Jour De Neige
Jour de neige, plafond bas et moral dans les chaussettes, je traine au lit.
Mon homme, Nico, est parti pour son travail et ne sera là que dans une semaine.
Une semaine. Putain ! Ca me donne envie de chialer.
« Allez Line ! Il naimerait pas te voir ainsi. »
Je me fous un coup de pied au cul et saute sous la douche.
La chaleur, la douce caresse de leau sur mon corps, me font un bien fou.
Mes pensées ne quittent pas Nico et, tout naturellement, ma main glisse et plonge dans ma toison mouillée. Je me caresse de longues minutes, invitant les milliers de gouttelettes deau, fusant du pommeau de douche, à venir exciter mon clito gonflé.
Deux orgasmes plus tard, je suis en sortie de bain, devant un verre de jus dorange.
Je rêvasse en regardant les flocons tomber dans le jardin, quand la sonnette de la porte retentit.
« Bonjour ! Je mappelle Christelle et je suis chargée de vous
»
« Houlà ! Houlà ! Entrez vite, je me caille ! »
Ce nest pas que je raffole des représentants, mais voir du monde me fait plaisir, et je sens que cette jeune fille va me tenir compagnie un petit moment.
« Asseyez-vous ! Vous boirez bien un thé ? Un café ? Ca vous réchauffera !»
« Merci, cest très gentil. Je veux bien un thé, alors. »
Je me dirige vers la cuisine.
« Enlevez votre manteau ! Mettez vous à laise ! Je nen ai pas pour longtemps. »
Cest une belle jeune fille de vingt ans à peine. La mallette quelle porte doit faire la moitié de son poids.
Elle nest pas très grande, a de belles formes, un visage dange et un sourire éclatant.
Je me moque bien de ce quelle peut bien vendre. Moi, ce que je veux, cest parler.
« Voilà votre thé ! Je nai pas été trop longue ? »
Elle a ôté son manteau.
Les jambes croisées sous une adorable mini-jupe plissée, elle sest enfoncée confortablement dans le canapé. Sait-elle que je peux voir le haut de ses bas ?
Mais ce qui me frappe le plus, cest sa poitrine et plus particulièrement ses tétons qui pointent fort sous son col roulé de nylon.
Elle ne porte pas de soutien gorge. Ca, cest une chose sure. Mais sa poitrine est si parfaite, quelle peut se le permettre.
« Donc ! Comme je vous le disais tout à lheure, Je mappelle Christelle et je suis chargée de vous présenter une
»
« Ne vous fatiguez pas Christelle ! Je nai pas lintention de vous prendre quoi que ce soit. Reposez vous, buvez votre thé tranquillement. Je sais que vous faite un travail pas facile. »
« Cest bien la première fois quon me reçoit de cette manière. Cest bien agréable. Merci. Cest vrai que ce nest pas un boulot très gratifiant. Dailleurs, moi-même je ne crois pas en ce que je vends. Alors
»
La conversation sinstalle et deux heures après, elle est toujours là.
« Bon ! Je vais peut être aller travailler un peu, moi. »
« Dites moi, ca vous dirait de venir diner demain soir ? Nous pourrions continuer cette conversation ! »
« Avec plaisir
? »
« Line. Je me prénomme Line. »
« Alors, avec plaisir Line. »
De toute la nuit, je ne réussis pas à ne penser quà mon doudou. Limage de Christelle simpose à moi de façon récurrente.
Au matin, une étrange mais reconnaissable chaleur au ventre, me pousse à me caresser un long moment. Je ne prends pas conscience tout de suite, que cest encore elle et sa jolie frimousse qui me met dans tout mes états.
« Merde ! Line ! Pfff ! Je ne vais pas mieux moi ! »
Je me raisonne. Ou tout du moins jessais. Mais je dois bien reconnaitre que je pense à elle toute la journée.
Je mets les petits plats dans les grands, dresse une belle table et me pomponne comme si je recevais mon amoureux.
La sonnette me provoque un long frisson.
Je me dirige vers la porte, nerveuse.
Au passage, je retire le chandelier que javais posé sur la table.
« Pffff ! Quest ce quelle pourrait penser ! »
Je laperçois à peine derrière son gros bouquet de fleurs. Elle est resplendissante.
Nous nous faisons la bise, comme deux vieilles copines.
Est-ce ce trouble étrange qui me dévore, qui me donne limpression que ses lèvres étaient très proches des miennes ?
Je prends son manteau et linvite à sasseoir au salon.
Mais quest ce qui marrive ?
