Un Peu De Moi Ii
Je termine mon texte intitulé « UN PEU DE MOI » par cette phrase :
« Aujourdhui, on ne me drague plus et je ne cherche plus. Mais il me reste de très beaux souvenirs.
Bien sur, je pourrais encore en raconter des pages et des pages, mais ça nintéresserait personne. »
Et bien je me trompe.
Aujourdhui il y a une personne que ca intéresse et cest pour elle que je reprends ma plume (mon clavier) pour coucher mes souvenirs forestier et autres.
Par quoi commencer ?
Je citais Guy. Cétait un homme qui travaillait chez « Kodak ». Il vivait chez sa tante après avoir subit un long et pénible divorce.
Je voyais bien quil était triste et instable. Je ne me souviens plus comment nous nous sommes rencontré, cest flou. Mais je suis certain que cest au bois.
Je devais avoir dix huit ans et lui quarante cinq. Mon coté timide, un peu perdu dans ce monde de grands, lui plut et il cest attaché à moi.
Nous nous rencontrions tous les soirs au bois. Nous marchions autour du lac et quand la nuit était bien tombée, nous nous installions au pied dun arbre et il me suçait durant de longues et agréables minutes.
Un soir ou je devais être plus en demande que dhabitude, alors que nous sortions de la « Foire du trône » ou nous nous étions baladés, sur un chemin du bois désert, je me suis allongé sur un banc, sur le dos.
Je me souviens très bien de mon état dexcitation, je voulais plus quune banale pipe, mais je ne savais peut être pas lexprimer ou je nosais pas.
Jai soulevé mon maillot et jai creusé mon ventre. Pas très difficile car à cette époque je nétais guère épais. Il me regardait interrogateur et inquiet, car le banc était au pied dun réverbère et on pouvait nous voir, nous surprendre. Je défis ma braguette, ouvris mon pantalon et je commençais à me masturber. Pensant que je voulais quil me suce, il cest penché.
« Non Guy ! Branle-toi au dessus de moi et jouis sur mon ventre ! »
Il fut surpris par ma demande, et après avoir jeté un regard alentour, il sexécuta.
Quel plaisir, quelle sensation que de voir cet homme bander et se branler pour moi.
Quel bonheur de savoir que cétait moi qui lexcitait.
Quel extase de sentir sa semence chaude couler sur mon ventre et de lentendre gémir mon prénom.
Fébrile, je jouis à mon tour prenant bien garde de me vider également sur mon ventre.
Je touillais nos liqueurs du bout de mes doigts et je lui criais.
« Regarde cest nous deux que je mélange ! Embrasse moi, baise moi, je ten supplie, baise moi, embrasse moi ! »
Jétais ailleurs, en transe, heureux et hors du temps.
Inquiété que lon puisse nous surprendre, il membrassa rapidement et me donna un mouchoir.
« Essuies toi. Il ne faut pas rester ici ! Viens on va chez moi. »
« Chez toi ? Et ta tante ? »
Je ne comprenais pas, mais ma confiance était aveugle et je le suivis.
Il habitait Charenton, tout proche de la Foire. Il me conduisit dans une petite rue et nous sommes entrés dans un immeuble cossu. Dans le hall, il me demanda de lattendre, il voulait voir si la tantine dormait. Je me voyais déjà marchant sur un parquet grinçant et dans le noir pour rejoindre sa chambre qui, jen suis sur, était mitoyenne de celle de sa tante.
Il est redescendu énerver. Tantine regardait la télé.
Jétais près à repartir quand il ouvrit une petite porte et my poussa. Un escalier descendait vers les caves. Il faisait frais, voir froid. Un couloir mal éclairé senfonçait dans le noir. Je reconnais avoir eu peur. Apres tout ce type je le connaissais pas plus que ca.
Il minvita à aller jusqu'à une lucarne éclairée qui se trouvait à une trentaine de mètres dans le couloir, face aux portes de bois des caves.
Jentendais du bruit, javais vraiment peur. Il la sentit et membrassa tendrement.
