Un Peu De Moi Ii

Je termine mon texte intitulé « UN PEU DE MOI » par cette phrase :
« Aujourd’hui, on ne me drague plus et je ne cherche plus. Mais il me reste de très beaux souvenirs.
Bien sur, je pourrais encore en raconter des pages et des pages, mais ça n’intéresserait personne. »

Et bien je me trompe.
Aujourd’hui il y a une personne que ca intéresse et c’est pour elle que je reprends ma plume (mon clavier) pour coucher mes souvenirs forestier et autres.
Par quoi commencer ?
Je citais Guy. C’était un homme qui travaillait chez « Kodak ». Il vivait chez sa tante après avoir subit un long et pénible divorce.
Je voyais bien qu’il était triste et instable. Je ne me souviens plus comment nous nous sommes rencontré, c’est flou. Mais je suis certain que c’est au bois.
Je devais avoir dix huit ans et lui quarante cinq. Mon coté timide, un peu perdu dans ce monde de grands, lui plut et il c’est attaché à moi.
Nous nous rencontrions tous les soirs au bois. Nous marchions autour du lac et quand la nuit était bien tombée, nous nous installions au pied d’un arbre et il me suçait durant de longues et agréables minutes.
Un soir ou je devais être plus en demande que d’habitude, alors que nous sortions de la « Foire du trône » ou nous nous étions baladés, sur un chemin du bois désert, je me suis allongé sur un banc, sur le dos.
Je me souviens très bien de mon état d’excitation, je voulais plus qu’une banale pipe, mais je ne savais peut être pas l’exprimer ou je n’osais pas.
J’ai soulevé mon maillot et j’ai creusé mon ventre. Pas très difficile car à cette époque je n’étais guère épais. Il me regardait interrogateur et inquiet, car le banc était au pied d’un réverbère et on pouvait nous voir, nous surprendre. Je défis ma braguette, ouvris mon pantalon et je commençais à me masturber. Pensant que je voulais qu’il me suce, il c’est penché.
« Non Guy ! Branle-toi au dessus de moi et jouis sur mon ventre ! »
Il fut surpris par ma demande, et après avoir jeté un regard alentour, il s’exécuta.


Quel plaisir, quelle sensation que de voir cet homme bander et se branler pour moi.
Quel bonheur de savoir que c’était moi qui l’excitait.
Quel extase de sentir sa semence chaude couler sur mon ventre et de l’entendre gémir mon prénom.
Fébrile, je jouis à mon tour prenant bien garde de me vider également sur mon ventre.
Je touillais nos liqueurs du bout de mes doigts et je lui criais.
« Regarde c’est nous deux que je mélange ! Embrasse moi, baise moi, je t’en supplie, baise moi, embrasse moi ! »
J’étais ailleurs, en transe, heureux et hors du temps.
Inquiété que l’on puisse nous surprendre, il m’embrassa rapidement et me donna un mouchoir.
« Essuies toi. Il ne faut pas rester ici ! Viens on va chez moi. »
« Chez toi ? Et ta tante ? »
Je ne comprenais pas, mais ma confiance était aveugle et je le suivis.
Il habitait Charenton, tout proche de la Foire. Il me conduisit dans une petite rue et nous sommes entrés dans un immeuble cossu. Dans le hall, il me demanda de l’attendre, il voulait voir si la tantine dormait. Je me voyais déjà marchant sur un parquet grinçant et dans le noir pour rejoindre sa chambre qui, j’en suis sur, était mitoyenne de celle de sa tante.
Il est redescendu énerver. Tantine regardait la télé.
J’étais près à repartir quand il ouvrit une petite porte et m’y poussa. Un escalier descendait vers les caves. Il faisait frais, voir froid. Un couloir mal éclairé s’enfonçait dans le noir. Je reconnais avoir eu peur. Apres tout ce type je le connaissais pas plus que ca.
Il m’invita à aller jusqu'à une lucarne éclairée qui se trouvait à une trentaine de mètres dans le couloir, face aux portes de bois des caves.
J’entendais du bruit, j’avais vraiment peur. Il l’a sentit et m’embrassa tendrement.
« T’inquiète pas c’est le boulanger. »
Pas plus rassuré que ca, j’avançais jusqu'à la lucarne. Guy en profita pour me caresser les fesses, sans doute excité par le langoureux baiser qu’il venait de m’offrir.