Je refuse les idées salaces qui trottent dans ma tête. Mais pourtant, je dois bien me rendre à lévidence
Je suis
!
Je nexplique pas ce qui marrive. Je nai jamais vraiment été attirée par les femmes. Ma sexualité est totalement dirigée vers les hommes.
Du moins, jusquà aujourdhui.
Il fait un froid de canard. Pourquoi a-t-elle mis ce petit short sexy ? Qui au demeurant lui va sublimement bien. Et pourquoi ce joli chemisier ample, en satin bleu ? Si ample que ses seins me sautent au visage, à chaque fois quelle se penche vers la table basse.
« Des olives ! Tu veux encore des olives ? »
Je file à la cuisine, cacher ma honte. Son regard à croisé le mien, dans son décolleté.
Au dessus de lévier, je mapplique à débarrasser la boite dolives de son jus, lorsque deux mains se posent sur mes hanches.
Je crois mévanouir lorsque ses lèvres déposent un baiser sur mon épaule découverte.
Je sens son souffle caresser mon oreille.
« Je te fais peur ? »
« Hein ? Heuuu, non ! »
« Cest la première fois, nest ce pas ? »
« Hein ? Première fois ? Première fois de quoi ? Voilà ! Japporte les olives ! »
« Oui
tu as raison. Allons les déguster. Tu me proposeras bien un autre verre de Vodka orange ? »
« Oui ! Bien sur
un autre verre ! »
Il men faudra deux pour me remettre de mes émotions.
Jai adoré la délicatesse dont elle a fait preuve, afin de ne pas me gêner davantage.
Elle reste elle-même, souriante et amusante. Il ne se serait rien passé, ce serait pareil.
Nous passons à table et au dessert, le vin aidant, je lui confie mes déboires passés avec les hommes.
Les cicatrices étant encore béantes et fraiches, je ne peux mempêcher de verser une larme.
Elle rapproche sa chaise et me prend dans ses bras.
Mon visage contre sa poitrine, je pleure maintenant à gros bouillons. Elle caresse mes cheveux avec tendresse et me sert fort contre elle.
« Chuuuuut ! Chuuuuut ma chérie ! Ca va aller. Lààà, doucement. Chuuuuut ! »
« Oui. Excuse-moi. Javais besoin de me confier. »
Je me redresse doucement.
« Tu sais, Christelle
méfie toi des hommes. Méfie-toi. »
« Hihi ! Là, ne te fais pas de soucis pour moi. Les hommes, ce nest pas mon truc ! »
Mon visage nest quà quelques centimètres du sien. Je peux voir chaque grain de sa peau satinée. Ses yeux luisent dun éclat hypnotique.
Je my noie.
Ses lèvres mappellent, mattirent et se posent sur les miennes, doucement, tendrement.
Une sensation étrange de plénitude menvahit soudain, mais réfrénée rapidement par un sentiment de honte, voir même dembarras.
Je me détache delle et me lève.
« Un café. Tu veux un café ? »
Elle me ratt par la main pour mempêcher de méclipser. Elle se lève à son tour et enlace ma taille.
« Danse avec moi ! »
Ca ne pouvait pas plus mal, ou mieux tomber, mais ma playlist diffuse la chanson du groupe Mécano, « Une femme avec une femme ».
Intimidée, je pose mes mains sur ses épaules. Elle me sert un peu contre elle, en souriant.
« Détends-toi ! Ce nest quun slow ! »
Je sens ses seins effleurer les miens, nos cuisses se frôler, son regard sur moi. Mon cur va se décrocher, cest sur.
Je fuis une fois de plus.
Elle me laisse aller à la cuisine et je prépare le café, encore tremblante.
Je suis vexée. Vexée et furieuse quelle ne mait pas retenue une fois de plus, ou quelle ne mait pas rejointe dans la cuisine.
Lorsque je reviens au salon, elle a remit son manteau et sapprête à sortir.
« Christelle ? Quest ce que tu fais ? »
« Tu le vois bien ! Je men vais. Je pense que cest mieux ainsi. Merci pour cette gentille petite soirée.
Son regard à perdu de son éclat et son sourire est .
Je suis comme paniquée, perdue. Il ne faut pas quelle parte. Je ne le veux pas.
« Non ! Attends ! »
Je pose mon plateau, mavance rapidement vers elle et pose mes mains sur son visage. Je lattire à moi et je lui offre mes lèvres, ma bouche, ma langue.
Fébrilement, je fais glisser son manteau sur ses épaules et le laisse tomber au sol.
Nous nous enlaçons et tout en nous embrassant fougueusement, nous retournons au salon.
