Dur! Dur! Dur! (3)
La soirée dite chinoise laisse un goût amer dans mon esprit. Tout compte fait, une baise virevoltante à deux, avec un partenaire apte aux envolées charnelles en tout genre, c'est tout de même plus apaisant. Toute une colonie de bites peut paraître éblouissante pour un quidam aimant collectionner ou courant après la baise publique. Enfin, une fois en passant, ça n'est pas dramatique, juste instructif.
Sur le chemin du retour, Jason manifeste le désir de passer la nuit dans mon lit. Je ne saurais refuser une telle proposition des plus honnêtes: j'acquiesce donc, lui rappelant que l'idée venait de moi.
Je lui demande quelques explications sur cette gargote pour pédés cochons. Tout sourire, il détaille:
<< - Nous venons de passer la soirée chez T
de M
et son minet dont on ne sait pratiquement rien si ce n'est qu'il porte bite majestueusement. Ils aiment organiser ce genre de truc. Sûrement un dérivatif afin d'égayer leur vie sexuelle. Jamais ils ne participent veillant toujours à ce que tout se déroule bien, surtout à ce que l'usage des capotes soit respecté. Ce sont de purs voyeurs. Le petit concours des roses entre les fesses est un moyen de satisfaire un caprice sans que l'un ou l'autre ait à choisir puisque c'est le hasard qui s'en charge, en quelque sorte. Un service de surveillance s'occupe de la propriété en générale et d'éviter que les invités ne se transforment en monte en l'air: certains objets ont de la valeur, les tentations sont nombreuses. S'il y a bagarre, les vigiles interviennent. Tous les membres du personnel sont des fans de T
de M
. Demain, des ouvriers viendront enlever le décor et la semaine prochaine, ou dans quinze jours, ils en créeront un autre selon les directives des patrons. Alors d'autres mecs seront invités, la plupart inconnus d'eux, comme ce soir, pour participer à une soirée à thème. Mais les séances de baise collective sont inévitables. Nous avons eu droit à des jeux relativement gentils.
Tout en conduisant, j'envoie un remerciement mental à T
de M
et un autre oral à Jason:
<< - Tu es responsable d'une soirée que je ne suis pas prêt d'oublier. Cela dit, ne t'en fais pas, j'ai gardé des réserves pour nous deux tout à l'heure.
- Moi aussi, Éric. Pour en revenir à T
de M
on sait peu de choses sur lui si ce n'est qu'il vit avec ce mec qu'on ne voit pratiquement jamais et dont on sait une unique chose: son pénis est une pièce d'une rareté extrême, beau, long, gros, lourd à giclées multiples et inépuisables. Ils s'entourent d'un personnel exclusivement masculin et gay. Tous leur doivent beaucoup car ils les sortent de situations scabreuses la plupart du temps. Une précision: nous ne seront jamais invités une troisième fois, deux pas plus. Voilà! Tu sais tout ce que l'on peut savoir. Maintenant, allons épuiser nos réserves de foutre chez toi! >>
Le petit galapiat a eu la même réaction! Coquinet va! Il croit bon de préciser:
<< - J'ai beaucoup enculé. Un seul m'a enculé, c'est trop peu. >>
On va te satisfaire mon Jason!
Tranquilles, nous voilà à la maison, nous baisouillant à qui mieux-mieux. Mon il exercé perçoit le petit clignotant sur le répondeur: l'Auguste aurait-il appelé? J'enclenche l'appareil: c'est Madame.
<< - Désolée de vous avoir importuné. Je veux simplement récupérer la K7 que vous avez enregistrée lorsque mon mari s'est permis de vous agresser à votre domicile, il y a quelques mois. Mon avocat en a besoin d'urgence. Appelez-moi au
. Merci d'avance. >>
Et gonflée la dame! Je ne vais pas lui fournir de quoi abattre l'homme qu'elle a déjà mis par terre! Non mais des fois! Ma réponse ne saurait attendre. Elle dort à cette heure-ci, je laisse un message, comme elle:
<< - Je vous rappelle concernant la fameuse K7. Désolé, je l'ai effacée depuis. De toute façon certaines phrases étaient incompréhensibles. Bonsoir Madame. >>
Att! Je crois comprendre pourquoi l'Auguste a des tendances homo: avec une pécore pareille, rien d'étonnant.
Merde! C'est vrai que j'y tiens à ce con-là!
Avant tout, contentons Jason qui en a bien besoin. Le pauvre est allongé sur mon lit, bite bandante à la main, cul offert: il s'impatiente!
Suçotes à répétition entre deux pelles baveuses et goulues.
Léchages fessiers avec incursions anales.
Titillements des tétons avec fourrages de langues dans les oreilles ou/et ailleurs.
Caresses polissonnes en tous endroits charnels.
Prises de pastilles avec protections adéquates.
Echappées de sirop de corps d'hommes avec frémissements éjaculatoires.
