Brigitte 1/7

Brigitte.
Chapitre 1/7

(Conversation Hotmail)
(M…) Salut ma belle, tu te fais rare
(Brigitte) Bonjour toi
(M…) Tu vas ? tu te fais pas bronzer avec ce soleil ?
(Brigitte) J’étais sur la terrasse, et puis j’avais besoin de parler
(M…) Tu t’es rhabillée, au moins ?
(Brigitte) Même pas !
(M…) Trop chaud ?
((Brigitte) Pas le moral, sale WE à venir
(M…) Oh !
(Brigitte) Une sortie, pas prévue, pas envie
(M…) Encore tes trucs bizarres ?
(Brigitte) Ouaip
(M…) Dis non, t’es une grande fille !
(Brigitte) Peux pas
(M…) Bon … c’est ton histoire de club ?
(Brigitte) Non, différent, le club ça va encore
(M…) Euh … c’est déjà plutôt spécial si je me souviens bien !
(Brigitte) Là c’est chez des gens.
(M…) Et ?
(Brigitte) Plus spécial.
(M…) Plus ? eh ben !!!

Brigitte avait tout prévu pour passer une soirée tranquille à la maison quand Pascal l’a appelée du bureau avant de partir déjeuner. Elle n’a pas osé le lui dire.
Elle bronzait sur la terrasse pour profiter des premières grosses chaleurs du début d’été, en grignotant un peu, sans faim, quand il a téléphoné.
Elle avait chaud ; elle préparait une liste de courses pour le week-end … et puis …
En raccrochant, elle a eu un frisson, comme prise de froid. Elle est restée encore un moment sur la terrasse après avoir raccroché. Elle n’avait plus faim du tout. Elle a essuyé ses yeux d’un revers de main et a rangé son assiette, ses couverts, la salade et le pain, sa liste de courses.
Une soirée chez Jérôme et Chantal …
La première fois, Pascal lui avait fait la leçon, …
Elle le fait pour lui ; pour lui …
Cette vie lui pèse, vraiment … supporter, supporter encore, combien de temps encore …

Envie de parler … elle s’est connectée sur internet … (M…) était en ligne, un de ses premiers contacts, quand elle était encore maladroite, allait trop loin… elle lui en a déjà dit beaucoup … le temps de la nouveauté et des défis ; elle s’est même montrée, nue, en cam , pour provoquer, avec elle comme avec d’autres ; depuis qu’elles se connaissent mieux, elle est plus réservée, gênée, un peu honteuse de ces débuts.



Elle est mariée depuis huit ans. Au début du mariage, et avant, Pascal avait des moments de tendresse qui lui faisaient accepter ses autres goûts, les adoucissaient. Ces dernières années, elle l’a senti s’éloigner, devenir plus distant et froid, plus dur, trop …
Pourtant elle ne lui refuse rien. Elle ne lui a jamais rien refusé, rien … et puis, elle le reconnaît honnêtement, parfois elle aime bien, c’est bizarre, mais elle aime bien, ou plutôt aimait bien, jusqu’à cette première soirée chez Jérôme et Chantal il y a six mois, un peu avant Noël dernier.

Elle avait à peine dix-huit ans quand elle a rencontré Pascal. Elle venait d’être embauchée comme caissière dans le supermarché où elle avait fait deux stages professionnels au cours de sa dernière année de formation. Elle ne connaissait encore personne et était seule dans son coin à la petite fête organisée un samedi soir après la fermeture, pour un anniversaire. Il lui avait amené un premier verre, puis d’autres, et avait finalement passé toute la soirée avec elle. Elle était étonnée qu’il s’occupe ainsi d’elle, peu habituée à susciter un tel intérêt, voyait les coups d’œil des autres filles, qui riaient en se cachant de leurs mains, ne sachant pas trop si elles se moquaient ou si elles étaient jalouses.
C’est vrai qu’il était beau. Il lui a plu tout de suite. Il plaisantait, il était drôle, racontait des anecdotes et elle ne s’était aperçue que trop tard qu’il remplissait souvent son verre. Peut-être, si elle avait un peu moins bu, ne se serait-il rien passé, peut-être ne serait-elle pas avec lui aujourd’hui ; elle ne sait plus, aujourd’hui elle ne sait plus, peut-être sa vie aurait-elle été meilleure sans lui.

