Audrey, Juliette Et Moi
La chaleur étouffante qui sétait abattue sur le littoral avait eu pour effet de nous confiner cet après-midi là dans la fraîcheur reposante de la maison. La chambre exposée au nord offrait ce que lon peut considérer comme une température raisonnable, quand le mercure du thermomètre à lombre atteint sans grand effort les 37°.
Nous venions de terminer une de ces siestes coquines qui laissent libre cours à notre appétit sexuel et nous permet de faire exploser les fantasmes quune atmosphère nocturne ne nous engagerait nullement à révéler. Sur la porte, des coups secs, mais timides, vinrent perturber lengourdissement que les mouvements continus dune volupté partagée avaient engendré. Péniblement je me levai, enfilai mon caleçon pour cacher ma virilité pourtant honorable et me dirigeai en traînant les pieds vers la porte dentrée, derrière la vitre de laquelle se profilait une silhouette féminine.
La porte souvrit sur un être des plus sensuels et des plus attirants que jaurais pu difficilement imaginer un jour venir frapper à ma porte. Ma compagne dormait, semble-t-il, à poings fermés, car je ne lentendais pas minterroger sur le visiteur importun.
Une jeune femme, qui devait avoir tout au plus vingt cinq ans, me demanda si javais vu son ami, qui aurait dû arriver hier soir dans la villa située un peu plus haut, sur le chemin de la plage. Elle avait un corps idéal, des seins bien ronds qui transparaissaient sous son haut en lin. Javais limpression quils étaient en érection, ou bien était-ce leur état permanent, ce qui les rendait encore plus captivants.
- Non, répondis-je, nous navons vu personne. Ce matin les volets étaient fermés comme hier et les jours précédents.
Elle parut contrariée, ne sachant que faire dans une telle situation. Elle se risqua, résignée :
- Bon alors je vais devoir dormir à la belle étoile !
Jhésitai un moment, mais la tentation de passer la nuit sous le même toit que cette créature idéale me fit prononcer :
- Mais non.
Elle franchit le seuil que javais libéré. Je la dirigeai dans la chambre et montai réveiller Juliette à qui jexpliquais brièvement la situation.
Audrey me parut être assez libertine de par son comportement. Elle navait pas semblé gênée de ma tenue légère. Elle avait enfilé un short hyper-moulant qui mettait en valeur ses formes idéales et dessinait un sexe des plus ravissants, que jaurais volontiers goûté.
Je métais attendu à une certaine réticence de Juliette, mais la présence dAudrey semblait la ravir. Elles étaient même complices, profitant de leur supériorité numérique pour me taquiner.
Le repas fut bien arrosé. Je métonnai de la quantité de vin que Juliette avait su absorber, elle qui dordinaire ne boit jamais plus dun verre pendant les repas. Audrey lavait suivie et lorsque la 3ème bouteille de vin fut vidée, elle réclama un digestif. Les 45° de la liqueur de framboise ne semblaient pas leffrayer. Comme Juliette hésitait, Audrey but une gorgée, avança ses lèvres vers elle et déposa le liquide alcoolisé dans la bouche de ma compagne. Elle recommença lopération plusieurs fois, accompagnant la transmission du liquide par sa langue qui venait envahir la bouche de Juliette.
Jengloutissais un verre à chaque voyage dAudrey et au bout du cinquième, je commençai à être sévèrement excité par le contact buccal de ces deux femmes excitantes. Audrey décida soudain de quitter son haut, puis débarrassa Juliette du sien. Sa bouche empesée dalcool flattait maintenant la poitrine plantureuse de ma maîtresse. Elle engageait Juliette à caresser ses seins tout ronds, mais cette dernière était maladroite, intimidée.
Enfin, notre amante fortuite se leva pour se mettre nue. Elle avait un petit cul des plus ravissants, sur la fesse gauche duquel avait été tatouée une rose des vents, de quatre centimètres de diamètre environ.
Mais Audrey avait dautres intentions. Elle força la jupe de Juliette et son string pour placer ses petits doigts habiles sur ce sexe que javais si souvent honoré de mes caresses buccales. Puis elle sagenouilla devant ma Juliette debout, engagea sa langue sur les lèvres imberbes, si charnues et si bonnes, que jen avais leau à la bouche. Comme elle devinait mon avidité, Audrey tendit vers moi son postérieur, duquel elle paraissait implorer ma participation.