« Tinquiète pas cest le boulanger. »
Pas plus rassuré que ca, javançais jusqu'à la lucarne. Guy en profita pour me caresser les fesses, sans doute excité par le langoureux baiser quil venait de moffrir.
Arrivé à la petite fenêtre lumineuse, jy jetais un il. Effectivement, cétait une ouverture à 1m70 du sol qui donnait directement sur le fournil du boulanger. Je pouvais le voir pétrir et enfourner.
« Lendroit nest pas terrible, mais au moins nous serrons tranquille. Déshabille-toi, je vais moccuper de toi. »
Et dans la foulée il ôte mon maillot. Fébrilement il défait ma ceinture, ma braguette et descend mon pantalon.
Il ouvre sa chemise, baisse lui aussi son pantalon et se colle à moi. Nos deux corps, notre peau, se touchent pour la première fois. Du reste, ce fut aussi la dernière.
Il se frotte à moi et je sens sa queue raide contre mon ventre. Il membrasse goulument et palpe à pleines mains mes fesses. Il les malaxe fort, les écarte comme si il désirait quelles se détachent. Je le sens surexcité.
Puis il me tourne, matt par les hanches et tente de me pénétrer. Moi, agrippé aux barreaux de la lucarne, je regarde le boulanger me disant que si moi, je le vois, cest que lui, peut me voir.
Glacé, stressé, apeuré, il ne parviendra pas à me pénétrer. Il en fut très énervé et jai bien cru ne jamais le revoir.
Il fut introuvable durant quelques jours, puis il revint. Je lavais trouvé changé, torturé par des problèmes de licenciements chez « Kodak ».
« Viens on va au restau.»
Et il mexplique quil memmène dans un restau à st Michel dont il connait le patron qui est bi. Effectivement, il rentre et vas directement aux cuisines dire bonjour à cet homme.
Il me le présente très fier de lui, mais moi je sens que le type nest pas réjouit de nous voir. Puis il mentraine visiter le restau. Un truc immense sur deux étages.
Lui prend lenvie ensuite de me montrer la terrasse. Nous y montons. Très jolie vue, sans plus. La terrasse est déserte.
Il me saute littéralement dessus et membrasse comme un malade. Je sens que quelque chose ne va pas dans son comportement. Il est étrange, énervé. Il veut me sauter là, ici, tout de suite.
Je ne le sens pas et je me dégage.
Cest à ce moment que le patron déboule sur la terrasse. Il demande à Guy se quil fiche ici. Penaud, il lui répond quil me fait visiter. Le patron lui demande alors de quitter létablissement.
Son taxi me ramène chez moi, je ne le reverrais jamais.
Plus tard, alors que javais trouvé un job de magasinier, mon patron me proposa de me faire passer mon permis de conduire car il avait besoin dun chauffeur livreur. Il y a des propositions qui ne se refusent pas.
Quelques mois plus tard, jétais lâché dans paris à bord dune 4L. Quelle aubaine.
Je me dépêchais de faire mes livraisons et je passais du temps au bois.
A lépoque, la circulation y était encore possible.
Jaimais me garer et ouvrir mon bleu de travail à hauteur de mon entre-jambe et je me branlais régulièrement.
Je faisais une grande consommation de mouchoir en papier et en avais toujours plusieurs paquets dans la voiture.
Ce qui était nouveaux pour moi, cest que cétait en plein jour. Le risque de se faire surprendre était plus grand et plus grande aussi lexcitation.
Javais pris lhabitude de retirer mon slip quand je partais en livraison. Jadorais me sentir entièrement nu sous ma combinaison.
Un jour, alors que je mapprêtais à jouir, un homme dune cinquantaine dannées surgit des buissons. Je ne lavais pas vu. Je range rapidement mon matériel avant quil narrive à ma voiture.
Il passe une première fois coté passager, puis revient sur ses pas. Il fait cinquante mètres et revient une fois de plus vers moi. Ses mains dans ses poches ne cachent pas quil se tripote. Je sens une douce chaleur étrange dans mon ventre.