Le tout à deux reprises durant le reste de la nuit.
*****
Aucun signe de vie venant de l'Auguste. Cela me laisse chagrin. Aucune nouvelle de sa Madame. Cela me rend heureux.
J'ai pensé trop vite. Au courrier du jour je trouve une convocation: je dois me présenter au commissariat de quartier afin d'y produire mon témoignage dans l'affaire Élise Octave contre Auguste Octave. On me demande également d'apporter toutes pièces pouvant corroborer mes dires. La garce ne m'a pas oublié! Elle insiste avec cette K7. Reste la question: que faire? Témoigner va causer le plongeon de l'Auguste et sa future-ex encaissera un maximum durant une éternité.
C'est drôle de s'entendre parler. Mais qu'est-ce que j'ai enregistré comme trucs insensés? A ma grande honte (!) je constate qu'il n'y a que des appréciations sur des mecs: leurs fesses, leurs braguettes, leurs bouches, etc
une sorte de catalogue vocal du genre masculin et humain. Bon, pas de voix de l'Auguste: ouf! Donc je ne lui ai pas menti à la gueuse, c'est déjà quelque chose.
Revenons-en à ce témoignage. Je suis comme un homard vivant jeté sur un grill brûlant. Parler devant un commissaire ce n'est pas raconter ses anecdotes de cul à son meilleur copain. Si en plus ledit commissaire est un vieux chnoque, pince sans rire et adipeux, anti-pédé, je ne serais pas à la fête.
Peut-être sera-ce un jeune godelureau frisant la trentaine et demi, au corps appétissant et aux sourires ravageurs, dont les oreilles seront toutes attentives à mes réponses et les yeux attirés par mes charmes
Voilà que je galèje, maintenant. Revenons à la réalité. À tous les coups, je vais devoir étaler mes choix en matière amoureuse. Ils vont ricaner dur dans le commissariat. Peut-être qu'ils seront tous pédés, les policiers! Ce serait chouette!
Je divague! Ça commence à me porter sur le système. On verra bien! Et d'abord, l'Auguste pourrait se manifester au lieu de jouer les mystérieux. Il y va de son avenir tout de même!
Toujours aucune nouvelle de l'Auguste depuis l'arrivée de ma convocation il y a près de deux semaines.
Quand on pense au loup, il fait entendre son doux cri. Pour l'Auguste, c'est tout comme. Pas besoin de s'annoncer, je devine de suite:
<< - T'es là?
- Oui puisque je réponds.
- On peut se voir?
- Oui, évidemment. Mais pas chez moi.
- C'est ce que je pensais, vaut mieux un terrain neutre. Si on me voyait débarquer chez toi ça pourrait me porter tort. Nous deux c'est seulement de la sympathie, sans plus. Je ne veux pas qu'on pense autre chose. >>
Ces deux mots, "nous deux", prononcés avec l'amabilité d'un pitbull affamé, provoquent un frisson qui parcourt toute ma colonne vertébrale pour s'épancher au niveau de mes fesses avec irradiation spontanée aux environs et dans mon pénis. Je bande, je mouille, je défaille. Je m'en taperais bien une, histoire de calmer la passion qui incendie mes entrailles, de lâcher le surplus de vapeurs qui se liquéfient sous forme de sperme. Pas le temps de branler la chose appelée braquemart. L'Auguste vient de me lier à lui, par deux mots. Je respire fort. Il doit m'entendre et deviner que je suis totalement en rut par sa faute. Il m'indique l'endroit où le retrouver et raccroche sans plus de formalité. La pression tombe illico. Donc sa voix provoque de drôles de chamboulement au niveau de ma braguette. Pas seulement si j'en juge d'après l'humidité qui s'étend sur mes arrières. Cela dit, pas aimable pour deux sous, l'Auguste. Si un jour nous devons nous fréquenter plus assidûment, mon premier cadeau sera d'offrir le manuel du savoir-vivre à ce mécréant.