Comme je mapprochais, elle fit asseoir Juliette sur le canapé, se tourna vers moi, caressant ses lèvres rouges sang de sa langue endolorie, par leffort quelle venait de faire sur la chatte brûlante de mon amie. Elle avait gardé ses escarpins à talons aiguilles surdimensionnés. Elle était assise sur son pied gauche, sa jambe repliée ; alors quelle tenait sa jambe droite écartée, moffrant le spectacle de son sexe humide affriolant.
Elle saisit ma ceinture quelle détacha habilement, déboutonna ma braguette et fit glisser dun geste brusque mon pantalon. De ses lèvres elle saisit mon sexe durci à travers le coton de mon shorty. Audrey regardait sans broncher. Puis ma nouvelle partenaire fit glisser mon shorty en sécriant :
- Ouah ! quel homme !
Mon sexe se dressait maintenant devant elle. Je voulais quelle sen saisît, quelle le suçât, lenfonçât au plus profond de sa gorge. Mais elle nen fit rien. Lérection quelle avait occasionnée sembla la désintéresser pour le moment. Elle retourna à sa tâche féminine, préférant la chaleur de lentrecuisse de Juliette, à la rectitude parfaite de ma bite en chaleur.
Elle se mit en levrette et les petits mouvements de son cul plus quengageant, appelait mon vit à caresser ses entrailles. Je magenouillai à mon tour, dressait ma langue pour moi aussi sentir enfin la chaleur dune chatte mouillée et bien chaude.
Alors que je dévorai voracement le con divin dAudrey, Juliette ouvrait de temps à autre les yeux comme pour surveiller la complicité qui naissait entre moi et sa maîtresse du moment. Tout comme je mappliquais avec de grands mouvements de langue à pénétrer les muqueuses génitales de ma partenaire, flattant de mon majeur son orifice vaginal et de mon pouce son long clitoris implorateur, je minterrogeai soudain des sentiments qui envahissaient lesprit de mon amour.
Même si Juliette me connaissait des liaisons occasionnelles et certaines plus régulières, elle navait jamais pu me visualiser avec une autre femme. Elle ne paraissait pas offensée de mes ardeurs, tout appliquée quelle était à profiter des caresses orales de sa jeune amie. Elle poussait parfois des gémissements de plaisir. Ses mains étaient placées sur les cheveux dAudrey, quelle encourageait ainsi à poursuivre sa tâche sensuelle.
Quant à moi, je ne tenais plus. Javançai délicatement mon pénis jusquà cette fente voluptueuse qui soffrait à moi. Mon gland humide y glissa et commencèrent alors des saccades infernales stimuler par les plaintes rituelles de cette jeune femme. Jallais et venais en elle, projetant au plus profond de sa vulve mon sexe incandescent. Jadoptai soudain un rythme effréné, comme pour massurer quelle allait jouir ainsi plus intensément.
Elle semblait résister au bonheur que je voulais lui prodiguer, comme insensible aux caresses bouillonnantes de mon zob. Elle poursuivait inlassablement sa succion. Juliette était maintenant haletante. Ses gémissements étaient plus fréquents, plus aigus. Je tenais mes testicules, afin de retarder la décharge qui aurait provoqué léjaculation à un moment inattendu.
Puis tout saccéléra : Audrey enfonça les ongles de sa main droite dans ma fesse droite. Elle poussa de petits cris rapides, sa langue toujours dans la vulve de Juliette. Je lâchais alors mes bourses et dans un dernier effort, par des mouvements rotatifs violents du bassin, je provoquais lorgasme de ma partenaire, le mien par la même occasion alors que les doigts dAudrey avaient parfait la jouissance de Juliette.
Je mallongeais alors, entraînant Audrey avec moi, tout en restant en elle, car mon sexe toujours dur, avait du mal à quitter ses chairs féminines si accueillantes. Juliette reposait seule sur le canapé, les jambes écartées, immobile après la tempête sexuelle quelle venait de subir. Je ne sais combien de temps nous sommes restés ainsi au sol, blotti lun contre lautre, mon pénis en elle. Jéprouvais alors un sentiment inhabituel, non pas quil fût causé par la différence dâge, chose fréquente dans mes relations libertines, mais probablement parce que je venais de posséder une femme qui avait stimulé la mienne.
