La Confrontation

En sortant de chez moi ce lundi radieux de fin Avril, pour faire des courses avant d'aller au boulot, je me retourne, et je la vois, là! Il m'a fallu deux secondes pour la remettre, mais c'est bien la compagne de mon nounours d'amant. Et ce n’est manifestement pas par hasard qu'elle est là, et c'est bien moi qu'elle attend. Je me remet rapidement de ma surprise, et tout de même un peu inquiète, je lui dis bonjour avec un sourire un peu gêné. Je ne sais pas depuis combien de temps elle m'attend, mais cela ne devait pas être bien long, et surtout je me demandais un peu comment elle m'avait trouvée. Elle me demande si j'ai le temps pour un café, avec un ton qui ne me laisse pas vraiment le choix. Après tout, elle a fait 100 km pour me trouver, et je ne peux vraiment penser à me dérober, par contre je préfère que notre rencontre-confrontation se passe dans un lieu public, et j'accepte d'aller deux blocs plus loin: un endroit assez classe.

On s'observe un peu en chemin. Elle est ravissante, comme les deux fois où je l'avais entre-vue: habillée en longue jupe et sandales romaines et un chemisier léger, ses long cheveux bruns clair encadrant un superbe visage sans le moindre maquillage malgré les quelques rides légère qui l’ennoblissent (car elle n'en a vraiment pas besoin); la classe quoi! Je suis un peu gênée de ne pas être plus à mon avantage pour notre première vraie rencontre mais bon, mon jeans est très moulant et la couture de l’entrejambe rentre assez visiblement un peu entre mes lèvres et je défais discrètement deux boutons de mon top, pour lui donner la réplique et espérant faire comparaison honorable. Assises en terrasse, on commande toutes les deux un thé, que je paie tout de suite, aveu de mon tort à venir. On se présente correctement, et gentiment, je lui demande si elle a trouvé facilement, car on habite à 100 km l'une de l'autre. Elle me dit qu'elle connaissait déjà un peu la ville, et que ce fut bien plus facile une fois qu'elle connaissait mon nom - j’ai plus cherché à en savoir plus sur le comment.

Sans la moindre méchanceté ou colère, elle m'annonce que son nounours ne la quittera pas et donc je ne dois pas me faire trop d'illusion! Sans plus attendre, je lui réplique que je l'espère bien (il me l'avais de toute façon dit) et que c'est la dernière chose que je voudrais. Devant son étonnement, je m'empresse de dire que pour l'instant je ne veux personne dans ma vie. Elle encaisse plutôt bien et se relâche un peu, mais ses superbes yeux bleus m'en réclament plus, et je m'exécute. Mon mariage loupé, un mari idiot et presque impuissant et deux s aussi cons que leur père (bon, je le présente pas comme cela, non plus), des études abandonnées pour cause de grossesse non-planifiée, un divorce à l'arraché, me causant une isolation de mes connaissances (familles et amis), une estime au 36ième dessous et libido annihilée, retrouver du boulot, premières expériences avec d'autres hommes plutôt catastrophiques, etc…