Dans la panique, je nai pas eu le temps de refermer les trois boutons pression qui me donnaient accès à mon sexe.
Il sarrête et monte près de moi. Il me sourit, me dit deux trois banalités tout en glissant sa main dans louverture. Elle était fraiche et douce, ce qui me provoqua un long frisson, puis il entreprit de me branler doucement jusqu'à me faire jouir.
Ce petit manège, je lai répété des dizaines et des dizaines de fois en y retrouvant le même plaisir, la même excitation et la même sensation de moffrir à lautre. Je dirais même quil me semblait être en mission et que mon devoir de jeune homme était doffrir ce que désiraient ces cinquantenaires
un sexe jeune, un peu de ma jeunesse, de combler leurs besoins de savoir quils pouvaient encore séduire un jeune de mon âge. Et ca, je le comprenais très bien.
Bien sur, il y eu des variantes comme branle à deux, pipe, caresse de mon corps, bleu ouvert jusquen haut.
Un jour, un homme passant près de la voiture, vit mon bleu ouvert et il pénétra dans le bois. Puis, il me fit signe de le rejoindre. Hésitant et un peu tremblant, je suis descendu et je suis entré dans le bois. Le type nous a conduits un peu plus loin dans un endroit bien protégé par les arbres. Ce fut ma première expérience dans le bois en plein jour.
Lhomme prit nos deux bites dans sa main, bien collées lune à lautre et nous branla ainsi. Je le fis jouir sur mon ventre. Je ne sais pas pourquoi, mais jadorais ca.
Je lai revu plusieurs fois. Il maimait beaucoup et me le disait. Jaimais bien.
Puis il a disparu.
Je navais plus peur darpenter les allées du bois en plein jour. Je marchais les mains dans les poches et quand un homme me tentais, je tirais sur le tissus pour ouvrir mon bleu et montrer que ma queue était libre. Puis jentrais dans le bois.
Je me suis fait plus souvent sucer que moi le faire. Mais quand un type me le demandait, je le faisais volontiers.
Un jour, un type que je suçais, en a appelé un autre qui rodait dans le coin. Je suçais deux bites en même temps pour la première fois.
Plus tard, amoureux du bois, jy emmènerais ma deuxième femme, Marcelle (Christine pour les voyeurs) mais ca, je le raconterais dans un autre texte.
Un jour que je navais quun tout petit colis à livrer, mon patron me demanda dy aller en métro. Certes, jai fais la gueule, mais jignorais encore que ce désagrément allait devenir un des plus fabuleux souvenir de ma vie.
Le paquet livré, je décidais de ne pas rentrer tout de suite à latelier et de trainer un peu dans le métro (lieu que jadore aussi) pour y mater quelques belles et jolies femelles.
Jen avais trouvé une, très belle et je me suis assis face à elle pour reluquer ses genoux, ses seins et son joli minois (dans le reflet de la vitre. Timidité oblige.)
Lorsque quun homme (soixante ans) vint sasseoir près de moi. Jignore doù il sortait mais il avait dut me repérer et me deviner, car sans attendre et sans hésiter, il colla sa jambe à la mienne. Je pensais quil lui fallait ses aises et même si je nappréciais pas, je ne dis rien et continuais à fantasmer sur la jeune femme en face de moi.
Cest quand sa jambe commença à glisser le long de la mienne, de haut en bas, et que son pied colla le mien, que je compris que je navais pas à faire à un homme sans gène.
La petite chaleur, vous savez ? Celle qui vient au ventre. Et bien elle était là.
Le mouvement de sa jambe ne devait pas être très discret car je vis les yeux de la jeune femme se poser sur nos genoux.
Jai du devenir rouge pivoine et dans la vitre, je lai vu sourire. Jétais déconcerté, pris de grands frissons électriques à chaque fois que je sentais le bas de mon bleu à ma cheville se soulever quand sa jambe, elle, remontait.