Je suis allé prendre une douche et suis revenu mallonger sur le carrelage frais du salon, tout près des femmes. Audrey avait placé sa tête sur les genoux de Juliette, qui caressait ses cheveux. Lorsquelle me vit me soumettre, comme un chien devant son maître, Audrey inventa un jeu qui semblait ajouter au bonheur qui venait de lenvahir. De ses chaussures neuves, elle se mit à caresser mon sexe, mes testicules. Elle y enfonçait parfois le talon aiguille pointu de son escarpin droit. Ces caresses fétichistes provoquèrent immédiatement un afflux de sang dans ces parties de mon corps, favorisant une érection blindée.
Audrey prit alors Juliette par la main, linvitant à la rejoindre près de mon appareil reproducteur. Les talons avaient laissé des marques à certains endroits, que je ne voyais pas, mais Audrey dit à Juliette :
- Regarde, il est blessé où ça fait mal notre beau mâle. Il a très mal, ça saigne un peu ici. On va calmer la douleur. Il a dû aussi avoir très mal, quand on lui a coupé son prépuce le petit bout de chou. Mais comme il est beau comme ça, tout nu.
Audrey saisit alors mon sexe quelle tendit vers la bouche de Juliette qui sexécuta. Elle donnait des petits coups de langue sur mon gland. Puis Audrey lui confisquait pour faire la même chose. Juliette entreprit alors de lécher mes blessures, Audrey engageant mon gland dans sa bouche. Elles se reliaient, mes suceuses, mhonorant de leurs plus délicates caresses linguales. Juliette laissa alors Audrey terminer le travail, comme lorsquon veut faire honneur à un invité, en lui offrant la dernière part de gâteau.
Javais affaire à une experte. Elle faisait aller et venir mon sexe jusque dans sa gorge, ses mouvements de langue stimulant mon gland, dont la sensibilité avait été augmentée par le piétinement des chaussures. Elle travailla avec application, jusquà ce quelle sente mon liquide séminal gicler en elle. Elle termina sa tâche en me masturbant, en pressant jusquà la douleur lapex de mon phallus. Je poussai alors un cri de plaisir.
Le lendemain, la chaleur nétait pas tombée. Le sirocco soufflait inexorablement en direction de la Méditerranée. Il avait annoncé probablement cette soirée chaude que nous avions vécue.
Audrey nous avait rejoints au petit-déjeuner, heureuse de notre nudité et fière de la sienne. Javais du mal à croire que cette jeune femme avait été mienne. Quinze années nous séparaient, mais elle nous avait dit, sans flagornerie aucune, quelle nous trouvait plus jeunes que certains de ses copains.
Elle décida daller vérifier si son copain était arrivé. Je souhaitai vivement quil ne fût pas encore là. Elle revint avec ce mâle qui apparaissait comme un rival. Il était arrivé dans la nuit, retenu près de 18 heures dans un garage à cause dun embrayage qui avait lâché et quil avait fallu aller chercher.
Lhomme devait avoir 35 ans tout au plus. Il était plutôt agréable à regarder, de taille moyenne, large dépaules, des cheveux blonds bouclés, une musculature très développée. Son visage triangulaire comportait des traits fins, un nez assez long, mais équilibré, des yeux dun bleu pastel, un front bien dégagé, signe dune intelligence que son physique ne laissait pas soupçonner.
Raphaël avait cette attitude débonnaire et spontanée que lon trouve souvent chez les aristocrates. Il avait toujours le sourire et à chaque instant quelque chose à dire. Il nous remercia davoir hébergé son amie et nous invita à dîner le soir même.
Je navais osé parler de notre soirée à Juliette, comme sil sétait agi dun moment à oublier, subi sous lemprise de lalcool. Comme si cette rencontre à trois navait pu être souhaitable, ni même envisageable. Je lui demandais ce quelle pensait de Raphaël. Elle me répondit laconiquement quAudrey et lui allaient bien ensemble.
Raphaël nous accueillit en bon maître de maison. Il avait revêtu un short blanc et une chemise blanche quil portait ouverte. Le tissu du short était si fin quil semblait transparent. Audrey avait chaussé des cuissardes vernies rouges, dont les talons fins me rappelaient les supplices quelle mavait fait subir le soir précédent. Ceux-ci avaient en plus un embout métallique pour ajouter au plaisir. La vue de ces accessoires provoqua chez moi une érection que jaurais voulu partager avec mes hôtes.
