Journal D'Un Apprenti (9)
Je narre mes hauts faits de vacances, sans rien ceder à Augustin, mais sans trop insister sur certaines joies tout en appuyant sur les déceptions. Il tique, quand même, jugeant que mes "incartades" sont autrement plus nombreuses que les siennes. Je le devine à son regard. Alors que je m'attends à des reproches que je m'apprête à rabrouer, il m'annonce:
<< - J'ai pas tout dit, Daniel, excuse. Je suis là depuis samedi dernier où j'ai fait une tournée qu'est pas la mienne. Je suis tombé sur Luc. Lui dit que c'est par hasard. Moi je crois pas. Lui et Théo, y me cherchent, c'est ! Je les rencontre trop souvent ces derniers temps. Enfin, on a bu un pot dans un troquet puis chez un de ses copains qu'y m'a dit. Théo est arrivé. Après, ben
après je les ai sauté tous les deux. Y voulaient me baiser. J'ai refusé. Ça, c'est réservé à mon Daniel, que je leur ai dit. Y rigolaient tous deux, sûrs que tu te foutais de moi, qu'y z'étaient. C'est là qu'y m'ont dit pour la boîte où y t'ont vu. Après, les deux ont parié que moi et toi ça ne durerait pas plus d'un mois encore.
- Eh bien dis donc! Pour le pari, c'est leur genre. Pour le reste, je crois que tu peux juger par toi-même. Oui, je cours le guilledou mâle ailleurs. Mais je suis toujours aussi heureux à chaque fois que je te vois et je me rends disponible à chaque fois que tu le demandes, te donnant ainsi la primeur. Tranquillises-toi, Augustin, je t'apprécie plus que tu le penses. Comme ça, tu t'es fait les deux frangins!
- Tu charries! Y sont cousins, pas frangins!
- Non, frangins. C'est Théo qui me l'a dit. Les parents ont confirmé.
- C'est dégueulasse! Y baisent ensemble et moi j'ai baisé avec eux! Beurk!
- Tu n'es pas le seul. Moi aussi je suis tombé dans leur piège. Remarque, Luc a été adopté. Alors ils ne sont pas frangins de sang. Allez! Ne fais pas cette tête! Tu en verras d'autres. >>
Afin de lui remettre les idées en place, je soulève sa chemise, son maillot de corps, approche mes lèvres de ses tétons que je suçote doucement.
<< - Je crois que Luc et Théo veulent plus que moi et toi on se voit. >>
Je me fous complètement de ces deux là. Qu'ils y viennent et je leur arrange le portrait, même si ça doit me coûter ma place. Passons à autre chose, à ce que nous sommes occupés actuellement. Mais Augustin n'a guère la tête aux faits de chairs. Il s'accroupit pour caresser Voyou. Le toutou, heureux que l'on s'occupe de lui, cesse de bouffer mes chaussures que j'ai omis de planquer. Mon doux facteur me regarde, grand sourire aux lèvres, prenant possession de l'animal, se penche vers son oreille et susurre, d'une voix attendrie:
<< - On va s'occuper de toi, comme y faut, le chien. Je vais t'apprendre plein de trucs.
- Pas question! Je veux pas d'un chien de cirque. Il doit vivre sa vie de chien au maximum. Je veux juste qu'il soit obéissant pour notre sécurité à tous, sans plus. Par contre, se balader avec lui, jouer avec lui, d'accord. >>
Augustin ne cache pas sa déception. Cependant, il se relève, m'enlace, constate:
<< - Tu vois, le chien, Daniel est jaloux quand je m'occupe de toi. C'est un exclusif! >>
L'exclusif ne répond pas, la bouche maintenant remplie d'un pénis royal. Je pompe à tout va, comme si ma vie en dépendait. Augustin tente de m'obliger à ralentir le rythme. Je persiste, empoignant d'une main ses couilles que je serre afin qu'il comprenne qui dirige. En effet, il comprend, se laisse aller totalement, à telle enseigne que son sperme coule dans ma gorge avide, par violentes et généreuses saccades. Repus de ce côté-là, je le retourne afin d'accéder à sa rosette que je malaxe avec la langue, la fourrant le plus loin possible dans cet antre qui, très vite, recevra la visite de mon gourdin.
