Première Expérience Saphique
Un coup de barre ! Ce n'était pas le premier, ce ne serait certainement pas le dernier que subissait ainsi Stephanie à l'aube de ses 40 ans. Qu'avait-elle fait de sa vie ? Elle avait couru d'homme en homme, plus exactement elle les avait elle-même chassés ... non pas comme ces femmes qui adoptent dans le métro une tronche à faire fuir le plus complaisant des rares spécimens encore prêts à aider qui que ce soit - femmes enceintes, vieilles, hommes même - à transporter leurs lourdes valises dans les escaliers non mécaniques, à aider les étrangers à trouver leur chemin dans le dédale des couloirs non fléchés quitte à rater leur prochaine rame et à devoir attendre 2 ou 5 minutes de plus la suivante. Non elle les avait traqués depuis une vingtaine d'années comme une chasseur chasse ses proies, froidement, méthodiquement, parfois patiemment car il ne faut pas croire que tous les représentants de la gente masculine se laissent facilement mettre le grapin dessus pour quelques galipettes ; beaucoup tiennent à leur confort matériel, qui consiste à être assurés d'une libération de leur trop plein de tension une ou deux fois par mois, ou simplement à avoir l'air comme tout le monde en se montrant avec madame le dimanche à l'office, ou même à pouvoir regarder leur match de foot pendant que "bobonne" les débarrasse régulièrement de leurs bouteilles vides de bière et éloigne les marmots trop bruyants.
Elle savait maintenant reconnaître au premier coup d'oeil celui qui accepterait de transgresser ses engagements pour quelques heures, moyennant parfois des arguments pas toujours très honnêtes. Mais après tout ce n'était que le prolongement de son métier de commerciale : au lieu de vendre un produit quelconque dont elle n'était pas elle-même convaincue de la qualité, ni du sérieux du suivi en après-vente, elle se vendait elle-même. Et ce qu'elle offrait dépendait de son partenaire du moment, c'était une question de feeling, cela changeait à chaque fois, il n'y avait pas de monotonie, c'est pour cela qu'elle y avait pris goût et que cela avait duré si longtemps.
Mais là, cela faisait quelque temps déjà qu'elle se remettait en question. Pour commencer, en 20 ans de ce petit jeu, elle avait rarement joui, alors que si l'on en croit ce qu'elle pouvait lire sur les sites Web bien des femmes munies d'un tableau de chasse nettement moins impressionnant que le sien connaissaient ce summum du plaisir chaque semaine, quand ce n'était pas quotidiennement ou plusieurs fois par jour !
Il est vrai que les statistiques ont leur limites ... elle imaginait mal une femme normalement constituée répondre à un inconnu - qui pourrait peut-être devenir un jour son voisin de palier - qu'elle ignorait ce que le terme "jouissance" signifiait. Mais enfin quand même ! Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle ne se situait pas dans la fourchette haute du panel ...
Ensuite elle s'apercevait qu'elle se lassait de ces hommes qui - pour la plupart - la traitaient comme une pute gratuite, si cette expression ne constituait pas en soi un contresens : ils n'avaient pas besoin de payer, étaient flattés d'avoir été choisis (leur ego en avait subitement considérablement grossi sans autre raison véritablement valable), ne faisaient aucun effort pour "lui renvoyer la balle", se retrouvaient bien souvent à poil et dans leur lit (ou celui d'un hôtel miteux) alors qu'ils n'avaient même pas fait la présentation des lieux, ni ne lui avaient offert à boire, et qu'elle en était à chercher dans la cuisine quelque chose d'original - et de stimulant - à boire ; bref, si l'on peut dire, en 5 minutes - un quart d'heure tout au plus (sans faire de politique) - l'affaire était réglée, et ils lui faisaient comprendre qu'elle ne pouvait pas rester beaucoup plus longtemps : l'épouse risquait d'apparaître, quand ce n'étaient pas des copains, monsieur devait prendre l'avion de bonne heure, enfin elle serait en mesure de brosser une liste d'excuses propre à remplir toute une page de quotidien à grand tirage.
Stéphanie avait bien tenté de résoudre le problème en cherchant à sélectionner les hommes prêts à passer une nuit complète avec elle, mais elle avait dû se rendre à l'évidence : il lui aurait fallu faire ceinture beaucoup trop souvent.
