Brigitte 1/7
Brigitte.
Chapitre 1/7
(Conversation Hotmail)
(M
) Salut ma belle, tu te fais rare
(Brigitte) Bonjour toi
(M
) Tu vas ? tu te fais pas bronzer avec ce soleil ?
(Brigitte) Jétais sur la terrasse, et puis javais besoin de parler
(M
) Tu tes rhabillée, au moins ?
(Brigitte) Même pas !
(M
) Trop chaud ?
((Brigitte) Pas le moral, sale WE à venir
(M
) Oh !
(Brigitte) Une sortie, pas prévue, pas envie
(M
) Encore tes trucs bizarres ?
(Brigitte) Ouaip
(M
) Dis non, tes une grande fille !
(Brigitte) Peux pas
(M
) Bon
cest ton histoire de club ?
(Brigitte) Non, différent, le club ça va encore
(M
) Euh
cest déjà plutôt spécial si je me souviens bien !
(Brigitte) Là cest chez des gens.
(M
) Et ?
(Brigitte) Plus spécial.
(M
) Plus ? eh ben !!!
Brigitte avait tout prévu pour passer une soirée tranquille à la maison quand Pascal la appelée du bureau avant de partir déjeuner. Elle na pas osé le lui dire.
Elle bronzait sur la terrasse pour profiter des premières grosses chaleurs du début dété, en grignotant un peu, sans faim, quand il a téléphoné.
Elle avait chaud ; elle préparait une liste de courses pour le week-end
et puis
En raccrochant, elle a eu un frisson, comme prise de froid. Elle est restée encore un moment sur la terrasse après avoir raccroché. Elle navait plus faim du tout. Elle a essuyé ses yeux dun revers de main et a rangé son assiette, ses couverts, la salade et le pain, sa liste de courses.
Une soirée chez Jérôme et Chantal
La première fois, Pascal lui avait fait la leçon,
Elle le fait pour lui ; pour lui
Cette vie lui pèse, vraiment
supporter, supporter encore, combien de temps encore
Envie de parler
elle sest connectée sur internet
(M
) était en ligne, un de ses premiers contacts, quand elle était encore maladroite, allait trop loin
elle lui en a déjà dit beaucoup
le temps de la nouveauté et des défis ; elle sest même montrée, nue, en cam , pour provoquer, avec elle comme avec dautres ; depuis quelles se connaissent mieux, elle est plus réservée, gênée, un peu honteuse de ces débuts.
Elle est mariée depuis huit ans. Au début du mariage, et avant, Pascal avait des moments de tendresse qui lui faisaient accepter ses autres goûts, les adoucissaient. Ces dernières années, elle la senti séloigner, devenir plus distant et froid, plus dur, trop
Pourtant elle ne lui refuse rien. Elle ne lui a jamais rien refusé, rien
et puis, elle le reconnaît honnêtement, parfois elle aime bien, cest bizarre, mais elle aime bien, ou plutôt aimait bien, jusquà cette première soirée chez Jérôme et Chantal il y a six mois, un peu avant Noël dernier.
Elle avait à peine dix-huit ans quand elle a rencontré Pascal. Elle venait dêtre embauchée comme caissière dans le supermarché où elle avait fait deux stages professionnels au cours de sa dernière année de formation. Elle ne connaissait encore personne et était seule dans son coin à la petite fête organisée un samedi soir après la fermeture, pour un anniversaire. Il lui avait amené un premier verre, puis dautres, et avait finalement passé toute la soirée avec elle. Elle était étonnée quil soccupe ainsi delle, peu habituée à susciter un tel intérêt, voyait les coups dil des autres filles, qui riaient en se cachant de leurs mains, ne sachant pas trop si elles se moquaient ou si elles étaient jalouses.
Cest vrai quil était beau. Il lui a plu tout de suite. Il plaisantait, il était drôle, racontait des anecdotes et elle ne sétait aperçue que trop tard quil remplissait souvent son verre. Peut-être, si elle avait un peu moins bu, ne se serait-il rien passé, peut-être ne serait-elle pas avec lui aujourdhui ; elle ne sait plus, aujourdhui elle ne sait plus, peut-être sa vie aurait-elle été meilleure sans lui.