Ma "rivale" m'écoute avec intérêt certain (je le lis dans ses yeux, dont j'ai difficile à décrocher) sans m'interrompre, donc, je continue mon histoire. J’avais fait une grosse partie de ma reconstruction toute seule (boulot, appart, demi-vie sociale), mais me manquait encore l’important: l'amour. Puis un jour, cette soirée, un type assez différent, qui essayait de cacher son ennui des mondanité (elle sourit à cette évocation) et son coté un rien bourru (autre sourire)… Bref un véritable nounours, mais malheureusement pas libre... Il m'écoutait, me parlait, me comprenait, me faisait sentir que je suis quelqu'un. On s'échappe de la soiréeet va boire un verre ailleurs, à mon insistance…. Enfin bon, je lui déballe toute l'histoire sans trop rentrer dans les détails, mais je lui dit droit dans les yeux, que si j'ai remonté la pente, c'est à cause de ce type génial (elle hoche de la tête son approbation), qui m'a fait redevenir une femme, une vraie, confiante en elle-même, et qui savait ce qu’était un orgasme. Puis que je m'en voulais de faire cela à une autre, mais que c'était ma quasi-dernière chance de retour à la normale… Et que nous ne nous aimions pas d'amour, mais bien d'amitié… J'attend la réponse de mon interlocutrice et son mépris, prête à en prendre plein la gueule… Et elle me répond calmement, qu'elle sait et connaît parfaitement bien son homme et les bienfaits qu’il prodigue aux femmes, cela fait longtemps qu’elle en profite.
Elle le laisse libre (déjà, ils n'habitent pas ensemble) et c'est d'ailleurs cela qui soude leur couple, car elle sait qu'il revient toujours et qu'elle l'aime d'autant plus qu'il n' pas et ne couche pas avec n'importe qui. Elle a appris à le deviner, et finit pas voir qui sont ses conquêtes, etc… Bref, elle est aussi honnête que moi, dans son histoire à elle, alors que j'estimais qu'elle n'aurait pas à se justifier. Apparemment, elle apprécie mon franc-parler et j'ai réussi à la faire rire avec certaines de mes expression, qu'elle doit reconnaître comme une variante féminine de l'humour de notre nounours.

Aussi étrangement que cela puisse paraître, au fur et à mesure de notre conversation, on sympathise, et franchement cette femme m'attire beaucoup par sa classe naturelle, sa présence physique, un certain charisme et une plastique à faire pâlir d’envie certaines minettes de 25 ans de moins. Et je comprenais parfaitement que notre amant soit avec elle, au vu de sa féminité extraordinairement classe, qui me subjuguait un peu. Je l’avais déjà dit avant, mais depuis la découverte de ma nouvelle sexualité extrêmement forte via ce nounours d’amant, les femmes m’intriguaient d’autant plus que la mienne s’intensifiait. Je m’étais déjà imaginée dans ses bras à elle, mais c’était du fantasme impossible. Mais là, je l’avais devant moi, et sa présence si sexy (probablement un peu malgré elle) me triturait les entrailles. A un certain moment au détour d'une phrase, je me veux rassurante, et je pose ma main sur la sienne, pour lui faire comprendre qu'elle ne risque rien de moi, que je ne suis pas une rivale et que je la remercie d'être là, que même si j'ai fort difficile à arrêter de le voir (car c'est plus moi qui le pourchasse que le contraire), je le ferai instantanément, si elle me le demande. Elle ne retire pas sa main, malgré un très léger tressautement au tout début, et nos mains restent l’une dans l’autre un bon moment, avec que je ne fasse mine de me lever, puis de me rasseoir suite à sa surprise.


Je lui dis que j'allais faire des courses avant d’aller travailler, et gentiment, je lui propose de m'accompagner, ce qu'elle accepte car on n’a pas fini de mettre les choses au point. L'hypermarché du coin est à deux blocs de là, et l'on y marche en commençant peu à peu a discuter d'autres choses, le courant passant vraiment bien: je n’en revenais pas, car je craignais le pire. On prend un seul caddy et on fait ses courses en se partageant l'avant et l'arrière, en passant par les différents rayons nourriture et les sujets deviennent de plus en plus vastes, mais on retourne souvent à notre amant commun, car c'est clair que son ombre plane au-dessus de nous. En essayant de trouver une file moins longue aux caisses (plus près de l’entrée), on passe par les vêtements, et elle s'arrête pour regarder un chemisier, puis moi un jupe. On parle fringue et tutti quanti. A un moment où elle se penche vers le fond du bac, elle lève une jambe comme balancier et découvre l'autre en support assez largement via la fente de sa jupe. Elle est absolument délicieuse et mes sensations d'avant ne font qu'augmenter, un peu comme le prix du baril de pétrole. Je la matais déjà doucement et discrètement avant, mais là les clivages de sa poitrine et ses hanches commençaient à m'obséder. Je devais me faire violence pour ne laisser rien trop paraître, car il me semblerait on-ne-peut-plus-indécent de lui faire des avances, alors que je me suis tapée son mec depuis des mois.