Lorsque son petit doigt toucha mon genou, je me pétrifiais, glacé. Je sentais mes cheveux et mes poils se redresser et
mon sexe enfler.
La demoiselle samusait beaucoup et ne se cachait pas vraiment de lagrément que lui procurait ma mésaventure.
Pas gêné non plus, le type, qui devant mon manque de réaction, me caressait maintenant le genou de deux doigts, leurs appliquant une forte pression. Puis il me donna deux petits coups de coude avant de se lever pour descendre.
Les portes souvrirent. Il descendit et se plaça derrière le carreau. Voyant que je ne le regardais pas, il séloigna.
Et là
il se produisit une chose incroyable.
Mes yeux croisèrent ceux de la jeune femme. Elle me sourie, me fit un signe de la tête et me dit :
« Vas-y vite ! »
Jeu juste le temps de sauter du wagon avant la fermeture des portes. Je voyais lhomme séloigner.
Un dernier regard à la demoiselle. Celle-ci me fit signe dy aller, de ne pas rester planter là. La rame est repartie emportant cette femme qui venait de changer le cours de mon destin.
Paralysé par la timidité, je mapprêtais à masseoir pour attendre le métro suivant, quand le type se retourna. Il sarrêta, eu un grand sourire en mapercevant et revint vers moi.
Il me tutoya tout de suite, maffirmant quil était sur que je descendrais du train. Nous nous sommes assis et avons discutés un peu.
Il me questionna sur mes aventures homos, sur ma timidité quil avait bien sur remarqué.
Il avait un léger accent de je ne sais ou et me donna son prénom : Tristan. Il griffonna son téléphone sur un bout de papier et me fit promettre de lappeler. Je lui ai serré la main pour lui dire au revoir et furtivement il ma embrassé le revers de la main. Je fus surpris par ce geste et flatté en même temps.
Cette aventure souterraine a eu pour effet daugmenter ma libido. Je fantasmais comme un dingue dans mon lit tout les soirs. Je mimaginais entouré dhommes en ruts, qui me désiraient, me touchaient, me léchaient. Bien sur je succombais et me laissais sodomiser à la chaine.
Ces soirées finissaient la plus part du temps dans les toilettes, la queue à la main. A cette époque, je vivais encore chez mes parents.
Un jour, très excité, je me suis rendu au bois en cote de travail, bien sur.
Jai vu des hommes occupés entre eux, dautres qui cherchaient mais qui ne mont pas vu. Javais le feu au ventre et ca augmentait.
Ce jour là, javais un peu bu, je le reconnais et je nétais pas tout à fait dans mon état « normal ». Je voulais plus quune simple pipe, je voulais du sexe
plein de sexe.
Je me sentais frustré et isolé dans un paquet darbustes fraichement replantés. Là, jai craqué, je me suis vidé de toutes ces frustrations accumulées.
Jai ouvert mon bleu de haut en bas et je lai quitté. Jétais nu au milieu du bois de Vincennes, espérant désespérément être surpris et comblé par un éventuel voyeur.
Mais rien !
Javais la rage, le sentiment dêtre abandonné, non compris.
Alcoolisé et énervé, jai attrapé une branche dénudée de son écorce et rageusement jai essayé de me lenfoncer dans lanus en hurlant que si les hommes ne voulaient pas de moi, je me ferrais pénétrer par la nature. Bien sur, imbécile que je suis, je me suis légèrement blessé et ca ma calmé.
Fort de cette expérience et de la sensation ressentie, jai recommencé quelques jours plus tard.
Nu, je me suis allongé sur de la paille au pied dun arbre. Je ne sais pas ce que faisait cette paille à cet endroit. Peut être pour protéger les racines de cet arbre qui (peut être), venait dêtre planté.