Lambiance semblait être plus sage. La table était couverte de hors duvre et autres mezzés. Juliette et moi étions assis contre le mur, Audrey et Raphaël nous faisant face. Pendant le repas, la discussion avait pris une tournure sociale, sociologique, même historique. On parlait de limmigration, de la France terre daccueil, du choc pétrolier de 1974.
Audrey débarrassa les desserts et lorsquelle se leva, sa jupe sétait soulevée. Je constatai alors quelle ne portait pas de sous-vêtements. Raphaël remarqua limpudeur avec laquelle Audrey retarda la remise en place du bout de tissu qui lui servait de cache-sexe. Il comprit que grâce à la lenteur de sa partenaire javais eu tout le temps nécessaire pour admirer le sexe de son amie. Il me sembla alors quil ne devait pas être informé de lintimité qui nous avait unis la nuit précédente. Quant à moi, je navais pu mempêcher de laisser mon regard traîner sur cette petite chatte affriolante, qui me mettait en appétit.
Alors que nous dégustions les desserts orientaux, chers à Raphaël, je sentis une pointe sur mon entrejambe. Cétait Audrey qui venait me flatter tout en jetant sur moi des regards concupiscents. Son ami ne pouvait ne pas voir la botte qui frottait maintenant avec insistance le bourrelet provoqué par mon appareil génital. Elle avait placé sa main sur le bourrelet de Raphaël quelle caressait avec fougue maintenant. Ce dernier ne sagitait pas.
- Comme cest mimi deux beaux mâles qui bandent
, dit-elle à Juliette dune voix à dessein exaspérante.
Puis, en parlant à Raphaël, elle ajouta :
- Il est monté comme un étalon notre beau Nathan, dit-elle en montrant mon bourrelet de la pointe de la cuissarde qui le labourait. Tu ne vas pas en croire tes yeux.
Puis elle abandonna mon renflement génital pour se diriger vers Juliette. Elle quitta sa jupe et son haut, mais garda ses bottes. Elle posa son pied droit sur la chaise de mon amie, lui imposant de sadonner à un cunnilingus que jaurais moi-même volontiers pratiqué. Juliette neut pas beaucoup à se pencher vers la vulve appétissante de sa partenaire. Sa langue goûta avidement les lèvres charnues quAudrey lui offrait. Elle enfonça sa tête plus profondément dans lentrecuisse de sa maîtresse. Les deux amantes saphiques, complices, ressentaient un plaisir évident, puisquAudrey poussait des petits cris de plaisir, Juliette suçait goulûment la vulve quelle explorait maintenant du mieux quelle pouvait.
Raphaël regardait avec envie cette femme qui avait pris sa place. Il était écarlate. Il jetait parfois un il sur moi, interrogatif, demandeur ? La proximité de la suceuse mincita à participer : je tendis ma main gauche vers le sexe de Juliette, le libérant du string qui simulait de le cacher. Je poussai de mon pouce la dentelle et introduisis mon majeur dans les chairs féminines de mon amie. Elle arrêta un bref instant son travail de succion pour pousser un gémissement encourageant.
Le mâle rival voulut lui aussi faire partie de notre jeu. Il savança vers sa compagne, implorant son attention sensuelle. Elle naperçut pas immédiatement ce centaure qui était semble-t-il en rut, à la vue de notre trio. Sa vue me gênait, aussi je décidai soudainement de plonger ma tête vers le con de Juliette. Sa mini jupe nopposa aucune résistance et ma langue put commencer son exploration. Le string avait céder sous la force de ma main. Je léchai un long moment les lèvres connues et utilisai mon pouce pour stimuler lorifice vaginal par moi si souvent visité.
Je compris alors que quelque chose avait changé, car une main entreprenante vint saisir ma braguette pour la déboutonner fébrilement. Je relevai la tête et maperçut que Raphaël avait pris la place dAudrey, laquelle était maintenant appliquée à me débarrasser des étoffes gênantes. Je soulevais mon cul, pour quelle pût faire glisser mon pantalon et mon shorty. Sa langue vint alors voyager sur mon appareil génital. Elle mordillait mes bourses, leur imposant une douleur sensuelle. Puis elle triturait de ses lèvres mon gland, le faisait tourner au bout de sa langue. Elle mimposa de me coucher sur le côté, sans pour autant entraver le cunnilingus que je continuais à pratiquer, après avoir pris connaissance de la nouvelle situation.