Les ébats mis en sommeil, Augustin suggère:
<< - Si on habitait ensemble? Tu crois pas que ça serait mieux?
- Je ne sais pas trop. Je ne dis pas non. On verra d'ici quelques temps, tu veux bien?
- D'accord, j'attendrai. >>
J'espère sincèrement pouvoir lui dire oui très bientôt. Mais, avant de m'engager, j'aimerais être sûr de nous.
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La famille, que je surnomme "tuyau de poêle", s'en est allée retrouver son logis parisien. Ce qui me permet de respirer un peu en attendant de nouveaux ennuis que ne manqueront certainement pas de nous infliger les frères. Un raisonnement sensé me signale que mon acrimonie à leur égard est très mal placée. Après tout, quand je ne savais pas, j'appréciais. Maintenant je peste, j'injurie, uniquement parce que je ne suis pas l'heureux élu de l'un ou de l'autre et, pourquoi pas, des deux.
Dans la série des bonnes nouvelles, le retour de Bernard parmi nous, pour une durée de plus d'une année: construction d'une autoroute oblige, avec bretelle de sortie pour notre joli patelin, ce qui devrait nous apporter pas mal de touristes supplémentaires.
Autre excellente nouvelle pour Marco: finalement il vient de trouver un emploi très sérieux, avec rémunération et avancement intéressants, sous réserve de travailler, lui aussi, dans la capitale avec logement en banlieue. Ce qu'il accepte sans barguigner.
Je suis un peu tristounet de ce départ, sans pour autant être véritablement peiné.
Augustin, fidèle à lui-même et à moi-même, m'honore le plus souvent qu'il peut, à savoir presque chaque jour. Je ne rechigne pas à sa présence bien que je craigne qu'elle ne devienne un jour insupportable. Parfaitement au courant de mon inquiétude, il a une réponse:
<< - Quand je serais de trop, tu le dis. Je me ferais plus discret. >>
Cette abnégation ressemble un peu à de la veulerie, je crois. Il ne se bat pas pour conquérir. Il se contente d'espérer et d'attendre. Cependant, je n'ai pas à juger car je suis responsable de cette situation. Je devrais être plus clair avec lui, comme avec moi: ou nous vivons carrément en couple comme il le veut, ou nous nous séparons et vivons en amants épisodiques voire plus du tout amants. Or, je veux continuer de profiter de sa gentillesse, de ses qualités en tous genres, sans connaître les inconvénients d'une vie à deux et le poids de ses sentiments pour moi et en ignorant les miens pour lui. Je repense à Adrien qui me reprochait de trop me poser de questions, ce qui compliquait ma vie et mes relations avec autrui.
Le retour de Bernard s'effectue dans une ambiance chaleureuse. Prévenu de cette arrivée, Augustin décrète une séparation. Profitant de mouvements de personnel aux PTT, il se propose pour effec une autre tournée durant un mois ou deux, à quelques trois cents km! Il me supplie d'éclaircir mes idées, d'ici là.
Dès le premier jour, Bernard reprend ses habitudes avec moi. Ses journées de travail durent parfois plus de 12 heures, ce qui le rend facile à supporter, même s'il a tendance à me prendre pour bobonne servant son divin époux.
Je me propose, d'ailleurs, de le remettre en place, sans heurt mais énergiquement. L'occasion se présente lorsqu' Adrien me câble son désir de résilier le bail de son appartement dans notre belle contrée. Il assure être parfaitement heureux aux USA, vouloir y passer le restant de sa vie.