Ça y est! Il arrive en retard comme d'habitude. Il doit penser que le retard est un privilège des gens de la haute! Encore un qui s'y croit! Je râle, je peste, intérieurement mais je suis vachement heureux de le revoir. Je m'en pourlèche les babines, en pensées évidemment. Qu'il est beau ce con là! Merde! Voilà que mes tripes s'affolent à nouveau. Calmos, calmos! J'inspire un bon coup. Une bouffée de chaleur cause un rougissement significatif de mon visage. Pas moyen de lui cacher l'effet qu'il produit sur moi. Le salaud doit jubiler. Son sourire ironique en dit long. Comment va-t-il s'y prendre pour me demander de mentir lors de mon témoignage? Car c'est ce qu'il veut! Tiens! Il me tend la main pour me saluer! Miracle! Lui aurait-on donné quelques leçons de politesse? J'avance ma main vers la sienne. Nos dix doigts se congratulent. Le contact de sa peau m'électrise. Si j'avais un tube de glu, j'en couvrirais ma paume afin que nos deux mimines restent collées à jamais. Il écrase mes doigts, je savoure la douleur qu'il m'inflige. La poignée de main est nette, sèche: celle d'un homme, d'un vrai, qui tient à ce qu'on sache sa virilité. Il accompagne son geste d'un:
<< - Salut, merci d'être venu! >>
On me l'a totalement transformé mon ours favori! Gentil qu'il devient. Ça ne lui va pas, ce genre de gentillesse polie, trop polie pour être honnête. Il se crée un nouveau personnage, un Auguste frelaté, en quelque sorte. C'est dommage! Il s'assied en face de moi, murmure:
<< - Tu as dû être convoqué pour témoigner. Tu n'auras pas à y aller. Ma femme a un amant depuis plusieurs mois. Elle cherchait un motif valable de divorce à mes torts, bien entendu, afin de percevoir une bonne pension alimentaire. Elle a monté cette histoire de pédé, profitant de ma manie à fixer certains hommes. En cela, elle était servie par mes soi-disant amis d'enfance qui se chargeaient de l'encourager. Nous savons qu'elle n'a pas l'intention de se remarier avec le gars. Tous deux l'ont déclaré. Leurs amis communs ont beaucoup bavardé à leur sujet. Mes anciens amis à moi, voyant qu'elle les entraînait dans une histoire d'adultère, ont fait volte face. Les voilà qui réclament ma présence chez eux! Je ne répondrai même pas à leurs invitations. Les détectives privés c'est utile parfois et je n'ai pas hésité à les employer. Quant à mon futur-ex beau-frère, il se démerdera seul dorénavant! Je l'ai obligé à me céder ses parts dans notre affaire. Viré le mec! Enfin, quand tous les papiers seront faits.
- Je vais tout de même me renseigner au commissariat, on ne sait jamais.
- Je te dis que c'est inutile. Je m'en suis occupé. Tiens, voilà un document qui annule ta convocation. Je te devais bien ça après tous les ennuis que j'ai causés. >>
Il me tend un papier. Je n'ai pas le temps de le lire que l'Auguste se lève, oblige ses lèvres à former une sorte de rictus se voulant sourire puis annonce:
<< - Je vais me payer une pute! Salut Éric, peut-être à un de ces jours. >>
Je reste là, assis, bouche ouverte, ma main en l'air tenant ce papier. Je ne m'étonne pas de cet au-revoir inattendu, précipité, comme s'il craignait de s'attarder auprès de moi, de choper une vilaine maladie à mon contact, genre virus l'obligeant à me baiser toutes les nuits.
Je me questionne un peu bêtement. Où vit-il? Travaille-t-il? Pourquoi une pute quand moi je suis là, offert gracieusement et avec grand plaisir? Je mouille depuis son coup de fil. Je trique depuis qu'il m'a salué téléphoniquement. Et il va voir une pute! Quel con mais quel con! Un jour il se dit pédé, le lendemain, il nous crise le macho hétéro!
Revenu chez moi, je m'accorde la branlette précédemment prévue. Putain que c'est bon quand on se tape une queue en pensant au plus beau mec que l'on connaisse. Pas autant que de se la taper avec ledit mec, mais c'est mieux que rien. Le foutre gicle, atterrit sur le carrelage des WC.
Sitôt soulagé, je réalise que le futur s'annonce mal si je continue à guigner vers l'Auguste. Une seule solution, le sortir définitivement de ma tête.
*****
Tiens, tiens! Mon cher collègue de travail tourne autour de mon établi depuis ce matin. Il veut me parler mais n'ose pas: c'est évident. Je le brusque un peu:
<< - Tu as quoi, exactement?
- Seulement envie de parler. Ça t'ennuie si je passe chez toi ce soir?
- Non, je suis libre. C'est pour me demander ça que tu tournes depuis ce matin?
- Je ne tourne pas, je n'ai pas de boulot à faire, aujourd'hui, c'est tout.
- Dans ce cas, donne-moi un coup de main. J'en ai trop, moi, de travail. >>
On ne peut pas dire qu'il y mette une ardeur incomparable, le Martin. Enfin il semble plus décontracté à mes côtés: il plaisante. Quelque chose me dit que ce soir je vais lui trifouiller la braguette à ce dévergondé.
Comme je l'avais prévu, la causerie envisagée par Martin est une chanson de gestes façon "visite la pièce de mon entrejambe, je te la mettrai ensuite". Il ne s'embarrasse pas en circonvolutions pour me faire comprendre ses intentions. À peine arrivé dans mon appartement, il me gratifie d'une main au cul nette et précise. La palpation ne laisse aucun doute sur ses envies. Il glousse:
<< - Je veux ton cul! J'y repense quelques fois depuis notre dernière sauterie, surtout quand je te vois au boulot. Je suis en manque en ce moment. Ma femme a toujours mal au crâne, ça ne change pas. Ma maîtresse est enceinte jusqu'aux oreilles, elle ne supporte plus que je la touche. Le toubib dit que c'est momentané. Et puis ni l'une ni l'autre ne veut sucer ou se faire enculer. Tu vois le genre.
