appartement familial – aussi cela ne fut pas difficile pour moi sur le plan financier.


Arriva l'heure de cette troisième rencontre.
Rien qu'à le voir, je ressentis déjà l'excitation monter en moi, comme une femme peut l'éprouver ! Je ne saurais traduire exactement pour un homme.
Allisson me demanda de mes nouvelles, me posa plein de questions sur ma vie. Il fut réellement ravi de voir que j'allais mieux. Je le pris dans mes bras pendant que nous discutions et l'observai. Son regard était sacrément pénétrant, sa voix souvent calme et douce, s'amplifiait parfois et on pouvait ressentir alors comme une grande force intérieure émaner de lui, comme une essence mystérieuse qu'une personne non avertie pourrait ne pas soupçonner.

Puis en pleine conversation, je portai la main sur son pantalon, et caressai le tissu au dessus de son sexe.
Sans doute que je ne me serai pas permis ça avec un garçon normal !
Là j'avais le droit, alors je ne me gênais pas !
Que c'est stupide les conventions !
Espérons que les humains seront assez intelligents et courageux pour toutes les briser un jour... Il faudra que je médite ça plus tard !

- Attends une minute, il faut que je ferme les volets !
- Oui, j'ai pas envie qu'un voisin nous voie !

De retour près de moi, je mis à l'air son beau pénis, et jouais un peu avec.
Il souleva ensuite ma jupe, que j'avais choisie bien courte pour l'occasion, et fis glisser ma culotte à mes chevilles.
Je fus alors placée face au mur, toujours debout, et son sexe durci s'enfonça dans mon vagin, sans autre préliminaire.
Comme c’était bon de sentir son corps aller et venir contre mes fesses !
Avec ma petite jupe relevée, je me faisais joyeusement tamponner contre un mur, la culotte baissée, et j'aimais ça !!!

Allisson eut un orgasme en même temps que moi, et il me déclara que je lui faisais beaucoup d'effet.

Nous rejoignîmes la chambre.
Je ne dis rien, mais il savait ce que j'attendai. Il y eut tout d'abord une phase théorique où allongée sur le dos, j'appris beaucoup de choses sur la façon d'obtenir du plaisir par cette fameuse voie moins conventionnelle. Mon anus fut dorloté à merveille, d'abord avec ses doigts, puis avec un petit godemichet qui atteignit une profondeur supérieure. Son diamètre était plus grand également, néanmoins pas aussi épais que la verge d'un mâle. Allisson avait pris soin de me lubrifier au préalable avec une huile bio spéciale (on n’arrête pas le progrès !) qui était selon lui excellente pour ce que nous allions faire. Je me tournai sur le ventre pour me faire bichonner d'une autre façon, et ne pus m'empêcher de me titiller le clitoris, pendant qu'allongée, le sex-toy coulissait doucement dans mes fesses, produisant un petit bruit huileux. Je fus agréablement surprise lorsque mon amant mit en marche les vibrations – je n'avais pas remarqué la présence du mécanisme - Tout en remuant l'objet, il me caressait le derrière, et le cumul des sensations, encore une fois, me fit exploser en quelques minutes !


- Je serai très doux. Si cela te fait mal, tu me le dis.
Je fis oui de la tête dans ma position, toujours couchée sur le ventre.
- Pour le moment je n'ai pas eu mal du tout. Tout le contraire !

Je sentis le gode ressortir de lui-même, expulsé par mon orifice.
Allisson le déposa sur un kleenex un peu plus loin, et m’huila copieusement une nouvelle fois. Jetant un regard par-dessus mon épaule, je le vis s'enduire le pénis, qui devint tout luisant.

Le grand moment était arrivé.
Je fermais les yeux.

Son gland manqua sa cible plusieurs fois et glissa le long de ma raie, mais d'un coup, 3 centimètres de membre charnu entrèrent là où je l'avais demandé. Mon sphincter me parut incroyablement serré autour de lui, mais je ne ressentai pas de douleur pour autant.

- Ça va, ça ne me fait pas mal

En guise de réponse, il poussa alors son bassin d'un petit centimètre. Remarquez que, la distance est difficile à évaluer dans cette position ! Vous avez déjà essayé ?

- OHHH !