Elle était jeune ; mais pas innocente ; elle savait déjà ce qui plaît aux garçons quand elle la rencontré. Elle avait commencé à flirter assez jeune, et les baisers étaient vite devenus des caresses ; elle était assez complexée à lépoque, parce quelle était un peu forte ; alors elle donnait aux garçons ce que dautres filles ne voulaient pas céder ; déjà alors, elle ne disait jamais non ; bien sûr, ça lui plaisait, mais cétait surtout pour les retenir
essayer de les retenir
pour compenser son physique.
Elle a raconté à (M
), leur rencontre, la fin de la première soirée de leur rencontre ; quil lui avait proposé de la ramener ; quelle riait beaucoup et de nimporte quoi ; quil avait dû sarrêter en cours de route parce quelle avait envie de faire pipi ; le clochard qui rigolait de la voir accroupie au bord du trottoir, qui avait ouvert son pantalon devant elle pendant que Pascal lempêchait de remonter sa culotte. Ça lamusait, elle riait en essayant de se rhabiller ; Pascal lavait caressée, là, dans la rue, sur le trottoir, devant ce clochard qui se masturbait ; elle sétait laissée faire.
Il lavait finalement amenée chez lui. Il lavait assise au bord de son lit, sétait entièrement déshabillé devant elle et avait joui dans sa bouche en la forçant à avaler, plaquant son visage contre son ventre quand il avait joui.
Elle avait même ajouté : «
pas grave, javale profond, ça me fait rien et ils aiment ça
», Quelle idiote ! raconter des trucs pareils ! de cet aveu à (M
) aussi elle sen voulait, des mots.
Il sétait ensuite allongé et lui avait demandé de se déshabiller pour lui, de se caresser à genoux au-dessus de lui. Elle était juste assez ivre pour faire tout ce quil demandait sans se poser de questions. Il lavait baisée, en enfonçant son visage dans les oreillers et en lui maintenant les bras croisés dans le dos.
Elle avait été contente de se réveiller à côté de lui le lendemain.
Ils sétaient mariés six mois plus tard, et jusquà la première soirée chez Jérôme et Chantal, il avait été son seul amant.
Il y avait eu dautres hommes pourtant ; des amis quil amenait à la maison. Le tout premier, elle le connaissait ; cétait Pierrick, un chef de rayon quelle avait rencontré quand elle travaillait.
Elle ne travaille plus ; Pascal a voulu quelle arrête après quils se soient mariés ; depuis, elle est toujours à la maison ; il naime pas quelle sorte toute seule, même pour faire des courses ; il laccompagne toujours.
Cétait environ un an après leur mariage, en fin daprès-midi. Il namenait jamais personne avant et ils ne sortaient pas beaucoup. Elle sen souvenait bien encore : parce que cétait le premier. Elle leur avait servi lapéritif dans le salon. Elle, ne boit plus dalcool ; Pascal ne veut pas. Elle leur tenait compagnie, les écoutait raconter leurs histoires, de sport, de travail, et puis ils sétaient mis à parler de femmes, comme souvent les hommes entre eux ; ils plaisantaient à propos dune nouvelle employée, se moquaient delle parce quelle avait un gros cul.
- Tu sais quand on sest connus, Brigitte était un peu comme ça aussi ! hein Brigitte ? tavais quelques kilos de trop, tu te rappelles ? mais je la surveille ! un petit régime et plus dalcool !
- Ouais, cest vrai, tes vachement bien, comme ça, Brigitte !
- Et puis elle a gardé sa poitrine, tas vu ?
- Mmm mmm
- Lève-toi chérie, allez, dépêche
montre comme je me suis bien occupé de toi
tourne, tourne-toi
voilà ! tas vu ?
Elles étaient sur MSN. Cest ce jour-là que (M
) lui avait demandé daccepter le dial en cam :
(M
) Vrai ? Tas réussi à maigrir en gardant les seins fermes ? Waouh ! je suis jalouse ! tu me montrerais ça ?
(Brigitte) Te montrer ? Comment ? Je sais pas faire
(M
) Tu vois le message ? Si tu veux, suffit de cliquer sur ACCEPTER
(Brigitte) Ok
Hey ! Je te vois !!!
Eh ! tes mignonne !!!
(M
) Merci, je te vois aussi, mais y a pas de lumière.
(Brigitte) Et là ?