Sans donner quelque raison que ce soit à Bernard, je lui signifie simplement que je vais m'absenter deux ou trois jours et ce à plusieurs reprises. Il peut toujours résider à la maison, sous réserve de la tenir propre. Il me paraît abasourdi par ma décision. En riant, j'ajoute:
<< - Eh, Bernard! Nous ne sommes pas mariés! J'ai ma vie, en dehors de toi. Tu sauras bien te débrouiller tout seul, ici. >>
Cette perspective ne l'enchante guère. Ce dont je ne tiens aucun compte.
Trouver à me libérer de mes boulots ne présente aucune difficulté. Mes parents se chargeront de Voyou.
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Lors du premier bref séjour en ville, j'effectue diverses démarches pour le compte d'Adrien, muni d'une procuration en bonne et due forme. Le soir, je hante les bois, profitant de l'arrivée imminente du printemps. L'air doux domine, en ce début mars. Les beaux garçons effectuent une timide sortie, étrennant leurs nouveaux habits légers ou semi-légers. Bon, je ne suis pas là pour admirer la tenue de ces messieurs mais plutôt pour admirer ce que contiennent ces tenues. Dans le même temps, j'apprends la sexualité sauvage, en pleine nature, dans un endroit public. La faune fréquentant ces lieux me fascine. Tous âges, tous types, tournent, virent, observent, tâtent, poussent, repoussent, sucent, prennent, se font sucer, se font prendre. Les rencontres furtives ne s'encombrent pas de circonvolutions en préliminaires, sauf en de très rares cas. La solitude n'est jamais de mise. Tout se déroule sous l'il scrutateur de voyeurs ou de candidats à la participation. Deux choix se présentent: ou se barrer ou se mêler aux autres. Le second choix me sied et j'y vais sans réfléchir. Les premiers assauts sur ma personne ne tardent pas. C'est l'occasion de constater la rapidité, la ruse, dont font preuve les hommes d'un âge certain pour arriver les premiers. C'est aussi l'occasion de leur montrer, avec tact, que je ne suis nullement attiré par leur plastique. Passées plusieurs minutes à trier, je peux enfin me consacrer aux plaisirs des chairs. Tandis qu'une bouche avide gobe ma queue toute roide, mes mains câlinent chacune une bite pendant qu'une autre bouche s'appesantit sur mes lèvres. Régal des partenaires multiples qui ne s'occupent que de moi, même s'ils fricotent entre eux. D'autres doigts agiles s'insèrent sous mes boules avant de s'aller taquiner mon anus. J'écarte les jambes afin de laisser un passage plus aisé: des phalanges pénètrent dans mon trou alors que ma queue lâche la purée qui arrose mon suceur dont je devine à peine le visage. Je suis content de cette première. Je remonte mon pantalon, enfile ma chemise dedans, ferme braguette et blouson, part continuer la visite des lieux.
Des soupirs attirent mon attention. Un jeune gars, plaqué contre un arbre, cul à l'air, provocant, semble attendre. Au moment où je m'apprête à l'aborder, un type entre deux âges me double, queue en main, qu'il fourre dans l'anus exposé. Mouvements en balançoire, maints va-et-vient sans aucune chaleur ni sensualité. L'enculeur bougonne deux ou trois mots, secoué par les spasmes de l'éjaculation. Le voilà qui se retire, sa queue rapidement essuyée avec un mouchoir. Tandis qu'il se rhabille, un autre baiseur prend sa place. Le jeune enculé ne bouge pas, ne regarde pas qui l'enfile. Fasciné par ce spectacle, j'assiste au "passage" de quatre gus. Scénario identique pour tout le monde. Alors qu'un cinquième se présente, le jeune fait signe de patienter. Il s'éloigne, revient deux ou trois minutes plus tard, reprend sa place contre l'arbre. Le "patient" le fourre illico. Un sixième, un septième, un huitième. Dégoûté, je veux quitter l'endroit lorsque le jeune me fait signe. Curieux, mais pas du tout attiré à lui offrir ma bite, je m'approche de lui. Il ricane:
<< - Qu'est-ce tu restes planté là? Où tu me baises ou tu te barres.