Audrey se mit à mordiller mes fesses. Dune main experte, elle attrapa mon sexe quelle tira vers sa bouche, entre mes jambes pour le positionner au niveau de mes fesses. Elle ne ménageait pas mon membre quelle léchait maintenant du mieux quelle pouvait. De lautre main, elle avait écarté mon cul et elle naviguait maintenant de mon sexe à mon anus, lattisant par des coups de langue violents imprégnés dune salive abondante. Mes couilles étaient malmenées, écrasées dans cet espace restreint, mais ce mauvais traitement ajoutait à mon plaisir qui commençait à sintensifier.
Jabandonnai alors ma Juliette à son étalon, pour me retourner délicatement. Le petit canapé sur lequel on nous avait assis était maintenant libre, car Raphaël avait attiré Juliette vers lui pour quelle le rejoignît au sol. Je pris alors cette pose de soumission qui avait tant plu à Audrey hier soir, écartant les jambes pour quelle pût jouir pleinement de mes organes génitaux.
La sadique se mit alors à utiliser ses bottes pour me caresser. Comme hier, elle posa sa semelle sur mon pénis, titillant mes testicules de ses talons métalliques. Malgré la douleur, je ne criai pas, mais poussai des gémissements de plaisir. La pression restait douce, provoquant des picotements perceptibles et douloureux à certains endroits. La semelle venait, elle, écraser mon phallus dune façon plus radicale. Audrey frottait le dessous de sa cuissarde en comprimant la chair de mon zob du mieux quelle pouvait. Là encore, je fus surpris de ne ressentir aucun mal.
Puis les caresses cruelles cessèrent. Elle vint rejoindre mes attributs mâles, susurrant dune voix puérile, à peine audible pour ne pas gêner nos partenaires : « Mais on a eu bobo mon petit chéri. On va réparer tout ça. Oh ! Mais on a la queue qui saigne un peu. » Elle se mit alors à lécher frénétiquement mon sexe, mes bourses, mon orifice anal. Alors que mon pénis voyageait jusquau fond de sa gorge, elle avait introduit deux doigts dans mon anus, sappliquant à stimuler ma glande prostatique. Je fus pris dun tremblement de plaisir, joubliai où jétais, avec qui. La tête me tournait et mon cur battait avec une telle violence que je croyais quil allait faire exploser ma cage thoracique.
Le cri soudain que je poussai alors fut bestial, sauvage, primitif, si bien que Raphaël et Juliette interrompirent leur chevauchée pour voir ce qui marrivait. Un jet de liquide séminal partit alors de mon vit avec une telle force, quil gagna même le dos de Juliette qui avait enfourché Raphaël allongé sur le dos.
Je me tournai alors, oubliant Audrey qui continuait de prodiguer à mon outil viril les premiers secours. Je jouissais dun spectacle intéressant. Juliette à genoux, qui avait enfourché son partenaire du moment, montait et descendait à une vitesse vertigineuse. Elle besognait en spécialiste, dans sa pose préférée, parce quelle maîtrise alors la profondeur de la pénétration. Ses jolies fesses très rondes venaient frapper les cuisses et les bourses de son étalon, lithyphalle de Raphaël apparaissait lui très subrepticement.
Lorgasme survint de façon inattendue. Lamant de Juliette, qui faisait voyager ses mains sur le corps de sa partenaire, se mit à balancer son bassin à lunisson des mouvements verticaux de sa complice. Ainsi, ils se rencontraient à mi-course et poussaient tout deux une clameur de plaisir. Puis le mâle prit le dessus et, se relevant il entoura le buste de sa partenaire de ses bras puissants, projetant une dernière fois violemment sa verge dans les entrailles de cette dernière, poussa un cri barbare, entraînant une jouissance simultanée et la réponse prononcée de celle quil venait de faire jouir : « Ouaaaaaah ! Quel pied ! ».
Après avoir poussé ce cri, Juliette honora son baiseur de petits bisous dont elle inonda son visage, son coup, son buste. Raphaël était toujours en elle, puisquelle ne voulait pas laffranchir, ayant entouré le buste de son amant de ses jambes que la volupté avait ramollies. Ils restaient ainsi en apesanteur, nous imposant leurs baisers sonores, les bruits de succion de leurs langues qui se rencontraient. Ce nétait pas de la jalousie qui menvahissait, mais un autre sentiment que javais du mal à définir. De la vengeance ? Le besoin de les contraindre à leur tour à subir le coït que je voulais maintenant, immédiatement avoir avec Audrey.