(M
) Impec, mais tes canon dis donc !!!
Ce jour-là, elle sest montrée nue. Elle regrette. Elle en a honte depuis quelles sont devenues amies. Et le pire cest quelle a recommencé, après avoir fini son histoire de cette première fois.
Pierrick semblait être un peu gêné, et elle sentait ses joues brûler, elle devait être écarlate. Elle les avait resservis, pour se donner une contenance, et quand elle avait voulu aller se rasseoir, Pascal lui avait fait signe de rester debout près de lui ; ils parlaient de foot, ou dautre chose, elle ne sait plus trop, et Pascal lui caressait la jambe et le genou tout en discutant.
- Remonte un peu ta jupe, chérie, montre-nous comme tu as de belles jambes !
Elle hésitait ; il lui avait pincé lintérieur de la cuisse, et avait répété, de cette voix quil a parfois, en même temps douce et sèche, celle quil prend quand elle doit lui obéir :
- Chérie, fais ce que je te dis
Elle se souvient encore que la seule chose à laquelle elle pensait et qui linquiétait, cest quelle ne savait plus de ce quelle portait comme sous-vêtements, que peut-être Pascal ne serait pas content ! En froissant le tissu entre ses doigts, elle avait remonté la jupe sur ses jambes, au-dessus des genoux, et puis plus haut quand Pascal lavait encore pincée. Il navait été satisfait que lorsquelle avait été enroulée autour de sa taille. Elle nosait plus regarder Pierrick ; tout tournait autour delle ; elle ne sentait plus que la main de Pascal glissée entre ses jambes, qui lui caressait une cuisse, tout en haut, un doigt tendu effleurant son sexe, étirant le nylon de sa culotte. Elle avait honte ; honte de sentir quelle mouillait dêtre exposée comme ça.
- Regarde donc dans quel état tu le mets, chérie ! Elle est pas belle, ma femme ? Et elle aime ça, en plus !
Il avait refermé la main sur son sexe, lenveloppant complètement. Il lui enfonçait la culotte profondément entre les lèvres en la poussant avec le pouce.
- Allez, ressers-nous un verre ! on a la gorge sèche ! ça va Pierrick ? on dirait que tas chaud !
Ils avaient encore bu, plusieurs verres. Pascal avait coincé lourlet de sa jupe sous la taille et elle était restée comme ça, jambes nues, en petite culotte. Elle se sentait plus exposée que sil lui avait demandé denlever sa jupe. La sentir enroulée autour de sa taille ajoutait à son trouble. Pascal lui faisait signe de les resservir, mais son verre à lui nétait jamais vide. Par contre Pierrick buvait beaucoup. A un moment il avait posé sa main sur sa jambe pendant quelle le servait.
- Oh oh ! on touche pas Pierrick ! elle, elle peut te toucher si tu veux, mais toi tu la touches pas, daccord ? taimerais ça, quelle te touche ?
- Tu déconnes ?
- Non, pas du tout
chérie, montre-lui comme tu sais bien faire ça !
(M
) Tu las fait ?
(Brigitte) Oui
(M
) Spécial ton mec, quand même !!! mais toi, ça te plaisait ?
(Brigitte) Je te dis pas létat de ma petite culotte ! et puis il voulait, alors
sa voix
elle savait à sa voix quelle devait lui obéir
elle sétait accroupie à côté du fauteuil de Pierrick et avait posé une main sur sa jambe en regardant Pascal, hésitante quant au geste quil attendait delle. Il hochait la tête en souriant chaque fois quelle remontait la main le long de la cuisse, et elle avait bientôt senti sous ses doigts le sexe tendu sous la toile du jeans.
- Je tai dit de lui montrer ce que tu sais faire
quest-ce que tattends, chérie !
Elle avait déboutonné le pantalon et baissé la fermeture éclair de la braguette en guettant lapprobation de Pascal, qui lui avait fait signe « oui » de la tête ; Pierrick avait lui-même fait glisser le pantalon sous ses fesses ; elle avait rabattu le slip et lavait branlé dune main ; pas longtemps ; il avait giclé presque tout de suite et avait débandé aussitôt. Elle lavait essuyé avec une feuille de papier absorbant et avait remis son slip en place.
Cétait le premier.
(M
) Parce quil y en a eu dautres ?