Arrivé à la petite fenêtre lumineuse, j’y jetais un œil. Effectivement, c’était une ouverture à 1m70 du sol qui donnait directement sur le fournil du boulanger. Je pouvais le voir pétrir et enfourner.
« L’endroit n’est pas terrible, mais au moins nous serrons tranquille. Déshabille-toi, je vais m’occuper de toi. »
Et dans la foulée il ôte mon maillot. Fébrilement il défait ma ceinture, ma braguette et descend mon pantalon.
Il ouvre sa chemise, baisse lui aussi son pantalon et se colle à moi. Nos deux corps, notre peau, se touchent pour la première fois. Du reste, ce fut aussi la dernière.
Il se frotte à moi et je sens sa queue raide contre mon ventre. Il m’embrasse goulument et palpe à pleines mains mes fesses. Il les malaxe fort, les écarte comme si il désirait qu’elles se détachent. Je le sens surexcité.
Puis il me tourne, m’att par les hanches et tente de me pénétrer. Moi, agrippé aux barreaux de la lucarne, je regarde le boulanger me disant que si moi, je le vois, c’est que lui, peut me voir.
Glacé, stressé, apeuré, il ne parviendra pas à me pénétrer. Il en fut très énervé et j’ai bien cru ne jamais le revoir.
Il fut introuvable durant quelques jours, puis il revint. Je l’avais trouvé changé, torturé par des problèmes de licenciements chez « Kodak ».
« Viens on va au restau.»
Et il m’explique qu’il m’emmène dans un restau à st Michel dont il connait le patron qui est bi. Effectivement, il rentre et vas directement aux cuisines dire bonjour à cet homme.
Il me le présente très fier de lui, mais moi je sens que le type n’est pas réjouit de nous voir. Puis il m’entraine visiter le restau. Un truc immense sur deux étages.
Lui prend l’envie ensuite de me montrer la terrasse. Nous y montons. Très jolie vue, sans plus. La terrasse est déserte.
Il me saute littéralement dessus et m’embrasse comme un malade. Je sens que quelque chose ne va pas dans son comportement. Il est étrange, énervé. Il veut me sauter là, ici, tout de suite.
Je lui fais part de mon doute sur le fait que l’on soit les bienvenus. Il insiste me répétant qu’il avait déjà baisé avec le patron et sa femme et qu’il pouvait faire ce qu’il voulait ici.
Je ne le sens pas et je me dégage.
C’est à ce moment que le patron déboule sur la terrasse. Il demande à Guy se qu’il fiche ici. Penaud, il lui répond qu’il me fait visiter. Le patron lui demande alors de quitter l’établissement.
Son taxi me ramène chez moi, je ne le reverrais jamais.

