Dur! Dur! Dur! - Fin
La journée de boulot s'annonce des plus détendues. Une bonne raison à cela: ce soir je ne ferai plus partie du personnel. Mon futur ex-patron m'a lui-même remis le solde de tout compte, ce matin dès mon arrivée, avec une prime de départ des plus intéressantes et un nécessaire de bureau en cuir véritable! Il regrette de ne pouvoir assister au vin d'honneur, en fin d'après-midi pour cause de visite à un client.
Depuis que je fréquente sérieusement avec mon Auguste, mes collègues n'ont pas mégoté sur les remontrances s'agissant de mes humeurs joyeuses voire euphoriques. Certains notaient que je m'étais adouci dans mon rôle de délégué syndical.
Bien entendu, au moment du toast, tous forment un chur afin d'exiger de moi que je donne la véritable raison de ce chamboulement dans ma vie. Je cède, leur expliquant le pourquoi. Ils veulent savoir qui m'enlève. À l'énoncé du nom de mon Auguste, certains poussent des hauts cris. Je résume notre épopée amoureuse. On applaudit jugeant que je n'avais pas l'esprit revanchard.
Profitant de ce que je sois aux toilettes afin de soulager ma vessie pleine de pastis, Martin s'en vient frotter sa queue, abritée sous le jean, contre mon fessier vêtu à l'identique. Il supplie:
<< - Laisses-toi faire. Juste une papouille histoire d'enterrer ta vie de garçon.
- Et ta femme, ta maîtresse?
- Elles n'ont pas ton cul. Alors, cette papouille?
- Quand on sera seuls pour débarrasser et nettoyer. D'accord?
- Pour une sodomie avec toi je ferais tous les ménages du monde. >>
Martin sourit, passe sa langue sur mes lèvres, quitte l'endroit.
Lorsque nous nous retrouvons seuls, Martin ne perd pas de temps. Il me plaque contre une armoire métallique, s'ingénie à zipper mon jean, à le baisser emportant le caleçon avec. Je lui reproche cette précipitation. Il renâcle:
<< - On n'a pas trop de temps, mon petit lapin. Et j'ai trop envie.
- T'inquiète, les mecs ne manquent pas qui aimeraient tes fantaisies cochonnes.
- J'ai pas trop envie d'aller chercher.
- Je crois que j'ai ce qu'il te faut. Un copain, un bon copain. Il s'appelle Jason. Je vais lui parler de toi. Je suis sûr qu'il sera d'accord pour un essai. Très discret et qui ne s'attache pas amoureusement. Par contre, tu devras passer à la casserole. Il est bique et bouc, le Jason.
- OK! Mon fion a pris quelques cours à titre d'essais, grâce à certains jouets. Il commence à accepter des formats raisonnables.
- De ce côté-là, tu ne risques pas de te faire déchirer les boyaux avec Jason. Il en a une vaillante par le caractère mais petite par la taille. Cela dit, elle est adorable.
- Nous verrons. En attendant, envoyons-nous en l'air, toi et moi. >>
Pantalons et caleçons sur les chevilles, déjà les mains de Martin furètent dans mon trou qui laisse passage à certaines de ses phalanges. Il est pressé, le garnement. Je tente plusieurs papouilles, histoire de retarder au maximum le grand final. Mais le mec semble vouloir parer au plus urgent. Dans un souffle, brûlant, il maugrée:
<< - Laisses-toi faire. Ça urge! J'en rêve depuis des semaines. J'y ai pris goût, par ta faute d'ailleurs.
- C'est ça! Porte plainte contre moi, pour détournement de majeur, tant que tu y es.
- Je le ferais si ma bite n'est pas dans ton trou sous deux minutes. >>
Et de passer à l'acte sans coup férir. En parlant de coup, il m'en fiche un grand entre les fesses. Je gémis sous la douleur tant la pénétration est brusque, sans préparation ni lubrifiant naturel ou non. De vagues mots d'excuses et Martin pistonne mes arrières sans demander mon avis. Passées quelques secondes, je commence à apprécier l'intromission. Nos fluides corporels s'infiltrent insidieusement entre sa bite et la paroi interne de mon anus. Il respire fort, le bougre. Je me penche un peu plus, appuyé sur une armoire.
<< - La vache! J'en avais vraiment besoin! >>
Le compliment n'atteint pas mon moral qui descend en flèche. Je viens de tromper mon Auguste. Martin se retire doucement, décapote sa queue devenue flasque, jette le latex dans la poubelle toute proche. Rageur, je hurle:
<< - Tu ne vas pas laisser ce truc dégueulasse là-dedans! Jette-le aux chiottes! >>
Un peu décontenancé par mon ton, il obéit. De retour, il demande:
<< - Viens, je vais te faire jouir comme tu le mérites.
- Pas la peine. Je n'ai pas envie. >>
Il comprend que quelque chose ne va pas, n'insiste pas. Petit bisou sur les lèvres, sans contact des langues et nous nous dirigeons vers les douches, chacun la sienne.