Elle était jeune ; mais pas innocente ; elle savait déjà ce qui plaît aux garçons quand elle l’a rencontré. Elle avait commencé à flirter assez jeune, et les baisers étaient vite devenus des caresses ; elle était assez complexée à l’époque, parce qu’elle était un peu forte ; alors elle donnait aux garçons ce que d’autres filles ne voulaient pas céder ; déjà alors, elle ne disait jamais non ; bien sûr, ça lui plaisait, mais c’était surtout pour les retenir … essayer de les retenir … pour compenser son physique.


Elle a raconté à (M…), leur rencontre, la fin de la première soirée de leur rencontre ; qu’il lui avait proposé de la ramener ; qu’elle riait beaucoup et de n’importe quoi ; qu’il avait dû s’arrêter en cours de route parce qu’elle avait envie de faire pipi ; le clochard qui rigolait de la voir accroupie au bord du trottoir, qui avait ouvert son pantalon devant elle pendant que Pascal l’empêchait de remonter sa culotte. Ça l’amusait, elle riait en essayant de se rhabiller ; Pascal l’avait caressée, là, dans la rue, sur le trottoir, devant ce clochard qui se masturbait ; elle s’était laissée faire.
Il l’avait finalement amenée chez lui. Il l’avait assise au bord de son lit, s’était entièrement déshabillé devant elle et avait joui dans sa bouche en la forçant à avaler, plaquant son visage contre son ventre quand il avait joui.
Elle avait même ajouté : « … pas grave, j’avale profond, ça me fait rien et ils aiment ça … », Quelle idiote ! raconter des trucs pareils ! de cet aveu à (M…) aussi elle s’en voulait, des mots.
Il s’était ensuite allongé et lui avait demandé de se déshabiller pour lui, de se caresser à genoux au-dessus de lui. Elle était juste assez ivre pour faire tout ce qu’il demandait sans se poser de questions. Il l’avait baisée, en enfonçant son visage dans les oreillers et en lui maintenant les bras croisés dans le dos.
Elle avait été contente de se réveiller à côté de lui le lendemain.
Ils s’étaient mariés six mois plus tard, et jusqu’à la première soirée chez Jérôme et Chantal, il avait été son seul amant.
Il y avait eu d’autres hommes pourtant ; des amis qu’il amenait à la maison. Le tout premier, elle le connaissait ; c’était Pierrick, un chef de rayon qu’elle avait rencontré quand elle travaillait.
Elle ne travaille plus ; Pascal a voulu qu’elle arrête après qu’ils se soient mariés ; depuis, elle est toujours à la maison ; il n’aime pas qu’elle sorte toute seule, même pour faire des courses ; il l’accompagne toujours.

C’était environ un an après leur mariage, en fin d’après-midi. Il n’amenait jamais personne avant et ils ne sortaient pas beaucoup. Elle s’en souvenait bien encore : parce que c’était le premier. Elle leur avait servi l’apéritif dans le salon. Elle, ne boit plus d’alcool ; Pascal ne veut pas. Elle leur tenait compagnie, les écoutait raconter leurs histoires, de sport, de travail, et puis ils s’étaient mis à parler de femmes, comme souvent les hommes entre eux ; ils plaisantaient à propos d’une nouvelle employée, se moquaient d’elle parce qu’elle avait un gros cul.
- Tu sais quand on s’est connus, Brigitte était un peu comme ça aussi ! hein Brigitte ? t’avais quelques kilos de trop, tu te rappelles ? mais je la surveille ! un petit régime et plus d’alcool !
- Ouais, c’est vrai, t’es vachement bien, comme ça, Brigitte !
- Et puis elle a gardé sa poitrine, t’as vu ?
- Mmm mmm …
- Lève-toi chérie, allez, dépêche … montre comme je me suis bien occupé de toi … tourne, tourne-toi … voilà ! t’as vu ?

Elles étaient sur MSN. C’est ce jour-là que (M…) lui avait demandé d’accepter le dial en cam :
(M…) Vrai ? T’as réussi à maigrir en gardant les seins fermes ? Waouh ! je suis jalouse ! tu me montrerais ça ?
(Brigitte) Te montrer ? Comment ? Je sais pas faire
(M…) Tu vois le message ? Si tu veux, suffit de cliquer sur ‘ACCEPTER’
(Brigitte) Ok … Hey ! Je te vois !!! … Eh ! t’es mignonne !!!
(M…) Merci, je te vois aussi, mais y a pas de lumière.
(Brigitte) Et là ?
(M…) Impec, mais t’es canon dis donc !!!