Mais je ne peut m'empêcher de la complimenter au moment où elle se met devant un miroir avec un chemisier assez joli qu'elle place devant son buste, et je lui dit qu'en tout cas, son homme a vraiment bon goût. Elle me regarde un peu interloquée et commence à me dévisager, me scruter, puis s'approche, me contourne, m'amène devant le miroir avec la jupe que j'ai dans les mains, me la met devant mes hanches et d'un coup fait sauter le clip qui tient mes cheveux en arrière, tandis que l'autre main me tient le rein avec le cintre de la robe, elle me regarda dans les yeux via le miroir et me dit que c'est tout a fait vrai, et que je suis aussi exactement le genre de femme qu'il aime.
Je baisse les yeux, gênée de mon audace, celle qu'elle a eu le courage de me renvoyer. Son corps derrière mais contre le mien, son visage à coté du mien, je lui envoie un bisou non loin de l'oreille en lui demandant pardon pour son homme. C'était uniquement amical, mais la décharge électrique m'a foudroyée, car le contact de ses mains sur mes hanches et mes lèvres dans le creux de son oreille on déclenché en moi une véritable tempête et je me liquéfie intérieurement. J'ose espérer qu'elle ne le voit pas, mais son regard devient de moins en moins dévisageur et de plus en plus envisageur. Mais elle est encore plus gênée que moi. Elle regarde ma gorge et le creux entre mes seins, puis en s'écartant un peu, ma chute de rein et puis elle rougit franchement, un peu honteuse de son regard déshabilleur. Elle s'excuse dépose la fringue encore dans sa main, s'assoit sur le bord du bac de vêtement et se détourne, en disant qu'elle ne se sent pas très bien. Elle est encore plus troublée que moi, car je crois que c'est la première fois qu'elle envisageait une femme, ce qui est loin d'être mon cas - même si je n'ai pas encore osé franchir la pas. Je lui dis que si nous nous ressemblons un peu, c’est parce que notre nounours m’a façonné à son image à elle, et qu’elle ne peut qu’en être fière, car moi je le suis aussi. Si je vis aujourd'hui comme une femme que j’aime, qui me ressemble et qui s’éclate aujourd’hui, c’est en partie à cause d’elle. Elle me renvoie mon bisou et écrase une petite larme sur le coin de l’œil.

De vieilles mégères passent dans l'allée et nous regardent, d'abord un peu inquiètes et puis inquisitrices, puis légèrement réprobatrices, se disant qu'il se passe quelque chose de pas catholique. C'est vrai que vu l'heure, les clients se font bien plus nombreux. Je me reprends plus vite que ma nouvelle amie, et je la prends par le bras fermement, pour ne pas encore augmenter l’ambiguïté entre nous, et la guide vers une caisse, tout en changeant de conversation. Elle a pris congé pour la journée, mais moi, cela fait deux heures que j'aurais dû ouvrir mon agence voyage. On paie nos achats et je m'apprête à lui dire au revoir ou adieu, mais je m'aperçois que je n'ai pas du tout envie de la quitter et que l'on est loin d'avoir fini de parler, notamment du futur. On doit encore discuter, et comme elle a le temps et que notre amant commun est en mission à l'étranger (c'est elle qui me l'apprend), et puis, de toute façon, c'est une affaire de femme, donc qu’il aille se faire voir.

