Audrey, Juliette Et Moi

La chaleur étouffante qui s’était abattue sur le littoral avait eu pour effet de nous confiner cet après-midi là dans la fraîcheur reposante de la maison. La chambre exposée au nord offrait ce que l’on peut considérer comme une température raisonnable, quand le mercure du thermomètre à l’ombre atteint sans grand effort les 37°.

Nous venions de terminer une de ces siestes coquines qui laissent libre cours à notre appétit sexuel et nous permet de faire exploser les fantasmes qu’une atmosphère nocturne ne nous engagerait nullement à révéler. Sur la porte, des coups secs, mais timides, vinrent perturber l’engourdissement que les mouvements continus d’une volupté partagée avaient engendré. Péniblement je me levai, enfilai mon caleçon pour cacher ma virilité pourtant honorable et me dirigeai en traînant les pieds vers la porte d’entrée, derrière la vitre de laquelle se profilait une silhouette féminine.

La porte s’ouvrit sur un être des plus sensuels et des plus attirants que j’aurais pu difficilement imaginer un jour venir frapper à ma porte. Ma compagne dormait, semble-t-il, à poings fermés, car je ne l’entendais pas m’interroger sur le visiteur importun.

Une jeune femme, qui devait avoir tout au plus vingt cinq ans, me demanda si j’avais vu son ami, qui aurait dû arriver hier soir dans la villa située un peu plus haut, sur le chemin de la plage. Elle avait un corps idéal, des seins bien ronds qui transparaissaient sous son haut en lin. J’avais l’impression qu’ils étaient en érection, ou bien était-ce leur état permanent, ce qui les rendait encore plus captivants.

- Non, répondis-je, nous n’avons vu personne. Ce matin les volets étaient fermés comme hier et les jours précédents.

Elle parut contrariée, ne sachant que faire dans une telle situation. Elle se risqua, résignée :

- Bon alors je vais devoir dormir à la belle étoile !

J’hésitai un moment, mais la tentation de passer la nuit sous le même toit que cette créature idéale me fit prononcer :
- Mais non.

On peut vous offrir l’hospitalité, nous avons une chambre, petite, certes, mais avec un lit confortable. C’est mieux que de dormir sur la plage.

Elle franchit le seuil que j’avais libéré. Je la dirigeai dans la chambre et montai réveiller Juliette à qui j’expliquais brièvement la situation.

Audrey me parut être assez libertine de par son comportement. Elle n’avait pas semblé gênée de ma tenue légère. Elle avait enfilé un short hyper-moulant qui mettait en valeur ses formes idéales et dessinait un sexe des plus ravissants, que j’aurais volontiers goûté.

Je m’étais attendu à une certaine réticence de Juliette, mais la présence d’Audrey semblait la ravir. Elles étaient même complices, profitant de leur supériorité numérique pour me taquiner.

Le repas fut bien arrosé. Je m’étonnai de la quantité de vin que Juliette avait su absorber, elle qui d’ordinaire ne boit jamais plus d’un verre pendant les repas. Audrey l’avait suivie et lorsque la 3ème bouteille de vin fut vidée, elle réclama un digestif. Les 45° de la liqueur de framboise ne semblaient pas l’effrayer. Comme Juliette hésitait, Audrey but une gorgée, avança ses lèvres vers elle et déposa le liquide alcoolisé dans la bouche de ma compagne. Elle recommença l’opération plusieurs fois, accompagnant la transmission du liquide par sa langue qui venait envahir la bouche de Juliette.

J’engloutissais un verre à chaque voyage d’Audrey et au bout du cinquième, je commençai à être sévèrement excité par le contact buccal de ces deux femmes excitantes. Audrey décida soudain de quitter son haut, puis débarrassa Juliette du sien. Sa bouche empesée d’alcool flattait maintenant la poitrine plantureuse de ma maîtresse. Elle engageait Juliette à caresser ses seins tout ronds, mais cette dernière était maladroite, intimidée.

Enfin, notre amante fortuite se leva pour se mettre nue. Elle avait un petit cul des plus ravissants, sur la fesse gauche duquel avait été tatouée une rose des vents, de quatre centimètres de diamètre environ.
De dos, l’espace entre ses jambes laissait entrevoir ses lèvres pulpeuse et appétissante que ma bouche ankylosée par la liqueur aurait voulu sucer sans retenue.