Elle avait aussi pensé à attendre que ce soient les hommes qui la draguent, c'est ainsi que fonctionnent la plupart des femmes. Oui, mais voilà, c'était une battante ! Une vraie ! Et lorsqu'elle avait joué ce rôle, étant jeune, cela ne lui avait pas réussi : plutôt jolie, les hommes se pressaient autour d'elles, ce qui la flattait ; mais ceux qui avaient réussi à "l'avoir" n'avaient jamais été à la hauteur de ses espérances. Comme on dit dans certaines régions : "grands diseux, petits faiseux", ou en français plus classique : "grande gueule, mais rien derrière". On ne peut pas être bon dans tous les domaines ! Elle qui était commerciale était particulièrement bien placée pour le savoir ...
Son mari avait été le dernier en date, tombeur invétéré, tout comme il existe des joueurs ou des buveurs invétérés ; le nombre de ses conquêtes était inversement proportionnel à la taille de son engin, et qui plus est, une fois qu'il avait "limé" pendant 3 minutes, son imagination était à court de ressources. Autant dire que cela n'avait pas fonctionné longtemps entre eux ; pourquoi donc l'avait elle épousé ? Il avait même réussi à séduire sa mère qui lui avait vanté le beau parti qu'il représentait ... et elle s'était faite avoir. "Beau parti", mon cul, elle l'avait compris dès la cérémonie accomplie. Heureusement elle avait réussi à ne pas être enceinte ... quoiqu'en de telles circonstances cela n'avait pas été bien difficile. Elle avait songé à divorcer, ses parents, très à cheval sur les principes, lui avaient dit que ce serait signer leur arrêt de mort.
Alors elle avait fait chambre à part et dans la foulée comptes à part, rompu toute relation intime avec lui, et décidé de mener ouvertement sa propre vie. Laquelle ne correspondant pas tant que ça à son propre tempéramment lui laissait, 20 ans plus tard, un goût plutôt amer.
C'est sur ces réflexions qu'elle rencontra une voisine, Alexandra, qui se rendit aussitôt compte que le moral de Stéphanie n'était pas au beau fixe.
"Ne t'en fais pas, c'est la crise de la quarantaine !"
Stéphanie sourit, elle ne croyait pas si bien dire ... mais il ne s'agissait pas de la même acception du mot ! La quarantaine, cela faisait vingt ans qu'elle l'avait mise en oeuvre ... avec un peu d'avance en quelque sorte. Et son époux n'avait pas manifesté un si grand désarroi : il l'avait EUE, c'était le principal ; s'il avait pu la montrer régulièrement, ç'aurait été encore mieux ! Le naïf ... un dragueur fier de montrer sa femme jolie qu'il n'arrive pas à satisfaire ! Il y a des fois on se demande comment ces hommes-là réussissent à "tomber" des femmes ... ou alors ... non là Stéphanie ne voulait pas aller plus loin dans son raisonnement, ce serait trop humiliant pour elle !
Alexandra était une belle femme, plantureuse, apparemment heureuse en ménage, mère de deux s qui venaient d'entrer à l'université. Elle rayonnait, s'était mise à faire de la danse et fréquentait une salle de gymnastique. Elles ne s'étaient jamais vraiment fréquentées car Stephanie ne voulait avoir aucune activité en commun avec son époux et elle aurait craint que les deux couples ne s'invitent mutuellement, mais elle ne dédaignait pas de lui parler lorsque les circonstances s'y prêtaient. Alexandra saisit la balle au bond :
"On va prendre un pot ?"
"D"accord."
Fine mouche, Alexandra n'aborda pas le sujet de front ; elles parlèrent de choses et d'autres, Stéphanie se détendit petit-à-petit. Elles finirent par se tutoyer.
Entre voisines, certaines situations sont difficiles à cacher ; Alexandra avait compris depuis bien longtemps quel genre d'homme était le mari de Stéphanie et quelle était la nature de la vie de couple de ses voisins ; elle se doutait que Stéphanie se permettait quelques aventures, sans se douter de leur importance en nombre ni de la méthode qu'elle utilisait.
Stéphanie de son côté, obnubilée par son problème d'hommes, ne savait pas grand'chose sur sa voisine, si ce n'est qu'elle était une femme attrayante, et que mari avait beaucoup de chance ou de mérite d'avoir pu ou su la conserver.
Alexandra proposa à Stephanie une après-midi de détente entre femmes dans un sauna.
"Tu verras, c'est très agréable, ensuite tu te sentiras mieux, on peut même s'y faire masser".
Surprise de la proposition, Stephanie s'était assurée qu'il n'y aurait pas d'hommes.
"Non, il y a des jours pour les hommes et d'autres pour les femmes."
