Brigitte 3/7
Brigitte.
Chapitre 3/7
(au téléphone)
(M
) - Allo ?
() - Cest moi. Tavais décroché ? Cétait occupé tout le temps !
(M
) - Jétais sur internet. Ça le fait des fois, ma box déconne.
() - Toujours ta copine ?
(M
) - Ouais.
() - Elle ta encore raconté ses exploits ou tu matais ses fesses ?
(M
) - Grrrr, une fois ! jai fait une seule fois ! Tu vas pas me balancer ça tout le temps !
() - Tu lui as dit au moins que tétais broute-minou ? Faut quelle sache !
(M
) - Tes vulgaire ! Et puis ça na rien à voir !
() - Je sais, je blague
mais quand même
tes libre ce soir ? on mange ensemble ?
(M
) - Restau ?
() - Chez moi
(M
) - Oh, oh !!! Faut que je mette une culotte propre ?
() - Comme tu veux
tes pas obligée den mettre une
et puis tu me raconteras les turpitudes de ta copine. Elle sappelle comment ?
(M
) - Brigitte. Elle ma raconté des trucs cet aprèm, je te ferai une démo, si tu veux.
() - Cest quoi ?
(M
) - Fessée, cravache
à ce qui paraît que ça nous fait mouiller, nous les filles, et que ça fait bander les mecs. Tu me diras !
() - Euh
pas de démo, merci !
(M
) - Mmm, dommage
plus jy pense et plus je trouve que tas un cul à fessée !
() - Elle te réussit pas ta copine, tas de drôles didées ! ce soir, alors ?
(M
) - Dacc pour ce soir !
() -
((( Note : Si vous avez bien regardé le titre, vous savez que cest la troisième partie. Vous avez lu les deux premières ? Oui ? Alors cette conversation ne vous a rien appris ! Pour les autres, les « ceuss » que ça ménerve quils prennent en cours de route en piétinant mon orgueil de scribouilleuse, au moins savent-ils que (M
) correspond par internet avec une jeune femme prénommée Brigitte qui lui raconte ses expériences de fessée et de cravache (et que ça lui fait du bien dans le coin où quon fait pipi). Ce quelles ne se sont pas dit au téléphone (elles en parleront sûrement en dînant ensemble, mais jallais pas, en plus, vous faire le dîner !), cest quune deuxième soirée a été prévue par Pascal, le mari de Brigitte, quelle commence à mal vivre tout ça, et, peut-être, commence à remettre en cause lautorité de son mari.
(Conversation Hotmail)
(Brigitte) Bonjour, tes là ?
Elle attend que (M
) vienne en ligne. Elle racontera ? Sans doute.
Tout est tellement présent à son esprit, comme si cétait arrivé hier. Pourtant sur linstant, elle était en plein brouillard, complètement dépassée, spectatrice extérieure, sans aucune réaction. Quest-ce quelle aurait pu faire, de toute façon ? Crier ? Senfuir ? En huit ans, elle na jamais dit « non » à Pascal. Jamais. Elle aurait dû ? Peut-être, sans doute
elle aurait dû
Avec Pascal, elle est passée directement dune fin dadolescence un peu échevelée à une vie dadulte, et dadulte dépendante. Elle na pas appris à vivre, en fait. Elle était complexée, alors elle en faisait trop. Les garçons le savaient, en profitaient. Elle aimait ça ? oui, cest vrai, elle aimait ça. Cétait une manière, stupide, de trouver sa place.
Et puis Pascal. Plus vieux. Il la grandissait, il lui donnait une place aux yeux de tous, la rassurait ; et elle lavait dans la peau, vraiment, au début. Aujourdhui ? « Tu laimes, ton homme ? ». Cest la question que (M
) lui a posée hier. Bonne question.
Pendant huit ans, il ne lui est jamais venu à lesprit de remettre en cause quoi que ce soit. Pendant huit ans elle na eu quune seule ambition, quune seule envie, être telle quil la voulait. Tout était normal : les jeux avec les amis quil ramenait, les sorties au bois, le club. Et franchement, elle y trouvait son compte. Dabord (surtout ?) parce que cétait les seuls moments qui sortaient du quotidien, qui changeaient de la vie monotone à la maison ; et puis
elle y prenait plaisir.
Toute sa vie se résume à Pascal, le sexe comme seule alternative à lennui quotidien.
Plusieurs fois, (M
) lui a dit, « je comprends pas ». Comment lui expliquer alors quelle ne comprend pas très bien elle-même ?