Plus tard, alors que j’avais trouvé un job de magasinier, mon patron me proposa de me faire passer mon permis de conduire car il avait besoin d’un chauffeur livreur. Il y a des propositions qui ne se refusent pas.
Quelques mois plus tard, j’étais lâché dans paris à bord d’une 4L. Quelle aubaine.
Je me dépêchais de faire mes livraisons et je passais du temps au bois.
A l’époque, la circulation y était encore possible.
J’aimais me garer et ouvrir mon bleu de travail à hauteur de mon entre-jambe et je me branlais régulièrement.
Je faisais une grande consommation de mouchoir en papier et en avais toujours plusieurs paquets dans la voiture.
Ce qui était nouveaux pour moi, c’est que c’était en plein jour. Le risque de se faire surprendre était plus grand et plus grande aussi l’excitation.
J’avais pris l’habitude de retirer mon slip quand je partais en livraison. J’adorais me sentir entièrement nu sous ma combinaison.
Un jour, alors que je m’apprêtais à jouir, un homme d’une cinquantaine d’années surgit des buissons. Je ne l’avais pas vu. Je range rapidement mon matériel avant qu’il n’arrive à ma voiture.
Il passe une première fois coté passager, puis revient sur ses pas. Il fait cinquante mètres et revient une fois de plus vers moi. Ses mains dans ses poches ne cachent pas qu’il se tripote. Je sens une douce chaleur étrange dans mon ventre.
Dans la panique, je n’ai pas eu le temps de refermer les trois boutons pression qui me donnaient accès à mon sexe.
J’écarte alors le tissus pour agrandir l’ouverture et ne laisser entrevoir qu’un peu de peau mais qui indiquerait tout de même que je suis nu dessous. Et ca marche.
Il s’arrête et monte près de moi. Il me sourit, me dit deux trois banalités tout en glissant sa main dans l’ouverture. Elle était fraiche et douce, ce qui me provoqua un long frisson, puis il entreprit de me branler doucement jusqu'à me faire jouir.
Ce petit manège, je l’ai répété des dizaines et des dizaines de fois en y retrouvant le même plaisir, la même excitation et la même sensation de m’offrir à l’autre. Je dirais même qu’il me semblait être en mission et que mon devoir de jeune homme était d’offrir ce que désiraient ces cinquantenaires… un sexe jeune, un peu de ma jeunesse, de combler leurs besoins de savoir qu’ils pouvaient encore séduire un jeune de mon âge. Et ca, je le comprenais très bien.
Bien sur, il y eu des variantes comme branle à deux, pipe, caresse de mon corps, bleu ouvert jusqu’en haut.
Un jour, un homme passant près de la voiture, vit mon bleu ouvert et il pénétra dans le bois. Puis, il me fit signe de le rejoindre. Hésitant et un peu tremblant, je suis descendu et je suis entré dans le bois. Le type nous a conduits un peu plus loin dans un endroit bien protégé par les arbres. Ce fut ma première expérience dans le bois en plein jour.
L’homme prit nos deux bites dans sa main, bien collées l’une à l’autre et nous branla ainsi. Je le fis jouir sur mon ventre. Je ne sais pas pourquoi, mais j’adorais ca.
Je l’ai revu plusieurs fois. Il m’aimait beaucoup et me le disait. J’aimais bien.
Puis il a disparu.
Je n’avais plus peur d’arpenter les allées du bois en plein jour. Je marchais les mains dans les poches et quand un homme me tentais, je tirais sur le tissus pour ouvrir mon bleu et montrer que ma queue était libre. Puis j’entrais dans le bois.
Je me suis fait plus souvent sucer que moi le faire. Mais quand un type me le demandait, je le faisais volontiers.
Un jour, un type que je suçais, en a appelé un autre qui rodait dans le coin. Je suçais deux bites en même temps pour la première fois.
Plus tard, amoureux du bois, j’y emmènerais ma deuxième femme, Marcelle (Christine pour les voyeurs) mais ca, je le raconterais dans un autre texte.
Un jour que je n’avais qu’un tout petit colis à livrer, mon patron me demanda d’y aller en métro. Certes, j’ai fais la gueule, mais j’ignorais encore que ce désagrément allait devenir un des plus fabuleux souvenir de ma vie.
Le paquet livré, je décidais de ne pas rentrer tout de suite à l’atelier et de trainer un peu dans le métro (lieu que j’adore aussi) pour y mater quelques belles et jolies femelles.
J’en avais trouvé une, très belle et je me suis assis face à elle pour reluquer ses genoux, ses seins et son joli minois (dans le reflet de la vitre. Timidité oblige.)
Lorsque qu’un homme (soixante ans) vint s’asseoir près de moi. J’ignore d’où il sortait mais il avait dut me repérer et me deviner, car sans attendre et sans hésiter, il colla sa jambe à la mienne. Je pensais qu’il lui fallait ses aises et même si je n’appréciais pas, je ne dis rien et continuais à fantasmer sur la jeune femme en face de moi.
C’est quand sa jambe commença à glisser le long de la mienne, de haut en bas, et que son pied colla le mien, que je compris que je n’avais pas à faire à un homme sans gène.
La petite chaleur, vous savez ? Celle qui vient au ventre. Et bien elle était là.
Le mouvement de sa jambe ne devait pas être très discret car je vis les yeux de la jeune femme se poser sur nos genoux.
J’ai du devenir rouge pivoine et dans la vitre, je l’ai vu sourire. J’étais déconcerté, pris de grands frissons électriques à chaque fois que je sentais le bas de mon bleu à ma cheville se soulever quand sa jambe, elle, remontait.
Lorsque son petit doigt toucha mon genou, je me pétrifiais, glacé. Je sentais mes cheveux et mes poils se redresser et…mon sexe enfler.
La demoiselle s’amusait beaucoup et ne se cachait pas vraiment de l’agrément que lui procurait ma mésaventure.
Pas gêné non plus, le type, qui devant mon manque de réaction, me caressait maintenant le genou de deux doigts, leurs appliquant une forte pression. Puis il me donna deux petits coups de coude avant de se lever pour descendre.
Les portes s’ouvrirent. Il descendit et se plaça derrière le carreau. Voyant que je ne le regardais pas, il s’éloigna.
Et là…il se produisit une chose incroyable.
Mes yeux croisèrent ceux de la jeune femme. Elle me sourie, me fit un signe de la tête et me dit :
« Vas-y vite ! »
J’eu juste le temps de sauter du wagon avant la fermeture des portes. Je voyais l’homme s’éloigner.
Un dernier regard à la demoiselle. Celle-ci me fit signe d’y aller, de ne pas rester planter là. La rame est repartie emportant cette femme qui venait de changer le cours de mon destin.
Paralysé par la timidité, je m’apprêtais à m’asseoir pour attendre le métro suivant, quand le type se retourna. Il s’arrêta, eu un grand sourire en m’apercevant et revint vers moi.
Il me tutoya tout de suite, m’affirmant qu’il était sur que je descendrais du train. Nous nous sommes assis et avons discutés un peu.
Il me questionna sur mes aventures homos, sur ma timidité qu’il avait bien sur remarqué.
Il avait un léger accent de je ne sais ou et me donna son prénom : Tristan. Il griffonna son téléphone sur un bout de papier et me fit promettre de l’appeler. Je lui ai serré la main pour lui dire au revoir et furtivement il m’a embrassé le revers de la main. Je fus surpris par ce geste et flatté en même temps.