Cette fois je ressentis un certain inconfort, je ne pourrais pas dire non plus de la douleur, mais ça faisait un sacré effet ! Une sensation trouble, l'envie qu'il ressorte, mais en même temps qu'il reste !!
Il fit alors des petits mouvements de va-et-vient quasi sur place, sur une amplitude de quelques millimètres au maximum. Ses mains sur mes hanches étaient baladeuses et très douces.
Après une minute seulement, le côté désagréable de la sensation disparut.
J'envoyai une main tâter sa queue derrière moi, pour sentir un peu où il en était. En fait, seul le bout était à l'intérieur de moi ; je senti qu'il ne me l'avait même pas enfoncée à moitié. Il faut dire que Alisson est, comme on dit, plutôt bien monté !
J'étais complètement rassurée maintenant, et en émoi aussi, car comment vous expliquer... cette sensation est indicible, cela fait gros dans les fesses, on se sent vraiment remplie, et quand en même temps ça coulisse là dedans, cela est comme une nouvelle naissance au plaisir, il ne faut pas que ça s'arrête... je...
Je ne trouve pas les mots... aussi essayez, et voyez par vous même !

Plus à l'aise, je participai maintenant, et reculai le bassin légèrement pour qu'il entre plus en moi encore. Je poussai une sorte de cri.
Allisson était toujours doux, mais maintenant, il entretenait son va-et-vient sur plusieurs centimètres.
Je n'étais plus sur la terre, mais sur la planète sodomie, que je découvrais à peine.

- Tu me la mets en entier ? Ne t'inquiète pas pour moi, ça va, c'est super !

J'arrêtai mon mouvement pour ressentir attentivement. Son cinquième membre s'exécuta, et contrairement à ce qu'on pourrait supposer, la sensation fut d'une douceur extrême. C'était bien plus agréable qu'avec un objet dur.
En même temps j'étais encore plus remplie cette fois-ci, mais c'était doux, si doux, cela coulissait tendrement en moi, tout en s'imposant fortement à la fois.
Allisson se coucha sur moi pour rejoindre mon visage et m'embrassa. Je participais plus activement au coït à l'aide du bassin. Tout mon corps s'élança dans le mouvement, et je ressentis que mon escort boy – qui mérite mieux que ce titre – prenait beaucoup de plaisir également.
J'eus un véritable orgasme anal, sans stimulation de mon sexe.... Je ne sais pas si vous avez déjà expérimenté ça les filles, mais c'est le genre de chose qu'on regretterait de ne pas avoir vécu si l'on ne pouvais en avoir perçu qu'une unique seconde ...
Mais à ce que j'appris ce soir là, mal pratiquée, la sodomie peut faire très mal, et dégoute certaines femmes qui ont été prises par des hommes ignorants les lois de ce plaisir...


Plus d'une heure était encore devant nous. Le reste de la soirée fut marqué par l'intense communion que nous vivions. Je me fis enculer dans des positions très variées... et mon joli boy éjacula à plusieurs reprises. S'il fallait mesurer la distance totale parcourue dans mon rectum cette nuit là, je dirais que le résultat paraîtrait surprenant !

Je me laissai tellement aller à mon corps, jouis tellement de fois... qu'après la dernière étreinte, je fermais les paupières, et m'endormis...


J'ouvrais les yeux dans la chambre de mon joli compagnon, seule dans le lit et toute nue sous le drap dont il avait pris soin de me recouvrir. La lumière filtrait gaiement à travers les interstices des volets clos, m'indiquant que le jour était levé. Je me sentais en pleine forme, mais tout de même un peu gênée d'être encore là. Puis je repensai à la nuit dernière... les émotions m'avaient tant troublée que ma main glissa d'emblée entre mes cuisses, et je ne pu m'empêcher de me masturber pour commencer la journée, faisant défiler en moi tous les détails qui avaient foudroyé mes sens et mon esprit...

J'enfilai mes chaussettes, ma culotte et mon T-shirt, et rejoignit la cuisine d'où émanaient des bruissements d'activités matinales.

- Tu as faim ? J'ai acheté des croissants, et je t'ai préparé un petit-déjeuner !
- Je suis désolée d'être restée, je n'aurais pas dû... mais je crois que je me suis endormie..
- Oui, comme un bébé ! Ce n'est pas grave, ne t'inquiète pas. Tu es la bienvenue. Tu as faim ?
- Mes réserves sont complètement à plat, je suis affamée !

Il me fit assoir à sa table, et après m'être bien rassasié d'un agréable déjeuner, je le remerciai vivement pour son attention. Je n'ai pas eu l'habitude d'être dorlotée dans ma existence – mais je vous ferai grâce de mon histoire familiale – aussi quand une personne donne sincèrement, sans que cela soit le résultat d'une attitude quelconque, j'y suis sensible. Nous entamâmes une grande discussion sur la vie, les conventions et la société.
Je découvrais petit à petit la richesse intérieure de cet homme, dont une petite partie me restait insaisissable, tant il exprimait des idées que l'on n’avait pas l'habitude d'entendre, des idées vraiment enrichissantes.