Bref ! Jétais allongé et je me masturbais rageusement, maudissant les hommes de ne pas êtres là, à me satisfaire. Quand soudain, une main vint se poser sur mon épaule. Jai sursauté, car je navais ni entendu, ni vu venir ce grand blond de vingt ans taillé comme un athlète de haut niveau. Il avait sa queue (et quelle queue) à la main. Je pensais quil allait me sucer, essayer de toucher mon anus. Mais il ne fut pas si difficile.
Il prit ma nuque dans sa main et glissa sa bite dans ma bouche. Il lenfonçait si fort que javais envi de vomir. Cela a duré cinq minutes et devant son insistance à vouloir me faire engloutir tout son dard dun coup, jai stoppé, prétextant un rendez vous. Depuis ce jour, je ne me suis plus jamais remis nu dans le bois.
Malgré tout, quelques semaines plus tard, Jy fis une nouvelle conquête. Un homme de cinquante cinq ans. Alerte malgré une jambe qui le faisait un peu boiter, frais, drôle et vert, très vert. Francis.
Ha Francis ! Il savait trouver des endroits dans le bois loin de tout et de tout le monde. Il me suçait dune façon prodigieuse et rouspétait un peu quand il me faisait jouir trop vite. Cétait un amour de bonhomme, tendre, généreux, amoureux (je pense.).
Aussi, le jour où jai trouvé le courage de téléphoner à Tristan pour décrocher un rendez vous chez lui, je lui ai demandé si je pouvais me faire accompagner dun ami. Tristan accepta sans hésiter.
Jétais arrivé à lheure à la station « Télégraphe » et jattendais Francis. Nous nous étions donné rendez vous sur le quai. Une demie heure est passé et énervé, je décidais daller chez Tristan sans lui. Pourtant, jaurais tellement préféré être accompagné, cela aurait été plus simple, plus facile pour moi, mais il était hors de question que je me dégonfle et que je ny aille pas. Francis avait ladresse, peut être nous rejoindrait til ?
Tremblant, jentrepris de poser mon doigt sur le bouton de la sonnette et jappuyai. Tristan mouvrit la porte et me fit rentrer.
Lappartement était soigneusement rangé. Apparemment une seule grande pièce et sans doute une cuisine et une salle de bain. Dans cette grande pièce, il y avait un coin salle à manger, avec un beau meuble en chêne massif et de lautre coté, un coin chambre avec un grand lit soigneusement fait et recouvert dun très joli dessus de lit rose et bleu. Sur une des tables de nuit, japerçu un tube que jidentifiais comme étant de la vaseline. Jeu un long frisson et une envie terrible de fuir.
Tristan était en robe de chambre, pieds nus dans des pantoufles. Je me dis quil était déjà prêt à me sauter avant même de savoir si jallais venir. Il me fit masseoir et me proposa un café. Sa chaine stéréo diffusait de lopéra et bien que je ne fusse pas très branché sur ce genre de musique, je trouvais que cela allait bien avec le personnage.
Il sassit à son tour et nous commencions à discuter, proposant des hypothèses qui excuseraient labsence de Francis.
Notre discutions fut interrompu par le téléphone. Il me demanda de ne pas faire de bruit car il pensait que cétait son ex femme qui lappelait. Cétait bien elle en effet. Visiblement, ca nallait pas très fort entre eux et sa bardait.
Tristan était assis de coté, appuyé sur la table sur un coude. Sa robe de chambre à peine entrouverte, me laissais apercevoir ses cuisses légèrement poilues. La discutions semblait senvenimer et moi je commençais à trouver le temps long.
Alors, je pris mon courage à deux mains et je me mis à genoux entre ses jambes. Jécartais les pans de sa robe de chambre dévoilant cette queue que je ne connaissais pas encore. Elle était belle et sentait bon. Je la caressais doucement et elle gonfla très vite entre mes doigts. Elle était de bonne taille et aussi dure que le bout de bois que javais essayé de menfoncer. Tristan bataillait toujours au téléphone, ne semblant pas se soucier de ce que je faisais.