Mais Audrey avait d’autres intentions. Elle força la jupe de Juliette et son string pour placer ses petits doigts habiles sur ce sexe que j’avais si souvent honoré de mes caresses buccales. Puis elle s’agenouilla devant ma Juliette debout, engagea sa langue sur les lèvres imberbes, si charnues et si bonnes, que j’en avais l’eau à la bouche. Comme elle devinait mon avidité, Audrey tendit vers moi son postérieur, duquel elle paraissait implorer ma participation.

Comme je m’approchais, elle fit asseoir Juliette sur le canapé, se tourna vers moi, caressant ses lèvres rouges sang de sa langue endolorie, par l’effort qu’elle venait de faire sur la chatte brûlante de mon amie. Elle avait gardé ses escarpins à talons aiguilles surdimensionnés. Elle était assise sur son pied gauche, sa jambe repliée ; alors qu’elle tenait sa jambe droite écartée, m’offrant le spectacle de son sexe humide affriolant.

Elle saisit ma ceinture qu’elle détacha habilement, déboutonna ma braguette et fit glisser d’un geste brusque mon pantalon. De ses lèvres elle saisit mon sexe durci à travers le coton de mon shorty. Audrey regardait sans broncher. Puis ma nouvelle partenaire fit glisser mon shorty en s’écriant :

- Ouah ! quel homme !

Mon sexe se dressait maintenant devant elle. Je voulais qu’elle s’en saisît, qu’elle le suçât, l’enfonçât au plus profond de sa gorge. Mais elle n’en fit rien. L’érection qu’elle avait occasionnée sembla la désintéresser pour le moment. Elle retourna à sa tâche féminine, préférant la chaleur de l’entrecuisse de Juliette, à la rectitude parfaite de ma bite en chaleur.

Elle se mit en levrette et les petits mouvements de son cul plus qu’engageant, appelait mon vit à caresser ses entrailles. Je m’agenouillai à mon tour, dressait ma langue pour moi aussi sentir enfin la chaleur d’une chatte mouillée et bien chaude.
J’explorai alors sauvagement les lèvres de cette petite suceuse de vulve, raidissant au maximum mon appendice buccal afin qu’elle crût que c’était mon gland qui tentait d’explorer son sexe. En écartant un peu plus les jambes, elle se montrait réceptive à mes avances.

Alors que je dévorai voracement le con divin d’Audrey, Juliette ouvrait de temps à autre les yeux comme pour surveiller la complicité qui naissait entre moi et sa maîtresse du moment. Tout comme je m’appliquais avec de grands mouvements de langue à pénétrer les muqueuses génitales de ma partenaire, flattant de mon majeur son orifice vaginal et de mon pouce son long clitoris implorateur, je m’interrogeai soudain des sentiments qui envahissaient l’esprit de mon amour.

Même si Juliette me connaissait des liaisons occasionnelles et certaines plus régulières, elle n’avait jamais pu me visualiser avec une autre femme. Elle ne paraissait pas offensée de mes ardeurs, tout appliquée qu’elle était à profiter des caresses orales de sa jeune amie. Elle poussait parfois des gémissements de plaisir. Ses mains étaient placées sur les cheveux d’Audrey, qu’elle encourageait ainsi à poursuivre sa tâche sensuelle.

Quant à moi, je ne tenais plus. J’avançai délicatement mon pénis jusqu’à cette fente voluptueuse qui s’offrait à moi. Mon gland humide y glissa et commencèrent alors des saccades infernales stimuler par les plaintes rituelles de cette jeune femme. J’allais et venais en elle, projetant au plus profond de sa vulve mon sexe incandescent. J’adoptai soudain un rythme effréné, comme pour m’assurer qu’elle allait jouir ainsi plus intensément.

Elle semblait résister au bonheur que je voulais lui prodiguer, comme insensible aux caresses bouillonnantes de mon zob. Elle poursuivait inlassablement sa succion. Juliette était maintenant haletante. Ses gémissements étaient plus fréquents, plus aigus. Je tenais mes testicules, afin de retarder la décharge qui aurait provoqué l’éjaculation à un moment inattendu.


Puis tout s’accéléra : Audrey enfonça les ongles de sa main droite dans ma fesse droite. Elle poussa de petits cris rapides, sa langue toujours dans la vulve de Juliette. Je lâchais alors mes bourses et dans un dernier effort, par des mouvements rotatifs violents du bassin, je provoquais l’orgasme de ma partenaire, le mien par la même occasion alors que les doigts d’Audrey avaient parfait la jouissance de Juliette.