Folle ? Dépravée ? Vicieuse ? Elle ny pensait pas du tout avec ces mots-là ! Ces mots lui viennent maintenant, depuis peu, depuis que Pascal a laissé traîner le carnet où il note tout, où elle a trouvé le code secret pour lordinateur, depuis ses conversations avec (M
).
Cétait il y a un an environ, six mois avant leur première soirée chez Chantal et Jérôme.
Il ne sait pas, bien sûr. Il ne sait même pas quelle sait sen servir. Elle a appris. Et puis ceux avec qui elle échange lui apprennent, échange de services
certains lui ont expliqué comment cacher ses passages sur internet à Pascal, certains lont conseillée « gratuitement », dautres ont demandé quelque chose en échange, ont voulu la voir en webcam ; ça lui est égal ; elle le fait ; il lui arrive même daimer ça.
Avec dautres, surtout des femmes, elle discute ; de tout ; elle discute. Pendant sept ans elle navait parlé à personne. Elle apprend.
Et puis (M
). A elle, elle raconte. Pourquoi elle ? A elle aussi elle sest montrée en cam, en faisant semblant de ne pas connaître ; mais elle lavait déjà expérimenté avec dautres ; elle regrette.
(M
) cest
une amie ? Ce qui ressemble à une amie
Elle na jamais eu de véritable amie.
(M
) Hello ma belle ! Je suis là aussi ! Tu mattends depuis longtemps ?
(Brigitte) Bonjour. Non pas longtemps
(M
) Au téléphone, ça serait quand même plus simple !
(Brigitte) Il sen apercevrait sur les factures, ou sil appelle et que cest occupé, je préfère pas
(M
) Il tappelle souvent ?
(Brigitte) Assez oui, deux ou trois fois par jour, ça dépend
(M
) Mais tu sors jamais ? Pas du tout ?
(Brigitte) Avec lui, pour faire les courses, ou quand il mamène quelque part
(M
) Jamais toute seule ?
(Brigitte) Très très rarement. Trois ou quatre fois, pas plus
(M
) Eh ben ! Si ten sors pas, jespère au moins que ton appart est chouette !
(Brigitte) Oui, je suis bien
(M
) Tu vas bien ?
(Brigitte) Oui, ça va, petit bobo ce matin, mais ça va bien
(M
) Tes tombée du lit ? Tu tes coincé un doigt dans une porte ? La petite cuillère de ton café dans lil ?
(Brigitte) Dabord je bois du thé, et puis tu vas te moquer encore si je te dis
(M
) Je ne me moque jamais !
(Brigitte) Si, tu te moques de moi
(M
) Juste je blague, et toujours gentiment
(Brigitte) Je sais
(M
) Alors quest-ce quil tarrive ?
(Brigitte) Tu retiens tes commentaires ?
(M
) Promis
(Brigitte) Cest mon nouvel anneau
(M
) Et ?
(Brigitte) Javais enlevé.
(M
) Pourquoi tu lenlèves ?
(Brigitte) Javais mes règles
(M
) Tu les enlèves tous les mois ?
(Brigitte) Que celui-là, il me ferme assez haut
(M
) De quoi « il te ferme » ?
(Brigitte) Il est pris sur les deux lèvres en même temps
(M
) No comment ! comme promis ! Je dis rien !
(Brigitte) Jarrivais plus à le remettre
(M
) Bonne occasion pour le jeter !!!
(Brigitte) Je sais ce que ten penses, va !
(M
) Mais dis- moi, sil y a un anneau sur le chemin, ton mec il fait comment ?
(Brigitte) Euh, déjà il fait pas souvent, et puis il fait plutôt
autrement
(M
) Charmant ! tas peur des mots ?
(Brigitte) Non. Il me sodomise. Ça va mieux, comme ça ?
(M
) Je sais pas si ça va mieux, mais cest plus étroit
(Brigitte) Tu vois que tu te moques de moi
(M
) Pardon. Jarrête. Ten étais à ce qui sest passé avec Chloé
(Brigitte) Oui
Elle navait pas entendu ce que Chantal avait murmuré à loreille de Chloé, ce qui avait provoqué les grosses larmes qui coulaient sur ses joues. Chantal avait disparu vers le fond de la salle et elle nosait pas bouger.