Je déposais un baiser sur le gland congestionné et le glissa entre mes lèvres. Je commençais à le sucer avec passion, lorsquil me tapa sur lépaule. Toujours au téléphone, il me fit un grand sourire et un geste me demandant darrêter en me faisant comprendre quil nen pouvait plus. Amusé et fier de dominer la situation, je lui rendis son sourire et recommença à le déguster. Soudain, la sonnette retentit je lui ai fais signe de ne pas bouger et que jallais regarder dans lil.
Cétait Francis. Je le fis rentrer. Il samusa de voir Tristan les jambes écartées, bandant comme un cerf.
« Je vois que vous ne mavez pas attendu. » Dit-il en souriant.
Je lui fis signe de se taire et repris de suite ma fellation. Il serra la main de Tristan et vint me rejoindre sur la moquette. Il me chuchota
« Tu men laisse un peu ? »
Nous le suçâmes à deux un instant et Francis entrepris de me déshabiller. Une fois fait, je me suis assis à califourchon sur les jambes de Tristan, face à lui. Légèrement penché en arrière, je branlais nos deux queues collées lune contre lautre. Francis se déshabilla à son tour et vint se coller contre mon dos. Je sentais son dard glisser contre ma colonne vertébrale. Il titillait mes pointes de seins et javais beaucoup de mal à ne pas exprimer mon contentement.
Enfin, Tristan raccrocha. Il sexcusa au près de Francis et fit glisser sa robe de chambre dans son dos. Puis il me sourit de façon coquine en me disant
« Toi, mon mignon, tu vas payer pour cette douce . »
Il passa ses mains sous mes fesses, me souleva et memmena ainsi jusquau pied du lit.
Là, il mallongea et monta mes jambes. Il se pencha pour me sucer. Francis, lui, debout près du lit, me tendait sa queue pour que je le suce aussi.
Tristan avait la bouche chaude et prenait ma queue entière et il trouvait encore à me lécher les couilles.
Je narrivais pas à en faire autant à Francis, malgré ma bonne volonté. Dailleurs, je ne suis jamais arrivé à le faire à qui que se soit.
La langue de Tristan frétillait maintenant de mon gland à mon anus. Puis resta un long moment à tourner sur ma pastille.
Jadorais ce petit jeu à trois et cest un regard plein damour que je lançais à Tristan qui se redressait, la bouche encore humide de son baiser anal. Tout se passa très vite. Bien au bord du lit, il neut quà lever mes jambes sur ses épaules et à pousser son dard en moi.
Quel ne fut pas mon étonnement de ne sentir aucune douleur. Il me pénétra dun coup, doucement, mais entièrement. Mon excitation était si forte que jai du mouvrir comme une fleur. Je poussais un cri dextase.
Je respirais fort et ne pouvais plus quoffrir ma main à Francis pour le masturber.
Tristan me baisait gentiment, allant et venant en moi en un rythme régulier.
Jeu, je me souviens, une pensé pour Guy qui aurait adoré me sodomiser ainsi.
Je vivais ma première pénétration avec un sentiment de plaisir et damour extrême, très fier de ne pas avoir eu besoin de laide du tube sur la table de nuit.
Je sentis la queue de Tristan reprendre encore un peu de volume, vibrer en moi. Les coups de reins maintenant très puissants étaient accompagnés de râles annonciateurs de la délivrance toute proche. Ce que je ressenti à cet instant est indescriptible. Un flot bouillonnant se déversa dans mes intestins mélangeant sa chaleur à la chaleur de mon ventre. Je sentais les jets puissants et successifs éclabousser mon fondement. Je sais que jai crié car je me souviens de la main de Francis sur ma bouche, pour l.
Tristan se retira, essoufflé, le front mouillé de transpiration. Il laissa mes jambes retombées et alla sasseoir.
Mon cur battait encore la chamade. Je fermais les yeux un instant pour savourer ce délicieux instant.
Francis, me releva les jambes et à son tour profita de ma bonne disposition à moffrir. Il me baisa avec force et puissance. Le plaisir était si intense que jai jouis sur mon ventre sans me toucher et encore plus étrange, sans presque pas bander.