Je m’allongeais alors, entraînant Audrey avec moi, tout en restant en elle, car mon sexe toujours dur, avait du mal à quitter ses chairs féminines si accueillantes. Juliette reposait seule sur le canapé, les jambes écartées, immobile après la tempête sexuelle qu’elle venait de subir. Je ne sais combien de temps nous sommes restés ainsi au sol, blotti l’un contre l’autre, mon pénis en elle. J’éprouvais alors un sentiment inhabituel, non pas qu’il fût causé par la différence d’âge, chose fréquente dans mes relations libertines, mais probablement parce que je venais de posséder une femme qui avait stimulé la mienne.

Je suis allé prendre une douche et suis revenu m’allonger sur le carrelage frais du salon, tout près des femmes. Audrey avait placé sa tête sur les genoux de Juliette, qui caressait ses cheveux. Lorsqu’elle me vit me soumettre, comme un chien devant son maître, Audrey inventa un jeu qui semblait ajouter au bonheur qui venait de l’envahir. De ses chaussures neuves, elle se mit à caresser mon sexe, mes testicules. Elle y enfonçait parfois le talon aiguille pointu de son escarpin droit. Ces caresses fétichistes provoquèrent immédiatement un afflux de sang dans ces parties de mon corps, favorisant une érection blindée.

Audrey prit alors Juliette par la main, l’invitant à la rejoindre près de mon appareil reproducteur. Les talons avaient laissé des marques à certains endroits, que je ne voyais pas, mais Audrey dit à Juliette :
- Regarde, il est blessé où ça fait mal notre beau mâle. Il a très mal, ça saigne un peu ici. On va calmer la douleur. Il a dû aussi avoir très mal, quand on lui a coupé son prépuce le petit bout de chou. Mais comme il est beau comme ça, tout nu.

Audrey saisit alors mon sexe qu’elle tendit vers la bouche de Juliette qui s’exécuta. Elle donnait des petits coups de langue sur mon gland. Puis Audrey lui confisquait pour faire la même chose. Juliette entreprit alors de lécher mes blessures, Audrey engageant mon gland dans sa bouche. Elles se reliaient, mes suceuses, m’honorant de leurs plus délicates caresses linguales. Juliette laissa alors Audrey terminer le travail, comme lorsqu’on veut faire honneur à un invité, en lui offrant la dernière part de gâteau.

J’avais affaire à une experte. Elle faisait aller et venir mon sexe jusque dans sa gorge, ses mouvements de langue stimulant mon gland, dont la sensibilité avait été augmentée par le piétinement des chaussures. Elle travailla avec application, jusqu’à ce qu’elle sente mon liquide séminal gicler en elle. Elle termina sa tâche en me masturbant, en pressant jusqu’à la douleur l’apex de mon phallus. Je poussai alors un cri de plaisir.

Le lendemain, la chaleur n’était pas tombée. Le sirocco soufflait inexorablement en direction de la Méditerranée. Il avait annoncé probablement cette soirée chaude que nous avions vécue.

Audrey nous avait rejoints au petit-déjeuner, heureuse de notre nudité et fière de la sienne. J’avais du mal à croire que cette jeune femme avait été mienne. Quinze années nous séparaient, mais elle nous avait dit, sans flagornerie aucune, qu’elle nous trouvait plus jeunes que certains de ses copains.

Elle décida d’aller vérifier si son copain était arrivé. Je souhaitai vivement qu’il ne fût pas encore là. Elle revint avec ce mâle qui apparaissait comme un rival. Il était arrivé dans la nuit, retenu près de 18 heures dans un garage à cause d’un embrayage qui avait lâché et qu’il avait fallu aller chercher.

L’homme devait avoir 35 ans tout au plus. Il était plutôt agréable à regarder, de taille moyenne, large d’épaules, des cheveux blonds bouclés, une musculature très développée. Son visage triangulaire comportait des traits fins, un nez assez long, mais équilibré, des yeux d’un bleu pastel, un front bien dégagé, signe d’une intelligence que son physique ne laissait pas soupçonner.

Raphaël avait cette attitude débonnaire et spontanée que l’on trouve souvent chez les aristocrates. Il avait toujours le sourire et à chaque instant quelque chose à dire. Il nous remercia d’avoir hébergé son amie et nous invita à dîner le soir même.

Je n’avais osé parler de notre soirée à Juliette, comme s’il s’était agi d’un moment à oublier, subi sous l’emprise de l’alcool. Comme si cette rencontre à trois n’avait pu être souhaitable, ni même envisageable. Je lui demandais ce qu’elle pensait de Raphaël. Elle me répondit laconiquement qu’Audrey et lui allaient bien ensemble.