On passe par mon agence et je met un mot à mon employée de l'après-midi, que je ne serai pas là de la journée. Je veux l'inviter au resto, mais elle avoue ne pas avoir faim, et moi non plus d'ailleurs. Je l'invite à monter chez moi pour continuer à discuter du nounours et d'autres sujets qui nous brulent les lèvres. En ouvrant la porte de rue, je la laisse rentrer d'abord, et lui dis que je suis au troisième et dernier étage, mais que l'ascenseur est en panne - comme d'habitude. Elle trouve les escaliers et les grimpe trois marches devant moi, ce qui me met directement dans tous mes états. En effet, je suis hypnotisé par ce corps si gracieux qui monte sans effort les 5 kilos de courses, ne se doutant pas que son déhanchement provoque des dégâts dans mes entrailles et mon jeans. Arrivées sur le palier, je lui demande d'attendre une demi-minute avant d’entrer, question de faire un tour pour voir si tout est présentable (après tout, j'invite ma "rivale" dans mon intérieur), bien que tout soit bien quasi d’office. Mais je profite de ce court répit pour me réfugier à la salle de bain pour me recomposer un tant soi peu. Heureusement que mes cheveux, qu'elle avait détachés dans le rayon de fringue, me couvraient le visage et qu'elle n'a pas vu mon état, malgré le fait d’avoir eu difficile à glisser la clé dans la serrure… Si elle m’avait vu comme cela, j'en serais morte de honte, et probablement tout court.

Je l'entend qui pousse un peu la porte, et pousse un œil dans mon salon. Je tire la chasse d’eau pour prétendre que j'avais un besoin pressant. J'ai su me refaire une composition, et je lui dit qu'on va mettre nos course au frigo, et que je vais lui servir un verre. Elle ouvre le frigo d'autorité et commence à ranger mes provisions et met son sac d'emplettes entier dedans. Sur ce temps-là, j'ai sorti la bouteille de porto et les verres et ouvert la porte glissante de ma terrasse plein-sud pour laisser rentrer la brise tiède si agréable. Elle me demande le petit coin et une fois montré, j'en profite pour me changer rapidement dans ma chambre. Culotte et jeans trempés, je les envoie balader dans le bac à linge, et sans y penser plus, j'enfile une jupe longue bien fendue et un chemisier sans rien en dessous, comme je le fais très souvent chez moi. C'est en retournant vers le salon que je m'aperçoit que je suis maintenant presque habillée comme elle, sauf que je suis pied nu, avec seulement un chaînette sur la cheville. Trop tard pour reculer, je ressers un verre et des biscuits apéros et l'on s'assoit chacun sur son canapé. Elle me dit que j'ai bon goût en regardant la déco, et patati et patata…

Je la regarde dans les yeux et lui dit merci d'être là, car je me sens mieux et même carrément soulagée au vu de son calme olympien. On en vient au sujet qui nous préoccupe. Elle le connaît depuis 20 ans et sait quel compagnon et amant il est, un véritable amateur de femme qui se domine autant qu'il le peut. Il reste aussi fidèle que possible, et chaque fois qu'il a rencontré quelqu'un (elle ne croit pas qu'il cherche, mais trouve sans chercher et mon aventure avec lui le confirme) il reste très discret ne l'expose pas à cela, mais elle le détecte un peu plus tard, car il est encore plus prévenant et gentil à ce moment-là… Et en me regardant droit dans les yeux, elle me dit froidement qu'il a aussi beaucoup moins de sperme à lui accorder quand il en voit une autre. Je ne sais plus où me mettre!! C'est vrai que sa semence est si bonne que je ne me prive pas de me la prendre par tous mes orifices, mais j'évite de le lui dire. Sans s'en apercevoir, en ayant repris son verre, sa jupe a glissé de chaque coté de ses longues jambes nues, chaque pan se traînant jusqu'à terre. Cela fait deux minutes que j'essaie de ne pas trop les caresser du regard. Les jambes flageolantes (les miennes), je me lève pour resservir un verre et ce faisant me trouve à contre-jour d'elle avec ma jupe dévoilant la silhouettes de mes jambes à travers le tissu fin. Elle me dit en me zyeutant, quelle le comprend, son nounours, car c'est vrai que je suis vraiment son genre à lui. Je m'approche et me penche pour lui tendre son verre, et elle en profite pour plonger son regard dans mon décolleté largement ouvert, lui dévoilant mes seins fermes et lourds, ce qui est un peu ce que je commençais à espérer qu'elle fasse.