Son travail avait été efficace, puisque ma bite avait retrouvé sa pleine forme. Je retournai ma partenaire, levant son cul vers moi pour la pénétrer en levrette. Mon sexe trouva sans encombre le chemin quil cherchait. Jadoptai un rythme infernal, cadençant mes allers et retours dun « ha » dominateur. Audrey se lamentait à chaque pénétration profonde que je lui faisais subir, bien quelle semblât aimer ça. Je ne la ménageais pas et profitais de ma longueur pour quelle se sentît bourrée, envahie de mon sexe embrasé.
Tout bruit avait cessé du côté de lautre couple. Je les sentais attentifs et envieux. Au moment déjaculer je changeais habilement dorifice, enfilant mon gland dans lanus de ma partenaire, lequel semblait avoir déjà subi de tels outrages. Mon plaisir fut intense tout comme je me déchargeais dans cette voie stercorale. Je poussai à nouveau un râle animal pour libérer lénergie qui sétait emmagasinée en moi lors des saccades sensuelles que javais fait subir à Audrey. Elle aussi avait relâché sa dynamique copulatoire en raidissant son corps quelle avait rejeté en arrière mobligeant à la saisir. Jattrapai alors ses seins parfaits et gardai ainsi de longues minutes nos deux corps lun contre lautre.
Les femmes nous quittèrent pour la douche. Jétais allongé sur le carrelage, Raphaël se tenait debout non loin de moi. Il avait allumé une cigarette quil éteignit aussitôt. Puis il resta près de moi, sans rien dire. Je remarquai alors sur son pubis rasé le même tatouage quAudrey. La rose des vents était située du côté droit. Ma curiosité était entière, aussi je me décidai à rompre le silence :
- Cest le même tatouage quAudrey, là sur ton pubis ? précisais-je, car il en avait dautres : sur le bras gauche, sur le buste et sur la cuisse droite.
- Oui, on la fait ensemble. Cest un copain qui nous a tatoués. Il est doué, non ?
Le dessin compliqué était tracé très finement, avec des détails qui auraient pu laisser penser quil était sur du papier. Pour que je pusse admirer la chose, mon rival sétait avancé à ma hauteur. Je massis donc pour contempler le travail du copain. Mon réflexe fut de toucher le tatouage, comme pour massurer quil avait été définitivement gravé dans lépiderme.
Juste à ce moment les femmes revenaient de la salle de bains. Je mattendais de la part dAudrey à un commentaire, qui ne se fit pas attendre.
- Tiens, regarde comme il est curieux ton Nathan. Il na jamais dû en voir daussi près, ni même en toucher ou en goûter. Ça te dirait, mon petit Nath, une bonne bite bien charnue ?
- Euh, je regardais la rose des vents.
- Si tu veux la même on peut te conseiller un copain à moi. Mais pour linstant, dis-moi honnêtement, tu en as déjà connu des instants virils ?
- Ben, cest-à-dire, tu entends quoi par là ?
- En gros, tu tes déjà payé un mec ?
Je sentis le sang afflué vers mon visage, révélant une honte qui navait nullement lieu dêtre. En quelques secondes, des images, des odeurs traversèrent mon esprit. Je pensais ne plus avoir à me remémorer ce qui sétait passé il y a 23 ans, ayant refoulé ces instants contre-nature que javais vécus malgré moi.
Les trois compères étaient en haleine. Javais rougi et il me fallait donc dire la vérité ou presque. Je navais jamais parlé de cela à Juliette, aussi je devais mattendre à son jugement.
- Oui, une fois. Pour essayer, pour ne pas mourir idiot. Jétais saoul, je me suis laissé tenter. Cétait il y a presque 23 ans.
- Bien alors il faut réessayer. Pour sassurer que ça te plaît ou non, suggéra Audrey. Raphaël naura rien contre, tu sais. Lâche-toi ! Fais- nous ce plaisir. Tu en dis quoi Julie ?
Juliette était impassible, calme. Elle sétait réfugiée près de Raphaël, appuyant sa main droite sur son épaule imposante. Jattendais son jugement, son avis. Elle fit durer le plaisir quelques secondes qui me parurent des heures.