Raphaël nous accueillit en bon maître de maison. Il avait revêtu un short blanc et une chemise blanche qu’il portait ouverte. Le tissu du short était si fin qu’il semblait transparent. Audrey avait chaussé des cuissardes vernies rouges, dont les talons fins me rappelaient les supplices qu’elle m’avait fait subir le soir précédent. Ceux-ci avaient en plus un embout métallique pour ajouter au plaisir. La vue de ces accessoires provoqua chez moi une érection que j’aurais voulu partager avec mes hôtes.

L’ambiance semblait être plus sage. La table était couverte de hors d’œuvre et autres mezzés. Juliette et moi étions assis contre le mur, Audrey et Raphaël nous faisant face. Pendant le repas, la discussion avait pris une tournure sociale, sociologique, même historique. On parlait de l’immigration, de la France terre d’accueil, du choc pétrolier de 1974.

Audrey débarrassa les desserts et lorsqu’elle se leva, sa jupe s’était soulevée. Je constatai alors qu’elle ne portait pas de sous-vêtements. Raphaël remarqua l’impudeur avec laquelle Audrey retarda la remise en place du bout de tissu qui lui servait de cache-sexe. Il comprit que grâce à la lenteur de sa partenaire j’avais eu tout le temps nécessaire pour admirer le sexe de son amie. Il me sembla alors qu’il ne devait pas être informé de l’intimité qui nous avait unis la nuit précédente. Quant à moi, je n’avais pu m’empêcher de laisser mon regard traîner sur cette petite chatte affriolante, qui me mettait en appétit.

Alors que nous dégustions les desserts orientaux, chers à Raphaël, je sentis une pointe sur mon entrejambe. C’était Audrey qui venait me flatter tout en jetant sur moi des regards concupiscents. Son ami ne pouvait ne pas voir la botte qui frottait maintenant avec insistance le bourrelet provoqué par mon appareil génital. Elle avait placé sa main sur le bourrelet de Raphaël qu’elle caressait avec fougue maintenant. Ce dernier ne s’agitait pas.

- Comme c’est mimi deux beaux mâles qui bandent…, dit-elle à Juliette d’une voix à dessein exaspérante.

Puis, en parlant à Raphaël, elle ajouta :

- Il est monté comme un étalon notre beau Nathan, dit-elle en montrant mon bourrelet de la pointe de la cuissarde qui le labourait. Tu ne vas pas en croire tes yeux.

Puis elle abandonna mon renflement génital pour se diriger vers Juliette. Elle quitta sa jupe et son haut, mais garda ses bottes. Elle posa son pied droit sur la chaise de mon amie, lui imposant de s’adonner à un cunnilingus que j’aurais moi-même volontiers pratiqué. Juliette n’eut pas beaucoup à se pencher vers la vulve appétissante de sa partenaire. Sa langue goûta avidement les lèvres charnues qu’Audrey lui offrait. Elle enfonça sa tête plus profondément dans l’entrecuisse de sa maîtresse. Les deux amantes saphiques, complices, ressentaient un plaisir évident, puisqu’Audrey poussait des petits cris de plaisir, Juliette suçait goulûment la vulve qu’elle explorait maintenant du mieux qu’elle pouvait.

Raphaël regardait avec envie cette femme qui avait pris sa place. Il était écarlate. Il jetait parfois un œil sur moi, interrogatif, demandeur ? La proximité de la suceuse m’incita à participer : je tendis ma main gauche vers le sexe de Juliette, le libérant du string qui simulait de le cacher. Je poussai de mon pouce la dentelle et introduisis mon majeur dans les chairs féminines de mon amie. Elle arrêta un bref instant son travail de succion pour pousser un gémissement encourageant.

Le mâle rival voulut lui aussi faire partie de notre jeu. Il s’avança vers sa compagne, implorant son attention sensuelle. Elle n’aperçut pas immédiatement ce centaure qui était semble-t-il en rut, à la vue de notre trio. Sa vue me gênait, aussi je décidai soudainement de plonger ma tête vers le con de Juliette. Sa mini jupe n’opposa aucune résistance et ma langue put commencer son exploration. Le string avait céder sous la force de ma main. Je léchai un long moment les lèvres connues et utilisai mon pouce pour stimuler l’orifice vaginal par moi si souvent visité.