L'eau s'écoule sur mon corps que je caresse sans omettre de pinçoter mes tétons.
J'entends l'eau couler dans le box à côté. Je quitte le mien et rejoins Martin couvert de savon. Il ferme les yeux mais devine ma présence. Ma main s'en va taquiner son entre fesses. Un doigt s'en va inspecter les intérieurs de son anus. Mon autre main s'en va rincer ce visage neigeux de mousse. Ma bouche s'en va se coller contre celle de Martin qui ouvre ses lèvres afin de laisser ma langue bretter avec la sienne. Nos corps se plaquent l'un contre l'autre. Maintenant, je connais une bandaison hors du commun, comme jamais je n'en avais connu auparavant, c'est du moins l'impression que je ressens sans cesser de mignoter mon amant du moment. Lui aussi retrouve une érection de bon aloi. Il gémit:
<< - Je repiquerai bien au truc.
- Moi d'abord. Tu vas passer à la casserole.
- Va pour ta queue dans mon cul parce que j'ai plutôt été brusque, tout à l'heure. Mais doucement. Mon trou c'est pas le tunnel du métro. >>
Il se tourne, tend ses fesses ainsi qu'une capote. Il avait prévu, le mécréant! Je revêts le protège-bite, positionne le gland à l'entrée de l'orifice anal, pousse légèrement. Martin ne bronche pas. Seconde poussée délicate: la queue pénètre de deux bons centimètres. Martin tente de me repousser avec une main sur ma cuisse. Je résiste et enfonce la totalité du braquemart dans son cul. Cette fois, il crie sa douleur. Je n'en tiens aucun compte. Commence alors un pistonnage en règle avec mouvements amples. Je mordille son dos, l'oblige à se tordre le cou afin de lui rouler une pelle. Une de mes mains se préoccupe de savoir dans quelle position se trouve la bite de mon enculé: elle trique un maximum. Promis, elle pourra bientôt se calmer dans mes entrailles.
Lorsque je me détends, Martin ne perd pas une seconde. Il quitte le mur de la douche, me positionne à sa place. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il habille sa queue et me la plante durement. Je sens comme un feu éphémère, vite éteint par les va et vient de son engin coulissant à la perfection. Nouvelles secousses éjaculatoires, nouveaux spasmes de plaisir.
Jambes tremblantes, bites flasques, nous procédons à une toilette mutuelle entrecoupée de pelles sensuelles, de caresses insoupçonnables, d'intromissions respectives, de lâchées de foutre jusqu'à épuisement des réserves.
Repus, comblés, nous quittons l'atelier sur lequel je jette un ultime regard. Avant de saluer Martin, je tiens à préciser:
<< - Pardon pour mon mouvement d'humeur, tout à l'heure. Mais un instant j'ai cru tromper Auguste et je m'en voulais à mort.
- Et c'est passé comme ça?
- Non, mais je me suis juré de ne plus recommencer. Maintenant je suis tranquille.
- On se voit demain pour votre déménagement?
- Si tu veux. Jason sera là.
- J'espère que ça marchera, moi et lui. Sinon, je serais obligé de chercher un mec et ça ne me plaît pas du tout. Tout ça parce que je suis accro aux mecs! Jamais j'aurais pu envisager un truc pareil. Je le redis, c'est ta faute tout ça! >>
Je plaque mes lèvres contre celles de Martin, coupant court à toute discussion. Je dois rentrer, Auguste risque de s'inquiéter.
Mon Auguste m'accueille, visage tout sourire. Il ricane, facétieux:
<< - Est-ce que mon Riquet ne serait pas un peu bourré?
- Je crois qu'on peut le dire.
- Les apéros entre ouvriers sont toujours trop longs.
- Tu sais ce qu'ils te disent, les ouvriers et leurs longs apéros?
- Bon, bon! Je te taquinais. >>
Grosse pelle en guise de salut, câlins précis mais point trop osés. Dîner en amoureux. Nous ne cessons de nous regarder, sans se préoccuper de ce que contiennent nos assiettes. Sitôt la vaisselle terminée, je prétexte un marteau piqueur dans mon crâne pour aller me coucher sans polissonneries cochonnes et autres galipettes régénératrices en gamètes mâles.
*****
Journée laborieuse, journée d'empaquetage, de pliage, de triage. Manger sur le pouce.
Vers 18h, nous effectuons une pause. Allongés sur la moquette, mon Auguste et moi dissertons de notre amour, pelles baveuses à l'appui. Une antienne tarabuste ma conscience. Dois-je ou non révéler ma tromperie de la veille? Ne pas le faire me rendrait malheureux. Le faire aurait exactement la même conséquence, probablement. Alors? Ma bouche s'active pendant que mon cerveau n'en est qu'au stade de la réflexion. Je m'entends dire:
<< - Tu sais, mon Auguste, pour hier au boulot, je suis rentré tard pas seulement à cause des apéros à répétition.