- Alors tu te rabats sur moi.
- Ben oui! Tu es fâché?
- Non, pas du tout, seulement un peu surpris.
- Je ne vais pas encore m'embarquer avec une autre gonzesse. Deux, ça suffit amplement!
- Parce qu'un mec ça ne compte pas, c'est ça?
- Ne prends pas la mouche, j'ai jamais pensé un truc pareil. >>
Il me dit ces mots tout en s'approchant encore plus, collant son corps contre le mien, ses deux mains dans mon dos. Sa bouche vient se coller à la mienne. Nos langues jouent les bretteurs expérimentés en se croisant. Je pose mes bras autour de son cou. Je veux qu'il me possède sans retenue. Je me laisse aller. J'ai grand besoin d'être cajolé, sucé, baisé. Il ne s'en prive pas le Martin. On voit que l'homme traverse une période de dure privation. À peine a-t-il baissé mon jean et mon caleçon que sa bite est déjà enfournée, bien au chaud, dans mon anus. Je n'ai même pas vu s'il a mis une capote et ne m'en préoccupe nullement: ça c'est une sombre connerie. Ce n'est pas que je me plaigne de ce traitement, loin de là! Mais tout de même, il pourrait penser à satisfaire mes envies de caresses, mes désirs de pipes baveuses. En bon partenaire, je me promets d'agir en conséquence, une fois son urgence éteinte, afin qu'il me contente. En attendant, je sens sa bite coulisser merveilleusement. Elle me travaille les tripes avec volupté. Il ratt son manque d'élégance en me masturbant énergiquement. Je l'entends grogner, je le sens qui s'enfonce au maximum. Il gicle la purée pendant que j'envois mon foutre sur le parquet: merde, ça tâche! Il se retire, susurre queue encapuchonnée à la main:
<< - Je vais jeter la capote. >>
Pressé d'envoyer la sauce, mais prudent le gars! Merci pour nous deux!
Le voilà de retour, muni de divers objets, pendant que, à quatre pattes, j'essuie par terre, cul bien exposé. Sans prévenir, le Martin rhabille sa queue d'un préservatif tout neuf et m'embroche une seconde fois. J'apprécie ses assauts mais n'en oublie pas moins mes besoins. Délicatement, je m'écarte, libérant son engin que je dénude. Je m'allonge confortablement afin de lui administrer une fellation. Il prend une initiative qui m'émeut, juste après quelques aspirations de ma part, en se mettant en position de 69. Je m'empare à nouveau de sa queue, lui il avale la mienne et hardi petits gars! Nos bouches ne sont pas fainéantes, loin s'en faut, nos langues encore moins. La sauce monte dans mon chibre. J'en avertis Martin qui se prépare à la montée inexorable de la sève. Ses lèvres abandonnent leur travail cédant la place à sa main. Les giclées atterrissent une fois encore sur le parquet mais aussi sur le visage de mon amant qui déclare:
<< - Deux coups partout! >>
Nous reprenons notre mélange des corps. Maintenant j'ai droit à mes caresses. Je mets ma raie à la disposition de Martin qui ne se prive pas de la lécher convenablement avec grande application. Dieu que cette langue farfouille à merveille! Il s'attarde sur ma queue qu'il admire entre deux lichettes sur le gland. À ma grande surprise, il glisse dans son cul un de mes mini-godes revêtu d'un préservatif. Il reprend son occupation de suceur et de lécheur. Cinq minutes passent à savourer ces excellentes gâteries. Il décide de retirer le mini gode, habille ma queue d'une capote et vient s'asseoir dessus avec une extrême prudence, après s'être correctement badigeonné le fion avec un lubrifiant adéquat. Ça c'est un cadeau auquel je ne m'attendais pas! J'apprécie d'autant que mon vit se complait dans ce cul étroit. Il y resterait bien toute la vie! Je gratifie mon partenaire de caresses et de baisers en guise de remerciements. S'il ne semble pas souffrir physiquement de cette pénétration, il n'arrive pas à cacher son peu de goût pour ce genre de pratique. J'écourte son sacrifice. Je lui tends mes fesses qu'il pénètre avec joie après s'être couvert comme il se doit. Nous nous épanchons, lui dans la capote, moi sur le parquet. Quelques bisous et nous allons dans la salle de bain. Sous la douche, les câlins reprennent, les pipes aussi. Finalement une ultime éjaculation met un terme à cette séance de baise. Martin confie, un peu honteux:
<< - C'est que j'y prendrais presque goût! Mais sûrement pas à l'enculette. Je n'aime pas du tout, mais je suis content d'avoir essayé. >>
Je le crois aussi. Toutefois je le rassure:
<< - Tu peux prendre goût aux hommes, sans aucune crainte. Le principal est de rester soi-même. Pour l'enculette, comme tu dis, rare sont ceux qui ont aimé leur première fois. Sans cesse sur le métier
tu connais Jean de la Fontaine. >>
*****
Ma vie s'écoule entre Gilbert à la bite énorme, Jason à la petite bite.