Je compris alors que quelque chose avait changé, car une main entreprenante vint saisir ma braguette pour la déboutonner fébrilement. Je relevai la tête et m’aperçut que Raphaël avait pris la place d’Audrey, laquelle était maintenant appliquée à me débarrasser des étoffes gênantes. Je soulevais mon cul, pour qu’elle pût faire glisser mon pantalon et mon shorty. Sa langue vint alors voyager sur mon appareil génital. Elle mordillait mes bourses, leur imposant une douleur sensuelle. Puis elle triturait de ses lèvres mon gland, le faisait tourner au bout de sa langue. Elle m’imposa de me coucher sur le côté, sans pour autant entraver le cunnilingus que je continuais à pratiquer, après avoir pris connaissance de la nouvelle situation.

Audrey se mit à mordiller mes fesses. D’une main experte, elle attrapa mon sexe qu’elle tira vers sa bouche, entre mes jambes pour le positionner au niveau de mes fesses. Elle ne ménageait pas mon membre qu’elle léchait maintenant du mieux qu’elle pouvait. De l’autre main, elle avait écarté mon cul et elle naviguait maintenant de mon sexe à mon anus, l’attisant par des coups de langue violents imprégnés d’une salive abondante. Mes couilles étaient malmenées, écrasées dans cet espace restreint, mais ce mauvais traitement ajoutait à mon plaisir qui commençait à s’intensifier.

J’abandonnai alors ma Juliette à son étalon, pour me retourner délicatement. Le petit canapé sur lequel on nous avait assis était maintenant libre, car Raphaël avait attiré Juliette vers lui pour qu’elle le rejoignît au sol. Je pris alors cette pose de soumission qui avait tant plu à Audrey hier soir, écartant les jambes pour qu’elle pût jouir pleinement de mes organes génitaux.

La sadique se mit alors à utiliser ses bottes pour me caresser. Comme hier, elle posa sa semelle sur mon pénis, titillant mes testicules de ses talons métalliques. Malgré la douleur, je ne criai pas, mais poussai des gémissements de plaisir. La pression restait douce, provoquant des picotements perceptibles et douloureux à certains endroits. La semelle venait, elle, écraser mon phallus d’une façon plus radicale. Audrey frottait le dessous de sa cuissarde en comprimant la chair de mon zob du mieux qu’elle pouvait. Là encore, je fus surpris de ne ressentir aucun mal.

Puis les caresses cruelles cessèrent. Elle vint rejoindre mes attributs mâles, susurrant d’une voix puérile, à peine audible pour ne pas gêner nos partenaires : « Mais on a eu bobo mon petit chéri. On va réparer tout ça. Oh ! Mais on a la queue qui saigne un peu. » Elle se mit alors à lécher frénétiquement mon sexe, mes bourses, mon orifice anal. Alors que mon pénis voyageait jusqu’au fond de sa gorge, elle avait introduit deux doigts dans mon anus, s’appliquant à stimuler ma glande prostatique. Je fus pris d’un tremblement de plaisir, j’oubliai où j’étais, avec qui. La tête me tournait et mon cœur battait avec une telle violence que je croyais qu’il allait faire exploser ma cage thoracique.

Le cri soudain que je poussai alors fut bestial, sauvage, primitif, si bien que Raphaël et Juliette interrompirent leur chevauchée pour voir ce qui m’arrivait. Un jet de liquide séminal partit alors de mon vit avec une telle force, qu’il gagna même le dos de Juliette qui avait enfourché Raphaël allongé sur le dos.

Je me tournai alors, oubliant Audrey qui continuait de prodiguer à mon outil viril les premiers secours. Je jouissais d’un spectacle intéressant. Juliette à genoux, qui avait enfourché son partenaire du moment, montait et descendait à une vitesse vertigineuse. Elle besognait en spécialiste, dans sa pose préférée, parce qu’elle maîtrise alors la profondeur de la pénétration. Ses jolies fesses très rondes venaient frapper les cuisses et les bourses de son étalon, l’ithyphalle de Raphaël apparaissait lui très subrepticement.

L’orgasme survint de façon inattendue. L’amant de Juliette, qui faisait voyager ses mains sur le corps de sa partenaire, se mit à balancer son bassin à l’unisson des mouvements verticaux de sa complice. Ainsi, ils se rencontraient à mi-course et poussaient tout deux une clameur de plaisir. Puis le mâle prit le dessus et, se relevant il entoura le buste de sa partenaire de ses bras puissants, projetant une dernière fois violemment sa verge dans les entrailles de cette dernière, poussa un cri barbare, entraînant une jouissance simultanée et la réponse prononcée de celle qu’il venait de faire jouir : « Ouaaaaaah ! Quel pied ! ».

