Cérémonie De Fécondation De L'Eau
En janvier dernier, lors d'un voyage en Afrique, en pays Lobi, au sud du Burkina Faso, j'ai assisté à une cérémonie rituelle de fécondation des eaux. Cette scène que j'ai trouvée d'un érotisme torride, m'a beaucoup marquée. Je vais essayer de vous en faire profiter.
Nous étions une douzaine de touristes. Après une marche d'une demi-heure, nous fûmes invités à nous déshabiller car Il était impératif que nous soyons nus pour assister à la cérémonie sacrée. Les lampes ont été éteintes, mais une certaine clarté persistait due à une lune presque pleine. Ma copine Isis fut la première à se déshabiller, ouvertement, sans montrer une quelconque pudeur ni timidité. Un africain nous attendait en ce lieux. Il devait nous guider jusqu'au lieu sacré. L'homme était bien évidemment nu. C'était un très beau mâle, tout en muscles et bien membré. Il fut très intéressé par le corps de mon amie, intérêt qui se traduisit immédiatement par un redressement progressif de son appendice reproducteur. Je ne suis pas anatomiste ni physiologiste, mais j'ai toujours pensé que chez les hommes, un nerf devait relier directement l'il au pénis, sinon comment expliquer une si rapide réaction ! Je me suis pliée à l'exigence de notre guide, à l'instar de chacun des participants. Les affaires furent posées sur les basses branches d'un Tamarinier. La petite troupe a suivi l'Africain qui lui-même suivait son sexe maintenant bordée pour affronter un vent de force sept. Il devait lui donner la direction ! Nous nous sommes engagés dans un étroit défilé qui nous a mené près d'unee piscine naturelle ou devait se tenir la cérémonie.
Dès notre arrivée, quatre batteurs de tam-tam se sont mis à faire résonner leurs instruments selon un rythme lent d'une certaine solennité. Les batteurs étaient bien évidemment nus. Il n'y a pas de raison que seuls les touristes se déshabillent. On a le droit de s'encanailler aussi ! C'étaient des beaux mâles, musclés et comme leur copain qui nous a guidé en ce lieu, tous avantageusement membrés.
Nous avons pris position sur un rang, autour de la grande vasque. Un vieil homme est alors arrivé, tenant sous son bras un coq splendide aux pattes liées. Le rythme lent des tam-tams s'est alors légèrement accéléré, le volume sonore a forci. Après avoir posé le volatile sur une pierre plate, l'homme a retiré son boubou pour nous apparaître vêtu comme au premier jour de sa vie. L'attention des spectateurs s'est accrue; chacun sentant que la cérémonie allait réellement commencer. Le maître de cérémonie était grand, décharné, ses côtes saillaient comme les touches d'un xylophone, ses jambes semblaient confisquées à un héron !.
Le vieil homme a repris le coq, l'a levé au ciel en psalmodiant des incantations à l'intention de dieux ou de forces surnaturelles. Puis, reposant le volatile, il a tracé à l'aide d'une poudre blanche extraite d'un petit sac, un cercle d'environ six mètres de diamètre. A chaque point cardinal, il a interrompu sa tâche, lançant un peu de poudre blanche vers l'extérieur du cercle, geste accompagné de phrases rituelles. Sa tâche terminée, il a émis un hululement féroce et lugubre, qui a surpris la plupart d'entre nous. Hululement suivis d'une série d'incantations éjaculatoires proférées dans les quatre directions cardinales. Quatre jeunes filles âgées d'une quinzaine d'années sont apparues comme par enchantement. Nymphes nouvellement écloses, elles étaient évidemment nues, elles aussi les costumes de cérémonie ne sont décidément pas chers dans les cérémonies rituelles en Afrique - à l'exception de leurs chevilles et de leurs poignets, entourées de manchons de sonnailles qui tintaient à chacun de leurs pas ou de leurs mouvements de bras. Leur taille était ceinte d'une ceinture de cuir portant des amulettes, elles aussi de cuir. Leurs cuisses fuselées étaient musclées, les fesses dures, les seins juvéniles et fermes. Bref, elles avaient tout ce qu'il faut, en quantité qu'il faut, là où il faut ! Les touristes mâles en avaient pour leur argent.