(Brigitte) Oui, pas mal. Je fais pour lui, tu sais, mais penses-en ce que tu veux, en fait jaime bien. Quils me regardent, les toucher, leur donner du plaisir. Jaime ça.
(M
) Et ça sarrête là ?
(Brigitte) Oui. Il ma jamais demandé de faire lamour avec eux si cest de ça que tu parles. Des fois je les suce ou je me caresse devant eux, mais cest tout
(M
) Cest tout !! jaime bien comment tu dis cest tout !!!
(Brigitte) Y a que lui qui me baise. Après. Pas devant les autres
(M
) Et ça arrive souvent ?
(Brigitte) Assez. Des fois je sais avant, des fois il me prévient pas
(M
) Eh ben ! tas une vie
intéressante, dis-moi !
(Brigitte) Avant on allait au bois aussi, mais cest fini
(M
) Au bois ?
(Brigitte) La nuit. Il me faisait déshabiller dans les phares et quand il y avait des voyeurs, il me baisait sur le capot.
(M
) Waouh ! peur de rien !
(Brigitte) Il les laissait pas me toucher et je les touchais pas non plus. Juste ils se branlaient en regardant quand je me caressais
(M
) Cest pas un peu compliqué vos trucs ?
(Brigitte) Le bois, il fait plus, cétait avant
(M
) Taimes quon te regarde te caresser ?
(Brigitte) Oui
(M
) Tu ferais, là ?
(Brigitte) Comment ça ?
(M
) Maintenant !
(Brigitte) Cest une blague ?
(M
) Non, pourquoi ?
(Brigitte) Tes une femme
(M
) Et alors ? taimes quon te regarde, je te regarderai.
Elle regrette de lavoir fait. Elle regrette et pourtant elle y pense de temps en temps et ça lui fait un drôle deffet, plutôt agréable, excitant. Elle na jamais recommencé. Pas avec elle, en tout cas.
En fait, ils ont arrêté daller dans les bois à la rencontre de voyeurs quand ils ont été parrainés pour aller au club, « Les Joncherets ». Cest là quils ont rencontré Jérôme et Chantal. Lui, Pascal, faisait parfois lamour avec dautres femmes ; plus rarement avec elle. Il voulait le plus souvent quelle regarde, seulement ça, mais elle, personne ne devait la toucher, cétait entendu ainsi.
La plupart des gens portaient des masques qui leur cachaient le visage, ou seulement des loups, sur les yeux ; elle jamais ; Pascal ne voulait pas. Certains jours il voulait quelle reste complètement habillée pendant toute la soirée, et dautres fois quelle soit entièrement nue, ça dépendait.
(M
) Cest quoi, ce club ?
(Brigitte) Cest en banlieue, un club échangiste, un peu SM
(M
) Bigre ! vlà autchose ! je connais pas ces trucs. Vous y faites quoi ?
(Brigitte) On rencontre des gens
((M
) Et vous allez chez eux ? eux chez vous ?
(Brigitte) Non, on reste là-bas
(M
) Raconte, cest comment ?
(Brigitte) Y a plusieurs salles, une à lentrée où il se passe rien, juste un bar avec de la musique
(M
) Oui, après ?
(Brigitte) Après, si on veut, on peut aller vers les autres salles où il y a moins de lumière et puis des alcôves, et les gens y sont plus déshabillés aussi
(M
) Et vous y allez ? Vous êtes nus ?
(Brigitte) Ben oui. Moi des fois Pascal veut que je me déshabille complètement et dautres que je reste entièrement habillée
(M
) Et il y a beaucoup de gens à poil ?
(Brigitte) Pas tous, que si ils font lamour, et surtout des femmes
(M
) Tu fais lamour avec des inconnus, alors ?
(Brigitte) Pascal des fois, moi jamais. Tu sais, cest strict. Tu dis à lavance ce que tu veux ou pas, et il y a des gens qui surveillent. Pascal il veut que personne me touche
(M
) Ok. Y a du monde ?
(Brigitte) Assez, oui. Cest ça qui ma le plus surpris. Je croyais pas que des endroits comme ça existaient
(M
) Ce qui serait drôle, cest dy retrouver ta boulangère !!
(Brigitte) Je la reconnaîtrai pas. Les gens ont des masques ou des loups. Sauf moi. Pascal veut pas.
