Brigitte 2/7
Brigitte.
Chapitre 2/7
(au téléphone)
(M
) - Allo. Tes toujours là ?
() - Oui, salut, tavais un souci ?
(M
) - Non non, jétais en ligne, je disais au revoir.
() - Fallait me dire, je taurais rappelée plus tard, cétait Julie ?
(M
) - Non, la fille dont je tai parlé, tu sais, celle du club échangiste !
() - Aaaah ouais ! celle qui expose ses charmes ! Tu draguais, en fait !
(M
) - Mais non, tes bête, on discutait, elle me raconte sa vie.
() - Toujours étouffée par son bonhomme ? Elle va comment ?
(M
) - Pas fort, mais je sais pas encore très bien pourquoi, elle me dira demain !
() - Demain, je vois, je vois
et vous en êtes à vous donner rendez-vous ! Tu me raconteras ?
(M
) - Si tes sage et gentille ! Bon, tappelais pourquoi ?
() -
((( Note : la suite de cette conversation ne nous concerne pas. Elle nest là que pour planter très vite le décor pour tous ceux, les vilains, qui lisent cette histoire sans avoir lu la première partie. Ils ont tort, bien sûr, parce que cétait vachement bien ; tant pis pour eux ! )))
(Conversation Hotmail)
(Brigitte) Bonjour
(M
) Hello toi, tu vas mieux ?
(Brigitte) A peu près, faut faire avec
(M
) Tu effaces toujours tes traces de passage sur internet ?
(Brigitte) Oh oui, tinquiète ! Il sait pas que jutilise son micro ! ça irait mal !
(M
) A propos, si tas besoin de conseils en informatique, fais pas comme avant, je peux en parler à une copine, avec elle ça sera « gratuit »
(Brigitte) Pour le moment je men sors, mais merci, ça pourrait me servir
(M
) Tas parlé à ton homme ?
(Brigitte) Pourquoi ?
(M
) Cette sortie où tas pas envie daller
(Brigitte) Non
(M
) Tas pas osé ?
(Brigitte) Cest lui qui en a parlé le premier, pour mexpliquer un peu
(M
) Tu tes dégonflée !
(Brigitte) Tu comprends pas
(M
) Tu mas déjà dit ça hier.
(Brigitte) La première fois quils nous ont invités, cétait un peu avant Noël
Chantal et Jérôme ; ils ont un peu plus de quarante ans tous les deux, un peu plus vieux que Pascal. Lui, est assez petit, avec un gros ventre, plus beaucoup de cheveux ; il nest pas très beau. Elle, elle est belle. Cest une blonde, plutôt petite, toute fine, un visage de poupée et une voix douce. Mais attention, cest elle qui dirige tout, qui décide de tout, toujours. Brigitte a bien vu que Pascal était attiré par cette femme. Il avait fait lamour avec elle une fois aux Joncherets, et puis était souvent avec elle les fois suivantes. Jérôme se contentait de regarder. Un jour où Brigitte était attachée, exposée, elle avait touché les anneaux sur son sexe, et pour une fois Pascal avait laissé faire. A elle, il navait rien dit. Il lavait baisée, pour la première fois au club, pendant que Chantal caressait ses seins, tirait dessus, même un peu trop fort. Pascal avait été surpris quelle jouisse : ça ne lui arrivait que si rarement.
La première fois quils sont allés chez Jérôme et Chantal, une grande maison isolée à la sortie dun village, Pascal lui avait expliqué que ce nétait pas comme au club, quils auraient autant de droits sur elle que lui ; quelle devrait leur obéir ; à tous les deux. Il avait choisi pour elle un top noir moulant en mousseline transparente et la mini jupe de cuir achetée quelques semaines plus tôt dans un magasin à Paris dont Chantal lui avait donné ladresse. Pas de dessous, pas de bas, pas de maquillage non plus.
Ils nétaient pas les seuls invités. Il y avait aussi un jeune couple déjà installé devant lapéritif quand ils étaient arrivés. Chantal avait pris leurs manteaux après les avoir présentés et la jeune femme avait baissé les yeux en sapercevant de la transparence du haut qui dévoilait les seins de Brigitte. Elle détournait le regard et pressait la main du garçon qui laccompagnait. Elle avait rougi après que Jérôme lui ait laissé une place dans le fauteuil en face deux, de lautre côté de la table basse ; la jeune femme jetait fréquemment des coups dil en prenant ou en posant son verre, les yeux braqués sur ses cuisses, que Chantal lavait invitée dun regard et dun geste à tenir légèrement ouvertes.
