Premier Rendez-Vous Inoubliable...
Un ronronnement incessant envahit la pièce sombre, engageant à la somnolence. Les pales du ventilateur brassent lair en un filet de brise légère. Les candélabres s'ombrent de lueurs vivantes. Nous sommes face à face, seule la table basse garnie de deux coupes de champagne nous sépare. Les yeux dans les yeux, nous conversons tranquillement sur des sujets divers. Des points communs en surgissent. Les valeurs dune vie épicurienne, les plaisirs des sens. Puis la tournure de notre dialogue saxe sur le sujet pour lequel nous nous sommes rencontrés. Notre recherche mutuelle dune relation D/s
notre quête pour aboutir à un contact dans lespoir de dénicher sa moitié... de découvrir enfin, la personne qui sengagera et partagera le chemin infini et savoureux de ce contexte.
Après des heures de communication en conversations téléphoniques, mails,
nous avions décidé dun RDV, pour confirmer notre désir demprunter la « voie » et affirmer un feeling épidermique.
Nous voulions nous faire plaisir, chacun en acceptant de nous habiller au choix de lautre. Petits détails pour sublimer une relation
Lui, un costume léger, mais noir jusquau boxer... et moi toute de noire vêtue... chemisier, jupe transparente avec sous-vêtements en dentelle, chaussures à talons... encore une fois, notre choix est dans le plaisir du sobre, de lélégance. Cette non-couleur qui est... le noir.
Une énorme sensualité se dégage de cet homme et ses yeux, que je nose regarder aussi profondément que je souhaite de peur de my noyer, de me sentir happer, dy perdre une partie de moi.
Je lécoute parler, le doux son de sa voix mémoustille. Elle est envoûtante
si calme, posée. Jaffectionne particulièrement les micro-pauses entre ses mots et ses intonations. Sa voix au téléphone mavait déjà conquise
jen frissonne encore. Mais là, en face de moi, elle me donne envie de me blottir
daccéder à ses demandes
Mes craintes ont disparu et maintenant je sais
et je sais quil sait.
Le champagne aidant à ma décontraction, le fait de parler, découter, dêtre si attentive, de boire ses paroles, me conforte de plus en plus dans mon choix.
« Pardon ?.... » dis-je. Mon esprit sest laissé envahir par cette voix, elle vagabonde dans mon être
si pénétrante que je me suis absentée.
« Levez-vous
sil vous plait ! » murmure-t-il en me tendant la paume de sa main que je saisis sans réfléchir, naturellement. Je le suis. Jaccepte en me levant le début dune « séance ». Je napprécie vraiment pas ce terme, mais que dire ?
Je suis debout au milieu de la pièce. Droite et en attente, fébrile car malgré que je sache en partie ce quil va se passer, jappréhende un peu, mais suis confiante.
Il me propose un bandeau, que jaccepte.
Un foulard, il est bien sur noir
et en soie, une douceur si sensuelle, si légère.
Sa voix proche de mon oreille mapaise. Il me parle doucement, ces mots me rassurent, ils sont tendres, doux.
Il longe mon corps de ses mains comme pour le délimiter. Ses doigts glissent sur le fin tissu, déboutonnant mon chemisier. Ils laissent apparaître mon soutien-gorge. Je sens la douceur de ses mains, peau si fine et douce sur mon épiderme, mais aussi mes tremblements, ma respiration et mon cerveau qui semballent. Mais la sensation de ne pas voir, découter mieux que mieux et de se livrer, soffrir corps et âme à homme qui me découvre pour la première fois, me touche à sa guise sans que je puisse guider, ni savoir exactement où... fait monter en moi, une puissance de désirs que je ne pouvais soupçonner. Le bandeau est vraiment un révélateur... exacerbant les sensations.
Doucement, il m«oblige» à mabandonner
. vrai premier pas. Mais instinctivement, quand il veut enlever mon soutien-gorge sous mon chemisier ouvert, ma main lempêche. Cette réaction de ma part précipite une action de fessage
Il mapprend que je ne dois en aucun cas, contrer mon Maître, que de mon geste en découle automatiquement une punition.
Le réajustement de mon shorty de dentelle, pour libérer mon fessier, la pénétration du tissu dans la fente de mon abricot déjà humide
augmente la pression.