Derrière le cadre de métal où Chloé était attachée, elle apercevait Jérôme et Pascal qui discutaient à voix basse en saffairant à côté du banc où se trouvait Maxime, qui se tenait maintenant debout à cheval sur le banc, jambes tendues, très penché en avant, ses avant-bras reposant devant lui. Jérôme fermait sur ses poignets et ses avant-bras les bracelets de fer fixés à même le banc. Jamais elle navait vu un homme dans une telle position, qui laurait fait rire sans les marques violacées des coups de cravaches qui découpaient ses fesses haut dressées.
Chantal lavait fait sursauter en posant sa main sur son bras :
- Nous verrons ça plus tard, Brigitte, occupons-nous de Chloé dabord !
Elle avait posé au sol la corbeille en osier quelle avait apportée, et dune main sur son bras lavait entraînée à larrière du cadre sur lequel Chloé était écartelée :
- Tends-moi tes mains, Brigitte !
Elle avait fait couler du gel au creux de ses paumes, puis tendu le long tube quelle avait amené, à lextrémité duquel était fixé un gode de bonne dimension :
- Enduits-le bien ! sur toute la longueur
Elle avait ensuite présenté la tige dans le dos de Chloé pour en prendre la mesure, en avait ajusté la longueur en faisant coulisser deux tubes lun dans lautre, et enfin satisfaite, le lui tendait :
- A toi
va doucement
mais il doit être bien droit
et tu lattacheras là, sur cet anneau! Vas-y, je reviens !
Elle lavait laissée seule derrière Chloé, la longue barre dans la main.
Le bout du gode appuyé sur lanus et lautre bout de la tige sur le sol, la tige était encore très inclinée. Au souvenir cuisant de la cravache sur ses reins, il ne lui était pas venu à lidée de désobéir à Chantal, et puis
elle nen est pas très fière, mais
imposer à Chloé cette pénétration que Pascal lui imposait souvent provoquait chez elle une bouffée dexcitation.
Chloé résistait, bougeait pour échapper à lentrée du gode quelle poussait en elle ; elle voyait les muscles se contracter et le sillon de ses fesses se creuser profondément sous la poussée. Le gode fixé au bout de la tige était imposant, plus gros et plus long que celui dont Pascal se servait avec elle. Chloé avait beau se tortiller et se dresser sur la pointe des pieds, essayer de se soulever en tirant sur ses bras, le seul effet était de lui permettre de redresser progressivement la tige en la faisant glisser sur le sol, et finalement, quand ses bras sétaient relâchés de fatigue, elle sétait empalée delle-même sur le gode. Ses jambes tremblaient ; Brigitte entendait ses plaintes malgré le bâillon que Chantal lui avait remis. Le gode était lisse, et le gel facilitait la pénétration. Chloé continuait à essayer de se dresser sur la pointe des pieds au fur et à mesure quelle redressait la tige jusquà la mettre à la verticale pour la fixer à lanneau comme Chantal le lui avait montré. Chloé navait pu rester très longtemps sur la pointe des pieds et sétait empalée plus profond ; la totalité de la longueur du gode disparaissait entre ses fesses agitées de tremblements.
Quand Chantal était revenue, après avoir vérifié que ses consignes avaient été respectées, elle avait regardé Brigitte avec un petit sourire et en sapprochant avait glissé un doigt dans son sexe, souriant plus largement en constatant leffet produit :
- Je men doutais, ça ta plu
tiens-moi ça !
Brigitte a pris de ses mains la corbeille dosier quelle lui présentait.
Les joues de Chloé étaient toujours maculées de traînées de larmes, mais elle avait encore cet éclair de défi dans le regard en regardant Brigitte dans les yeux pendant que Chantal massait ses mamelons bruns, étirait à deux doigts ses tétons, lun après lautre, jusquà ce quils restent durcis. Brigitte avait déjà subi ce que Chantal sapprêtait à faire, et elle comprenait mieux les larmes qui avaient noyé ses yeux quand Chantal lui avait murmuré à loreille quel traitement elle lui réservait.
Après avoir enfilé des gants de latex et désinfecté dun tampon dalcool les tétons dressés, Chantal avait perforé chacun deux de deux aiguilles chirurgicales, plantées en croix à la base de chacun des tétons. Elle se souvenait trop bien de la pointe de douleur quand on lui avait posé les piercings pour ne pas plaindre Chloé, qui tremblait sur le pal lobligeant à se redresser. Chantal donnait de petites chiquenaudes sur ses tétons percés ; la lueur de défi avait disparu des yeux écarquillés de Chloé. Cependant, elle ne pleurait pas ; Brigitte si.