Martin aux capacités sexuelles assez vigoureuses ne me visite plus depuis que sa maîtresse lui a donné un petit garçon. Auparavant, j'avais droit à sa queue presque chaque soir.
Cela ne m'empêche nullement de fricoter selon les rencontres inattendues ou provoquées. C'est vrai que, moi aussi, je ne manque pas d'appétit en la matière. Et puis, on n'est jeune qu'une fois
. Tout ce monde me contente sans pouvoir effacer le visage de l'Auguste que je n'ai plus revu depuis quelques mois. J'ai comme une impression d'occasion ratée. Pourquoi n'ai-je pas été plus direct avec lui? Je suis à peu près certain, maintenant que j'y ai assez réfléchi, qu'en le bousculant un tantinet il serait venu me tenir compagnie dans mon lit, le soir où il a dormi dans le canapé du salon. Mais les regrets ne servent à rien si ce n'est à pourrir la vie: autant les éviter! Sans compter que ce crétin est un adepte des putes femelles!
Jeudi soir, je me repose dans la perspective du week-end. J'avale un dîner léger puis me plonge dans quelques pages de lecture, ensuite dodo! En ce moment je lis "Le Décaméron" de Boccace. Diverses historiettes jugées très osées en ce temps là. Aujourd'hui, ces récits paraissent bien mièvres. On se scandalise de l'attitude de ces jeunes damoiselles et damoiseaux cantonnés dans leur peur et ignorant le reste du monde afin de sauver de la peste leurs seules peaux. Toutefois je suis très sensible à la truculence de l'écriture de l'époque, aux tournures délicates de chaque phrase. On n'en fait plus des comme ça, diraient les grincheux! Moi, en tout cas, j'en suis incapable. À chacun son époque, répondraient les sensés! Oui, c'est vrai!
Pour en revenir à ce jeudi soir, je termine la deuxième nouvelle de la sixième journée dudit bouquin puis éteint la lumière, heureux du travail accompli en ce jour. Mais il est dit que la paix ne viendra pas planer sur mon sommeil réparateur: on sonne à la porte, avec insistance. Courage Éric! Lève-toi et marche, sans soupirer! Peut-être s'agit-il de Gilbert ou de Jason ou encore de Martin? Seuls eux arrivent à l'improviste. Je me jette dans un caleçon et fonce à la porte, doigts uvrant au grattage de mes couilles. Tic (presque T.O.C) auquel se plient la plupart des mecs lors du lever, le matin ou après une sieste.
Qui c'est celui-là? Un monsieur entre deux âges voire trois (30, 40 ou 50?) se tient devant moi, digne. Il se confond en excuses après m'avoir questionné sur mon identité: je suis bien Éric V
Il demande la permission de me parler. Un homme comme il faut, en somme: cette espèce est si rare. Rien que pour cela je lui accorderai certaines privautés. Bien sûr qu'il peut me parler! Évidemment qu'il peut entrer pour ce faire. Au moment où il passe devant moi, je remarque que l'inconnu porte une jolie couleur jaunâtre à l'il gauche, avec surfaces violacées: un il au beurre noir en voie de guérison, c'est certain. Un monsieur bien propret, coquet à en juger par les douces effluves émanant de sa personne. Un peu trop peut-être: sourcils bien taillés, cils faits, cheveux alignés. Un système pileux travaillé, comme jadis Le Nôtre taillait ses jardins à Versailles ou Vaux le Vicomte. J'installe Monsieur Propre sur le canapé, lui propose à boire, présente mes excuses pour ma tenue vestimentaire et me précipite enfiler une robe de chambre. De retour, mon visiteur n'a pas bougé. Il toussote en prenant bien soin de mettre une main devant sa bouche puis enchaîne:
<< - Tout d'abord, veuillez répondre à une question, je vous prie: depuis combien de temps n'avez-vous pas rencontré Mr Auguste Octave?
- Disons six ou sept mois.
- Ah quand même! En fait, vous ne l'avez pas revu depuis cette histoire de divorce.
- Oui. Je l'ai rencontré à sa demande, dans un lieu public. Il voulait me faire part des fredaines de son épouse qui espérait obtenir le divorce à son profit. Depuis je n'ai aucune nouvelle de lui. Je ne sais ni où il habite, ni où il travaille. D'ailleurs je ne sais pratiquement rien de lui.