- Chut! Ne dis rien. Tout ce qui concerne nos faits avant notre installation dans notre nouvelle vie, ça ne compte pas, on n'en parle pas.
- Mais
- Non, Riquet, on n'en parle plus. Je ne veux rien savoir. Tout commence vraiment quand nous serons arrivés là-bas. D'ici là, tu as quartier libre, sous réserve de ne pas m'oublier.
- Comment je pourrais t'oublier? Un macho comme toi, on n'en fait plus! Mais juré, ma nouvelle vie commence dès maintenant, avec toi seul. >>
Auguste s'allonge sur moi, pèse de tout son poids sur mon corps, presqu'à m'. Ses jambes entrecroisent les miennes. Je glisse subrepticement une main sous le caleçon de mon homme afin de savourer la montée de son bâton charnel. Il murmure, d'un ton doux:
<< - Plus tard, Riquet, plus tard. Tes potes viennent faire la fête avec toi.
- Et avec toi. N'oublie jamais que moi sans toi, cela n'existe plus. >>
Cette dernière affirmation émeut mon Auguste à telle enseigne qu'il me gratifie d'une branlette pendant que je lui administre une pipe de mon cru. Au moment d'éjaculer, il veut se retirer. Je m'agrippe à ses fesses, de toutes mes forces, enfonçant mes ongles dans sa chair. Il grommelle une insanité quelconque avant de laisser couler son sperme au fond de mon gosier. J'éprouve beaucoup de mal à garder sa bite en bouche tant ses spasmes s'avèrent violents. Mais je ne perds pas une seule goutte de ce liquide vénéré.
Alors que nous sommes sous la douche, Auguste m'admoneste:
<< - Je ne veux pas que tu me fasses un truc que je suis incapable de te faire.
- Incapable ou dégoutté comme tout macho qui se respecte?
- Arrête avec ça. Chacun à ses goûts. Je respecte les tiens, respecte les miens. >>
Je clos le débat en lui roulant un patin des familles et en décrétant:
<< - Aux fourneaux, macho de mon cur! On a des affamés qui ne vont pas tarder. >>
Mon Auguste profite de ce que je passe devant lui pour m'administrer une magistrale claque sur les fesses, m'ordonnant de ne plus le considérer comme un macho.
Toujours en avance, Jason se pointe, réclamant à haute voix:
<< - Où qu'il est l'hétéro que je dois éduquer? >>
Et de fixer Auguste qui ne sait que dire et que faire. Lui et Jason se connaissent un peu. J'explique le pourquoi de la demande de Jason. Deux minutes plus tard, j'ouvre au couple Gilbert/Amédée. Mon Auguste tique un peu en les observant se bécoter à tout propos. Provocateur je lui glisse à l'oreille:
<< - Ils s'aiment, ne peuvent se passer l'un de l'autre, comme deux amants non machos. >>
Nouvelle claque sonnante sur mes fesses. Je note les lèvres serrées, les mâchoires crispées, le teint blanc de colère contenue. Bon, faut que je modère mes élans et m'y prenne de façon moins brutale pour l'amener à satisfaire certains de mes désirs, charnels ou pas. D'un regard suppliant, avec bisou sur ses lèvres, je quémande un pardon. Il accepte non sans préciser que je ne dois plus prononcer ce genre de réflexions stupides, selon lui.
Martin arrive en bon dernier, avec
. sa maîtresse! Le con! Croit-il que je vais lui présenter Jason dans de telles conditions? Un peu pris au dépourvu par ce que je considère être une intrusion, je tente de me maîtriser. De leur côté, Gilbert et Amédée évite de se frotter museau à museau et laissent leurs mains dans leurs poches, façon d'expliquer qu'ils ne se pelotent plus. L'arrivant comprend vite qu'en amenant sa Dulcinée il a commis une bourde. Il croit bon de se justifier auprès de moi:
<< - Elle râle toujours que je ne lui présente pas mes amis.
- Tu aurais dû me prévenir. On a l'air con maintenant!
- T'inquiète, elle part travailler dans une dizaine de minutes. C'était juste pour la contenter. Allez, fais pas la gueule. >>
Cet aparté ne passe pas inaperçu. Afin que nos invités comprennent la situation, je m'adresse à la jeune femme:
<< - Vous prendrez bien un verre avec nous, avant d'aller bosser? >>
Elle accepte un jus de fruit, histoire de se montrer de bonne compagnie. Tout juste ingurgitée sa boisson, elle déclare quitter les lieux, le travail n'attendant pas. Nous la gratifions de nos plus beaux sourires accompagnés de formules précisant notre désarroi de la voir partir. Martin la suit jusque sur le trottoir. Deux minutes plus tard, il revient, poussant un grand ouf. La fête peut commencer! Gilbert passe une main aux fesses d'Amédée qui lui roule séant une pelle des familles. Jason lorgne du côté de l'hétéro maladroit, se dirige vers lui, entame:
<< - On peut pas dire que tu donnes dans la diplomatie, mec. Je croyais que c'était moi que tu venais voir pour un essai
- Bon, d'accord, j'aurais pas dû. T'es Jason?