Cette aventure souterraine a eu pour effet d’augmenter ma libido. Je fantasmais comme un dingue dans mon lit tout les soirs. Je m’imaginais entouré d’hommes en ruts, qui me désiraient, me touchaient, me léchaient. Bien sur je succombais et me laissais sodomiser à la chaine.
Ces soirées finissaient la plus part du temps dans les toilettes, la queue à la main. A cette époque, je vivais encore chez mes parents.
Un jour, très excité, je me suis rendu au bois en cote de travail, bien sur.
J’ai vu des hommes occupés entre eux, d’autres qui cherchaient mais qui ne m’ont pas vu. J’avais le feu au ventre et ca augmentait.
Ce jour là, j’avais un peu bu, je le reconnais et je n’étais pas tout à fait dans mon état « normal ». Je voulais plus qu’une simple pipe, je voulais du sexe…plein de sexe.
Je me sentais frustré et isolé dans un paquet d’arbustes fraichement replantés. Là, j’ai craqué, je me suis vidé de toutes ces frustrations accumulées.
J’ai ouvert mon bleu de haut en bas et je l’ai quitté. J’étais nu au milieu du bois de Vincennes, espérant désespérément être surpris et comblé par un éventuel voyeur.
Mais rien !
J’avais la rage, le sentiment d’être abandonné, non compris.
Alcoolisé et énervé, j’ai attrapé une branche dénudée de son écorce et rageusement j’ai essayé de me l’enfoncer dans l’anus en hurlant que si les hommes ne voulaient pas de moi, je me ferrais pénétrer par la nature. Bien sur, imbécile que je suis, je me suis légèrement blessé et ca m’a calmé.
Fort de cette expérience et de la sensation ressentie, j’ai recommencé quelques jours plus tard.
Nu, je me suis allongé sur de la paille au pied d’un arbre. Je ne sais pas ce que faisait cette paille à cet endroit. Peut être pour protéger les racines de cet arbre qui (peut être), venait d’être planté.
Bref ! J’étais allongé et je me masturbais rageusement, maudissant les hommes de ne pas êtres là, à me satisfaire. Quand soudain, une main vint se poser sur mon épaule. J’ai sursauté, car je n’avais ni entendu, ni vu venir ce grand blond de vingt ans taillé comme un athlète de haut niveau. Il avait sa queue (et quelle queue) à la main. Je pensais qu’il allait me sucer, essayer de toucher mon anus. Mais il ne fut pas si difficile.
Il prit ma nuque dans sa main et glissa sa bite dans ma bouche. Il l’enfonçait si fort que j’avais envi de vomir. Cela a duré cinq minutes et devant son insistance à vouloir me faire engloutir tout son dard d’un coup, j’ai stoppé, prétextant un rendez vous. Depuis ce jour, je ne me suis plus jamais remis nu dans le bois.