- Mais il est libre comme lair mon chouchou. Sil veut réessayer, moi je suis daccord, mais je veux être là pour voir. Deux mecs qui se sautent, je nai jamais vu ça en vrai, moi.
- Tu vois, renchérit Audrey. Il suffisait de demander. Et toi Raph, tu serais partant ?
- Why not ? Il suffit dêtre dans lambiance.
Je ressentis alors un trouble qui mempêchait dêtre naturel. Raphaël proposa un joint quil avait confectionné avant notre arrivée. Il passait de main en main. Je tirais du mieux que je pouvais, afin daugmenter leffet narcotique du shit. Ma tête tournait, puis un moment deuphorie me traversa, envahit mon corps et mon esprit. Après ce premier objet de bonheur, qui dordinaire était partagé entre nos deux complices, Raphaël ressentit le besoin den rouler un autre. Je le regardai fabriquer cette nouvelle cigarette améliorée. Jaimai voir ses mains travailler, mélanger le tabac à la substance interdite.
Nous étions assis en rang doignons, par terre, adossés au grand canapé. Jétais à lextrémité gauche, à ma gauche Audrey, puis Raphaël et pour terminer Juliette. Quand je passais le clope à ma voisine, je pus mapercevoir que ma bien-aimée accordait à son ex-amant des faveurs que jaurais voulu quelle entreprît avec moi. Elle avait placé sa main droite sur la cuisse gauche de Raphaël et furtivement, pensant que nous ne regardions pas, elle profitait de ces moments sournois pour caresser les organes génitaux qui étaient à deux doigts de sa main baladeuse. Le bénéficiaire de ces faveurs semblait ne pas remarquer, ni percevoir la flatterie de Juliette, puisque son sexe restait imperturbablement au repos.
Jaurais voulu quelle procédât ainsi avec moi, même si le caractère officiel de notre relation rendait plus libres les caresses quelle était à même de me prodiguer en public. Elle ne se sentait pas investie du droit de toucher son partenaire épisodique. Audrey avait dû remarquer le jeu de ma compagne, puisquelle était assise juste à côté de son copain.
Quand elle eut pris 3 ou 4 taffes du nouveau pétard, elle se leva pour se diriger vers Juliette à qui elle tendit la main. Cette dernière laccepta volontiers, se trouva soulever par la force herculéenne dAudrey. Elle se mit à embrasser ma maîtresse, à caresser sa vulve, enfouissant sa maigre main dans lentrecuisse accueillant. Les baisers se firent plus fougueux, si bien que Juliette répondit par les mêmes caresses sur le sexe de sa partenaire saphique.
Quant à nous, nous terminions le deuxième joint et nous étions dans un état mi-léthargique, mi-exalté. Jéprouvai alors un élan daffection, de tendresse presque pour Raphaël. Il me regardait avec des yeux de chien battu, mais je ne savais pas pourquoi. Etait-ce la relation de nos deux femmes qui provoquait soudain cette mélancolie ? Puis il se coucha, apposant sa tête sur mes cuisses. Le contact de sa peau, de ses cheveux bouclés, provoqua en moi un émoi indicible. Je nosais pas bouger, de peur que mes bourses vinssent toucher son épaule.
Involontairement, comme il se doit, une érection se produisit, qui ne resta pas inaperçue. Il tourna la tête pour ladmirer. Il me regardait avec une tendresse intense. Comme jétais gêné et de ce fait interrogatif, il se risqua à commenter mon impudeur :
- Eh bien, quand tu bandes, toi, tu ne fais pas semblant.
Je me sentais bien dans cette atmosphère presque onirique. Alors que les filles continuaient à se faire plaisir, Raphaël admirait intensément mon sexe dressé. Dans un geste de la main, simulant la masturbation, il me demanda lautorisation de saisir ma bite. Je fermais les yeux en signe dapprobation. Il sexécuta. Sa main empoigna mon sexe quil caressa en des mouvements masturbatoires. Il terminait chaque caresse par une pression sur mon gland. Jétais aux anges, car je jouissais du spectacle dAudrey qui avait maintenant atteint la vulve de Juliette de sa langue rapace.
Raphaël me fit signe dapprocher mon visage. Il chuchota à mon oreille :
- Et si je te suçais ?