Chantal lavait regardée dun air moqueur :
- Ne la plains pas, Brigitte, elle savait avant de venir ce soir. Cest elle qui a choisi ! son frère aussi dailleurs ! viens !
(M
) Mais cest horrible ! Ya vraiment des gens pour faire des trucs pareils ?
(Brigitte) Cest comme les piercings, tu sais. Y a plein de gens qui en ont, sur les sourcils ou le nombril, ou comme moi. Ça fait même moins mal, les aiguilles sont plus fines que pour un piercing
(M
) Je sais que plein de nanas ont des piercings. Et jaime pas. Mais ce que tu racontes cest différent, cest de la !!
(Brigitte) Elle savait, elle voulait
(M
) Elle voulait ? mais pourquoi ?
(Brigitte) Pour elle. Pour son frère. Je sais pas
(M
) Drôles de frère et sur, ces deux-là !
(Brigitte) Ouais, ça ma fait bizarre quand elle ma dit que cétait son frère
(M
) Heureuse de savoir que certaines choses tont étonnée !!
(Brigitte) Tu me prends pour une folle, hein ?
(M
) Non, non, pas du tout, excuse ma remarque, pardon Brigitte
(Brigitte) Tu sais, je fais pas parce que jen ai envie, jai pas choisi, tu sais
(M
) Je sais bien, ça jai compris. On peut essayer un truc ?
(Brigitte) Essayer quoi ?
(M
) Ecris comme moi : NON !
(Brigitte) Je comprends pas ce que tu veux
(M
) Ecris « NON »
(Brigitte) NON .
(M
) Encore !
(Brigitte) NON NON NON NON !
(M
) Voilà ! Cest ça quil faut que tapprenne : dire NON. Allez, continue. La soirée était finie ?
(Brigitte) Pas tout à fait
Après leur avoir tendu une coupe de Champagne à chacune, Jérôme sétait chargé de détacher Chloé. Pascal avait froncé les sourcils en la voyant avec un verre dalcool à la main, mais navait rien dit, retenu par le regard et les paroles de Chantal qui avait remarqué sa désapprobation muette :
- Va donc te préparer, Pascal
et
tu te souviens de ce que jattends de toi
Elle avait vu Pascal pâlir et serrer les poings ; le coup dil quil lui avait jeté avant de leur tourner le dos et dobéir à Chantal était glaçant, chargé de colère.
Jérôme avait conduit jusquà nous une Chloé vacillante, lui tendant une coupe à elle aussi. Il était nu, et sous son gros ventre sa verge à demi bandée avait attiré le regard de Brigitte. Elle lavait déjà vu nu aux Joncherets mais jamais elle navait vraiment fait attention à lui. Chantal avait remarqué où son regard sattardait :
- Je te vois pensive, Brigitte, tu ne lavais jamais vu comme ça ?
-
non
- Branle-le un peu, il peut faire mieux, tu vas voir !
Effectivement, après quelques secondes dans sa main, il avait pris des dimensions encore plus impressionnantes. Jamais ni aux Joncherets ni parmi les hommes que Pascal avait amenés à la maison elle nen avait vu un qui ait un sexe pareil, pas tant par la longueur de la verge, pourtant plus longue que celle de Pascal, mais surtout par le diamètre, par la taille du gland qui étirait le prépuce, les veines saillantes, et les testicules, lourdes qui pendaient très bas sur ses cuisses. Il avait un sexe de faune, un sexe animal, presque effrayant.
Dune main dans son cou, Chantal lavait faite sagenouiller devant lui et elle lavait pris dans sa bouche. Elle avait eu du mal à ouvrir les mâchoires assez grand. Chantal sétait agenouillée à côté delle :
- Ne bouge pas, garde-le juste comme ça !
Chantal avait pris elle-même la verge dune main au-delà de sa bouche de Brigitte. Elle serrait très fort les doigts à la racine de la verge en remontant lentement vers les lèvres étirées. Le gland gorgé de lafflux de sang envahissait complètement la bouche de Brigitte, se collait contre son palais en appuyant sur sa langue. Sil sétait reculé à cet instant, elle aurait sans doute déchiré le bourrelet gonflé du gland avec ses dents.
Chantal lavait lâché et pendant ce qui lui avait paru de longues minutes, ni lui ni elle ne bougeaient ; il sétait retiré de sa bouche dun mouvement de retrait du bassin quand il sétait senti débander ; il lavait aidée à se relever dune main et lui avait tendu une nouvelle coupe de Champagne avant de se diriger vers le banc où il avait attaché Maxime.