- On le dit.
- Alors faisons connaissance. Tu me bottes. >>
Mon Auguste s'affaire au service, façon comme une autre de ne pas trop se mêler à la foule des homos présents. Il n'apprécie guère cette compagnie qu'il s'apprête, cependant, à fréquenter s'il veut continuer à me fréquenter.
Les rires fusent, le vin coule, les attouchements en tous genres se précisent. Un moment, je crains qu'on en arrive à la partouze, ce que ne supporterait pas Auguste. Rien de tel. On se contente d'amusements innocents bien que coquins. Les plaisanteries grivoises se multiplient. Même mon Auguste participe à ces gauloiseries. La radio diffuse des slows d'un autre temps. Jason, quelque peu ivre, suggère de danser, passant de la parole aux actes. Il tend une main à Martin qui se laisse mettre le grappin dessus. Sans un regard vers moi, Amédée empoigne le bras de son amant de Gilbert et se colle contre lui, entamant un collé-collé des plus bandants. Alors que je m'apprête à partir en cuisine afin de procéder à la vaisselle, je vois cinq doigts qui m'attirent vers mon Auguste et sa voix proposer:
<< - Ça te dit de faire comme eux? >>
J'obtempère, surpris. Bientôt, trois couples s'enlacent férocement, se frottent de façon endiablée. Je subodore six queues bien dressées, prêtes à l'emploi, laissant s'échapper une mouille annonciatrice de plaisirs à venir, verges roides engoncées dans la toile des sous-vêtements, serrées par les jeans ajustés.
Néanmoins, la bienséance reste de rigueur, comme disent les gens bien éduqués. Certes, les pelles langoureuses provoquent des bruits de succions, les doigts s'enfournent sous les caleçons et autres slips, mais on ne va pas plus loin.
Ultime bouteille de champagne. Tout en remplissant les coupes, mon Auguste propose:
<< - Si vous restiez tous dormir là? Comme ça, vous serez sur place pour nous aider demain. Cela vous évitera un déplacement et de vous lever plus tôt. >>
Je suis coi! Jamais je n'aurais imaginé une telle offre de sa part. Amédée rétorque illico:
<< - D'accord pour nous. On n'a pas encore achevé de défaire les paquets, à la maison. >>
C'est vrai que lui et Gilbert viennent tout juste d'emménager dans un nouvel appartement, plus spacieux que le studio précédant.
Jason, l'il polisson, accepte également tout en précisant:
<< - Je reste si je ne dors pas seul. >>
Directement visé, Martin accepte non sans se demander quelle explication fournir à son épouse pour cette absence nocturne. Quoiqu'elle doive en avoir l'habitude. Seulement la tentation s'avère trop forte: deux fesses viriles l'attendent pour une première friponne.
*****
<< - Pourquoi tu me regardes sans arrêt, Riquet?
- Parce que je n'arrive pas à croire que tu m'aimes, que je suis à toi.
- Et que moi je suis à toi, ne l'oublie pas.
- Et aussi parce que tu es le plus bel homme que je connaisse. Et puis
. Je te suis vraiment reconnaissant de ce que tu fais en ce moment. Ça me touche vraiment.
- De quoi tu parles?
- Tu es resté coucher ici, avec moi, alors que d'autres personnes sont là. Tu t'affiches comme mon mec en titre devant tout le monde. Je croyais que cela n'arriverait pas de sitôt. Faut que tu tiennes beaucoup à moi.
- Chut! Écoute! Je crois que ces messieurs passent aux actes. >>
À l'évidence, mon Auguste ne tient pas à poursuivre sur ce sujet. Donc j'écoute les bruits émis par ces messieurs.
En effet, Martin fait connaissance avec Jason qui me contera les événements dès potron-minet. Passés quelques pelles fougueuses, administrées avec maestria, la queue de Martin cherche de suite une ouverture dans laquelle s'insérer afin de s'y agiter coquinement. Jason ne voit pas les choses du même il. Il oblige son amant à se laisser piper après avoir inspecté par voie buccale, olfactive et tactile toutes les parties du corps qui lui est offert pour la durée de la nuit. Ce que voyant et ne sachant se maîtriser, Martin lâche la purée à même la tignasse d'un Jason occupé à avaler les couilles velues. Ces premiers contacts provoquent les rires des partenaires qui comptent bien ne pas en rester là. Pour Jason, le Martin éjaculateur précoce vient d'assumer les urgences. Maintenant, ils passent aux épisodes les plus délectables des ébats, à commencer par un 69 du meilleur effet. L'un apprécie l'expérience de celui dont la petite queue n'effraie en rien un hétéro en quête d'amours mâles. Jason, pour ne pas le nommer, se régale à fouiner dans toutes les parties du corps de Martin qui prend son mâle en patiente, espérant une seconde enfournée anale dans les tripes de son amant prêt à bien d'autres assauts. Le programme se trouve chamboulé lorsque, membre encapuchonné, avec une habilité déconcertante, la petite bite se plante entre les deux fesses de l'hétéro en mal de mâle. Du coup, la virilité de Martin en prend
un coup! Il ne renâcle pas, ne rejette pas la queue coulissante dans son intimité. Bien au contraire. La taille de l'engin ne risque de léser en rien ses entrailles. Il en redemanderait presque. Dans un élan de tendresse infinie, il roule un patin à son enculeur le suppliant de le bourrer à fond et au fond, jurant de lui rendre la pareille dès que les giclées de foutre se seront épuisées momentanément. Giclées qui ne tardent pas à fuser, les unes sur la moquette, les autres dans le préservatif. Les organismes reposés, passées cinq minutes, les joutes reprennent en inversant les rôles. Et Jason d'apprécier un membre actif, aux proportions plus que raisonnables, lui trifouiller les boyaux, laissant aux autres membres des deux corps d'infinies possibilités de faire frissonner l'autre.