Pendant que les trois hommes visitaient la maison, elles avaient aidé Chantal à dresser un buffet froid ; elle les avaient ensuite invitées à laccompagner dans une chambre au fond du couloir, où elle avait montré sur le lit un assortiment dobjets, noirs sur le jeté de lit blanc, soigneusement alignés :
- Ce que tu dois porter ce soir est sur ce lit, Brigitte
Pascal ta expliqué, nest-ce pas ?
Elle navait pas osé lui dire quen fait il ne lui avait rien dit de précis, seulement quelle devrait leur obéir à eux comme à lui.
- Eh bien, quest-ce que tu attends ? Allez, déshabille-toi ! Ou plutôt non, attends
Chloé, cest toi qui va la préparer !
Chloé se tenait en retrait, les bras croisés serrés fort contre elle pour tenter, en vain, de contrôler ses tremblements. Son regard allait et venait des objets étalés sur le lit à Brigitte, et elle se mordait la lèvre inférieure. Chantal avait pris sur le lit une fine cravache de cuir, et sen tapait lintérieur dune main en attendant que Chloé sexécute.
- Alors Chloé ? Déshabille-la, voyons !
Chloé lui avait enlevé le top et la jupe de cuir en évitant tout contact avec sa peau, les mains tremblantes. Curieusement, voir la jeune femme aussi hésitante et gênée la rassurait. Guidée par Chantal, Chloé avait noué autour de son cou un large collier de cuir et attaché sur ses poignets et ses chevilles des bracelets munis danneaux de fers.
Dans le salon, les trois hommes étaient revenus. Chantal lavait faite sallonger à plat ventre sur un étroit banc de bois, et avait attaché elle-même ses poignets et ses chevilles aux quatre pieds du banc, puis avait glissé un gros coussin sous son ventre :
- Cest toi qui la fera manger, Chloé, mais dabord, occupe-toi donc un peu delle, une petite fessée lui donnera de lappétit
(M
) Ma foi, une petite fessée
(Brigitte) Pascal le fait aussi, mais là, cétait pas pareil
(M
) En fait je déconne, jaime pas du tout.
(Brigitte) Pas souvent, quand jai fait une connerie
(M
) Quoi ? Bon
pas daccord ! mais cest pas grave, continue
Elle avait tout de suite cherché Pascal des yeux. Jamais encore, à part Chantal une seule fois au Club, qui que ce soit ne lavait touchée. Bien sûr il lavait prévenue que cette soirée serait différente, mais une fessée ? Pascal la regardait, un petit sourire aux lèvres, tout en continuant à discuter avec Jérôme.
En tournant la tête de côté, elle voyait le dos de Chloé, debout à côté delle près du banc ; elle lavait vue se pencher et avait senti claquer une main sur ses fesses, deux ou trois fois, pas très fort ; Brigitte avait vu les deux mains de Chantal glisser sur les jambes de Chloé, relever sa jupe dans son dos au-dessus de sa taille et abaisser son slip à mi-cuisse :
- Je te conseille de ne pas bouger, Chloé
plus tu seras douce, plus je serai sévère
L éclair noir de la cravache, deux sifflements, un cri aigu : Chloé avait disparu de sa vue.
Peu après, son compagnon lavait ramenée près du banc, sétait agenouillé pour à son tour baisser sa culotte sur ses cuisses et relever sa jupe. Elle entendait Chloé sangloter, voyait deux traces rouges légèrement boursoufflées barrant ses fesses.
- Recommence, Chloé ! et mets-y plus dentrain, cette fois !
La main avait claqué, plus fort que les premières fois, et un coup de cravache avait suivi, moins fort lui aussi, mais avait quand même fait crier Chloé ; elle pliait les genoux, les jambes et les fesses agitées de petites contractions. Ensuite, la main avait claqué vraiment fort sur les fesses de Brigitte et elle avait dû serrer les dents pour ne pas crier à son tour. Chantal sans doute satisfaite sétait contentée de caresser les fesses de Chloé de sa cravache.
Agenouillée à côté du banc, Chloé lavait nourrie, lui présentant les aliments de ses doigts, des morceaux de rôti de viande, des petits fours.
Après que Chantal lait détachée du banc où elle était restée tout le temps du repas, elles avaient aidé Chantal à desservir et à ranger le salon. A aucun moment Pascal ne lavait approchée ou ne lui avait même parlé depuis quils étaient arrivés.