Malgré tout, quelques semaines plus tard, J’y fis une nouvelle conquête. Un homme de cinquante cinq ans. Alerte malgré une jambe qui le faisait un peu boiter, frais, drôle et vert, très vert. Francis.
Ha Francis ! Il savait trouver des endroits dans le bois loin de tout et de tout le monde. Il me suçait d’une façon prodigieuse et rouspétait un peu quand il me faisait jouir trop vite. C’était un amour de bonhomme, tendre, généreux, amoureux (je pense.).
Aussi, le jour où j’ai trouvé le courage de téléphoner à Tristan pour décrocher un rendez vous chez lui, je lui ai demandé si je pouvais me faire accompagner d’un ami. Tristan accepta sans hésiter.

J’étais arrivé à l’heure à la station « Télégraphe » et j’attendais Francis. Nous nous étions donné rendez vous sur le quai. Une demie heure est passé et énervé, je décidais d’aller chez Tristan sans lui. Pourtant, j’aurais tellement préféré être accompagné, cela aurait été plus simple, plus facile pour moi, mais il était hors de question que je me dégonfle et que je n’y aille pas. Francis avait l’adresse, peut être nous rejoindrait t’il ?
Tremblant, j’entrepris de poser mon doigt sur le bouton de la sonnette et j’appuyai. Tristan m’ouvrit la porte et me fit rentrer.
L’appartement était soigneusement rangé. Apparemment une seule grande pièce et sans doute une cuisine et une salle de bain. Dans cette grande pièce, il y avait un coin salle à manger, avec un beau meuble en chêne massif et de l’autre coté, un coin chambre avec un grand lit soigneusement fait et recouvert d’un très joli dessus de lit rose et bleu. Sur une des tables de nuit, j’aperçu un tube que j’identifiais comme étant de la vaseline. J’eu un long frisson et une envie terrible de fuir.
Tristan était en robe de chambre, pieds nus dans des pantoufles. Je me dis qu’il était déjà prêt à me sauter avant même de savoir si j’allais venir. Il me fit m’asseoir et me proposa un café. Sa chaine stéréo diffusait de l’opéra et bien que je ne fusse pas très branché sur ce genre de musique, je trouvais que cela allait bien avec le personnage.
Il s’assit à son tour et nous commencions à discuter, proposant des hypothèses qui excuseraient l’absence de Francis.
Notre discutions fut interrompu par le téléphone. Il me demanda de ne pas faire de bruit car il pensait que c’était son ex femme qui l’appelait. C’était bien elle en effet. Visiblement, ca n’allait pas très fort entre eux et sa bardait.
Tristan était assis de coté, appuyé sur la table sur un coude. Sa robe de chambre à peine entrouverte, me laissais apercevoir ses cuisses légèrement poilues. La discutions semblait s’envenimer et moi je commençais à trouver le temps long.
Alors, je pris mon courage à deux mains et je me mis à genoux entre ses jambes. J’écartais les pans de sa robe de chambre dévoilant cette queue que je ne connaissais pas encore. Elle était belle et sentait bon. Je la caressais doucement et elle gonfla très vite entre mes doigts. Elle était de bonne taille et aussi dure que le bout de bois que j’avais essayé de m’enfoncer. Tristan bataillait toujours au téléphone, ne semblant pas se soucier de ce que je faisais.
Je déposais un baiser sur le gland congestionné et le glissa entre mes lèvres. Je commençais à le sucer avec passion, lorsqu’il me tapa sur l’épaule. Toujours au téléphone, il me fit un grand sourire et un geste me demandant d’arrêter en me faisant comprendre qu’il n’en pouvait plus. Amusé et fier de dominer la situation, je lui rendis son sourire et recommença à le déguster. Soudain, la sonnette retentit je lui ai fais signe de ne pas bouger et que j’allais regarder dans l’œil.
C’était Francis. Je le fis rentrer. Il s’amusa de voir Tristan les jambes écartées, bandant comme un cerf.
« Je vois que vous ne m’avez pas attendu. » Dit-il en souriant.
Je lui fis signe de se taire et repris de suite ma fellation. Il serra la main de Tristan et vint me rejoindre sur la moquette. Il me chuchota
« Tu m’en laisse un peu ? »