- Oui tu sais l'amitié n'est qu'un concept humain.
- Comment ça ?
- Et bien ça n'existe pas dans la réalité. C'est un concept qui a été inventé. Le simple fait de l'utiliser divise les hommes : d'un côté il y a tes amis, et de l'autre, il y a ceux qui ne le sont pas. Cela produit deux catégories de personnes, alors qu'en réalité, il n'y en a qu'une. Du coup, sans que la plupart des gens s'en rendent compte, ils se comportent différemment suivant à qui ils ont affaire. Alors que le respect pour citer cet exemple est le même pour tous. Si tu y réfléchis un peu, tu verras tout ce que ça implique...
- Je n'y avais jamais pensé... c'est vraiment intéressant !
- Et le concept du partenaire amoureux produit lui aussi une division ... cela rend les gens vraiment très malheureux... sans qu'ils réalisent le phénomène...


Je quittai Allisson en fin de matinée, le sourire aux lèvres, et pleine d'un espoir lumineux pour mon avenir dans cette vie.




Ici s'achève mon récit initiatique.
Par la suite, je revis Allisson une fois par semaine, pendant deux mois.
Je tentai à une seule reprise de rencontrer un autre escort-boy, histoire de, comme on dit, varier un peu les plaisirs ! Je repérai une annonce qui insistait sur le côté professionnel, la culture, un certain Thomas qui s'affichait sous l'étiquette "VIP". Ce fut une déception totale. Son corps bodybuildé et brulé aux UV n'avait rien de naturel, ses muscles excessifs m'apparurent comme représenter la compensation d'un vide neuronal et spirituel !
Il me baisa comme une machine, sans la moindre attention. J'essaya de parler un peu avec lui, et il me paru assez prétentieux, intello en fait. (Le genre qui apprends plein de choses, telles des dates ou des citations, mais qui ne servent à rien, si ce n'est qu'à donner l'illusion d'un savoir.)
Alors que Allisson lui était intelligent au vrai sens du terme, ce qui n'a strictement rien à voir.
J'étais mal tombée.... à cause d'une petite erreur de ma part !
De retour chez moi, je découvris que je n'avais lu que la moitié de son annonce web.... !
Je n'aurais jamais été le rencontrer si j'avais eu connaissance de la suite, qui était systématiquement cachée par un rectangle publicitaire....
La fin de son annonce dévoilait bien le personnage, pour peu qu'on sache lire entre les lignes.


Et maintenant, à l'heure où j'écris ces lignes, je peux vous dire que me sens totalement guérie de mon problème.
Je me sens prête, au plus profond de moi, à aller au devant des garçons. Il y aura peut-être quelques difficultés, mais peu importe. Je les surmonterai, quoi qu'il arrive. Parce que je le veux.
Je ne pourrais jamais assez remercier Allisson pour son aide, ou pour être plus juste, il faudrait dire, pour ce qu'il est. Merci à toi. Si tu lis mon récit. Merci de tout mon coeur.

Quant au lecteur qui trouverait immoral le fait de payer un homme pour passer du temps et faire l'amour avec lui, le lui répondrai qu' il m'a guérie, et peut-être évité mon suicide, ou au mieux, épargné de graves souffrances.
Nul doute qu'il pourra aider d'autres personnes, ou tout simplement rendre la vie d'autres plus belle...
... ou plus pimentée !
Quant à l'immoralité, existe-t-elle si les deux personnes sont consentantes ?
La vraie immoralité est bien là où les gens ne veulent pas.
Une personne qui n'en aime plus une autre, mais qui reste avec elle à cause de la simple convention d'un mariage, voilà déjà quelque chose de moins moral.

En règle générale, juger les autres revient toujours à ne pas les comprendre.

Allisson mériterait simplement d'être remboursé par la sécurité sociale !
J'ai beaucoup appris à son contact, et croyez-moi, pas uniquement sur le plan sexuel.
S'il a pu infuser un érotisme poignant dans mes sens, nombre de ses idées sur la vie me servent au quotidien, et je regarde le monde d'une autre façon... d'une façon qui me rend plus libre dans ma vie.


J'espère que ce texte vous aura plu. J'aurais passé du temps à le rendre au plus proche de la réalité.
J'espère que son intérêt érotique vous aura satisfait, et qu'il aura pu montrer un peu ce qui se cache derrière la réalité du monde des escort-boy, qui me semble assez peu connu.

Je n'ai jamais conté cette histoire à personne ...
... sauf à une amie... à qui d'ailleurs j'ai donné les coordonnées d'Alisson !!!
Je ne suis pas du tout jalouse... si on peut faire plaisir aux autres, le monde ne devient-il pas meilleur ??


Les filles vous pouvez m'écrire avec plaisir, par contre désolée, pas d'email d'homme ici, je ne répondrai pas. (car je reçois trop de réponses). Merci de votre compréhension.

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