Ce jour-là, elle s’est montrée nue. Elle regrette. Elle en a honte depuis qu’elles sont devenues amies. Et le pire c’est qu’elle a recommencé, après avoir fini son histoire de cette première fois.

Pierrick semblait être un peu gêné, et elle sentait ses joues brûler, elle devait être écarlate. Elle les avait resservis, pour se donner une contenance, et quand elle avait voulu aller se rasseoir, Pascal lui avait fait signe de rester debout près de lui ; ils parlaient de foot, ou d’autre chose, elle ne sait plus trop, et Pascal lui caressait la jambe et le genou tout en discutant.
De l’autre côté de la table du salon, en face d’eux, Pierrick regardait la main de Pascal, ses jambes, qu’il n’avait plus quittées des yeux quand Pascal avait mis sa main entre ses genoux, remontant de plus en plus haut sous la jupe, l’obligeant à écarter les jambes. Pierrick avait fini son verre très vite ; elle voyait sa glotte monter et descendre sur son cou.
- Remonte un peu ta jupe, chérie, montre-nous comme tu as de belles jambes !
Elle hésitait ; il lui avait pincé l’intérieur de la cuisse, et avait répété, de cette voix qu’il a parfois, en même temps douce et sèche, celle qu’il prend quand elle doit lui obéir :
- Chérie, fais ce que je te dis …
Elle se souvient encore que la seule chose à laquelle elle pensait et qui l’inquiétait, c’est qu’elle ne savait plus de ce qu’elle portait comme sous-vêtements, que peut-être Pascal ne serait pas content ! En froissant le tissu entre ses doigts, elle avait remonté la jupe sur ses jambes, au-dessus des genoux, et puis plus haut quand Pascal l’avait encore pincée. Il n’avait été satisfait que lorsqu’elle avait été enroulée autour de sa taille. Elle n’osait plus regarder Pierrick ; tout tournait autour d’elle ; elle ne sentait plus que la main de Pascal glissée entre ses jambes, qui lui caressait une cuisse, tout en haut, un doigt tendu effleurant son sexe, étirant le nylon de sa culotte. Elle avait honte ; honte de sentir qu’elle mouillait d’être exposée comme ça.
- Regarde donc dans quel état tu le mets, chérie ! Elle est pas belle, ma femme ? Et elle aime ça, en plus !
Il avait refermé la main sur son sexe, l’enveloppant complètement. Il lui enfonçait la culotte profondément entre les lèvres en la poussant avec le pouce.
- Allez, ressers-nous un verre ! on a la gorge sèche ! ça va Pierrick ? on dirait que t’as chaud !
Ils avaient encore bu, plusieurs verres. Pascal avait coincé l’ourlet de sa jupe sous la taille et elle était restée comme ça, jambes nues, en petite culotte. Elle se sentait plus exposée que s’il lui avait demandé d’enlever sa jupe. La sentir enroulée autour de sa taille ajoutait à son trouble. Pascal lui faisait signe de les resservir, mais son verre à lui n’était jamais vide. Par contre Pierrick buvait beaucoup. A un moment il avait posé sa main sur sa jambe pendant qu’elle le servait.
- Oh oh ! on touche pas Pierrick ! elle, elle peut te toucher si tu veux, mais toi tu la touches pas, d’accord ? t’aimerais ça, qu’elle te touche ?
- Tu déconnes ?
- Non, pas du tout … chérie, montre-lui comme tu sais bien faire ça !

(M…) Tu l’as fait ?
(Brigitte) Oui
(M…) Spécial ton mec, quand même !!! mais toi, ça te plaisait ?
(Brigitte) Je te dis pas l’état de ma petite culotte ! et puis il voulait, alors …

… sa voix … elle savait à sa voix qu’elle devait lui obéir … elle s’était accroupie à côté du fauteuil de Pierrick et avait posé une main sur sa jambe en regardant Pascal, hésitante quant au geste qu’il attendait d’elle. Il hochait la tête en souriant chaque fois qu’elle remontait la main le long de la cuisse, et elle avait bientôt senti sous ses doigts le sexe tendu sous la toile du jeans.
- Je t’ai dit de lui montrer ce que tu sais faire … qu’est-ce que t’attends, chérie !
Elle avait déboutonné le pantalon et baissé la fermeture éclair de la braguette en guettant l’approbation de Pascal, qui lui avait fait signe « oui » de la tête ; Pierrick avait lui-même fait glisser le pantalon sous ses fesses ; elle avait rabattu le slip et l’avait branlé d’une main ; pas longtemps ; il avait giclé presque tout de suite et avait débandé aussitôt. Elle l’avait essuyé avec une feuille de papier absorbant et avait remis son slip en place.
C’était le premier.