- Je vois. Cependant, veuillez me pardonner de m'immiscer dans votre vie privée, il me semblait que vous et lui
- Lui et moi: rien, cher Monsieur. Je suis gay et ne m'en cache pas. L'Auguste, comme je l'appelle, est parfaitement au courant suite à un petit différent qui nous a permis de nous rencontrer. Il a même dormi ici, sur ce canapé. Mais pourquoi cette démarche de votre part?
- Vous avez raison, j'aurais dû commencer par me présenter et vous expliquer le pourquoi de ma visite. Je suis le frère de l'ex épouse d'Auguste et aussi son ancien associé.
- Allons bon! Vous ne ressemblez en rien à votre sur, surtout question correction.
- C'est vrai qu'elle vous a honoré de sa présence ici. Elle n'est pas commode, j'en conviens. J'en ai encore les traces. Un léger différent avec elle: son sac à mains est venu congratuler mon il. Pour en revenir à votre questionnement, je cherche Auguste. Soyez rassuré, je ne lui veux aucun mal. Voilà ce dont il s'agit. Lors de notre séparation dans la Société que nous avions créée, certaines questions étaient restées en suspens à cause de la procédure de divorce entamée par ma sur. Maintenant que le divorce est prononcé aux torts exclusifs de ma sur il convient de régulariser ce qui n'avait pu l'être. Pour Auguste cela ne changera rien. Pour moi cela me permettra de percevoir les fonds actuellement bloqués. En effet, sur ces parts que j'ai vendues à Auguste, je devais une certaine somme à ma sur. La justice était intervenue du fait qu'elle était mariée avec lui à qui je cédais mes parts. À ce jour, il ne manque que la signature d'Auguste.
- Je comprends! Malheureusement je ne vous suis d'aucun secours. L'Auguste a disparu sans laisser de traces.
- Tant pis! Je vais quand même vous laisser ma carte, au cas où. Soyez assez aimable de lui dire de me joindre si jamais il vous contactait.
- D'accord, je n'y manquerais pas. >>
L'homme se lève, se dirige vers la porte. Avant de tendre une main, il constate:
<< - Auguste n'a jamais su voir où se trouvait sa chance. En ne vous voyant pas tel que vous étiez. Il a vraiment raté quelque chose. On voit de suite que vous éprouvez de doux sentiments envers lui. >>
J'en suis pantois! Mon visiteur ajoute:
<< - J'ai eu le bonheur de le connaître. Enfin, je veux dire de
enfin vous comprenez ce que je veux dire: très intimement. Ça n'a duré que deux fois quelques heures. Ma sur n'en a rien su. Si cela avait été le cas, je ne serais pas là à vous conter mes élans de cur. Elle a le cur d'un assassin quand elle n'obtient pas ce qu'elle veut ou sait que quelque chose lui échappe. Cette histoire s'est passée avant qu'elle ne connaisse Auguste. Elle ne supporte pas non plus de ne pas être l'unique et veut croire qu'avant elle rien n'a existé. Vous m'êtes sympathique, Éric, j'avais besoin d'en parler à quelqu'un. Je n'ai pas compris la réaction d'Auguste envers moi: je n'étais pour rien dans le stratagème de ma sur afin d'obtenir le divorce en sa faveur. J'ai toujours été d'une correction exemplaire avec lui et ce depuis que nous avons écumé les bancs de l'école primaire ensemble. Peut-être croit-il que je suis responsable de son homosexualité, de sa bisexualité devrais-je dire: j'ai été son premier amant, tant est que l'on puisse donner ce mot à ce que nous avons vécu fugacement. Il s'est vengé en me virant, c'est bien possible. Enfin, c'est probablement la vie! Merci de m'avoir reçu et écouté à une heure aussi indue. >>
Poignée de main virile, petit geste de tête et mon visiteur s'en va me laissant tout baba.
Je retourne dans mon lit non sans avoir haussé les épaules comme pour conjurer un malaise. Je n'ai plus aucune envie de dormir. Je ne cesse de penser à l'Auguste, me demandant ce qu'il devient. Peut-être file-t-il le parfait amour avec un mec? Pourquoi pas, si je me fie aux révélations de l'ex beau-frère? Dans ce cas, j'en aurais la rage au ventre: n'étais-je pas le premier sur la liste de ses éventuels soupirants. Ne me doit-il pas quelques compensations? Voilà que ça recommence! J'avais réussi à le sortir de ma tête et il y revient: il me sort par les yeux pour me rentrer par les oreilles.
Je l'imagine allongé contre un homme, en l'occurrence son ex beau-frère. Ils se papouillent, se baisouillent, s'agitent mutuellement leur queue, frémissent, se crispent, corps secoués de spasmes et éjaculant en chur. Les images deviennent floues. Non! Ils ne vont pas ensemble. Enfin je m'assoupis: il est 3h20!
Le réveil s'avère un tantinet difficile. Toilette, petit déjeuner, habillage.