Nous le suçâmes à deux un instant et Francis entrepris de me déshabiller. Une fois fait, je me suis assis à califourchon sur les jambes de Tristan, face à lui. Légèrement penché en arrière, je branlais nos deux queues collées l’une contre l’autre. Francis se déshabilla à son tour et vint se coller contre mon dos. Je sentais son dard glisser contre ma colonne vertébrale. Il titillait mes pointes de seins et j’avais beaucoup de mal à ne pas exprimer mon contentement.
Enfin, Tristan raccrocha. Il s’excusa au près de Francis et fit glisser sa robe de chambre dans son dos. Puis il me sourit de façon coquine en me disant
« Toi, mon mignon, tu vas payer pour cette douce . »
Il passa ses mains sous mes fesses, me souleva et m’emmena ainsi jusqu’au pied du lit.
Là, il m’allongea et monta mes jambes. Il se pencha pour me sucer. Francis, lui, debout près du lit, me tendait sa queue pour que je le suce aussi.
Tristan avait la bouche chaude et prenait ma queue entière et il trouvait encore à me lécher les couilles.
Je n’arrivais pas à en faire autant à Francis, malgré ma bonne volonté. D’ailleurs, je ne suis jamais arrivé à le faire à qui que se soit.
La langue de Tristan frétillait maintenant de mon gland à mon anus. Puis resta un long moment à tourner sur ma pastille.
J’adorais ce petit jeu à trois et c’est un regard plein d’amour que je lançais à Tristan qui se redressait, la bouche encore humide de son baiser anal. Tout se passa très vite. Bien au bord du lit, il n’eut qu’à lever mes jambes sur ses épaules et à pousser son dard en moi.
Quel ne fut pas mon étonnement de ne sentir aucune douleur. Il me pénétra d’un coup, doucement, mais entièrement. Mon excitation était si forte que j’ai du m’ouvrir comme une fleur. Je poussais un cri d’extase.
Je respirais fort et ne pouvais plus qu’offrir ma main à Francis pour le masturber.
Tristan me baisait gentiment, allant et venant en moi en un rythme régulier.
J’eu, je me souviens, une pensé pour Guy qui aurait adoré me sodomiser ainsi.
Je vivais ma première pénétration avec un sentiment de plaisir et d’amour extrême, très fier de ne pas avoir eu besoin de l’aide du tube sur la table de nuit.
Je sentis la queue de Tristan reprendre encore un peu de volume, vibrer en moi. Les coups de reins maintenant très puissants étaient accompagnés de râles annonciateurs de la délivrance toute proche. Ce que je ressenti à cet instant est indescriptible. Un flot bouillonnant se déversa dans mes intestins mélangeant sa chaleur à la chaleur de mon ventre. Je sentais les jets puissants et successifs éclabousser mon fondement. Je sais que j’ai crié car je me souviens de la main de Francis sur ma bouche, pour l’.
Tristan se retira, essoufflé, le front mouillé de transpiration. Il laissa mes jambes retombées et alla s’asseoir.
Mon cœur battait encore la chamade. Je fermais les yeux un instant pour savourer ce délicieux instant.
Francis, me releva les jambes et à son tour profita de ma bonne disposition à m’offrir. Il me baisa avec force et puissance. Le plaisir était si intense que j’ai jouis sur mon ventre sans me toucher et encore plus étrange, sans presque pas bander.
Francis choisi de jouir hors de moi et déversa son flot de foutre chaud sur mon ventre avec le mien. Pris de folie sexuelle, je l’étalais sur tout mon corps m’excitant de cette matière visqueuse et très rapidement collante.
Laissé seul sur le lit, je léchais mes doigts comme un fou.
Tristan, surement inquiet pour son dessus de lit, m’invita à me rendre dans la salle de bain, prétextant qu’il n’était pas bon de garder le sperme en soit.
Je fus déçu de me retrouver seul sous la douche. J’aurais tellement aimé prolonger cet échange de plaisir avec mes deux amants. Mais je savais déjà que le plaisir de l’homme redescend trop vite et laisse un grand vide. Toutes les femmes le savent bien et connaissent ce problème par cœur. J’en faisais la douloureuse expérience.
Je ne revis jamais Tristan. Il déménagea sans m’en parler et quand j’ai voulu revenir le voir, l’appartement était libre et son nom avait quitté la boite à lettre. Etrange sensation d’abandon, que j’avais déjà ressentis avec Guy.
Francis aussi sorti de ma vie après une dernière et courte rencontre au bois.