Couchés le long de mon Auguste, lui et moi n'avons rien perdu des sons. Cela provoque un désir irrépressible de se fondre l'un dans l'autre. Toutefois, nos élans sont brutalement stoppés par des voix émanant de la chambre d'amis. Gabriel paraît en grande discussion avec son Amédée dit "Amour d'Ébène". De temps à autres, certains sons prouvent que les paroles laissent place aux coquineries érotiques. Rien de bien grivois, d'ailleurs, à en juger par les reprises de conversation entre deux gâteries. Très vite, le silence s'installe dans l'appartement. Jason dort dans les bras de son nouvel amant, tous deux couchés à même le matelas du canapé, posé au sol: le canapé lui-même étant dénué de tout confort pour cause de sommier déplorable. J'imagine Gilbert blotti contre son Amédée, lèvres contre lèvres, dormant à l'image de bienheureux.
Toujours contre mon Auguste, j'observe sa pine procéder à un certain éveil. La masse s'allonge, gonfle, sursaute, s'allonge un peu plus, gonfle un peu plus. Arrivée à son volume maximum, elle regimbe dans l'attente d'un soulagement mérité. Ma main s'en va lui apporter quelques médications sous formes de mouvements masturbatoires. C'est alors que mon Auguste choisit ce moment pour m'épater encore plus. Il se positionne tête bêche, ouvre la bouche, happe ma queue, laisse aller sa langue qui salive gloutonnement mon gland tout émoustillé par un tel honneur. Le gros macho me suce! Je n'en reviens pas, n'en montre rien, savourant le plaisir qu'il m'octroie. Et pas maladroit, avec ça! Sa fellation me comble au point que je sens l'ébullition gagner mon bas-ventre. Je le préviens de l'imminence qu'il a à se retirer avant qu'un flot de spermatozoïdes ne vienne dégouliner au fond de sa gorge. Il tète une ultime fois mon gland, empoigne la hampe et me branle d'une main ferme, infligeant à l'engin un rythme rapide. Première salve crémeuse, suivie de trois autres qui aspergent le beau visage de mon mec. Ses yeux fixent les miens. Ses lèvres sourient comme jamais. A l'évidence, Monsieur est content de lui. Précautionneusement, il trempe son index dans une coulée de foutre, porte ce doigt à sa bouche, lèche du bout de la langue, constate:
<< - Je voulais te goûter. C'est fait mon Riquet. >>
J'évite de lui poser la question de savoir ce qu'il en pense. Je tiens à ne pas le bousculer par d'incessantes demandes. Tout viendra à point, j'en suis certain, maintenant. Comme s'il devinait mes pensées, il ajoute:
<< - Je croyais ne pas pouvoir supporter ce goût. Pas vraiment désagréable. Je devrais pouvoir m'y habi. Bon, dormons! Demain la journée est chargée. >>
J'observe cette immense queue tisser. Comme à regret, je m'en empare afin de la tenir en dormant. Cinq minutes plus tard, mon Auguste ronfle gentiment.
*****
Ça y est! Nous voilà dans nos meubles, comme on dit! Lundi prochain ouverture du magasin! Depuis deux semaines nous bricolons, nettoyons, agençons. Mes parents sont venus nous donner un coup de main. Papa roi de la bricole, maman reine du ménage. L'un répare, innove. L'autre astique, organise notre nouveau foyer.
Auguste était un peu rébarbatif à la pensée de vivre aux côtés de ses "beaux parents". Seulement j'ai des géniteurs hors du commun. Ils ont su le mettre à l'aise, l'Auguste. Maintenant, ils ne jurent que par lui, estimant qu'il m'a humanisé, rendu plus souple avec autrui. S'ils avaient connu l'Auguste alors qu'il déboulait chez moi afin de m'obliger à me plier à ses désirs refoulés, ils déchanteraient. Quoiqu'ils ne voudraient pas le croire. Ce matin, ils quittaient les lieux pour regagner leur maison, celle où je suis né. Ils reviendront dans un mois, pour mon anniversaire.