Avec beaucoup de précaution pour ménager son postérieur maltraité, Chloé sétait assise sur un banc de bois. Elle avait assisté à lamorce de fellation les yeux perdus dans le vague, agitée de longs frissons malgré lambiance surchauffée de la grange. Elle se tenait légèrement voûtée, les cheveux masquant à moitié son visage, sa coupe de Champagne maintenue dune main tremblante sur une cuisse. Sur la petite table où étaient posées la bouteille entamée et la corbeille aux aiguilles, Brigitte avait pris une compresse et le flacon de désinfectant pour nettoyer une fine traînée de sang venant du point de sortie dune aiguille sur lune de ses aréoles. Chantal qui revenait de la pièce où ils sétaient tous dévêtus en arrivant dans la grange, avait légèrement froncé les sourcils dans un premier temps, puis lui avait adressé un signe de tête dapprobation en voyant ce quelle faisait :
- Tu peux les lui enlever, Brigitte, je reviens.
Pendant le retrait des aiguilles, Chloé serrait très fort son bras dune main, linterrompant quand la douleur était trop forte. Les marques nétaient pratiquement pas visibles. Elle lavait remerciée dun sourire timide à la fin, en frottant ses seins du plat de la paume, comme pour effacer tout reste de sensation :
-
ça a dû être pire
En voyant le froncement de sourcils dincompréhension, elle avait timidement avancé la main, frôlant dun doigt lun des anneaux sur une lèvre du sexe de Brigitte :
- Tous ont été douloureux !
- Jen aurai aussi, bientôt
- Tu le veux ?
Chloé avait hésité, haussé un peu les épaules, et Brigitte avait remarqué le rapide coup dil vers Maxime ; elle navait pas répondu et avait fini sa coupe dun seul trait.
Chantal et Jérôme avaient installé un second banc identique au premier face à celui où Maxime était attaché. Ils y avaient entraîné Chloé et lavaient installée en face de son frère, dans la même position, refermant les bracelets dacier autour de ses poignets et de ses avant-bras. Faisant face à son frère, Chloé se tenait debout à cheval sur le banc, très penchée en avant, elle aussi les fesses haut exposées. Pascal les avait rejoints, entièrement nu lui aussi.
Chantal sétait enduite les mains de gel puis avait tendu le flacon à Brigitte.
Elle avait commencé à caresser Pascal de ses deux mains et avait invitée Brigitte du regard à faire de même avec Jérôme. Quand leurs sexes avaient été en pleine érection, elle avait conduit Pascal dans le dos de Maxime, Jérôme se plaçant derrière Chloé, et en continuant à le caresser, lavait poussé contre les fesses de Maxime, le forçant à savancer vers lui, poussant sur les reins de Pascal par secousses jusquà ce que son ventre soit collé aux fesses de Maxime. Pascal avait très fugitivement croisé le regard de Brigitte, très vite détourné les yeux. Maxime navait pas émis le moindre son ; il appuyait son front sur ses bras, les genoux légèrement fléchis. Jérôme avait échappé à la main que Brigitte ne bougeait plus tant elle était estomaquée de voir son mari en train de baiser un homme, lui quelle connaissait si fier et si macho. Chloé navait pas su rester aussi stoïque que son frère quand Jérôme avait commencé à la besogner. A leur position à tout deux, elle avait compris que lui aussi avait choisi les reins de Chloé et non son vagin, et elle comprenait que Chloé écarquille les yeux et geigne de douleur sous la poussée lente et continue, imaginant bien leffet de la dilatation hors norme quil lui imposait.
Pascal et Jérôme, consciemment ou non, avaient adopté le même rythme lent et la même amplitude.
Chantal et elle nétaient pas restées simples spectatrices très longtemps. Elle lui avait fait signe dapprocher, et dans le dos de Pascal, lui avait fixé autour de la taille et entre les jambes un harnais de cuir sur lequel était fixé un gode de plastique noir, dont le moulage très réaliste dessinait un gland épais et une verge veinée, légèrement courbée. Cétait la toute première fois quelle se trouvait affublée dun tel instrument et la sensation de ce poids, de la base du gode appuyant sur le mont de Vénus, était très curieuse ; les sangles de cuir que Chantal avait serrées très fort la gênaient, lui étaient désagréables, blessantes même entre les lèvres de son sexe que Chantal avait ouvertes dun doigt avant de serrer la lanière sur mes reins.