Voilà pour mes premières expériences amoureuses, sachant qu’à cette époque seulement deux filles avaient acceptées de se glisser dans mon lit. Pour tout avouer, ce fut deux fiascos terribles et, hélas, ce ne fut pas les derniers.



Autres lieux, autres plaisirs…Les cinémas.
Ici aussi, c’est vers dix huit ans que j’ai commencé à fréquenter avec assiduité les salles obscures. Tout d’abord par amour du septième art et ensuite pour les plaisirs cachés.
Mon terrain de prédilection s’étendait de « Strasbourg st Denis » jusqu’à « Chaussée d’Antin ».
Le Brady, le midi minuit, l’ABC, le Beverley, le Scala, l’Eldorado et combien d’autres n’avaient plus de secrets pour moi. Les tarifs, les horaires de séances, je connaissais tout par cœur.
J’aimais l’excitation que me donnais mes masturbations cachés dans les salles.
Jusqu’au jour ou un homme vint s’asseoir près de moi et me fit du pied. Paralysé par la peur et peut être aussi par la curiosité, je laissais faire. La jambe se colla à moi, puis sa main glissa sur mon genou, remonta jusqu'à ma braguette et s’ensuivit des attouchements doux et délicats qui débouchèrent sur une grande jouissance.
Je n’ai jamais touché, je ne me suis fait que toucher.
Des dizaines d’hommes m’ont masturbé dans les différentes salles. Tous étaient différent dans leurs approches, leurs façons de faire.
J’aimais, pendant l’entracte, me rendre aux toilettes pour fumer une cigarette et me faire voir. J’aimais le regard de ses hommes sur moi. Certains m’ont branlé face aux urinoirs de porcelaine.
Je me souviens de ce gros juif qui avait sortis sa queue et l’avait posée sur le bord d’un lavabo. Je revois encore ce gros gland décalotté surmontant une petite bite épaisse. Ses petits clins d’œil m’invitaient à venir le sucer, mais je n’y suis pas allé, il me faisait peur.

Beau souvenir que cet homme d’une trentaine d’années, au « midi minuit » alors que sur l’écran je regardais le sous marin sous la banquise de « Destination Zébra », vint poser sa main sur mon genou. Je soulevais un peu mon manteau posé sur ceux ci pour faciliter son accès à mon entrejambe, mais contre toute attente il descendit sa main à ma cheville.
C’était la mode des pantalons pattes d’éléphant. Il remonta sa main sous mon pantalon, caressant mon mollet, mon genoux et glissa sa main sur ma cuisse. Cette caresse était prodigieuse et nouvelle, très sensuelle même. Il prit ma jambe pour la poser sur les siennes et ainsi, il fut plus à l’aise pour me caresser.
C’est moi qui ai craqué. Apres avoir scruté le cinéma pour être sur de ne pas être vus, je déposais mon manteau sur le fauteuil près de moi et j’ouvris mon pantalon en grand, ceinture et braguette et je remontais ma chemise bien au dessus du nombril. J’étais pratiquement nu pour cet homme. Ca l’a rendu fou de plaisir et de désir. Il me caressait, me pelotais, poussait des « Humm ! » de satisfaction. A plusieurs reprises il tentera d’accéder à mon anus. A plusieurs reprises je fus tenté de me mettre à quatre pattes dans la rangée de fauteuils et de m’offrir à lui, mais par peur sans doute, je ne l’ai pas fais. Il me fit jouir avec une intensité décuplée. C’était magique.