Délicatement Auguste caresse mon postérieur, machinalement. J'aime cet instant préludant à de merveilleux assauts. Il fixe la route, comme s'il apercevait encore la voiture de mes parents. De sa voix grave, profonde, il annonce:
<< - C'est fait! Nous sommes tous deux, liés pour toujours. Je suis à toi, tu es à moi. Fais en sorte de ne jamais me tromper et je serais sans cesse à tes pieds. Dans le cas contraire, arranges-toi pour que je ne l'apprenne pas sinon tu n'auras plus de pied pour courir loin de moi, même plus d'abatis en général. Tu me trompes ou tu me quittes: ta vie ne vaut plus un clou, tu es mort. Ça te va comme contrat de mariage?
- Tu es sérieux?
- On ne peut plus sérieux. C'est la première fois que je tombe dingue amoureux. C'est trop beau. Faut que cela dure pour toujours. Si tu venais à briser notre couple, tu le paieras de ta vie, promis sur ma tête!
- Et si toi tu me trompes ou me quittes? Tu me tues aussi?
- Jamais je ne te quitterai, parole d'honneur! >>
Je ne tiens pas spécialement à prolonger ce genre de serment. Je sais que ce con me a si je vais folâtrer ailleurs ou s'il me prend l'envie de changer de pâturage, comme on dit. Toutefois je ne ressens aucune peur. Je me serre fort contre lui. Il m'abrite de son puissant poitrail, ses mains s'agitent sur mon ceinturon, baissent jean et caleçon. Sans même m'en rendre compte, je dégrafe sa salopette, plonge mes doigts autour de sa queue. Il s'empare totalement de ma personne, me soulève, envahit ma bouche avec sa langue fureteuse. Je sens ses mains malaxer doucettement mes fesses. J'entoure sa taille avec mes jambes, mes bras autour de son cou, cul à l'air. Je devine la grosse queue taquiner ma rosette. Je fais un geste afin d'attr une capote dans ma poche. Auguste décrète:
<< - Inutile, nous sommes sains et unis pour la vie. >>
Il me pénètre, debout. Le braquemart s'insère dans mes entrailles, les explose. Avec force, mon mec soulève mon corps, le rabaisse, afin que sa queue aille et vienne dans mon anus. Cet effort ne semble pas le fatiguer outre mesure. Il ferme les yeux. Son visage se crispe. Un grondement de satisfaction émerge de sa gorge. Je comprends que les pulsions éjaculatoires ne tarderont plus. Délice suprême que les giclées de sperme arrosant mes parois anales! Du coup, j'éjacule sur la poitrine de mon homme qui écrase sa bouche sur la mienne. Auguste me repose à terre. D'un doigt, il récupère une certaine quantité de mon foutre, lèche les phalanges, me fixe, sourit, constate:
<< - Tu vois, j'y prends goût. C'est toi que je déguste. >>
Je suis tellement ébloui par l'homme que je ne retiens pas une exclamation admirative:
<< - Tu es un bien trop bel et bon amant pour qu'un jour une idée de te quitter vienne seulement m'effleurer. C'est moi qui tremblerai chaque jour par peur de te voir te détourner de moi. Souvent je me demande ce que j'ai fait pour mériter une telle chance: la chance d'être aimé par toi. >>
Il m'enlace puis me soulève et m'emporte dans le salon où il me dépose doucement sur le canapé. Nous restons assis, blottis l'un contre l'autre, nous tenant par la main, à savourer notre union. Pour la première fois de sa vie, Auguste profite de son bonheur, du bonheur. Je le sens, je le sais, j'en suis certain. Pas question de détruire cela.
*****
Les premiers mois sont fertiles en occupations et en satisfactions. Le boulot marche bien, donc les affaires sont bonnes. Auguste et moi prenons un rythme raisonnable. Lui dirige le côté administratif, finances, embauches, etc. Ce qui ne l'empêche nullement de jouer très souvent au magasinier ou au manuvre. Moi je passe mon temps dans les ateliers (trois en tout), distribuant le travail, répondant aux demandes des clients, parmi tant d'autres responsabilités. Nous avons une douzaine de salariés ce qui nous permet des heures de détente puisque ce sont tous des gens chevronnés dans leur partie. J'éprouve quand même quelque difficulté à donner des ordres. L'ex syndicaliste que j'étais ressort souvent. Auguste sait me remettre sur des rails plus conformes à ma nouvelle situation.
Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, à savoir le nôtre, à Auguste et moi. Cependant, sans que je discerne quand cela a commencé, mon esprit ne cesse de s'inquiéter. Au début, nous sortions souvent, mon mec et moi: cinéma, restaurant, piscine, sports, théâtre, que sais-je encore? Il nous est même arrivé d'aller en boîte gay à deux reprises, suprême sacrifice pour Auguste. Gilbert et son Amédée, Jason et son Martin (ce dernier donnant plus en plus dans le mâle) venaient régulièrement passer un weekend à la maison. Mais très vite cette vie un peu mouvementée s'est transformée en vie casanière. A l'évidence, Auguste se force à m'accompagner, se force à recevoir mes amis dont il devient jaloux de façon inconsciente. Seuls mes parents trouvent grâce à ses yeux. Leurs séjours parmi nous le réjouissent énormément.