Il nétait pas très tard et elle sinquiétait un peu de la suite de la soirée. Jamais aux Joncherets elle navait subi ou assisté à ce genre de choses, coups de cravaches et fessées, et ce début lui faisait craindre la suite, dautant que sur le lit de la chambre où Chantal lavait faite déshabiller par Chloé, elle avait vu bien dautres objets, dautres cravaches, plus épaisses que celle quelle avait utilisée avec Chloé, des fouets avec des lanières tressées, une canne de bois, et toutes sortes de bracelets et dentraves comme jamais elle nen avait vues avant.
Le compagnon de Chloé et Pascal semblaient bien sentendre et avaient une discussion animée, riant beaucoup, pendant tout le temps où elles saffairaient. Chantal plaisantait avec elles, se montrait gentille et prévenante, parfaite maîtresse de maison. Le ton de la soirée était en total décalage avec sa tenue et la scène qui venait de se dérouler.
Quand le salon a retrouvé sa disposition de départ, Chantal a tapé dans ses mains :
- Messieurs ? je crois quil est temps den terminer de vos discussions ! la soirée pour laquelle vous êtes venus peut commencer ! quen pensez-vous ?
Tous les trois, Jérôme, Pascal et Maxime sétaient levés, tous trois aux ordres de Chantal qui saffirmait clairement comme celle qui décidait.
- Vous me suivez ? Allez, jouvre le chemin, bien que vous connaissiez déjà, non ? Jérôme, tu leur as fait visiter les lieux ?
- Seulement la maison!
- Ah ! Ce sera donc une découverte pour vous tous ! Suivez-moi !
Ils étaient sortis du salon à sa suite. Pascal lui tenait le bras et Maxime avait pris Chloé par la taille. En traversant la grande pelouse sur une allée pavée, Chantal les avait conduits vers une grange isolée de la maison. Lair de la nuit de décembre était glacial et toujours nue, elle frissonnait et claquait des dents en se suspendant au bras de Pascal.
Heureusement la grange était chauffée :
- Et voilà la pièce que nous avons aménagée ! cest récent, vous êtes les premiers que nous accueillions ici ! entrez, entrez, vous allez laisser entrer le froid, venez
Des anneaux scellés aux murs, une grande croix oblique, des cordes et des chaînes pendant des poutres, une sorte déchafaudage fait de tubes daluminium, des bancs couverts de cuir
lensemble ressemblait étrangement à ces images que Pascal lui avait un jour montré sur internet :
- Que pensez-vous de notre « donjon » ? Je vous laisse découvrir
Maxime, Chloe, venez avec moi !
Pascal, la tenant toujours par le bras, faisait le tour de la salle, demandant quelques explications à Jérôme sur lutilisation de tel ou tel objet. Au bout dune dizaine de minutes, Chantal était revenue.
Elle était vêtue dune tenue en latex rouge qui lui enserrait le cou et lui comprimait les seins, finissant en pointe sur son ventre et ses fesses nues, de cuissardes rouges à haut talons. Elle poussait devant elle dune main dans leur dos Maxime et Chloé, entièrement nus tous les deux :
- Brigitte, viens maider !
Imitant ce quelle faisait à Chloé, elle avait entouré les chevilles et les poignets de Maxime de bracelets, noué autour de sa tête des lanières qui maintenait une balle de caoutchouc dans sa bouche, puis lavait attaché, comme Chloé, sur le grand cadre rectangulaire en tubes, bras et jambes maintenus largement écartés.
Chantal lui avait tendu une badine flexible en lentraînant derrière Chloé :
- A toi lhonneur, Brigitte ! et tu connais la règle
(M
) Euh
tu las pas fait, quand même ! Cest glauque !
(Brigitte) Au début josais pas, elle avait déjà deux belles marques sur ses fesses
(M
) Tu las frappée ?
(Brigitte) Après, oui
(M
) Tes plus ma copine.
(Brigitte) Dis pas ça, sil te plaît, dis pas ça
(M
) Tu te rends compte ? Bon, je veux pas juger, mais cest horrible ces histoires de fessée et de cravache. Comment on peut faire mal à quelquun comme ça ?
(Brigitte) Tu sais, ça fait pas que mal
(M
) Comment ça ?
(Brigitte) Cest bien aussi
(M
) Allons bon !! Cingler les fesses de cette fille ça ta plu ?
(Brigitte) A moi non. Enfin si, un peu quand même, mais à elle oui, je suis sûre
(M
) Ah ouais ? Tu crois ça ?
(Brigitte) Oui, parce quà moi aussi ça ma fait cet effet, ça fait mal, cest sûr, mais cest bien aussi
(M
) Brigitte ! Tu déconnes, là ! Quest-ce que tu me racontes ? Taimes ça ?