Mes « non » faussement réticents, accentuent cette force tranquille.
La fessée : 10 tapes sur chaque fesse, de plus en plus soutenues, mes « non » mouvrent encore plus. Après chaque claque, sa main senfonce dans mon entrejambe. Elle plonge vers mon sexe. Un de ses doigts frôle mon intimité... il glisse facilement entre mes petites lèvres chaudes. Je sens dans mon dos, le sourire de lhomme. Il aime ma réactivité. Je suis excitée. Il le sait et continue.
Les picotements sur ma peau remontent jusque dans mon cou via le dos, une sorte de mini décharge électrique, une chaleur exquise.
Suite à cette première fessée manuelle, sur ses genoux si confortables, lhomme très attentionné, ne manque aucun geste pour être proche, attentif
Il me prend dans ses bras, je sens cette présence, sa peau, son odeur, un réconfort et une force, un englobage physique
comme les petits bisous sur le front ou dans le cou. Même le fait quil pose sa tête dans mon cou ou que ses lèvres soient si proches quand elles parlent à mon oreille
moffre un câlinage très plaisant.
De sentir encore ses mains sur ma peau, dans les dos et les épaules, caressantes et fermes, me masser... me décontracte et permet de me laisser aller dans ses bras.
Les petits détails frugivores et lattention de me faire boire
aiguillent dans la même direction du plaisir et dune certaine attente.
De nouveau debout, il jongle avec les caresses. Rapidement, il fait disparaître le soutien-gorge. Mes seins sont libres et accessibles.
Puis sur son ordre, je massois à ses côtés. Je relève ma jupe pour que mon fessier soit à même lassise. Une glissade experte de ses mains sur mon anatomie très intime, de sy amuser, me fait perdre la notion du temps. Le fait dentendre sa voix si douce et posée, saffermir dans un ordre avec le geste décarter mes cuisses fermement pour que je puisse moffrir mieux, me procure un léger rapport de force souhaité. Je suis de plus en plus excitée et cela ce voit, se sent.
Le titillement dun bouton cher à ma sexualité, si sensible, démontre comment je peux être dans le creux de sa main, si petite, si faible, si impuissante et pourtant si forte.
Sensation de lintrusion dune chair inconnue, mais exploratrice, fouillante... dans ma partie offerte, ma fente gluante de besoin, trempée par la chaleur qui saccroît
il sengouffre sans effort, dans cet endroit sensible. Il joue de plaisir
et de ma position si excitante, confortable et pourtant inconfortable, gênante.
Dun coup, il me laissa là
Mon envie non-assouvie, je reste sur une faim incroyable, méconnue
et sexuelle ! Lextrémité de mes seins est encore gonflée et très sensible, car même le léger tissu de mousseline qui vole dessus, les rend brûlants de désir.
Je repense à une phrase particulière, dite plus tôt, le fait de perdre la notion de lespace
De me faire tourner, les yeux bandés pour perdre mes repères. Déjà, le fait de tourner plusieurs fois donne des drôles de sensations, mais si en plus après larrêt
Je nose y penser ! Que de plaisirs en prévision !
A son départ, il me demande de me mettre à genoux
face à lui. Je mexécute. Il fouille dans sa poche de veste. Il en sort un petit paquet. Il me le tend.
Cet homme, ce « Monsieur » est respectueux, généreux et cest vraiment très agréable.
Et jai raison, il est aussi doux quil peut être ferme et dans les deux cas ça me sied.
Et joueur, dans les gestes, les mots, les intonations même le souffle.
Cela a été vraiment un moment très délicieux qui est passé à la vitesse de la lumière.
Un engouement pour ces plaisirs et ceux à venir
.
- Jai vraiment très apprécié le petit cadeau, pour le geste, lattention qui ma comblé et lobjet aussi. Jaime lencens, même japonais (beaucoup plus fin et fort en même temps, ça lui ressemble énormément). Cela me permet de lutiliser comme présentement, à côté de moi quand jécris
une ambiance chaude, feutrée et qui chatouille mes narines en ravivant des sens, des images et de délicieuses sensations en transparence avec « Monsieur ».
Merci... Monsieur !
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