Au bout d'une dizaine de minutes les filles furent rejointes par quatre hommes d'une vingtaine d'années. Leur tenue était presque identique à celle des femmes : sonnailles et ceinture d'amulettes; seul le port du pénis, apparemment obligatoire chez les hommes, constituait la différence vestimentaire. Ces jeunes hommes se sont installés dans le cercle, chacun face à une jeune fille et se sont mis à danser en rythme avec leur danseuse en faisant jouer leurs sonnailles. La danse dans cette première confrontation restait en limite de cercle; hommes et femmes tournaient sur eux-mêmes puis s'avançaient d'un pas ou deux vers le centre du cercle rejoignant leur partenaire. Enfin, ils reculaient pour une fois encore, recommencer leurs rotations tantôt lévogyres tantôt dextrogyres. Puis le rythme des tam-tams a changé, non point en vitesse, mais en mélopée. Les partenaires se sont rapprochés et ont ajouté à leur chorégraphie initiale à chaque avancée, des mouvements de bassin vers l'avant, mouvements dirigés vers les jeunes filles et oh combien suggestifs ! Les verges encore qu'à moitié rigides se projetaient vers l'avant, accentuant les mouvements d'approche vers les danseuses. Les avancées de bassins sont devenus, après chaque va-et-vient, de plus en plus suggestifs. Les verges se rigidifiaient, pointant maintenant à chaque avancé vers le ventre des filles, puis vers les étoiles voire même vers les dieux, s'ils étaient présents. On sentait la tension monter, aussi bien sur la scène que chez les spectateurs. J'en veux pour preuve que quelques hommes de notre groupe n'ont pu s'empêcher d'imiter l'état des danseurs.
Les tam-tams ont une fois de plus changé de mélopée, accélérant le rythme ; les frappes sourdes ont pris le pas sur les frappes claires. Les bassins étaient projetés de plus en plus permettant maintenant aux verges gonflées et roides de toucher à chaque séquence le ventre des filles, ce qui devenait de plus en plus suggestif.
Les frottements sur les ventres offerts, devenaient de plus en plus intense, de plus en plus amples. Les verges, impressionnantes en taille et en turgescence, remontaient depuis le pubis des jeunes filles, jusqu'à leur nombril, pour certaines jusqu'à leurs seins. La sueur couvrait danseurs et danseuses, ruisselant sur les poitrines et les visages. L'érotisme de cette scène était réellement torride ! Les vibrations émises par les battements déments et sourds des tam-tams saturaient les oreilles et la tête, mais pénétraient également par l'ensemble de la peau, créant des ondes dans le bas-ventre stimulant le désir.
Lorsque ce dernier attrapa sa verge à deux mains pour aller se libérer, le rythme endiablé des tam-tams s'est brutalement apaisé, remplacé par une lente mélopée sur laquelle s'est surimposé les notes aiguës d'un balafon. Immédiatement le maître de cérémonie a saisi son grand couteau et a égorgé le coq, faisant couler son sang dans la petite vasque réceptrice du sperme des danseurs. L'opération terminée, il prit plusieurs tisons dans le petit feu et les jeta dans la vasque.
Lorsque nous entendîmes le son fusant de l'extinction des braises, nous sûmes que l'eau avait été fécondée par le sperme, le sang et le feu.
Enfin, les tam-tams se sont tus. Les batteurs et le maître de cérémonie se sont évaporés en suivant leur érection.
Le retour au campement hôtel s'est fait pratiquement dans un silence absolu. Pour ma part, j'étais abasourdie avec le bas ventre en feu.
Au campement, malgré l'heure tardive, quelques employés s'occupaient à préparer l'hôtel pour le lendemain. L'un me plaisait bien. Il a joué au pompier toute la nuit pour éteindre le feu qui me ravageait le ventre.
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