(M…) Parce qu’il y en a eu d’autres ?
(Brigitte) Oui, pas mal. Je fais pour lui, tu sais, mais penses-en ce que tu veux, en fait j’aime bien. Qu’ils me regardent, les toucher, leur donner du plaisir. J’aime ça.
(M…) Et ça s’arrête là ?
(Brigitte) Oui. Il m’a jamais demandé de faire l’amour avec eux si c’est de ça que tu parles. Des fois je les suce ou je me caresse devant eux, mais c’est tout
(M…) C’est tout !! j’aime bien comment tu dis c’est tout !!!
(Brigitte) Y a que lui qui me baise. Après. Pas devant les autres
(M…) Et ça arrive souvent ?
(Brigitte) Assez. Des fois je sais avant, des fois il me prévient pas
(M…) Eh ben ! t’as une vie … intéressante, dis-moi !
(Brigitte) Avant on allait au bois aussi, mais c’est fini
(M…) Au bois ?
(Brigitte) La nuit. Il me faisait déshabiller dans les phares et quand il y avait des voyeurs, il me baisait sur le capot.
(M…) Waouh ! peur de rien !
(Brigitte) Il les laissait pas me toucher et je les touchais pas non plus. Juste ils se branlaient en regardant quand je me caressais
(M…) C’est pas un peu compliqué vos trucs ?
(Brigitte) Le bois, il fait plus, c’était avant
(M…) T’aimes qu’on te regarde te caresser ?
(Brigitte) Oui
(M…) Tu ferais, là ?
(Brigitte) Comment ça ?
(M…) Maintenant !
(Brigitte) C’est une blague ?
(M…) Non, pourquoi ?
(Brigitte) T’es une femme
(M…) Et alors ? t’aimes qu’on te regarde, je te regarderai.

Elle regrette de l’avoir fait. Elle regrette et pourtant elle y pense de temps en temps et ça lui fait un drôle d’effet, plutôt agréable, excitant. Elle n’a jamais recommencé. Pas avec elle, en tout cas.

En fait, ils ont arrêté d’aller dans les bois à la rencontre de voyeurs quand ils ont été parrainés pour aller au club, « Les Joncherets ». C’est là qu’ils ont rencontré Jérôme et Chantal. Lui, Pascal, faisait parfois l’amour avec d’autres femmes ; plus rarement avec elle. Il voulait le plus souvent qu’elle regarde, seulement ça, mais elle, personne ne devait la toucher, c’était entendu ainsi.
La plupart des gens portaient des masques qui leur cachaient le visage, ou seulement des loups, sur les yeux ; elle jamais ; Pascal ne voulait pas. Certains jours il voulait qu’elle reste complètement habillée pendant toute la soirée, et d’autres fois qu’elle soit entièrement nue, ça dépendait.

(M…) C’est quoi, ce club ?
(Brigitte) C’est en banlieue, un club échangiste, un peu SM
(M…) Bigre ! vlà aut’chose ! je connais pas ces trucs. Vous y faites quoi ?
(Brigitte) On rencontre des gens
((M…) Et vous allez chez eux ? eux chez vous ?
(Brigitte) Non, on reste là-bas
(M…) Raconte, c’est comment ?
(Brigitte) Y a plusieurs salles, une à l’entrée où il se passe rien, juste un bar avec de la musique
(M…) Oui, après ?
(Brigitte) Après, si on veut, on peut aller vers les autres salles où il y a moins de lumière et puis des alcôves, et les gens y sont plus déshabillés aussi
(M…) Et vous y allez ? Vous êtes nus ?
(Brigitte) Ben oui. Moi des fois Pascal veut que je me déshabille complètement et d’autres que je reste entièrement habillée
(M…) Et il y a beaucoup de gens à poil ?
(Brigitte) Pas tous, que si ils font l’amour, et surtout des femmes
(M…) Tu fais l’amour avec des inconnus, alors ?
(Brigitte) Pascal des fois, moi jamais. Tu sais, c’est strict. Tu dis à l’avance ce que tu veux ou pas, et il y a des gens qui surveillent. Pascal il veut que personne me touche
(M…) Ok. Y a du monde ?
(Brigitte) Assez, oui. C’est ça qui m’a le plus surpris. Je croyais pas que des endroits comme ça existaient
(M…) Ce qui serait drôle, c’est d’y retrouver ta boulangère !!
(Brigitte) Je la reconnaîtrai pas. Les gens ont des masques ou des loups. Sauf moi. Pascal veut pas.
(M…) Et toi tu fais quoi alors ?
(Brigitte) Les premières fois rien. Et puis maintenant les patrons nous ont proposé les autres salles
(M…) Les autres salles … c’est quoi ces autres salles ?