Je suis à sa portée de main debout devant elle, et ma jambe sortie de ma jupe fendue frôle la sienne, nue aussi. Un éclair d'électricité jaillit entre nos membres et sa main vient me toucher le genou, rassurante mais trop caressante pour que je ne fonde pas de plaisir. Prise de scrupules, je veux me retirer, mais le pressentant, sa main se fait légèrement plus accrocheuse et remonte sensiblement le long de l’intérieur de ma jambe. De son autre main elle défait la boucle de ceinture de ma jupe et la fait tomber à mes pieds. Je n'osais même plus bouger et je n'avais même pas la pudeur de couvrir d’une main mon sexe bien entretenu et offert à son regard. Pas surprise que je n'aie rien en dessous (le contre-jour devait le lui avoir dévoilé), son autre main fait sauter les deux boutons encore fermés de mon chemisier et celui-ci ne tarde pas à rejoindre la jupe à mes pieds. Je suis là, totalement nue devant elle, offerte à son regard et bien plus, sa vengeance. Elle doit savoir qu'elle a l'avantage depuis le café de ce matin, mais là elle a carrément le pouvoir de me faire ce qu’elle voulait. J'étais prête pour sa vengeance depuis la seconde où je l'ai vue sur la pas de ma porte et là, je subirais ce qu'elle aurait choisi comme punition, en espérant qu'elle n'irait pas jusqu'à l'humiliation, humiliation que pourtant je lui avait infligée en utilisant son homme. Je suis donc offerte à elle, mon corps totalement nu, mes mains sur le coté, ne cachant rien. Et elle a l’air de me trouver fort belle, ce qui me flatte très fort. Elle est douce avec moi et sa main s'arrête à deux centimètres de mon sexe qui dégouline; elle doit le sentir de ses doigts. Elle parait un peu hésitante, ne sait pas quoi faire, laisse sa main tomber (à mon grand regret) et me demande pardon de son audace, mais elle voulait tout voir de moi. C’est clair que notre troisième - ou quatrième je ne savais plus - verre de porto (quasi à jeun) nous enivrait et annihilait nos inhibitions, mais ne les annulait pas encore.

C'est à moi de reprendre la main. Je pose ma main sur son genou et caresse vers le haut de ses jambes interminables du coté extérieur, en écartant encore sa jupe un peu plus. Je m'accroupis devant elle, tout en maintenant le contact de nos yeux, et de mon autre main je lui ai défais les boutons de sa jupe qui, du coup, s’écarte de chaque coté de ses hanches, puis ceux de son chemisier, qui rejoint vite l’autre pièce de tissu sur le siège du divan. Je n'ose pas encore regarder les chairs que j’ai découvertes et je garde mes yeux dans les siens. Je lui caresse son visage, descend dans sa gorge, puis sur les épaules puis sur les coté de son torse, tout en profitant pour sentir la fermeté et maintien de sa poitrine, et je vais avec mes mains pour sa culotte ou string et je suis surprise de ne pas en trouver avec mes doigts… Devançant mes pensées, elle m’avoue en rougissant qu'elle était en train de sécher dans la salle de bain, ce qui nous a fait rigoler, en lui avouant l’état de mes fringues en arrivant ici. N'en pouvant plus, je me penche vers elle et mes lèvres frôlent les siennes et ma langue ne peut s'empêcher d'aller lécher un bout de sa bouche. Mes mains se promènent sur ce corps si parfait, malgré son âge dans la mi-quarantaine, avec ces seins encore si fermes, vu qu'ils sont assez menus. Je la fais relever du divan et c'est à moi de la contempler. Elle a perdu son assurance et l'avantage, et elle se protège le sexe de sa main. Je la regarde de la même manière qu'elle l'a fait il y deux minutes, remarquant qu'elle n'a pas un gramme de cellulite et que son bronzage naturel est quasi intégral, corps sur lequel je rajoutai mes mains caressantes, cajoleuses et rassurantes, de son visage à ses fesses et cuisses. Je pose une de ses mains sur un de mes seins, puis l’autre sur une hanche; et peu à peu celles-ci commencent à revenir à la vie, et ce pour mon plus grand plaisir.