Chantal sétait elle aussi équipée de la même manière, à ceci près que le gode fixé sur sa ceinture était plus imposant que le sien. Sur son corps menu, loutrance de la dimension de lobjet produisait un effet étonnant, à la fois monstrueux et excitant.
Derrière le banc où Pascal continuait de lents mouvements du bassin à sodomiser Maxime, Chantal sest enduite copieusement les mains dun gel lubrifiant blanchâtre et translucide, plus épais que celui utilisé plus tôt, en a copieusement enduit lentrejambe de Pascal, pénétrant ses fesses à deux doigts sans précautions, presque violemment. Brigitte était sidérée de voir Pascal traité ainsi sans quil émette la moindre protestation, se prêtant sans se rebeller à un tel attouchement. De lautre main Chantal avait couvert le gode de Brigitte de gel et lavait guidée vers Pascal.
Elle avait résisté. Brusquement assaillie dimages, en flashes. De laprès. Elle, le sodomiser de ce gode si gros. Elle. De comment il lui ferait payer ça. La peur de laprès
Chantal la poussait dune main dans le dos et guidait lextrémité du gode entre les fesses ouvertes de Pascal. Elle lavait pris par les hanches
Chantal la poussait
ne lavait pas relâchée avant que son ventre ne vienne se coller aux fesses de Pascal, le gode profondément enfoncé dans ses reins.
Il ne protestait pas, immobile, à peine si elle lavait senti se tendre et se raidir pendant lenvahissement.
Il ne sétait débattu quà linstant où Chantal ayant abandonnée Brigitte, était allée se placer derrière Jérôme, et quil sétait ainsi rendu compte que cétait sa femme et non Chantal qui était dans son dos.
Il ne pouvait pourtant échapper au gode, et avait arrêté de bouger de droite à gauche.
Encouragée du regard par Chantal, cramponnée aux hanches de Pascal, Brigitte avait adopté son rythme lent.
Par-dessus le dos de Pascal et de Maxime, Brigitte voyait le visage de Chloé, ses yeux écarquillés de linvasion de ses reins par le sexe monstrueux de Jérôme, voyait Jérôme souriant malgré la taille énorme que lui imposait Chantal, et enfin voyait le sourire de Chantal qui semblait défier Pascal du regard.
Elle-même, le plus souvent, regardait, fascinée, ce gros sexe de plastique entrer et sortir des reins de Pascal, ne levant les yeux que pour regarder Chantal et calquer son rythme au sien.
Elle était excitée, humide, moins de lappui du gode sur son sexe que de la vue du gode déformant lanus de Pascal, du visage de Chloé, crispé, bouche grande ouverte sur une plainte muette. Elle avait vue son expression changer, incapable de deviner si cétait elle qui jouissait ou si son regard se noyait en sentant Jérôme jouir entre ses reins.
A sa tension accrue et aux brusques coups de reins, elle avait su aussi à quel moment Pascal explosait. Immobile, à demi engagée, elle voyait son anus se contracter, sans doute à la cadence des jets de sperme, et se relâcher, en contractions régulières.
Elle sétait retirée de ses fesses sans attendre lautorisation de Chantal, inquiète de croiser le regard de son mari, inquiète de la manière dont sans doute il lui ferait payer ce moment quand ils seraient seuls.
Sans un regard en arrière, Pascal était parti vers le fond de la salle et la pièce où tous sétaient changés.
Quand Chantal lui avait tendu une nouvelle coupe de champagne, Brigitte avait cru deviner une étincelle damusement dans son regard.
Jérôme avait à son tour abandonné Chloé ; face à son frère, jambes raides et tremblantes, elle gardait les yeux clos, paupières fortement plissées ; elle respirait vite, comme essoufflée après un violent effort, bouche grande ouverte.
(M
) Waouh ! Quelle scène ! jai presque les images devant les yeux quand tu racontes ça !
(Brigitte) Ouais, mais moi jaurais préféré que ce soit elle qui lui fasse ça
(M
) Il sest vengé ?
(Brigitte) Oui
(M
) Dur ?
(Brigitte) Oui
(M
) Faut vraiment que tapprennes à dire non !
(Brigitte) Je sais pas si joserais
(M
) Essaie ! Commence par de petites choses, essaie
(Brigitte) Des choses comment ? Oh, attends, téléphone, je reviens, ten va pas
(M
) Je tattends
(à suivre)
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