Un soir, la femme du patron, Maryse, les a accompagnés dans une des salles du fond. C’est elle qui le leur a proposé. Elle s’adressait seulement à Pascal, sans même regarder Brigitte :
- J’ai remarqué que vous aimiez la montrer, vous pourriez l’exposer encore plus si vous le souhaitez, nous avons une salle spéciale pour cela, vous voulez me suivre ?
Elle les a guidé tout au fond du club et a échangé quelques mots avec un des employés, un grand black qu’elle avait déjà vu la fois précédente.
Il restait toujours immobile les bras croisés, et elle ne l’avait vu intervenir qu’une seule fois, pour prier un homme de quitter le club, à la demande d’une femme qu’il importunait.
Il a écarté un rideau de velours pour les laisser passer vers une salle à laquelle ils n’avaient encore jamais eu accès.
Il y avait là une femme, le haut du visage couvert d’une cagoule noire, allongée nue sur un siège. Ses pieds étaient pris dans des étriers, comme chez le gynécologue et un homme agenouillé entre ses jambes lui léchait le sexe. En les regardant, Pascal avait soulevé la robe de Brigitte et la caressait en regardant la femme ; il a dit à la patronne du club qu’il aimerait voir Brigitte à la place de cette femme. Ça lui avait fait un peu peur et l’avait en même temps excitée, il s’en est aperçu tout de suite.
Au milieu de la grande salle, il y avait aussi un cheval d’arçon couvert de cuir, d’autres bancs et des tabourets bas :
- Vous pourriez l’installer ici, dans la position qui vous conviendrait, l’exhiber comme il vous plairait. J’ai remarqué que vous ne souhaitiez pas l’offrir, rassurez-vous, vos consignes seront respectées, il suffit d’en informer Abdul.
Elle désignait le grand black qui les avait suivis dans la salle et qui a hoché la tête.
- Je peux vous suggérer quelques poses ?
Sur un signe de tête de Pascal, elle l’avait prise par le bras pour la conduire jusqu’au cheval d’arçon :
- Déshabillez-vous.
Abdul avait dû l’aider à monter sur l’engin trop haut pour elle ; Maryse lui avait dit de s’allonger sur le dos :
- Vous pourriez l’installer ici, ou à plat ventre pour exposer ses fesses ; on peut aussi l’attacher si vous le souhaitez.
Elle montrait un mur où étaient suspendues toutes sortes de cordes et de chaînes, de bracelets.
- Il vous suffira d’indiquer vos souhaits à Abdul. Etes-vous intéressé ?
- Comment l’attacheriez-vous ?
- Abdul, installe-la tout au bord.
Le grand black lui a écarté les jambes pour les laisser pendre de chaque côté de la large assise et en la prenant par les hanches, l’avait tirée vers lui jusqu’à ce que ses fesses soient presque dans le vide. Il a refermé des bracelets sur chacune de ses chevilles et sur ses poignets, a lié chaque poignet à une cheville, l’obligeant à plier les genoux en arrière et à se cambrer.
Pas un instant elle n’avait imaginé refuser d’être ainsi manipulée ou seulement protester.
- Dans cette position, ce sont les seins et le sexe qui sont exposés. D’ailleurs, si je puis me permettre, vous devriez la faire épiler pour que son sexe soit plus visible.
Elle ne voyait aucun d’eux, sentant seulement leur présence, essayant de bouger le bassin pour adoucir la position qui lui cassait les reins.
- Abdul, installe-la en travers, à plat ventre.
Après l’avoir libérée des liens, il l’avait soulevée dans ses bras et l’avait basculée à plat ventre en travers du cheval d’arçon, les jambes dans le vide d’un côté et les seins de l’autre. Il avait attaché ses chevilles pour lui tenir les jambes ouvertes et lui avait lié les mains dans le dos.
Il la manipulait comme un objet sous le regard de Pascal et de la patronne de la boîte.
- Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’Abdul pour d’autres suggestions. Vous pouvez vous en remettre à lui … pour tous vos souhaits !
Et Pascal avait quitté la pièce, l’abandonnant là le reste de la soirée sous la surveillance d’Abdul. Elle était restée ainsi deux longues heures, ne voyant rien autour d’elle sinon des pieds et des jambes, n’entendant que des souffles précipités, et à deux reprises elle avait senti sur ses fesses des jets chauds de sperme.