Après avoir poussé ce cri, Juliette honora son baiseur de petits bisous dont elle inonda son visage, son coup, son buste. Raphaël était toujours en elle, puisqu’elle ne voulait pas l’affranchir, ayant entouré le buste de son amant de ses jambes que la volupté avait ramollies. Ils restaient ainsi en apesanteur, nous imposant leurs baisers sonores, les bruits de succion de leurs langues qui se rencontraient. Ce n’était pas de la jalousie qui m’envahissait, mais un autre sentiment que j’avais du mal à définir. De la vengeance ? Le besoin de les contraindre à leur tour à subir le coït que je voulais maintenant, immédiatement avoir avec Audrey.

Son travail avait été efficace, puisque ma bite avait retrouvé sa pleine forme. Je retournai ma partenaire, levant son cul vers moi pour la pénétrer en levrette. Mon sexe trouva sans encombre le chemin qu’il cherchait. J’adoptai un rythme infernal, cadençant mes allers et retours d’un « ha » dominateur. Audrey se lamentait à chaque pénétration profonde que je lui faisais subir, bien qu’elle semblât aimer ça. Je ne la ménageais pas et profitais de ma longueur pour qu’elle se sentît bourrée, envahie de mon sexe embrasé.

Tout bruit avait cessé du côté de l’autre couple. Je les sentais attentifs et envieux. Au moment d’éjaculer je changeais habilement d’orifice, enfilant mon gland dans l’anus de ma partenaire, lequel semblait avoir déjà subi de tels outrages. Mon plaisir fut intense tout comme je me déchargeais dans cette voie stercorale. Je poussai à nouveau un râle animal pour libérer l’énergie qui s’était emmagasinée en moi lors des saccades sensuelles que j’avais fait subir à Audrey. Elle aussi avait relâché sa dynamique copulatoire en raidissant son corps qu’elle avait rejeté en arrière m’obligeant à la saisir. J’attrapai alors ses seins parfaits et gardai ainsi de longues minutes nos deux corps l’un contre l’autre.

Les femmes nous quittèrent pour la douche. J’étais allongé sur le carrelage, Raphaël se tenait debout non loin de moi. Il avait allumé une cigarette qu’il éteignit aussitôt. Puis il resta près de moi, sans rien dire. Je remarquai alors sur son pubis rasé le même tatouage qu’Audrey. La rose des vents était située du côté droit. Ma curiosité était entière, aussi je me décidai à rompre le silence :

- C’est le même tatouage qu’Audrey, là sur ton pubis ? précisais-je, car il en avait d’autres : sur le bras gauche, sur le buste et sur la cuisse droite.
- Oui, on l’a fait ensemble. C’est un copain qui nous a tatoués. Il est doué, non ?

Le dessin compliqué était tracé très finement, avec des détails qui auraient pu laisser penser qu’il était sur du papier. Pour que je pusse admirer la chose, mon rival s’était avancé à ma hauteur. Je m’assis donc pour contempler le travail du copain. Mon réflexe fut de toucher le tatouage, comme pour m’assurer qu’il avait été définitivement gravé dans l’épiderme.

Juste à ce moment les femmes revenaient de la salle de bains. Je m’attendais de la part d’Audrey à un commentaire, qui ne se fit pas attendre.

- Tiens, regarde comme il est curieux ton Nathan. Il n’a jamais dû en voir d’aussi près, ni même en toucher ou en goûter. Ça te dirait, mon petit Nath, une bonne bite bien charnue ?
- Euh, je regardais la rose des vents.
- Si tu veux la même on peut te conseiller un copain à moi. Mais pour l’instant, dis-moi honnêtement, tu en as déjà connu des instants virils ?
- Ben, c’est-à-dire, tu entends quoi par là ?
- En gros, tu t’es déjà payé un mec ?

Je sentis le sang afflué vers mon visage, révélant une honte qui n’avait nullement lieu d’être. En quelques secondes, des images, des odeurs traversèrent mon esprit. Je pensais ne plus avoir à me remémorer ce qui s’était passé il y a 23 ans, ayant refoulé ces instants contre-nature que j’avais vécus malgré moi.

Les trois compères étaient en haleine. J’avais rougi et il me fallait donc dire la vérité ou presque. Je n’avais jamais parlé de cela à Juliette, aussi je devais m’attendre à son jugement.

- Oui, une fois. Pour essayer, pour ne pas mourir idiot. J’étais saoul, je me suis laissé tenter. C’était il y a presque 23 ans.

- Bien alors il faut réessayer. Pour s’assurer que ça te plaît ou non, suggéra Audrey. Raphaël n’aura rien contre, tu sais. Lâche-toi ! Fais- nous ce plaisir. Tu en dis quoi Julie ?