Dépassant ma honte et mes craintes, je dégrafe son chemisier, fiévreusement, tout en reculant. Je louvre en grand et prends ses petits seins dans mes mains. Ils sont doux et fermes.
Je métonne de trouver tant de plaisir à les malaxer.
Dans le même temps, elle fait glisser la fermeture éclair de ma robe, dans mon dos.
Avant même darriver au canapé, je suis nue, juste protégée par mon string. Elle my pousse et je tombe assise sur le cuir froid.
En quelques secondes, elle fait voler son chemisier dans la pièce et son short prend le même chemin.
Jai juste le temps de me faire la remarque quelle ne portait rien dessous, que mon string survole la table basse à son tour.
Elle tombe à genoux, face à moi.
Les mains qui se posent sur mes genoux, sont les plus chaudes que je connaisse.
Doucement, tendrement, elle écarte mes jambes lune de lautre.
Son visage sapproche de ma toison brune. Sa langue effleure à peine mon clitoris.
Je suis secouée de lintérieur, ma tête explose et je moffre un orgasme foudroyant.
Surprise, elle se recule.
« Hé ! Attends ! Je nai encore rien fait ! Hihi ! »
« Hooo ! Tu me rends folle, Christelle ! Je nen peux plus ! Aime-moi ! Aime-moi fort ! »
Inutile de lui dire deux fois. Sa langue me fouille déjà.
Jaime beaucoup cette pratique, mais jamais je naurais imaginé quelle puisse être plus agréable quavec mon doudou.
Je pousse mon vagin en avant pour mieux recevoir sa bouche. Jappuie sur sa tête pour que cette douceur, dure et dure encore.
Ses mains caressent ma taille, mon ventre. Parfois, un doigt se perd dans ma fourrure et vient titiller mon petit bouton.
Jenchaine les jouissances. Jai cessé de les compter depuis longtemps déjà.
Puis, doucement, sa bouche quitte le nid douillet et remonte en déposant des milliers de petits baisers.
Sa langue joue avec mon nombril, mais toutes mes terminaisons nerveuses sont sensibles comme jamais et ca me provoque un fou rire.
« Haha ! Arrête ! Haha ! Tu me chatouille ! Hahaha ! »
« Hihi ! Tu es belle quand tu ris. Je te préfère comme ca, tu sais ? »
« Ben oui, mais ce nest pas facile pour moi. Cest la première fois ! »
« Haha ! Oui, cest ce que javais cru comprendre ! »
« Te moque pas ! »
« Non, ma chérie, je ne me moque pas. Je vais te faire jouir encore. »
Cette petite transition a suffit à me faire monter le rouge aux joues. Cest de courte durée, car lorsque ses lèvres se déposent sur une de mes pointes dressées, je replonge dans un tourbillon de sensations exquises.
Sa langue joue avec mes tétons, sa bouche aspire mes seins. Je ne fais que glisser mes mains dans ses cheveux, comme pour ne penser à rien dautre quà mon plaisir.
Mais lorsque ses lèvres humides se redéposent sur ma bouche
« Moi aussi ! Moi aussi, je veux te boire, te gouter ! »
Elle membrasse avec passion puis se met debout sur le canapé. Pliant les genoux, elle me présente son bel abricot, agréablement lisse.
Je donne de petits coups de langue sur toute la longueur de sa fente. Puis, jagace le bourgeon rose qui gonfle sous mes caresses.
Je me sens heureuse et fière, lorsque jentends ses premières plaintes. Encouragée, je maventure plus loin.
A laide de mes pouces, jécarte doucement ses grandes lèvres et laisse ma langue frétillante découvrir ses chairs.
Je suis enivrée par la quintessence de son jus. Amertume et douceur se mélange agréablement, dégageant une odeur ensorcelante.
Puis, sa jouissance augmente, tout comme la quantité de sève quelle produit. Ce nest plus un abricot, mais bel et bien une pêche incroyablement juteuse.
Ses douces plaintes se transforment en gémissement soutenus. Ses jambes flageolent et tremblent de plus en plus.
Puis, sans prévenir, elle écrase mon visage entre ses cuisses et un déluge de cyprine coule dans ma gorge.
Je me délecte et savoure ce nectar autant que je le peux, avant quelle ne retombe, essoufflée, assise sur mes cuisses.
« Hooo Line ! Tu es sur que cest la première fois ? Voilà bien longtemps que lon ne ma pas faite jouir ainsi. Tu es un amour, ma chérie. »
« Tais-toi Christelle ! Embrasse-moi encore ! »
Les minutes qui suivent ne sont que douceur et tendresse. Câlins, caresses, baisers, autant dingrédients pour se maintenir chaudes, bouillantes.