On s’embrasse assez fougueusement et on se pelote gaiement, sans plus trop de pudeur (encore que…), ma main allant finalement s’aventurer dans son entrejambe, pour sentir une toison douce, courte et probablement brune. Se cambrant de plaisir sous mes caresses elle écarte un peu les jambes, et ma main profite de l’ouverture pour prendre possession de cet endroit suintant et moite à souhait. C'est la première fois que je touche un femme ainsi, je suis pris d'un léger vertige. Je passe autour de sa fente, faisant courir mes doigts de chaque coté de son intimité, pour aller jusqu’au périnée et revenir doucement. Je ressens les frissons qui la traverse et je prend mon pied, rien qu’en regardant les effets de mes caresses sur son visage au yeux maintenant fermés. Ses mains s’activent sur mon corps, mais n’osent pas s’aventurer dans mes recoins, mais je n’en ai cure. Ma bouche descend dans le creux de sa gorge et sur ses épaules, puis lentement sur ses seins, que je léchouille jusqu’à trouver ses tétons durcis. Que sa peau est douce et parfumée et l’envie de la posséder me prend. Je commence à comprendre ce qu’un homme ressent en possédant une femme aussi belle. Mais il me parait impossible de la posséder sans attribut, ce que je me répugnerais à faire avec un gadget lors de notre premier contact (ou même les suivants) de peur d’avilir nos gestes devenus trop lubriques. De plus, si je vais chercher mon joujou dans ma chambre, j’ai peur quelle n’aille le temps de se raviser après réflexion, surtout à la vue du gode. Tandis que mes doigts fouillent la surface de son sexe, triturant ses lèvres et son petit bouton, puis son vestibule et l’entrée de sa grotte d’amour, je la pousse lentement vers le pouf au bout de mon canapé tout près de la porte-fenêtre de ma terrasse et la fait lentement glisser dessus. Elle se laisse guider, me laissant l’initiative totale et me le montre dans son regard vitreux. Et moi qui pensais que j’allais être dominée!

Mais tout est bien trop fragile pour que je fasse ce qu’il me plais. Encore que je fais, exactement ce qu’il me plais: je goûte à la compagne de mon amant, de l’homme qui a enfin fait une véritable femme de moi, je goûte à la source de son inspiration à lui pour me rendre heureuse, et donc celle qui lui sert de modèle. Oui, je goûte à celle que je deviens et cela m’est un aphrodisiaque prodigieux. Elle a l’air de me suivre dans mes pensées, car elle dit que je suis incroyablement belle (c’est vrai que j’ai plus bien d’hommes qui se retournent sur mon passage depuis que je suis avec lui) et qu’elle envie mon corps, et surtout mes seins plus lourds mais toujours ferme. La brise tiède et légère, venant de ma terrass,e qui frôle nos corps nus et la lumière du soleil qui passe ses rayons tamisés par mes rideaux sur sa peau rendent l'ambiance incroyablement romantique, alors que la ville bruyante vaque à ses occupations, inconsciente de nos deux corps qui oublient le reste de la planète, pour se fondre l'une sur l'autre. Le gazouillis des mésanges qui nichent sur ma terrasse ne font que rajouter à la magie de l'instant.