Les sorties se raréfient, comme les séjours de mes amis qui arguent de diverses occupations pour s'excuser de ne plus venir. Ils en profitent pour demander que ce soit nous qui allions les voir, une fois sur deux, ce qui paraît sensé. Auguste réplique qu'il nous est impossible de quitter la ville, compte tenu de notre entreprise et de son importance. Il en profite également pour parler de responsabilités épuisantes, de besoin de vie calme, de tête à tête en amoureux afin de récupérer .
J'en viens à me demander si ma compagnie ne lasse pas déjà mon mec. À moins qu'il ne cherche à m', à m'enfermer, comme s'il voulait que je ne vive que pour lui seul. Je me fais un film pas possible, truffé de doutes, de fautes que j'aurais commises, d'erreurs impardonnables dont je serais l'auteur et tant d'autres méfaits imaginaires qui, très vite, deviennent pratiquement réels comme s'ils avaient vraiment existés. Je ne cherche aucune cause à ces états d'âme, aucune solution afin de les rendre plus joyeux. Au contraire, je m'enfonce en quelques semaines dans une sorte de désespoir, imaginant l'Auguste quêtant ailleurs un minet plus appétissant que moi, se reprochant de m'avoir juré amour et fidélité. Lui, inconscient des hantises qui me rongent la tête, continue de vivre en pépère. Je ne veux pas voir qu'il a besoin de cette vie pépère, justement, afin de se poser un certain temps, de savourer ce que jamais il n'a connu: un amour à deux, un amour exclusivement pour lui, sans compromission, sans mensonge, libre.
Ce soir, sans raison aucune, je pète une durite. Tout s'embrouille sous mon crâne. Je reproche à mon mec de me rejeter, de ne plus vouloir de moi, de jouer les hypocrites. Surpris, l'Auguste me regarde. Je suis là, planté devant lui qui est assis dans un fauteuil du salon. Je lui envois ce que j'estime ses quatre vérités, d'une voix dite haut perchée. Ma frustration vire à la colère qui elle-même vire à la crise de nerfs. La médication ne se fait pas attendre. Alors que je tente d'envoyer la table basse contre un mur, l'Auguste se lève, prend mon menton dans une de ses mains, l'autre venant rencontrer plus que brutalement ma joue. Cette torgnole virulente me ramène à plus de sagesse. Comme sortant d'un cauchemar, ne sachant que dire ou que faire, j'explose en sanglots. Mon macho de mec m'attire contre lui, m'enveloppe de ses bras, m'entraîne sur le canapé, me gratifie de multiples caresses, de petits baisers sur tout le visage, buvant mes larmes au passage. Lorsqu'il me sait apaisé, il murmure:
<< - Finie la petite crise? Je ne cherche rien ni personne parce que j'ai ce qu'il me faut à la maison et bien plus encore. Toi, Riquet. Mais j'ai besoin que l'on s'aime en tête à tête, quelques temps encore. Promis, nous reprendrons une vie plus animée. Mais j'ai besoin de savourer qu'un mec n'aime que moi, que je n'aime que lui. Jamais je n'ai connu un tel bonheur. Il m'apaise, il me rassure. Ne t'ai-je pas prouvé mes sentiments maintes fois? A-t-on passé un seul jour sans nous aimer corps et âmes? Oui, je suis un peu jaloux de tes amis. Après tout, ils étaient tes amants. Mais je crois pouvoir surmonter ce vilain sentiment. Promis, nous irons les voir. Que dirais-tu de leur proposer une fête tous ensemble pour le réveillon de la Saint Sylvestre?
- Tu es sûr de ce que tu dis?
- Evidemment que je suis sûr. >>
Quelques hoquets mettent un terme aux sanglots qui se tarissent. Je reprends le dessus, à nouveau plein d'espoir dans une vie sans nuage.