Juliette était impassible, calme. Elle s’était réfugiée près de Raphaël, appuyant sa main droite sur son épaule imposante. J’attendais son jugement, son avis. Elle fit durer le plaisir quelques secondes qui me parurent des heures.

- Mais il est libre comme l’air mon chouchou. S’il veut réessayer, moi je suis d’accord, mais je veux être là pour voir. Deux mecs qui se sautent, je n’ai jamais vu ça en vrai, moi.

- Tu vois, renchérit Audrey. Il suffisait de demander. Et toi Raph, tu serais partant ?


- Why not ? Il suffit d’être dans l’ambiance.

Je ressentis alors un trouble qui m’empêchait d’être naturel. Raphaël proposa un joint qu’il avait confectionné avant notre arrivée. Il passait de main en main. Je tirais du mieux que je pouvais, afin d’augmenter l’effet narcotique du shit. Ma tête tournait, puis un moment d’euphorie me traversa, envahit mon corps et mon esprit. Après ce premier objet de bonheur, qui d’ordinaire était partagé entre nos deux complices, Raphaël ressentit le besoin d’en rouler un autre. Je le regardai fabriquer cette nouvelle cigarette améliorée. J’aimai voir ses mains travailler, mélanger le tabac à la substance interdite.

Nous étions assis en rang d’oignons, par terre, adossés au grand canapé. J’étais à l’extrémité gauche, à ma gauche Audrey, puis Raphaël et pour terminer Juliette. Quand je passais le clope à ma voisine, je pus m’apercevoir que ma bien-aimée accordait à son ex-amant des faveurs que j’aurais voulu qu’elle entreprît avec moi. Elle avait placé sa main droite sur la cuisse gauche de Raphaël et furtivement, pensant que nous ne regardions pas, elle profitait de ces moments sournois pour caresser les organes génitaux qui étaient à deux doigts de sa main baladeuse. Le bénéficiaire de ces faveurs semblait ne pas remarquer, ni percevoir la flatterie de Juliette, puisque son sexe restait imperturbablement au repos.

J’aurais voulu qu’elle procédât ainsi avec moi, même si le caractère officiel de notre relation rendait plus libres les caresses qu’elle était à même de me prodiguer en public. Elle ne se sentait pas investie du droit de toucher son partenaire épisodique. Audrey avait dû remarquer le jeu de ma compagne, puisqu’elle était assise juste à côté de son copain.

Quand elle eut pris 3 ou 4 taffes du nouveau pétard, elle se leva pour se diriger vers Juliette à qui elle tendit la main. Cette dernière l’accepta volontiers, se trouva soulever par la force herculéenne d’Audrey. Elle se mit à embrasser ma maîtresse, à caresser sa vulve, enfouissant sa maigre main dans l’entrecuisse accueillant. Les baisers se firent plus fougueux, si bien que Juliette répondit par les mêmes caresses sur le sexe de sa partenaire saphique.

Quant à nous, nous terminions le deuxième joint et nous étions dans un état mi-léthargique, mi-exalté. J’éprouvai alors un élan d’affection, de tendresse presque pour Raphaël. Il me regardait avec des yeux de chien battu, mais je ne savais pas pourquoi. Etait-ce la relation de nos deux femmes qui provoquait soudain cette mélancolie ? Puis il se coucha, apposant sa tête sur mes cuisses. Le contact de sa peau, de ses cheveux bouclés, provoqua en moi un émoi indicible. Je n’osais pas bouger, de peur que mes bourses vinssent toucher son épaule.

Involontairement, comme il se doit, une érection se produisit, qui ne resta pas inaperçue. Il tourna la tête pour l’admirer. Il me regardait avec une tendresse intense. Comme j’étais gêné et de ce fait interrogatif, il se risqua à commenter mon impudeur :

- Eh bien, quand tu bandes, toi, tu ne fais pas semblant.

Je me sentais bien dans cette atmosphère presque onirique. Alors que les filles continuaient à se faire plaisir, Raphaël admirait intensément mon sexe dressé. Dans un geste de la main, simulant la masturbation, il me demanda l’autorisation de saisir ma bite. Je fermais les yeux en signe d’approbation. Il s’exécuta. Sa main empoigna mon sexe qu’il caressa en des mouvements masturbatoires. Il terminait chaque caresse par une pression sur mon gland. J’étais aux anges, car je jouissais du spectacle d’Audrey qui avait maintenant atteint la vulve de Juliette de sa langue rapace.

Raphaël me fit signe d’approcher mon visage. Il chuchota à mon oreille :

- Et si je te suçais ?