Je l’étend sur le pouf, et la caresse partout des mes doigts, de ma bouche, de mes tétons durcis et avec mes seins volumineux, dont elle tâte avec fascination la texture. Elle les prends en bouche dès qu’ils sont à sa portée, mais comme je commence a titiller son clitoris de ma langue, elle ne peut plus que les caresser, ce qui a pour but que j’entende mieux ses gémissements causés par ma langue exploratrice et agaceuse (pas agaçante, hein??) et mes doigts qui alternent les tracasseries de sa toison pubienne jusqu’à son anus. Ces dernières caresses la crispe un peu, jusqu’à ce que ma langue y passe. Je suis maintenant à genoux à coté de sa tête et penchée sur son sexe suintant, et ses mains commencent tout doucement a visiter la raie de mes fesses et mon sillon dégoulinant. Je sens son regard regarder mon intimité maintenant grande ouverte par ses doigts enhardis, un doigt timide se posant sur mon bouton et le titillant légèrement. Elle me halète qu’elle n’est pas sure de pouvoir me rendre la pareille de ce que je lui fais, mais je lui dit que ce n’est pas grave, et que je lui doit au moins bien cela, et sans contrepartie. Heureusement, je crois qu’elle ne m’entend plus trop, car mon nez fourré dans l’ouverture son sexe reçoit un flot de cyprine. Alors qu’elle se tortille de plaisir sous moi, je lui introduit mon index et tout doucement je bouge hors du pouf et vient me placer entre ses jambes, que je relèvent de façon à ce que ses sandales romaines repose sur les coussins. Le spectacle de son entrejambe suintante bien offerte et en proie à des envies de pénétrations est tout simplement délicieux, et des frissons me parcourent de nouveaux, car j'arrive à mon fantasme saphique, tant espéré ces derniers mois. C'est la première fois que je vois une sexe féminin d'aussi prés, et le spectacle m'excite au plus haut point.

Je pense un instant au symbole de ses sandales romaines, signe de pouvoir, et ma chaînette autour de ma cheville, signe de soumission, et me considère un instant comme une esclave de la Rome Antique faisant jouir sa matrone romaine, et je jouis mentalement de ce fantasme, encore non découvert jusque maintenant et auquel je vais m’abandonner. Mon doigt, puis un deuxième sont resté fichés dans son antre, mais ma langue virevolte de son clito à sa rosette, qui semble se déplier et me permettre bientôt de pouvoir la pénétrer par là aussi, avec ma langue. Même par là derrière, elle est délicieuse et savoir que notre amant passe par là lui aussi, décuple encore mon envie de la posséder. En fait je suis l’esclave qui domine sa matrone et la maintient à son merci de par la jouissance qu'elle lui prodigue. Je change de méthode et inverse ma langue et mes doigts, la première fouillant les chairs irrégulières de l’entrée de sa grotte d'amour, tandis que mon doigt bien lubrifié la prend doucement dans son fondement, prenant possession de ses entrailles. Je reçois de nouveau une salve de ses jus d’amour dans la bouche, puis je remonte vers son clito pour laisser place à mon autre main pour la pénétrer par les deux orifices simultanément. Instinctivement, je trouve l’endroit irrégulier de son point G et je l’agace légèrement. Je sens les doigts de mes deux mains se frotter les uns contre les autres via la paroi intérieure séparant ses intimités. Bien que ma maîtresse ne me touche que la tête en me caressant les cheveux et gémissant sa jouissance, je sens un orgasme pointer en moi. Je place ma croupe de façon à la frotter contre le coin arrondi en bois de ma table de salon et commence à me branler dessus comme une damnée. Je sens poindre son orgasme aussi, et je m’active pour nous faire jouir ensemble. En fait, j’ai assez difficile à bouger, vu que ses cuisses musclées enserrent ma tête, et je sens que j’aurai intérêt à me dégager, lorsque sa jouissance poindra. Je parviens tout juste à le faire lors d'un de ses spasmes et qu’elle desserre momentanément les cuisses entre deux secousses sismiques. Dans un soubresaut, elle se dégage de mes doigts pénétrateurs et se roule en boule sur sa droite et subit une série de spasmes qui se succèdent, fort rapprochés d’abord, mais de plus en plus espacés ensuite…