Drôle de souvenir aussi que cet homme au Brady qui me masturbait avec dextérité devant Christopher Lee dans son rôle troublant et excitant de « Dracula » suçant le cou de belles et jeunes vierges. J’ai retenu mon plaisir trop longtemps et je me suis fait surprendre par la force de mon éjaculation. Je vis mon premier jet passer plusieurs rangés de fauteuils et briller à la lumière de l’écran. Par chance, personne n’était sur la trajectoire et personne semble t’il ne l’a vu.

Je finirais par ce type dans un ciné près d’Opéra et dont j’ai oublié le nom. Il était chauve et portait un pantalon de velours marron clair. Je me rappelle de lui parce qu’à peine assis près de moi, il posa directement sa main sur mon sexe. Son audace et sa confiance m’avaient cloué sur place. Je me souviens aussi de lui et de son pantalon car ce type devait tellement se toucher que les alentours de sa braguette était pleines de traces de doigts. Je m’en suis aperçu car il avait pris ma main pour que je le caresse.
En fait, il m’a fait peur et j’ai profité de l’entracte pour aller dans les toilettes pour en griller une et ainsi me dégager de ce type. Bien sur, il m’a suivi, et me faisait de petits signes pour que je l’accompagne dans une toilette fermant à clef. J’ai longtemps fantasmé sur ce qui se serrait produit si je l’avais suivi.
De retour dans la salle, après lui, j’ai été m’asseoir dans une rangé latérale. Je m’étonnais qu’il n’y eu personne, mais je compris vite car tout les fauteuils étaient plus ou moins maculés de foutre de plusieurs jours, voir de plusieurs mois. En moins d’une minute il était revenu près de moi et forçait ma main à le toucher. Je refusais et il cessa d’insister. Comme pour me faire pardonner, je l’ai laissé me branler et je suis parti.

Plus haut, je dis que je n’ai jamais touché. C’est faux. Me revient en mémoire une séance au « Midi minuit ». Et oui, encore lui. Dans les toilettes j’avais été repéré par un homme. Il me plaisait bien, c’était « mon type ».
Il retourna dans la salle avant moi et je fus déterminer à m’asseoir près de lui et me faire toucher.
A ma grande stupeur, il était assis au premier rang. D’habitude, je choisissais des fauteuils éloignés de l’écran pour être le moins visible possible. Mais mon envie d’être branlé par ce type était si forte que je pris place près de lui, face à l’écran. Très vite sa main s’égara sous mon manteau posé sur mes jambes. Il y avait quelque chose d’indéfinissable qui me plaisais chez lui. J’eu envi de le toucher aussi et j’engageais ma main sous son manteau.
A ma grande surprise, sa queue était sortie. Je l’ai prise dans ma main et nous nous sommes branlé doucement.
Apres quelques minutes, j’ai senti son plaisir monter. Il me chuchota : « Arrête ! Arrête ! » Mais je n’en fis rien. Sentant sa semence monter, j’ai baissée sa queue vers le sol et il a joui sur la moquette du cinéma.
Je crois qu’il m’a traité de grand fou, ou un truc comme ca.

Il y a surement encore plein de choses à raconter, mais mes souvenirs deviennent vagues et je préfère m’arrêter sur ceux qui n’ont pas quittés mon esprit tordu.
Je suis terriblement nostalgique de cette époque ou les hommes me désiraient ou je pouvais leurs apporter quelque chose. Ils ne me regardent plus ses cinquantenaires que je croise tout les jours.
Peut être devrais je à mon tour caresser le genou d’un beau jeune homme, un jour, dans un ciné ?...

Claude

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