Auguste s'empare de ma personne, me place sur une de ses épaules tel fétu de paille, me jette sur notre lit. Il procède à mon déshabillage, suggère:
<< - Tu vas voir comme on s'aime nous deux. >>
Ses gestes précis le dévêtent également. Je vois son membre se redresser tel un boa constrictor qui érigerait son corps afin de se lover contre un tronc d'arbre. Là, le pseudo boa ne veut que jouir. Pour la énième fois je contemple ce corps merveilleux. Pour la énième fois je tente de cacher le mien que je juge vraiment trop quelconque aux côtés de la splendeur appelée Alexandre. Energiquement il écarte mes bras, me place en croix, me contemple, baise mes seins, baise ma poitrine, baise mon ventre, baise mon sexe qui réagit illico, montrant sa droiture autant que sa raideur. Alexandre ordonne, d'une voix rauque, tendre, aimante:
<< - Surtout, tu ne bouges pas, tu te laisses faire. >>
Le dernier mot prononcé, ses lèvres gobent ma queue avec avidité et lui administrent une série de succions plus savoureuses les unes que les autres. Je me cambre, toujours plaqué par les mains puissantes de mon homme. Ma tête remue de gauche à droite et vice versa tant le supplice me porte aux nues. Je crie mon plaisir alors que les jets de semence noient la bouche aimée. Tandis que les ultimes spasmes secouent mon corps meurtri de volupté, les lèvres d'Alexandre viennent rejoindre les miennes. Il partage mon sperme avec moi dans un baiser fougueux. Libérant mes bras, il m'autorise à le caresser, à prendre sa bite en main, à la masturber sensuellement. La mienne ne tarde pas à connaître un regain de force. Il la taquine avant de s'asseoir dessus. Il la fait pénétrer dans son trou vierge, lentement, frileusement au début puis passionnément une fois les chairs habitués à l'intromission. Je tente un déhanché d'en haut en bas. Alexandre s'y oppose pratiquant un lever-baisser. Jamais je n'aurais cru qu'un tel cadeau me serait offert! Jamais je n'aurai osé lui demander de me l'offrir. Il soupire, souffle, mais ne casse pas le rythme. Il se penche, m'embrasse avec tendresse, quémande:
<< - Alors, tu aimes?
- A la folie. Merci de te donner ainsi.
- Normal. On doit tout se donner l'un à l'autre. >>
Il accélère les mouvements. Je remarque sa queue, voluptueuse, reposant sur mon ventre, mais merveilleusement tendue: une splendide érection que je ne cesse d'admirer. Je voudrai tenir longtemps. Mais les sens ont leur exigence qu'il est difficile de tempérer. Tout mon être se tend laissant s'échapper de nouvelles coulées de lave humaine. Je me répands en lui. Je fonds en lui. Je coule en lui. Je m'épanche en lui. Je m'inocule en lui. J'aimerais me retrouver entièrement en lui et lui en moins. L'osmose en somme, la vraie. Ma poitrine s'humidifie au contact d'autres coulées de sperme, celles de mon Alexandre qui ne s'est touché à aucun moment. Je l'observe se tordant quelque peu sous la pression de l'éjaculation. D'un doigt, je prélève un peu de sa crème que je lui fais lécher. Je recommence afin de déguster, moi aussi, cette liqueur.
La tension partie, il s'affale sur moi, dégageant ma queue de son antre. Il s'allonge complètement, me recouvrant, constate:
<< - Tu vois, je suis ta protection. >>
Son sperme nous colle. Je le devine assoupi, heureux. Je le rejoins dans le domaine des songes.
Réveil chaleureux juste avant minuit. Baisers, câlins, contemplation de l'autre. Je bougonne:
<< - Tu as faim?
- De toi, uniquement de toi.
- Je parle tambouille.
- Restons comme ça encore un peu. Ensuite, je concocte un souper aux chandelles.
- Oui pour la première proposition, non pour la seconde sinon nous mangerons à 5h du matin! Demain, c'est dimanche, on fera ce dîner aux chandelles.
- Ok, à tes ordres, maître Riquet.
- C'est toi mon maître. Tu en as une bien plus grosse que moi. >>
Il va renauder. Je lui cloue le bec par une pelle dévorante. Il apprécie. A mon tour je prends position assise sur sa matraque que j'enfile dans mes arrières sans coup férir. J'attendais ce moment depuis qu'il m'avait permis de le sodomiser. Nous adoptons un rythme lent, sensuel, délicat. Il s'assied, me maintenant contre lui. Sa longue verge ne sort pas de son fourreau qu'elle continue de ramoner savamment, par petits à-coups. Nos lèvres ne décollent pas. Nos mains ne chôment pas. Nos nerfs à fleur de peau irradient tous les plaisirs charnels dans chaque partie de nos corps. Je suis plein de lui. Je suis presque lui. De ce fait, je ne rechigne plus sur mon physique devenu beau au contact de l'Alexandre. Il rend tout beau, moi surtout qui en avais tant besoin. Enfin je prends confiance en moi, en nous. Nos sexes expulsent les restes de gamètes mâles que nous possédions encore, tant les précédentes éjaculations étaient riches quantitativement.
Je résume nos ébats:
<< - Je trouve que me faire sodomiser par toi, c'est mieux. Tu es fait pour sodomiser.
- Cela veut-il dire que tu refuses de me sodomiser, à l'avenir? Dommage, j'ai beaucoup apprécié de te savoir en moi. J'y ai même pris un énorme plaisir.
- Alors je ne te décevrai pas. >>
Petite douche, petit souper sur le pouce, gros dodo.
Dimanche matin, dès potron-minet, mon Alexandre appelle mes amis afin d'organiser un réveillon de Saint Sylvestre méga gigantesque. Pour la peine, je lui taille une pipe avec déglutition de sa semence.
FIN
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