(M…) Mais … c’est effarant !! tu te sentais comment ?
(Brigitte) C’est pas si terrible, tu sais, ça pesait un peu sur le ventre, c’est tout
(M…) Oui d’accord, mais c’est pas ça. Dans ta tête, tu te sentais comment ?
(Brigitte) Je sais pas, normal
(M…) T’étais bien ?
(Brigitte) Ben oui, ça m’excitait, et puis ils devaient trouver ça joli ceux qui se branlaient
(M…) T‘es incroyable, toi !
(Brigitte) Quoi ? Ils devaient trouver que j’ai un beau cul
(M…) Je le sais que t’as un beau cul, très beau même, mais bon, quand même. Et vous y allez encore ?

Ils allaient au club à peu près une fois par mois. A chaque fois après ce jour et la découverte de la salle du fond, Pascal faisait appel à Abdul pour l’y exhiber. Parfois la femme du patron venait les y retrouver en amenant d’autres couples.
C’est Maryse qui a conseillé à Pascal de lui faire poser des anneaux. C’était il y deux ans.
Dès la semaine suivante Pascal l’a accompagnée dans une boutique spécialisée, à Paris ; depuis ce jour, elle est épilée ; et puis il y a eu d’autres visites ; son sexe est décoré de deux anneaux, un sur chaque grande lèvre du sexe, tout en bas, un barbel à travers chaque téton. Il est fier de la montrer comme ça.

(M…) J’ai vu tes bijoux, oui, quand … la dernière fois
(Brigitte) Ça m’a fait vachement mal
(M…) Je veux bien te croire, brrrrrr
(Brigitte) T’en as, toi ?
(M…) Oh non ! Jamais !
(Brigitte) Ah, t’aimes pas, alors
(M…) Pas trop. Non, en fait pas du tout. Tu aimes, toi ?
(Brigitte) Pascal aime bien
(M…) Je m’en doute, mais toi, tu aimes ? ça fait pas un peu … esclave ?
(Brigitte) J’en ai un nouveau, que t’as pas vu
(M…) Eh ben ! Tu pourras jamais prendre l’avion, toi !
(Brigitte) Quoi ?
(M…) Non, rien. Tu l’as pas depuis longtemps alors
(Brigitte) Y a presque deux mois.
(M…) Parles-moi encore de ce club, ce que vous y faites

Un week-end, il l’a faite déshabiller à l’entrée et après avoir discuté avec les patrons, il l’a amenée dans la salle du fond. C’est la femme du patron, Maryse, qui l’a installée, sur une grande banquette de cuir, les fesses dans le vide, ses mains attachées au collier, derrière son cou, et les yeux bandés. Maryse avait passé une corde dans les deux anneaux et y avait suspendu des poids. Elle ne pouvait pas bouger sans étirer trop fort les lèvres de son sexe.
Elle est restée ainsi une heure ; elle se souvient d’avoir eu le dos massacré, ne pouvant presque plus marcher quand ils l’ont détachée. Plusieurs hommes s’étaient branlés sur ses cuisses, mais aucun ne l’avait touchée. Elle a dit : « Je crois bien que je n’avais jamais autant mouillé de ma vie ».
A chaque fois qu’ils sont retournés au club par la suite, il la faisait attacher là.
Au début Pascal lui faisait l’amour en rentrant du club, puis il a arrêté ; il ne la touchait presque plus la dernière année ; il n’a recommencé qu’après qu’ils aient été invités chez Jérôme et Chantal.

(M…) C’est des amis à vous ?
(Brigitte) C’est chez eux qu’on va ce week-end
(M…) Alors c’est à cause d’eux que tu vas pas fort ?
(Brigitte) Oui
(M…) Et t’oses pas dire non à ton mec ?
(Brigitte) Je peux pas, tu comprends pas
(M…) Pas bien, non. Dis, je vais devoir couper, tu peux te connecter demain, à peu près même heure ? On reparlera de tout ça, tu veux ?
(Brigitte) D’acc, demain,ok
(M…) Bises, ma belle. A demain, promis ?
(Brigitte) Promis. Bises aussi
(à suivre)

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