"C'est à la Mosquée ?"
"On peut aller à la Mosquée si tu veux, mais je te propose un endroit privé non confessionnel."
Rendez-vous fut pris et les deux voisines se retrouvèrent dans un café près de l'entrée du lieu choisi. Elles y pénétrèrent, se déshabillèrent intégralement, et munies de leur simple peignoir se rendirent vers le bar pour y siroter un verre de thé à la menthe, un peu trop sucré au goût de Stéphanie mais comme c'est paraît-il ainsi qu'il se consomme ...
Puis elles se dirigèrent vers le hammam, posèrent leur peignoir à l'entrée, rafraîchirent une place au moyen d'un jet d'eau, s'y installèrent côte à côte. Plusieurs autres femmes étaient autour d'elles, l'une était en train d'effec un gommage sur une autre. Stéphanie eut besoin de sortir. Elles prirent une douche au cours de laquelle Alexandra lui expliqua qu'il était possible de se masser mutuellement dans le hammam ou de se faire faire des gommages par une masseuse ; si cela l'intéressait, elle pouvait lui en faire un lorsqu'elles y reviendraient ... Pour l'instant elles allèrent faire un tour vers le bar prendre un autre verre de thé à la menthe avant d'aller à la piscine puis au sauna.
Dans la piscine elles n'étaient pas restées très longtemps, suffisamment pour bien ressentir l'eau froide sur leur corps et supporter d'autant mieux l'atmosphère sèche du sauna.
"Comment te sens-tu ?" lui avait demandé Alexandra en lui posant naturellement une main sur la cuisse.
"Super !" avait répondu sa nouvelle copine en s'étirant.
"Tu peux t'allonger, il y a de la place."
Stéphanie s'était mise en hauteur, Alexandra juste en dessous.
Une fois de plus c'est Stéphanie qui eut besoin de sortir ; elle posa délicatement un pied entre les jambes d'Alexandra, qui la regarda en souriant. Stéphanie s'accroupit, tenta de s'approcher d'Alexandra pour murmurer à l'oreille : "Que tu es belle !", mais elle ne put tenir l'équilibre et s'effondra sur elle.
Cette dernière l'enlaça et lui glissa en riant dans l'oreille : "Merci, tu n'es pas mal non plus, ma chérie !" avant de l'embrasser presque chastement sur les lèvres.
"Je n'en peux plus, il faut qu'on sorte" répondit avec un regret non dissimilé Stéphanie.
Elles choisirent la douche collective, s'y savonnèrent spontanément mutuellement en riant et en prenant tout leur temps ; elles insistèrent malicieusement d'abord sur les seins, puis les parties génitales et les fesses. Et en se rinçant elles s'embrassèrent longuement et s'amusèrent à chercher leurs autres zones sensibles.
"Viens avec moi, chérie, j'ai du savon noir au vestiaire. Je vais te faire un gommage. Normalement on utilise un gant de crin, mais tu verras, avec les mains nues ce n'est pas mal non plus."
La coquine savait où elle voulait en venir !
Après s'être rapidement séchées l'une l'autre, en s'amusant comme des adolescentes de petites coquineries, elles reposèrent leur peignoir et allèrent nues de concert jusqu'au vestiaire pour y chercher le savon noir.
Au hammam, elles trouvèrent une place où s'installer.
"Mets-toi sur le ventre" lui dit Alexandra après avoir abondamment rincé l'endroit. Elle s'assit à califourchon sur elle, fesses contre fesses et lui savonna le dos avant de la frotter de ses deux mains.
En sentant sa nouvelle amie lui masser vigoureusement le dos de bas en haut, Stephanie ressentit un profond bien-être, son corps se détendit presque instantanément, elle oublia ses soucis ; le passage sur le cou était une véritable extase ; elles ne sentait plus ses bras pendant qu'Alexandra les lui triturait sans ménagement avant de revenir au dos puis de passer sur le côté ; la poitrine de Stéphanie se durcit, Alexandra s'y attarda. Puis au regret de Stéphanie elle se leva, se retourna, reprit le savon et passa à ses pieds ; elle n'était plus vraiment assise car la longueur des jambes de Stéphanie était trop grande pour que les bras d'Alexandra puissent atteindre ses pieds : dommage ! Ce contact lui avait été si agréable malgré l'appui sur la pierre dure ... elle se laissa néanmoins aller, ne ressentit aucune chatouille ; puis Alexandra remonta le long d'une jambe et insensiblement l'excitation de Stéphanie grandit, à la fois en sentant les fesses d'Alexandra de rapprocher des siennes et en comprenant que ses mains allaient atteindre sa zone la plus sensible. Quoi que Stéphanie ait pu lire sur la question, elle avait ceci de commun avec les hommes que sa zone la plus "sensuelle" se trouvait entre ses cuisses, juste avant sa poitrine ; ensuite venait son cou, puis ses lèvres buccales. Il n'en demeurait pas moins vrai qu'elle draguait les hommes par son regard au moins autant qu'en faisant ressortir sa poitrine. Mais promettre est une chose, tenir en est une autre, vingt années le lui avaient confirmé.