Nous nous sommes allongées. Son corps est sur le mien, cherchant à couvrir une surface maximum de ma peau.
Je sens sa poitrine écrasée sur la mienne, son ventre chaud, son sexe humide.
Son sexe
hummmm !
Comme jaimerais le sentir contre le mien.
Mais elle prend les devant.
« Tu veux que je tapprenne un truc sublime ? »
« Hihi ! Au point ou jen suis, je veux bien apprendre tout ce que tu menseigneras. »
Elle me fait mettre à genoux sur le canapé.
« Cambre toi au tant que tu le pourras. Pose un pied au sol, ainsi, tu seras plus ouverte. Voilà ! Comme ca ton petit trou est bien accessible. Tu vas voir ! »
Elle se place derrière moi. Elle pose également un pied à terre et lautre sur le canapé.
Et soudain
Son vagin encore suintant se dépose doucement sur ma rondelle brune.
La sensation est incroyablement douce. Cest comme un pétale de rose qui se déposerait sur une onde calme.
Je ne peux mempêcher de pousser un petit « Ho ! » de surprise. Surprise dautant de bien-être.
Elle se pose et se retire, créant de petits effets de ventouse qui sont autant de tendres baisers.
Une de mes mains ne peut sempêcher de passer entre mes cuisses, pour me caresser et satisfaire mon envie de plaisirs intenses. Le résultat de la combinaison des deux caresses ne se fait pas attendre.
« Haa ouiii ! Cest trop boooon ! Hummmm ! Frotte-toi bien, ma chérie ! Ouiii ! Comme caaa ! »
« Ca te plait, hein ! Dis le que ca te plait ! Dis-le ! Hummm ! »
« Ho ouiiii ! Ca me plait, ca me plait ! Hummmmm ! »
Je la sens inondée. Mon anus qui souvre comme une fleur sous la caresse, recueille son jus de plus en plus abondant.
Quelques minutes plus tard, nous jouissons à lunisson, en poussant de longues plaintes amoureuses.
La position légèrement scabreuse de notre ultime ébat, nous a tétanisé les jambes. Nous nous allongeons et nous nous enlaçons tendrement.
Quelques minutes plus tard, la fatigue nous emporte.
« Quest ce que tu fais ? »
Je me réveille en sursaut. Combien de temps ai je dormi, je lignore.
Elle est penchée de lautre coté de la table basse, sans doute à la recherche de son short.
« Je suis désolée ! Je ne voulais pas te réveiller. »
« Mais ? Quest ce que tu fais ? »
« Tu le vois bien ! Je me rhabille ! »
« Ho ! Je pensais que tu
»
« Cesse de penser, ma jolie ! Nous avons prit du bon temps, maintenant, il est temps pour moi de filer ! »
Le ton de sa voix est sec, presque méchant. Je ne comprends pas le changement radical de son comportement.
Je me lève et vais laider à boutonner son chemisier.
Cest idiot, mais je sens les larmes me monter aux yeux.
« Je
Je te reverrais ? »
« Ca métonnerais. Je prends la route et change de secteur. Je ne pense pas revenir par ici, un jour ! »
Elle enfile son manteau et se dirige vers la porte.
Je me sens un peu perdue et idiote. Je la raccompagne jusquà la porte, entièrement nue, tel un automate.
Elle se retourne une dernière fois vers moi et voit mes larmes couler sur mes joues.
Je retrouve son visage dange. Elle me sert dans ses bras.
« Reste Christelle ! Reste encore un peu ! »
« Cest mieux ainsi, crois moi. Tu es adorable, mais hétéro. Moi, je serais bien capable de tomber amoureuse dune femme telle que toi, alors, pour ne faire souffrir personne, il vaut mieux que je méclipse. »
« Oui, mais moi, je
»
« Chuttttt ! Tu vas dire une bêtise. Tu verras, je resterais un bon souvenir, rien de plus. Ta réaction est normale, mais faussée par un trop plein démotions. »
Elle membrasse une dernière fois et séloigne doucement, son long manteau laissant une trainée sur la neige fraiche.
Je reste là, nue, sur le palier de la porte. Le chagrin est plus fort que la morsure du froid.
Il est quatre heures du matin. Mon Nico dort encore.
Alors, avec de gros sanglots dans la voix, je laisse un message sur sa boite vocale.
« Mon doudou, tu me manque tellement, tu sais ? Tellement ! Rentre vite mon amour ! Je taime. »
Pour Linette
Ma nouvelle douce et tendre amie.
Bisounours
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!