7h30:
La dame au chignon sévère s'est littéralement transformée: les cheveux sont tombants, magnifiques. Enfin elle a compris comment s'arranger! J'en arriverais presque à l'admirer! Une légère bourrade dans le dos me fait avancer d'un pas au point de frôler le bord du quai. La voix vient percuter mes tympans avec une résonance particulière. Les sons me parviennent, clairs, mais se faufilent dans tout mon corps, envahissent mes sens. Rien qu'à les entendre, je bande. L'Auguste bougonne:
<< - Toujours à l'heure, Éric. >>
Et lui, toujours aussi glacial. Je regimbe en lui assénant une vérité que je pense blessante:
<< - Et toi, toujours aussi peu social. Tu penses vraiment augmenter ta virilité apparente en t'adressant ainsi aux gens? >>
Pas de réponse: il se fiche de mon opinion, c'est très clair. On dirait qu'il contemple la femme à l'ancien chignon. J'attends un mot de lui. Je laisse passer deux métros. Il se décide enfin:
<< - Tu tombes bien. Tu pourras peut-être m'aider. On se voit ce soir? Je t'invite!
- Toi tu tombes mal, par contre. Ce soir, j'ai une partouze en perspective. Un beau mâle blanc accompagné d'un beau mâle noir ont promis de me régaler. Ça n'a pas l'air de te faire plaisir que je te raconte ça. Tant pis! Le vendredi soir, je suis rarement libre.
- Alors disons lundi soir si tu veux.
- Je préfère dimanche soir. La semaine je tiens à rester libre pour des cas imprévus.
- Va pour dimanche soir. >>
Il me plante là pour sortir de la station. Donc notre rencontre n'était pas un hasard: déduction judicieuse mais tellement évidente! Je vais avoir un week-end chargé. En effet, Gilbert connaît une véritable perle, selon ses dires et de l'eau la plus pure. Il compte la partager avec moi. Je sens que mon corps va subir d'agréables sévices. Samedi j'ai Jason à déjeuner. Là encore on va baiser à couilles rabattues. Je comptais me reposer le dimanche: c'est fichu car si je m'y prends bien avec l'Auguste
quoique je devrair l'amener du restaurant à mon appartement. Pourquoi tout ce cinéma? Pourquoi venir me donner rendez-vous ici, sur un quai du métro, alors qu'il était plus facile de m'appeler au téléphone? Questions sans réponses.
*****
Finie la semaine!
Arrivé à la maison, je me précipite dans la salle de bain afin de m'apprêter comme il convient. Ensuite, je m'attarde au choix des vêtements. Rien ne me plaît, rien ne me va! J'hésite. Enfin je me raisonne: n'ayant pas d'autres habits que ceux dans l'appartement je dois me décider, même si je les déteste tous momentanément. Une question me vient à l'esprit: qu'est-ce que l'Auguste est supposé aimer me voir porter? Du jeune, du sexy, évidemment. En fonction de cette réponse, j'opte pour les vêtements adéquats.
20h30:
Bouquet de roses en main, je sonne chez Gilbert. La porte s'ouvre laissant apparaître un adonis noir. J'en trébuche d'émerveillement. Je ne peux pas dire s'il est beau, je n'en sais rien. Il est simplement super bandant et la bosse qui orne son bas ventre laisse deviner une merveille de bite. Il me gratifie d'un gros patin en guise de bienvenue, histoire de faire un geste de reconnaissance. Le goulu en redemande, je le satisfais. Gilbert nous rejoint afin de participer à nos congratulations.