Francis choisi de jouir hors de moi et déversa son flot de foutre chaud sur mon ventre avec le mien. Pris de folie sexuelle, je létalais sur tout mon corps mexcitant de cette matière visqueuse et très rapidement collante.
Laissé seul sur le lit, je léchais mes doigts comme un fou.
Tristan, surement inquiet pour son dessus de lit, minvita à me rendre dans la salle de bain, prétextant quil nétait pas bon de garder le sperme en soit.
Je fus déçu de me retrouver seul sous la douche. Jaurais tellement aimé prolonger cet échange de plaisir avec mes deux amants. Mais je savais déjà que le plaisir de lhomme redescend trop vite et laisse un grand vide. Toutes les femmes le savent bien et connaissent ce problème par cur. Jen faisais la douloureuse expérience.
Je ne revis jamais Tristan. Il déménagea sans men parler et quand jai voulu revenir le voir, lappartement était libre et son nom avait quitté la boite à lettre. Etrange sensation dabandon, que javais déjà ressentis avec Guy.
Francis aussi sorti de ma vie après une dernière et courte rencontre au bois.
Voilà pour mes premières expériences amoureuses, sachant quà cette époque seulement deux filles avaient acceptées de se glisser dans mon lit. Pour tout avouer, ce fut deux fiascos terribles et, hélas, ce ne fut pas les derniers.
Autres lieux, autres plaisirs
Les cinémas.
Ici aussi, cest vers dix huit ans que jai commencé à fréquenter avec assiduité les salles obscures. Tout dabord par amour du septième art et ensuite pour les plaisirs cachés.
Mon terrain de prédilection sétendait de « Strasbourg st Denis » jusquà « Chaussée dAntin ».
Le Brady, le midi minuit, lABC, le Beverley, le Scala, lEldorado et combien dautres navaient plus de secrets pour moi. Les tarifs, les horaires de séances, je connaissais tout par cur.
Jaimais lexcitation que me donnais mes masturbations cachés dans les salles.
Jusquau jour ou un homme vint sasseoir près de moi et me fit du pied. Paralysé par la peur et peut être aussi par la curiosité, je laissais faire. La jambe se colla à moi, puis sa main glissa sur mon genou, remonta jusqu'à ma braguette et sensuivit des attouchements doux et délicats qui débouchèrent sur une grande jouissance.
Je nai jamais touché, je ne me suis fait que toucher.
Des dizaines dhommes mont masturbé dans les différentes salles. Tous étaient différent dans leurs approches, leurs façons de faire.
Jaimais, pendant lentracte, me rendre aux toilettes pour fumer une cigarette et me faire voir. Jaimais le regard de ses hommes sur moi. Certains mont branlé face aux urinoirs de porcelaine.
Je me souviens de ce gros juif qui avait sortis sa queue et lavait posée sur le bord dun lavabo. Je revois encore ce gros gland décalotté surmontant une petite bite épaisse. Ses petits clins dil minvitaient à venir le sucer, mais je ny suis pas allé, il me faisait peur.
Beau souvenir que cet homme dune trentaine dannées, au « midi minuit » alors que sur lécran je regardais le sous marin sous la banquise de « Destination Zébra », vint poser sa main sur mon genou. Je soulevais un peu mon manteau posé sur ceux ci pour faciliter son accès à mon entrejambe, mais contre toute attente il descendit sa main à ma cheville.
Cétait la mode des pantalons pattes déléphant. Il remonta sa main sous mon pantalon, caressant mon mollet, mon genoux et glissa sa main sur ma cuisse. Cette caresse était prodigieuse et nouvelle, très sensuelle même. Il prit ma jambe pour la poser sur les siennes et ainsi, il fut plus à laise pour me caresser.