- Tu trouves du plaisir à te faire enfiler comme ça?
- Question con, mon grand. Si je prenais pas mon pied, comme je prends pas de pognon, pourquoi je le ferais, hein pauvre pomme? Allez fous le camp! >>
Je ne sais que dire. Par contre, en voyant dégouliner un filet humide suspect sur une de ses jambes, je sais quoi faire: m'éloigner vite fait. La prestation du gars me rebute à tel enseigne que je décide de changer d'air. Je l'entends murmurer un qualificatif peu flatteur à mon égard, ne m'en soucie guère. Très vite mon écurement disparaît car certains souvenirs d'un séjour au sauna resurgissent, dans lesquels la pute se nommait Daniel, moi pour bien préciser.
En sortant du bois, j'entrevois une tête connue. Si j'en juge par son aspect, il cherche un soulagement vite fait, genre "tourne ton cul que je gicle en trois temps trois mouvements". J'hésite: peut-être qu'il n'appréciera pas de me voir. Cependant, l'espérance de me faire culbuter chaleureusement, avec grand jeu, me tente énormémen,t d'autant que le spectacle de tout à l'heure m'a coupé l'envie de continuer les aventures sur un tel terrain. Donc, un seul moyen pour être certain de ne pas le froisser: faire celui qui ne le voit pas quand je le croiserai. L'idée me paraît géniale sauf que Marco se rend compte de mon manège, s'approche:
<< - Alors, on fait sa mijaurée avec le beau Marco? Tu sais que tu m'emmerdes jamais. Un appareil à baise comme le tien ça se refuse jamais. T'en penses quoi de t'envoyer le Marco?
- Je te croyais à Paris ou dans les environs.
- Eh non! Déménagement oblige. Y'a pas mal de trucs à faire avant de se barrer d'ici. Pas facile avec bobonne et le bout de chou. Eux sont là-bas. Moi j'y vais après-demain. Mais qu'est-ce tu fais en ville?
- Je liquide l'appartement d'Adrien. Il reste aux USA définitivement.
- T'es libre ? On peut se la donner tous deux, avant que je me taille? T'en penses quoi?
- OK pour passer ces deux jours dans le même lit.
- Ça me botte, Daniel, et ça m'arrange. Tu sais, hier je me demandais si j'allais pas faire une virante dans ta turne, histoire de me soulager les burnes. Ça fait quatre jours que bobonne et partie avec mon lardon. Alors j'ai les couilles pleines.
- Je m'en doutais puisque tu traînes ici.
- Ouais j'étais venu, mais j'aime pas trop. Pas très propre ce genre de baise. Avant que je te vois, je pensais me taper une queue vite fait en regardant les mecs s'embrocher. C'est plus prudent, à mon avis, question maladies.
- Pourquoi tu ne cherches pas une fille? Ici, ça ne manque pas.
- On voit que c'est pas ton rayon, les bonnes femmes! Trop compliquée la drague avec elles. Sauf les putes, c'est vrai, mais j'y tiens pas. Surtout que le beau gosse que je suis peut tirer un coup gratos avec un beau petit gars comme toi. >>
Le gros flatteur! Je suis heureux de cette rencontre et des perspectives qu'elle engendre.
Petit dîner en amoureux, avec apéritifs, vins et digestifs à volonté: faut bien finir les bouteilles! 48 heures de ce régime devraient nous donner suffisamment de forces pour affronter les efforts qui nous attendent.
Alors qu'il procède à mon déshabillage, j'observe Marco. Moins maigre que lorsque je l'ai connu, plus sûr de lui, assumant mieux sa personnalité ou ce qu'il juge comme telle. Reste un bel homme, dans la plénitude de sa force. Je suis surpris de voir l'attachement qu'il éprouve pour ma pomme. Comme s'il lisait mes pensées, il déclare, sur un ton légèrement suppliant:
<< - Quand je serais bien installé à Paname, tu viendras me faire reluire, de temps en temps? Oh! Pas trop souvent, on risquerait y prendre goût, mais juste histoire que moi et toi
enfin tu comprends ce que je veux dire. Ça serait dommage que je t'oublie et que tu m'oublies. T'es mon seul vrai pote, Daniel, même mon seul pote tout court.