Je ne voulais pas répondre. Je me contentais d’honorer ses lèvres d’un coup de langue. Alors je crus mourir de plaisir. Il avait approché sa tête de mon sexe. Il goba mon testicule droit, puis le gauche qu’il fit tourner un long moment dans sa bouche en le tirant vers lui, comme pour le cueillir. Puis sa langue caressa ardemment ma bite qu’il investit littéralement par des caresses linguales frénétiques. Enfin, il avala goulûment mon gland et fit pénétrer la totalité de mon vit jusque dans sa gorge. Mon membre viril allait et venait en lui, la chaleur de sa cavité buccale associé aux mouvements incessants de sa langue excitait mon sexe intensément. Je ressentais comme un léger orgasme à chaque fois que l’apex franchissait sa glotte. Puis ce fut l’explosion, je déchargeais en lui une quantité non négligeable de mon liquide séminal infertile jusqu’à présent.

Il reposa sa tête sur mon ventre, se mit à lécher mon méat pour en extraire les dernières gouttes de ma semence qui s’en écoulait. Puis il saisit mon phallus, l’honora de plusieurs coups de langue, en frappa son visage, ce qui eut pour effet d’y faire à nouveau affluer le sang. Il gardait jalousement son jouet de l’instant, qu’il n’aurait voulu pour aucune raison partager avec les filles, lesquelles poursuivaient leur excitation mutuelle.

Raphaël prit alors ma place, m’offrant en écartant les jambes le spectacle excitant de son sexe érigé, magistral. Je fus désarçonné. J’étais maintenant sur le sol, ma tête à hauteur de l’entrejambe accueillant de mon amant. Son regard était implorant. Il se pencha pour attr un objet sous le canapé. D’un un sac plastique, il sortit un godemiché gluant d’une pommade lubrifiante. Il lécha mes lèvres puis me susurra à l’oreille : « Prépare-moi et prends-moi ! ».

Il avança alors son cul jusqu’au bord du canapé, afin de me présenter son anus. Il avait une forme parfaite, ressemblait à celui d’une femme. Mon réflexe fut de le lécher, même si au grand jamais j’aurais imaginé m’adonner à cette occupation sur un homme. Puis je saisis le godemiché que je fis tourner dans cet orifice idéal. Je progressais lentement, mes je ne sentais aucune résistance, si bien que l’objet démesuré (il devait bien mesurer 30 cm) fut introduit au deux tiers en l’espace de quelques minutes.

Audrey vint me confisquer l’objet :

- Tu n’as pas besoin de ça, vilain. Tu as ce qu’il faut la où il faut, dit-elle en appuyant le talon de sa cuissarde sur mon pénis.

J’enfilais mon partenaire, sans forcer. Mais il réclamait mon membre, poussait mon cul vers lui, pour que la pénétration soit rapide et violente. Quand j’eus pénétré mes 22 centimètres dans ses entrailles, que je me mis à le labourer comme il me le demandait, son visage prit une expression angélique. Le plaisir que j’éprouvais était phénoménal, j’avais l’impression que mon gland avait retrouvé une sensibilité jamais connue. De mon apex irradiait un plaisir enivrant. Puis soudain je sentis un liquide tiède sur ma poitrine, sur mon cou. Raphaël, qui se masturbait, venait de libérer sa liqueur séminale. J’éjaculais à mon tour, dans un cri « ouaaaaaaah ! » qui surprit nos partenaires saphiques.

Audrey jouait du gode dans Juliette, laquelle poussait des gémissements de plaisir. Elle n’épargnait pas sa maîtresse, faisait naviguer l’objet en elle à une vitesse effrénée. Juliette jouit alors dans un désordre de mouvements et de paroles inaudibles.

Pendant ce temps, Raphaël n’avait toujours pas lâché prise, entourant ma bite des écarts les plus attentionnés, léchant les blessures provoquées par les talons d’Audrey, brandissant mon engin comme un trophée qu’il avait gagné. Cette attitude me surprit, me gêna parce que nos femmes nous regardaient interrogatives quant à ce qui venait de se passer entre leur deux hommes.

Je me libérai de mon amant et allai prendre une douche purifiante, bientôt suivi par Raphaël. Il me rejoignit dans la baignoire, profitant de ce moment d’intimité pour m’embrasser encore et faire un commentaire que je trouvai inutile : « ça, c’était de la baise ! ». L’effet de la drogue était toujours présent en moi. Je ne savais que faire, mais j’avais une envie – que tout le monde soit heureux.

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