Cest moi qui ai craqué. Apres avoir scruté le cinéma pour être sur de ne pas être vus, je déposais mon manteau sur le fauteuil près de moi et jouvris mon pantalon en grand, ceinture et braguette et je remontais ma chemise bien au dessus du nombril. Jétais pratiquement nu pour cet homme. Ca la rendu fou de plaisir et de désir. Il me caressait, me pelotais, poussait des « Humm ! » de satisfaction. A plusieurs reprises il tentera daccéder à mon anus. A plusieurs reprises je fus tenté de me mettre à quatre pattes dans la rangée de fauteuils et de moffrir à lui, mais par peur sans doute, je ne lai pas fais. Il me fit jouir avec une intensité décuplée. Cétait magique.
Drôle de souvenir aussi que cet homme au Brady qui me masturbait avec dextérité devant Christopher Lee dans son rôle troublant et excitant de « Dracula » suçant le cou de belles et jeunes vierges. Jai retenu mon plaisir trop longtemps et je me suis fait surprendre par la force de mon éjaculation. Je vis mon premier jet passer plusieurs rangés de fauteuils et briller à la lumière de lécran. Par chance, personne nétait sur la trajectoire et personne semble til ne la vu.
Je finirais par ce type dans un ciné près dOpéra et dont jai oublié le nom. Il était chauve et portait un pantalon de velours marron clair. Je me rappelle de lui parce quà peine assis près de moi, il posa directement sa main sur mon sexe. Son audace et sa confiance mavaient cloué sur place. Je me souviens aussi de lui et de son pantalon car ce type devait tellement se toucher que les alentours de sa braguette était pleines de traces de doigts. Je men suis aperçu car il avait pris ma main pour que je le caresse.
En fait, il ma fait peur et jai profité de lentracte pour aller dans les toilettes pour en griller une et ainsi me dégager de ce type. Bien sur, il ma suivi, et me faisait de petits signes pour que je laccompagne dans une toilette fermant à clef. Jai longtemps fantasmé sur ce qui se serrait produit si je lavais suivi.
De retour dans la salle, après lui, jai été masseoir dans une rangé latérale. Je métonnais quil ny eu personne, mais je compris vite car tout les fauteuils étaient plus ou moins maculés de foutre de plusieurs jours, voir de plusieurs mois. En moins dune minute il était revenu près de moi et forçait ma main à le toucher. Je refusais et il cessa dinsister. Comme pour me faire pardonner, je lai laissé me branler et je suis parti.
Plus haut, je dis que je nai jamais touché. Cest faux. Me revient en mémoire une séance au « Midi minuit ». Et oui, encore lui. Dans les toilettes javais été repéré par un homme. Il me plaisait bien, cétait « mon type ».
Il retourna dans la salle avant moi et je fus déterminer à masseoir près de lui et me faire toucher.
A ma grande stupeur, il était assis au premier rang. Dhabitude, je choisissais des fauteuils éloignés de lécran pour être le moins visible possible. Mais mon envie dêtre branlé par ce type était si forte que je pris place près de lui, face à lécran. Très vite sa main ségara sous mon manteau posé sur mes jambes. Il y avait quelque chose dindéfinissable qui me plaisais chez lui. Jeu envi de le toucher aussi et jengageais ma main sous son manteau.
A ma grande surprise, sa queue était sortie. Je lai prise dans ma main et nous nous sommes branlé doucement.
Apres quelques minutes, jai senti son plaisir monter. Il me chuchota : « Arrête ! Arrête ! » Mais je nen fis rien. Sentant sa semence monter, jai baissée sa queue vers le sol et il a joui sur la moquette du cinéma.
Je crois quil ma traité de grand fou, ou un truc comme ca.
Il y a surement encore plein de choses à raconter, mais mes souvenirs deviennent vagues et je préfère marrêter sur ceux qui nont pas quittés mon esprit tordu.
Je suis terriblement nostalgique de cette époque ou les hommes me désiraient ou je pouvais leurs apporter quelque chose. Ils ne me regardent plus ses cinquantenaires que je croise tout les jours.
Peut être devrais je à mon tour caresser le genou dun beau jeune homme, un jour, dans un ciné ?...
Claude
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