Je ne voulais pas répondre. Je me contentais dhonorer ses lèvres dun coup de langue. Alors je crus mourir de plaisir. Il avait approché sa tête de mon sexe. Il goba mon testicule droit, puis le gauche quil fit tourner un long moment dans sa bouche en le tirant vers lui, comme pour le cueillir. Puis sa langue caressa ardemment ma bite quil investit littéralement par des caresses linguales frénétiques. Enfin, il avala goulûment mon gland et fit pénétrer la totalité de mon vit jusque dans sa gorge. Mon membre viril allait et venait en lui, la chaleur de sa cavité buccale associé aux mouvements incessants de sa langue excitait mon sexe intensément. Je ressentais comme un léger orgasme à chaque fois que lapex franchissait sa glotte. Puis ce fut lexplosion, je déchargeais en lui une quantité non négligeable de mon liquide séminal infertile jusquà présent.
Il reposa sa tête sur mon ventre, se mit à lécher mon méat pour en extraire les dernières gouttes de ma semence qui sen écoulait. Puis il saisit mon phallus, lhonora de plusieurs coups de langue, en frappa son visage, ce qui eut pour effet dy faire à nouveau affluer le sang. Il gardait jalousement son jouet de linstant, quil naurait voulu pour aucune raison partager avec les filles, lesquelles poursuivaient leur excitation mutuelle.
Raphaël prit alors ma place, moffrant en écartant les jambes le spectacle excitant de son sexe érigé, magistral. Je fus désarçonné. Jétais maintenant sur le sol, ma tête à hauteur de lentrejambe accueillant de mon amant. Son regard était implorant. Il se pencha pour attr un objet sous le canapé. Dun un sac plastique, il sortit un godemiché gluant dune pommade lubrifiante. Il lécha mes lèvres puis me susurra à loreille : « Prépare-moi et prends-moi ! ».
Il avança alors son cul jusquau bord du canapé, afin de me présenter son anus. Il avait une forme parfaite, ressemblait à celui dune femme. Mon réflexe fut de le lécher, même si au grand jamais jaurais imaginé madonner à cette occupation sur un homme. Puis je saisis le godemiché que je fis tourner dans cet orifice idéal. Je progressais lentement, mes je ne sentais aucune résistance, si bien que lobjet démesuré (il devait bien mesurer 30 cm) fut introduit au deux tiers en lespace de quelques minutes.
Audrey vint me confisquer lobjet :
- Tu nas pas besoin de ça, vilain. Tu as ce quil faut la où il faut, dit-elle en appuyant le talon de sa cuissarde sur mon pénis.
Jenfilais mon partenaire, sans forcer. Mais il réclamait mon membre, poussait mon cul vers lui, pour que la pénétration soit rapide et violente. Quand jeus pénétré mes 22 centimètres dans ses entrailles, que je me mis à le labourer comme il me le demandait, son visage prit une expression angélique. Le plaisir que jéprouvais était phénoménal, javais limpression que mon gland avait retrouvé une sensibilité jamais connue. De mon apex irradiait un plaisir enivrant. Puis soudain je sentis un liquide tiède sur ma poitrine, sur mon cou. Raphaël, qui se masturbait, venait de libérer sa liqueur séminale. Jéjaculais à mon tour, dans un cri « ouaaaaaaah ! » qui surprit nos partenaires saphiques.
Audrey jouait du gode dans Juliette, laquelle poussait des gémissements de plaisir. Elle népargnait pas sa maîtresse, faisait naviguer lobjet en elle à une vitesse effrénée. Juliette jouit alors dans un désordre de mouvements et de paroles inaudibles.
Pendant ce temps, Raphaël navait toujours pas lâché prise, entourant ma bite des écarts les plus attentionnés, léchant les blessures provoquées par les talons dAudrey, brandissant mon engin comme un trophée quil avait gagné. Cette attitude me surprit, me gêna parce que nos femmes nous regardaient interrogatives quant à ce qui venait de se passer entre leur deux hommes.
Je me libérai de mon amant et allai prendre une douche purifiante, bientôt suivi par Raphaël. Il me rejoignit dans la baignoire, profitant de ce moment dintimité pour membrasser encore et faire un commentaire que je trouvai inutile : « ça, cétait de la baise ! ». Leffet de la drogue était toujours présent en moi. Je ne savais que faire, mais javais une envie que tout le monde soit heureux.
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