Puuuuutain, qu’est-ce que je suis fière de moi, d’avoir réussi un tel résultat, et du premier essai, en plus. Ca, c’est encore un coup de notre nounours. Je lui avait confié que j’aimerais bien avec une femme, et même sans que je m’en aperçoive, il a fait de moi une potentielle lesbienne de premier ordre. Mon propre corps est en prise à des plaisirs un peu nouveau et pris d’une envie soudaine, je rouvre les jambes de mon amante et je me place en croisillon avec le sien et commence à frotter mon sexe contre le sien, mélangeant nos sécrétions intimes et nos lèvres. Ce double baiser vaginal est extraordinaire puissant et totalement impudique. Avec se contact ultra sensuel, quasi électrique et on ne peut plus intime, j’atteint un autre orgasme, suivit de près par le sien, elle qui me regarde faire, incapable de bouger. Elle essaie tout de même d’y mêler sa main et frotte mes chairs trempées et me murmure tant bien que mal qu’elle ne sait pas trop quoi faire. Je lui dis de faire comme si c’était son propre sexe et qu’elle s’occupait d’elle-même. En moins de temps pour le dire, elle me renvoie encore une fois au septième ciel, sans qu'elle aille vraiment compris comment elle l’a fait.

On est p-ê resté une demi-heure dans les bras l’une de l’autre, lentement reprenant nos esprit, s’embrassant doucement, se disant des choses douces et gentilles et se réhydratant. Et dire qu’on devait discuter de notre amant commun et on s’est éclatée sans lui. On ose d’ailleurs plus trop parler de lui (bien qu’on se soit dit, qu’il aurait probablement adoré nous voir faire), vu que pour l’instant, on ne sait toujours pas où l’on va. On se relève et je fais couler un bain pendant qu’elle nous prépare un petit cas dans ma cuisine. On prend le bain ensemble en se frottant et se faisant des petits mamours gentils et sages, car elle est trop sensible pour recommencer des trucs plus approfondis. Totalement nues toutes deux dans mon bain, toutes gardes baissées (baisées?) nous avons donc fonce dans le vif du sujet. Mais si j’ai eu le dessus, sexuellement parlant, je la laisse maître de nos destins communs. Elle m’a fait comprendre qu’elle ne pensait pas qu’un ménage à trois fonctionnerait et de toutes façons, on n’en était pas encore là. Cela ne l’embêterait pas si je continuais à voir son homme, si je prenais garde de n’avoir pas trop d’autres partenaires. Je lui dit que je ne veux toujours pas de vie de couple ni trio, mais aimerais bien continuer mes explorations avec eux deux (et pourquoi pas ensemble), si elle est d’accord. Elle trouvait que l’on pourrait p-ê se revoir que ce soit à deux ou à trois, mais que pour l’instant il valait mieux que notre amant ne sache pas que l’on se connaisse, très intimement ou pas, et que si de son coté, elle avait adoré nos ébats saphiques, mais voulait pouvoir les digérer et voir si elle désirait recommencer.

A notre sortie de bain, et après s’être rhabillées, il était quand même grand temps qu’elle retourne chez elle pour éviter l’heure de pointe de fin de journée, et je l’ai raccompagnée jusqu’à sa voiture. J’avais un léger pincement au cœur, car je l’aurais quand même bien gardée jusqu’au matin, pour voir si je pouvais encore réussir ce que j’avais obtenu de son corps. Elle m’a filé un bisou bien planté sur les lèvres en me demandant de la laisser elle faire son choix, sans chercher à la convaincre, mais que j’avais encore accès à son «nounours bon lécheur», si je taisais notre rencontre. Elle a discrètement caressé mon sexe nu à travers la fente de la robe que j’avais remise, me murmurant dans l’oreille que si prochaine fois il y devait avoir, elle ferait plus ample connaissance avec ma mimine et elle de s’engouffrer dans son véhicule et de démarrer.















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