(M
) Et toi tu fais quoi alors ?
(Brigitte) Les premières fois rien. Et puis maintenant les patrons nous ont proposé les autres salles
(M
) Les autres salles
cest quoi ces autres salles ?
Un soir, la femme du patron, Maryse, les a accompagnés dans une des salles du fond. Cest elle qui le leur a proposé. Elle sadressait seulement à Pascal, sans même regarder Brigitte :
- Jai remarqué que vous aimiez la montrer, vous pourriez lexposer encore plus si vous le souhaitez, nous avons une salle spéciale pour cela, vous voulez me suivre ?
Elle les a guidé tout au fond du club et a échangé quelques mots avec un des employés, un grand black quelle avait déjà vu la fois précédente.
Il restait toujours immobile les bras croisés, et elle ne lavait vu intervenir quune seule fois, pour prier un homme de quitter le club, à la demande dune femme quil importunait.
Il a écarté un rideau de velours pour les laisser passer vers une salle à laquelle ils navaient encore jamais eu accès.
Il y avait là une femme, le haut du visage couvert dune cagoule noire, allongée nue sur un siège. Ses pieds étaient pris dans des étriers, comme chez le gynécologue et un homme agenouillé entre ses jambes lui léchait le sexe. En les regardant, Pascal avait soulevé la robe de Brigitte et la caressait en regardant la femme ; il a dit à la patronne du club quil aimerait voir Brigitte à la place de cette femme. Ça lui avait fait un peu peur et lavait en même temps excitée, il sen est aperçu tout de suite.
Au milieu de la grande salle, il y avait aussi un cheval darçon couvert de cuir, dautres bancs et des tabourets bas :
- Vous pourriez linstaller ici, dans la position qui vous conviendrait, lexhiber comme il vous plairait. Jai remarqué que vous ne souhaitiez pas loffrir, rassurez-vous, vos consignes seront respectées, il suffit den informer Abdul.
Elle désignait le grand black qui les avait suivis dans la salle et qui a hoché la tête.
- Je peux vous suggérer quelques poses ?
Sur un signe de tête de Pascal, elle lavait prise par le bras pour la conduire jusquau cheval darçon :
- Déshabillez-vous.
Abdul avait dû laider à monter sur lengin trop haut pour elle ; Maryse lui avait dit de sallonger sur le dos :
- Vous pourriez linstaller ici, ou à plat ventre pour exposer ses fesses ; on peut aussi lattacher si vous le souhaitez.
Elle montrait un mur où étaient suspendues toutes sortes de cordes et de chaînes, de bracelets.
- Il vous suffira dindiquer vos souhaits à Abdul. Etes-vous intéressé ?
- Comment lattacheriez-vous ?
- Abdul, installe-la tout au bord.
Le grand black lui a écarté les jambes pour les laisser pendre de chaque côté de la large assise et en la prenant par les hanches, lavait tirée vers lui jusquà ce que ses fesses soient presque dans le vide. Il a refermé des bracelets sur chacune de ses chevilles et sur ses poignets, a lié chaque poignet à une cheville, lobligeant à plier les genoux en arrière et à se cambrer.
Pas un instant elle navait imaginé refuser dêtre ainsi manipulée ou seulement protester.
- Dans cette position, ce sont les seins et le sexe qui sont exposés. Dailleurs, si je puis me permettre, vous devriez la faire épiler pour que son sexe soit plus visible.
Elle ne voyait aucun deux, sentant seulement leur présence, essayant de bouger le bassin pour adoucir la position qui lui cassait les reins.
- Abdul, installe-la en travers, à plat ventre.
Après lavoir libérée des liens, il lavait soulevée dans ses bras et lavait basculée à plat ventre en travers du cheval darçon, les jambes dans le vide dun côté et les seins de lautre. Il avait attaché ses chevilles pour lui tenir les jambes ouvertes et lui avait lié les mains dans le dos.
Il la manipulait comme un objet sous le regard de Pascal et de la patronne de la boîte.
- Quen pensez-vous ? Nhésitez pas à prendre conseil auprès dAbdul pour dautres suggestions. Vous pouvez vous en remettre à lui
pour tous vos souhaits !
