Ma Soumission (2)

"Bonjour Madame."

Je reste figé en attendant sa réponse. Je n'ose à peine la regarder. Je suis gêné d'être planté là, devant les gens attablés à la terrasse que j'imagine me regarder.
Après un silence qui me parut interminable, Maitresse A. s'adresse enfin à moi :

- Bonjour Julien. Assie-toi.

Je m'éxécute et garde mes yeux dans son regard qui me trouble, ne sachant que dire ou quoi faire. Mais elle ne tarda pas à briser la glace et me mettre en situation. Ses directives sont simples :

Je ne suis pas encore son soumis et n'ai pas le droit de l'appeler Maitresse. Je dois me contenter de Madame pour le moment.
Le vouvoiement est de rigueur et je n'ai le droit de parler que si elle me le demande.
Pour le reste je dois lui obéir et baisser la tête devant elle, sauf en public pour ne pas éveiller de soupçon sur nos rapports.

Je reste sous le charme de cette femme qui m'impressionne vraiment part sa beauté mais aussi par son charisme et sa facilité à sembler naturelle et à l'aise dans cette situation.
Au contraire, moi je n'arrive pas à me libérer et suis plus que stressé. Mon sentiment est partagé entre me lever et partir, ou me laisser aller. Mais je suis décidé à aller au bout.

Maitresse A. me demande de lui en dire plus sur moi, ma vie, mes envies, mes fantasmes, mes limites. Elle a lu les documents que je lui ai envoyés la veille, et s'en sert contre moi.
Elle semble avoir compris mes limites et me rassure en me disant qu'elle saura les respecter.

Nous continuons à converser, et à certain moment je sens son pied frôler le mien. Le fait-elle exprès pour me destabiliser ? je pense que oui, et ça marche. Je ne peux me détacher de ses yeux et de sa bouche, qui me trouble encore plus.
Pendant que je lui explique ma relation avec mon amie, je sens que son pied se fait plus insistant. Je le sens glisser le long de ma jambe, tout doucement, jusqu'à atteindre mon entre-jambe.

Surpris, j'arrête de parler et reste perdu dans son regard qui me défie.
Sous la pression de son pied, je me rends compt que mon sexe est dur. Je ne sais pas depuis combien de temps, mais cette situation m'excite. Maitresse A. s'en est rendu compte et presse plus fort maintenant sur mon sexe. Je vois sur son visage un sourire que j'imagine de satisfaction.
La situation m'excite et montre que son petit jeu marche sur moi. Et effectivement j'apprécie ce moment.
Je ne ressens pas de douleur mais bien au contraire j'en prends du plaisirs. Ce petit jeu dure quelques secondes ou minutes je ne sais pas trop, puis elle retire son pied et me donne sèchement son premier ordre :

- Je veux que tu ailles dans les toilettes et que tu te branles. Je veux que tu jutes dans ta main et que tu prennes une photo. Puis reviens me rejoindre ici.

Voilà donc ma 1ère épreuve. Encore un peu déboussolé par cette situation, j'accepte sans rien dire et me lève en direction des toilettes du bar.
Maitresse A. ne m'a donné que 10 minutes pour effec ma mission. Cette situation ne me gêne pas trop étant déjà habitué à me branler régulièrement dans les toilettes de mon travail.
Une fois mon jean déboutonné je constate que mon sexe bande fort et que mon excitation est grande. Je commence à me branler en pensant à la situation que je viens de vivre et je ne mets pas 2 minutes pour juter.
Je prends soin de le faire dans ma main et de prendre une photo. Je m'essuie rapidement et sort des toilettes. Malheureusement le robinet du lavabo est cassé et je ne peux me laver correctement la main. Je dois donc rester avec une main collante et souillée par mon sperme.
Tanpis je n'ai pas le choix et sors rejoindre Maitresse A. Elle est toujours assise à la table. Je reprend ma place face à elle sans rien dire.

- Qu'est-ce que t'attends pour me montrer la photo ?

Je sors mon téléphone de ma poche et affiche la photo. Elle sourit et me félicite. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie de lui dire que je n'ai pas pu me laver la main après cela.
Peut-être que je suis totalement dans mon rôle de soumis, que j'ai envie de ne rien cacher, et qu'avouer cela ne sera que plus humiliant pour moi, et renforcerait mon infériorité. Je pris la parole librement :

- Madame, désolé mais je n'ai pas pu me laver les mains car il n'y avait plus d'eau au robinet.

Elle me regarde surprise. Elle me rend mon téléphone, et me demande de lui montrer ma main, collante et sentant le sperme.

- Déguelasse. Si tu n'as pas d'eau, utilise ta salive et lèche ta main.
- Oui Madame.

Je me mets donc à lécher ma main devant elle comme un bon chien docile. Le peu de gout et l'odeur ne me gêne pas et je prends même plaisir à m'éxécuter devant maitresse A.
Bizarrement je ne pense plus que je suis entouré d'autres personnes, et lèche ma main comme si nous étions seuls. Au bout de quelques seconde MAitresse A. me stoppe :

- C'est bon tu peux arrêter. Je vois que tu apprends vite et j'ai maintenant envie de m'amuser avec toi. Es-tu prêt ?
- Oui Madame.
- Alors tu vas me suivre, en restant en retrait quelques mètres derrière moi.
- Oui Madame.
- Tu me suis jusque devant ma porte. Une fois que je serai rentré tu attendras que je te dise pour rentrer. C'est compris ?
- Oui Madame j'ai bien compris.

A cet instant elle se leve de sa place et commence à marcher. J'attends 5 secondes et lui emboite le pas. Le stress et la peur de l'inconnu m'envahit à nouveau. Il n'est pas encore trop tard pour partir et abandonner, mais je n'en ai pas envie.
Tout le long du trajet je n'ai pu m'empêcher de la regarder. Sa silouette parfaite, bien moulée dans son jean et son body, me rappellent sa photo reçue la veille. Je sens mon sexe se durcir dans mon caleçon et m'impatiente de connaitre le sort qu'elle me réserve.

Après 10 minutes de marche, elle entre dans un immeuble. Je la suis jusqu'au 2ème étage et je la vois rentrer dans un appartement. Je m'approche de la porte et me poste devant. Je suis tremblant, mon coeur palpite à toute vitesse. Je n'attends plus que son ordre d'entrer pour être libéré de ce sentiment de peur.
L'attente me semble longue et enfin j'entends le mot magique :

- Entre.


A suivre...