Là, il fallait bien reconnaître qu'en matière de sensualité Alexandra, qu'elle n'aurait jamais imaginée autrement qu'en bonne mère au foyer, était en train de lui donner une sacrée leçon !
Sans atteindre le but que Stéphanie espérait, son amie s'intéressa à l'autre pied et à l'autre jambe. Stéphanie se détendait autant qu'elle pouvait mais elle aspirait à une chose maintenant, et elle était sûre qu'Alexandra ne lui épargnerait pas ce plaisir ; ah, elle savait faire durer, la garce ! Stéphanie s'en voulut aussitôt de ses pensées car elle se rendit compte qu'elles étaient égoïstes : son amie se dévouait entièrement à son plaisir à elle, Stéphanie ; étant donné le temps qu'elle y passait, il était peu probable qu'elle pourrait bénéficier du "retour".
Stéphanie sentit les mains se poser sur ses fesses ; Alexandra les massa longuement, très longuement, s'insinuant occasionnellement dans la fente. La chatte de Stéphanie était gonflée au possible ; bien évidemment au sein d'un hammam, comment déterminer si son humidité résulte de son excitation ou de l'air ambiant ! Physiologiquement s'entend, car il ne pouvait y avoir de doute.
Enfin Alexandra atteignit la zone génitale proprement dite. Stéphanie ouvrit largement les cuisses sans se préoccuper des autres personnes présentes. Alexandra lui glissa à l'oreille : "mes mains sont pleines de savon, je ne veux pas t'irriter".
"Rince-les, s'il te plait !".
Alexandra alla se passer les mains sous le robinet et revint s'installer sur son amie, un peu plus en arrière pour avoir les mains libres. Elle lui caressa doucement les lèvres, puis plus fortement avant de pénétrer un doigt à l'intérieur de la chatte ; un second le suivit, puis un troisième.
A aucun moment Stephanie n'avait manifesté le désir de sortir pour respirer un air plus frais. Alexandra s'en fit la réflexion ...
Elles ne se préoccupaient pas du nombre de spectatrices qui avait augmenté considérablement dans le hammam. Après tout c'était la journée réservée pour les femmes et elles étaient bien deux femmes !
Par pudeur, Stéphanie se retint cependant de hurler son plaisir. Doucement son amie se leva, lui glissa à l'oreille de se retourner pour qu'elle lui masse le côté pile, et alla s'enduire les mains de savon noir.
Avant de s'installer elle-même, elle l'embrassa longuement, puis commença comme pour le dos, à la différence qu'avant d'atteindre la poitrine, elle lui suça les mamelons jusqu'à sentir la proximité de la jouissance. Elle la lui massa ensuite très longuement, l'embrassa pendant qu'elle lui massait de nouveau le cou.
Elle se retourna de nouveau pour les pieds et les jambes.
Cette fois-ci, Alexandra n'eut pas à faire durer le plaisir de faire attendre son amie en lui massant les fesses, mais elle joua avec son clitoris. Elle quitta ensuite sa position et se mit à lui sucer les lèvres, puis à faire pénétrer sa langue dans le sexe de son amie.
Lorsque celle-ci hurla - bien qu'aussi modérément que possible - son plaisir, elle vint carrément s'allonger sur elle et elles s'embrassèrent fougueusement pendant que Stéphanie lui pelotait les seins sans retenue.
Enfin elles se levèrent, s'emparèrent du savon, se dirigèrent vers la douche collective, Stéphanie se mit à genoux et suça son amie jusqu'à la conduire à l'extase.
Elles allèrent ensuite à la piscine puis une nouvelle fois au sauna, où elles se caressèrent tendrement.
Il était tard.
Stéphanie aurait bien aimé effec elle aussi un gommage à Alexandra.
"Une prochaine fois, ma chérie ... dans un autre sauna. Ici, nous nous sommes suffisamment données en spectacle !"
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