(Brigitte) Pas avoir mal, non, mais en même temps, ça me faisait des choses
(M
) Désolée, je comprends pas, pas grave, mais ça me hérisse le poil. Attends un peu, je vais me servir à boire, je reviens, bouge pas.
Chantal aussi avait une cravache en main et sen tapotait le creux de la main en souriant.
Les fesses de Chloé étaient déjà barrées de deux lignes rouges un peu boursoufflées ; Brigitte avait essayé de les éviter en lui cinglant les fesses une première fois. Elle na pu retenir un cri de douleur en sentant la morsure de la cravache sur ses propres cuisses. Elle avait alors frappé plus fort. Le coup reçu en retour, moins appuyé que le premier, mais cette fois-ci sur ses fesses encore cuisantes de la fessée de Chloé, lui avait arraché un second cri. Chloé aussi avait émis une plainte, étouffée par le bâillon de caoutchouc. Elle navait pas retenu le troisième coup et navait senti quun léger contact de la cravache dans son dos. Malgré le bâillon, elle avait nettement entendu le cri aigu de douleur ; Chloé se débattait dans ses liens, muscles crispés, puis sest mise à trembler violemment. Dun signe de tête, Chantal lui avait fait signe de recommencer, et elle avait cinglé les fesses contractées une nouvelle fois, aussi fort que le coup précédent. Chantal avait pris la cravache de ses mains avec un sourire satisfait.
Les épaules de Chloé étaient secouées de sanglots. Les deux traces rouges des derniers coups de badine commençaient à se border de fines gouttelettes de sang où la peau avait cédée. Elle était mortifiée dêtre responsable de ça. Chloé pleurait, le visage masqué par ses cheveux. Chantal lavait appelée :
- Viens, touche.
Comme Chantal ly invitait en lui tenant le poignet, elle a avancé la main entre les jambes de Chloé, sur sa petite toison brune. Elle était chaude. Chaude et collante. Coulante. Son ventre basculait au devant du doigt en elle. Cétait la première fois de sa vie quelle touchait une femme comme ça, sentant sous ses doigts une autre humidité que la sienne.
(M
) De retour. Tes là ?
(Brigitte) Oui
(M
) Je lis ce que tas écrit
(Brigitte) Vas-y, jattends
(M
) Tu veux dire quelle avait mouillé ?
(Brigitte) Oui, et beaucoup, même
(M
) Décidément
ça méchappe !
(Brigitte) Tu sais, moi aussi après la fessée, ça mavait fait pareil
(M
) Tes une drôle de nana, quand même !
(Brigitte) Tu mouilles beaucoup toi ?
(M
) Tas de ces questions !!
(Brigitte) Pardon
(M
) Cétait la première fois que tu touchais le sexe dune femme ?
(Brigitte) Oui. Ça fait bizarre
(M
) Et cest toi qui dit ça !
(Brigitte) Quoi ?
(M
) Rien. Tu las caressée ?
(Brigitte) Non, Chantal ma amenée vers Maxime
(M
) Taurais aimé ?
(Brigitte) Je sais pas, peut-être. Je sais pas si je saurais my prendre
(M
) Comme pour toi. Noublie pas, je tai vue faire !
(Brigitte) Oui. Jai un peu honte, dailleurs
(M
) Faut pas. Tes belle. Mais fais pas ça avec nimporte qui
(Brigitte) Cétait un peu bête
(M
) Jai bien aimé
(Brigitte) Taime aussi les femmes ?
(M
) On peut dire ça, oui. Donc elle ta amenée vers Maxime ?
En la guidant par le bras, Chantal lavait faite sagenouiller devant Maxime :
- Prends-le dans ta bouche, et assure-toi de ly garder sans arrêt.
Elle lui avait attaché les deux mains dans le dos et lavait poussée vers lui. Il ne bandait pas et son sexe tenait tout entier dans sa bouche, son front appuyé sur le ventre. Elle avait entendu un sifflement et Maxime avait eu un violent soubresaut vers elle puis sétait reculé en se tordant dans ses liens, échappant à sa bouche. Aussitôt elle avait reçu un coup sur les fesses lui arrachant un nouveau cri ; en tournant la tête, elle avait vu Pascal qui se tenait dans son dos, une canne de bois en main ; il souriait en haussant les sourcils.
En se redressant elle avait glissé ses genoux plus loin entre les jambes de Maxime et lavait repris dans sa bouche, avec quelques difficulté, tellement il se tordait dans ses liens.
Il bougeait énormément à chacun des coups, mais elle ne le lâchait plus, le gardant dans sa bouche à chaque fois. Il sétait mis à bander. Elle lavait gardé bien au fond de sa gorge comme Pascal ly forçait souvent.