Et Pascal avait quitté la pièce, labandonnant là le reste de la soirée sous la surveillance dAbdul. Elle était restée ainsi deux longues heures, ne voyant rien autour delle sinon des pieds et des jambes, nentendant que des souffles précipités, et à deux reprises elle avait senti sur ses fesses des jets chauds de sperme.
(M
) Mais
cest effarant !! tu te sentais comment ?
(Brigitte) Cest pas si terrible, tu sais, ça pesait un peu sur le ventre, cest tout
(M
) Oui daccord, mais cest pas ça. Dans ta tête, tu te sentais comment ?
(Brigitte) Je sais pas, normal
(M
) Tétais bien ?
(Brigitte) Ben oui, ça mexcitait, et puis ils devaient trouver ça joli ceux qui se branlaient
(M
) Tes incroyable, toi !
(Brigitte) Quoi ? Ils devaient trouver que jai un beau cul
(M
) Je le sais que tas un beau cul, très beau même, mais bon, quand même. Et vous y allez encore ?
Ils allaient au club à peu près une fois par mois. A chaque fois après ce jour et la découverte de la salle du fond, Pascal faisait appel à Abdul pour ly exhiber. Parfois la femme du patron venait les y retrouver en amenant dautres couples.
Cest Maryse qui a conseillé à Pascal de lui faire poser des anneaux. Cétait il y deux ans.
Dès la semaine suivante Pascal la accompagnée dans une boutique spécialisée, à Paris ; depuis ce jour, elle est épilée ; et puis il y a eu dautres visites ; son sexe est décoré de deux anneaux, un sur chaque grande lèvre du sexe, tout en bas, un barbel à travers chaque téton. Il est fier de la montrer comme ça.
(M
) Jai vu tes bijoux, oui, quand
la dernière fois
(Brigitte) Ça ma fait vachement mal
(M
) Je veux bien te croire, brrrrrr
(Brigitte) Ten as, toi ?
(M
) Oh non ! Jamais !
(Brigitte) Ah, taimes pas, alors
(M
) Pas trop. Non, en fait pas du tout. Tu aimes, toi ?
(Brigitte) Pascal aime bien
(M
) Je men doute, mais toi, tu aimes ? ça fait pas un peu
esclave ?
(Brigitte) Jen ai un nouveau, que tas pas vu
(M
) Eh ben ! Tu pourras jamais prendre lavion, toi !
(Brigitte) Quoi ?
(M
) Non, rien. Tu las pas depuis longtemps alors
(Brigitte) Y a presque deux mois.
(M
) Parles-moi encore de ce club, ce que vous y faites
Un week-end, il la faite déshabiller à lentrée et après avoir discuté avec les patrons, il la amenée dans la salle du fond. Cest la femme du patron, Maryse, qui la installée, sur une grande banquette de cuir, les fesses dans le vide, ses mains attachées au collier, derrière son cou, et les yeux bandés. Maryse avait passé une corde dans les deux anneaux et y avait suspendu des poids. Elle ne pouvait pas bouger sans étirer trop fort les lèvres de son sexe.
Elle est restée ainsi une heure ; elle se souvient davoir eu le dos massacré, ne pouvant presque plus marcher quand ils lont détachée. Plusieurs hommes sétaient branlés sur ses cuisses, mais aucun ne lavait touchée. Elle a dit : « Je crois bien que je navais jamais autant mouillé de ma vie ».
A chaque fois quils sont retournés au club par la suite, il la faisait attacher là.
Au début Pascal lui faisait lamour en rentrant du club, puis il a arrêté ; il ne la touchait presque plus la dernière année ; il na recommencé quaprès quils aient été invités chez Jérôme et Chantal.
(M
) Cest des amis à vous ?
(Brigitte) Cest chez eux quon va ce week-end
(M
) Alors cest à cause deux que tu vas pas fort ?
(Brigitte) Oui
(M
) Et toses pas dire non à ton mec ?
(Brigitte) Je peux pas, tu comprends pas
(M
) Pas bien, non. Dis, je vais devoir couper, tu peux te connecter demain, à peu près même heure ? On reparlera de tout ça, tu veux ?
(Brigitte) Dacc, demain,ok
(M
) Bises, ma belle. A demain, promis ?
(Brigitte) Promis. Bises aussi
(à suivre)
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!