La soirée débute fort bien, ma foi! Elle continue sous les meilleurs auspices si j'en juge d'après le repas: on se lèche les doigts tant s'est bon. Le café ingurgité, nous pensons à lécher d'autres parties du corps autrement plus érogènes. Amédée, tel est le doux prénom de notre compagnon soudanais, mène la danse, dans la mesure où l'on peut dire que sucer une bite est un ballet. Quoique à trois, cela peut ressembler à une figure de ballet tellement notre pompage est en rythme, nos gestes en cadence, nos gémissements à l'unisson. Je découvre le pénis de notre ami Amédée. Il n'a rien d'exceptionnel comparé à celui de mon Gilbert. On dirait deux queues jumelles si ce n'est la couleur. Par contre, à côté du mien, ce sont des monstres. Je l'ai déjà noté: Gilbert est grandement doté par la nature, question quéquette. Amédée ne lui jalouse rien sur ce plan. Si ma voracité est comblée par mes deux partenaires (2 fois 23cm sur 6 de diamètre), eux devront se contenter de mes 17,5 cm, na! Comme quoi, je suis un grand veinard à la bite moyenne qui va se faire mettre par deux autres géantes! Je sens la bouche lippue d'Amédée s'attarder sur mes fesses, gagner promptement la raie de mon cul pour laisser à la langue la liberté de lécher ce que bon lui semble. À moi, cela me semble fort bon! Il a une façon de vriller mon anus avec son appendice buccal! C'est à me faire vendre mon âme en échange d'une telle pour l'éternité. Gilbert ne reste pas inactif. Le voilà qui empale gaillardement notre ami. Ce dernier se prend le morceau sans broncher, comme s'il s'agissait d'un fétu de paille. Je suis courageux dans ces moments. À mon tour, je m'empale sur Amédée après l'avoir muni du nécessaire de protection. La brochette ainsi constituée, nous ahanons de concert. Ensuite nous inversons quelque peu les rôles. J'embroche Gilbert tandis qu'Amédée enfourne son morceau dans mon anus déjà préparé par Gilbert. Je craignais pour mon intégrité anale, sans raison apparemment. Il s'y prend avec maestria, je ne sens aucune douleur, bien au contraire: c'est le pied immédiatement. Quelques minutes de pistonnage puis on change à nouveau. Cette fois je pénètre Amédée pendant que Gilbert bourre mon fion. Re-pistonnage pour en arriver à ce que j'encule Amédée qui fourre Gilbert. Nous restons ainsi à limer avec entrain et application pour nous achever en éjaculant dans les capotes ou à même la peau. Pause afin de reprendre notre souffle. Une petite coupe de champagne ne nuit pas à notre allant, bien au contraire. Elle nous donne un regain d'amour.
Tard dans la soirée, le cendrier est plein de capotes usagées, nous sommes repus d'ébats.
Alors que je me prépare à quitter les lieux afin de regagner mon domicile, Gilbert se met à pleurer bruyamment, s'agrippant aux épaules d'un Amédée plus qu'embarrassé. J'entraîne le tristounet dans sa chambre avec pour unique but de le consoler, si faire se peut, mais surtout afin de connaître les raisons de ce gros chagrin. C'est que j'ai beaucoup d'affection pour cet ami discret, confiant, bon vivant. Entre deux sanglots il me confie son amour pour Amédée, sentiment non partagé selon ses estimations. Afin de se l'attacher, mon Gilbert a consenti une partie à trois alors qu'il n'est guère friand de sexualité de groupe: il n'apprécie vraiment que le duo. Je suis très ennuyé. Que dire en pareil cas? Je ne suis pas dans leur tête et plus dans leurs corps. Impossible de jauger des sentiments concernant autrui, impossible de comprendre le ressenti des corps d'autrui. Nos propres sentiments, nos propres sensations ne nous permettent jamais de comprendre ceux des autres. C'est, tout au moins, mon opinion et je m'y tiens. Je tapote l'épaule tremblante de Gilbert, le couvre de petits bisous. La crise passe peu à peu. Il sourit timidement, s'essuie les yeux et le nez avec un mouchoir papier, renifle un bon coup, maîtrise deux spasmes de sanglot et redevient un homme calme et détendu. Nous regagnons le salon où nous attend Amédée toujours à poil, queue redevenue rigide. Je comprends qu'il convient de les laisser en tête-à-tête. J'imagine que les difficultés vont s'aplanir après quelques éjaculations bien jouissives. C'est donc très doucement que je ferme la porte d'entrée, non sans jeter un ultime coup d'il dans leur direction: ils se roulent un patin, jambes entrecroisées, peau contre peau. C'est bon signe.
Enfoui dans mon lit douillet, je cogite sur les bienfaits du confort matériel même si je ne vis pas dans le grand luxe. Au moment de fermer les yeux afin de rejoindre le pays des rêves, je repense à mon ami Gilbert. Quel couillon de sensible! Je suis certain qu'il n'a jamais parlé de ses sentiments à Amédée. Je suis sûr qu'il s'est monté le bourrichon tout seul en croyant qu'Amédée n'éprouvait rien pour lui. L'autre a dû vouloir le mettre à l'épreuve en parlant d'une éventuelle baise à trois. Et le Gilbert s'est cru obligé de l'organiser, me choisissant comme troisième: pour lui, c'était moindre mal. Bon d'accord, Amédée n'a pas rechigné à prendre son pied plusieurs fois. Mais Gilbert, s'il a craché sur les bites afin de les lubrifier, il n'a pas craché sur les parties de baise, bien au contraire. De tout ce cinéma qu'il s'est fait, il s'est rendu malade au point de nous piquer une presque crise de nerfs. Amédée l'a compris, de cela aussi je suis sûr. Maintenant, il doit le forcer à parler de son amour pour lui. Dans mon cur, je suis heureux pour Gilbert. Je le connais duettiste et fidèle en amour (il l'a prouvé par le passé) donc je le perds comme amant. Mais je le perds avec joie et c'est avec joie que je le verrai vivre aux côtés d'Amédée. Coquin et un peu beaucoup vicelard, je me dis que peut-être le trio infernal se reformera de temps à autres.
À suivre
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