Chantal avait arrêté ses coups de cravache :
- Fais-le jouir .
Il se tordait en tous sens pendant tout le temps où elle le suçait, à genoux entre ses jambes sur le ciment froid, ne pouvant saider de ses mains liées dans son dos. Elle lavait senti se raidir et gonfler sur sa langue juste avant de sentir les jets chauds de son sperme au fond de sa gorge. En se reculant, elle avait compris pourquoi il sétait autant débattu pendant quelle le suçait : dune main entre ses jambes, Chantal tenait fermement ses couilles dont la peau était étirée et très rouge, presque violette, tellement elle serrait les doigts. Il avait les genoux fléchis, les jambes molles, tout son poids porté par ses bras et il gémissait doucement, un peu de salive coulant sur son menton.
Pascal lavait soutenu par les épaules pendant que Chantal détachait ses chevilles et ses poignets. Chacun dun côté, ils lavaient accompagné jusquà un banc de cuir où ils lavaient aidé à sallonger à plat ventre. Lui aussi avait de profondes marques très boursoufflées sur les fesses. Agenouillée devant lui, Chantal, étonnamment douce après lavoir autant maltraité lui caressait le visage et lui parlait tout doucement.
En me prenant par la main, Chantal mavait ensuite conduite auprès de Chloé qui était toujours entravée bras et jambes tendus sur le cadre métallique. La position accentuait limpression de minceur et de fragilité, létirement de ses bras creusant son torse sous les seins menus, faisant ressortir les cotes et les os du bassin de chaque côté de son ventre plat dont saillait comme disproportionné le mont de Vénus, large triangle gonflé couvert de sa fine toison. Lécartement des jambes provoquait louverture du sexe, comme une plaie rose pâle qui brillait de cyprine : comme elle lavait constaté plus tôt, les coups de cravaches avaient entraîné la même surprenante excitation, malgré la douleur brûlante, que la fessée lavait fait pour elle en début de soirée. Avec la même douceur quelle venait de montrer pour Maxime peu avant, Chantal caressait son visage, essuyant du pouce les larmes qui avaient coulées sur ses joues. Elle lui avait ôté le bâillon et lembrassait, pressant ses lèvres tendrement sur les siennes, puis collée tout contre elle, la serrait dans ses bras pour lui parler à loreille. Chloé sétait remise à pleurer, secouée de gros sanglots dans les bras de Chantal. Elle la regardait, les yeux noyés de larmes, et curieusement, elle avait aussi comme un air de défi.
(M
) Arrête, Brigitte, arrête. Je suis pas très sûre de vouloir savoir ce qui cest passé après. Jose même pas te dire ce que je pense de tout ça. Vaut mieux pas. Pas maintenant. Mais je comprends que tu aies peur de ta soirée de samedi. Ce que je ne comprends pas, mais alors pas du tout, cest que tu y ailles quand même !
(Brigitte) Parce que jai pas le choix
(M
) Bien sûr que si ! Dis non ! Tu sais dire non, quand même !!
(Brigitte) Cest Pascal
(M
) Quoi « cest Pascal » ? Jamais il técoute ton mec ? Tu fais toujours ce quil te dit ? Sans discuter ?
(Brigitte) Oui. Sauf internet. Et toi. Ça, il sait pas
(M
) Cest un début. Tu vois ? Va plus loin
ou alors cest que taimes tout ça !!!
(Brigitte) Des fois oui
(M
) Des fois quoi ? Quest-ce que tu aimes Brigitte ?
(Brigitte) Le plaisir
(M
) Le plaisir ! ça te fait jouir de recevoir une fessée ?
(Brigitte) Presque
(M
) Oh, Brigitte ! Y a quand même mieux, non ?
(Brigitte) Peut-être. Je sais pas. Ça marrive pas souvent
(M
) Mais ça tarrive quand même, non ?
(Brigitte) Pas souvent. Toi oui ? Comment tu fais toi ?
(M
) Cest pas une recette de cuisine, Brigitte. Moi il me faut de lamour, de lamour et de la douceur. Tu laimes, ton homme ? Tes amoureuse ?
(Brigitte) Je sais pas
(M
) Tu sais pas. Je te dis ce que jen pense ou tu devines toute seule ?
(Brigitte) Dis
(M
) Jaurais pas dû te dire ça. Excuse-moi. Je ne suis pas à ta place
(Brigitte) Non
(M
) Tu pourras te connecter demain ?
(Brigitte) Que le matin. Tu peux, toi ?
(M
) Daccord, demain matin, vers 10h. Je quitte, bises.
(Brigitte) Bises aussi, à demain.
(à suivre)
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!