- D'accord pour le séjour dans la capitale. T'inquiète! Je n'irais pas souvent. Je ne suis pas riche, tu sais.
- Qui te parle de raquer quelque chose? C'est moi qu'invite, c'est moi qui raque! >>
Je me plaque contre lui alors qu'il s'empare de mes lèvres, que sa langue croise la mienne, que ses mains s'appesantissent sur mes fesses. Je sens sa queue frétiller sous ses vêtements. Il murmure:
<< - On se fait le grand jeu, hein? Faut que le souvenir reste dans mon crâne jusqu'à ce que tu viennes me voir à Paname. >>
Rien à dire, juste à passer à l'action. Nu devant Marco qui me contemple, l'il humide, déjà un peu triste, je lui roule une pelle, déboutonne sa braguette, sort sa queue raide que je masturbe doucement tout en disant:
<< - Tu ne vas pas tomber amoureux de moi, maintenant, dis Marco? Tu as femme et , je te le rappelle.
- Je sais plus trop. C'est bizarre la vie. On att toujours le contraire de ce qu'on veut vraiment. Tu m'écoutes, Daniel?
- Ouais, vas-y. Parle tant que tu veux, moi je m'occupe de ta bite. >>
De fait, je le suce délicatement, lovant ma langue autour de son gland, avalant l'engin dans son entier, léchant les couilles velues et bien pendantes malgré la bandaison impressionnante. Marco continue d'épiloguer sur notre relation, semant son discours de conseils cochons:
<< -
. Quand j'étais en cabane, j'ai juré de plus jamais troncher un gonze et encore moins me faire troncher par un gonze. Histoire d'honneur, hein! Et voilà que je suis tombé sur toi, mignonne petite gueule, beau cul, belle bite. Je sais pas ce qui m'a pris de repiquer au truc pédé. Maintenant, j'en suis là, à plus m'en passer. C'est con, non? La vie, sûrement. N'oublie pas de passer ta langue entre mes couilles et mon trou. Je suis un sensible de l'entre cul, comme j'appelle ce coin là. Surtout qu'y reste toujours propre, tu risques rien. Voilà! Bien! C'est bon
Continue
Attends, je me baisse un peu et t'as mon trou à lécher. Ouais comme ça! Le pied, mon gars! Qu'est-ce que je disais? Ah oui! Je t'ai rencontré. De suite j'ai compris que j'en pincerais un jour pour ta petite gueule. J'ai rien fait pour l'éviter. Peut-être que c'est le naturel comme on dit. Y' aussi que t'es pas bégueule, comme j'ai dit. On se complique pas la vie avec toi. T'es un vrai pote, mon seul vrai pote
Vas-y, mets les doigts dans mon cul, enfonce-les à fonds, ma petite gueule. Putain, t'as l'art de me faire fondre! J'ai cru pendant longtemps que c'était pas vrai. Maintenant, je sais. Enlève les doigts et fourre ta queue, d'un coup, que je la sente bien. Tu baises comme un dieu. Vas-y, n'aie crainte! Elle me remplit le cul comme j'aime. Pistonne-moi à la brute! Ouais
c'est bon, continue
doucement jouis pas trop vite, je veux la sentir longtemps me bourrer. Tu vois, petite gueule, pour moi c'est ça être heureux. Quelqu'un de bonne compagnie, giron, bien tourné, bien fourni, qui se monte pas le bourrichon quand faut s'éclater. C'est toi, quoi! Remarque, ma gisquette aussi elle est pas mal question festivités du cul. Attends, sors pas, on va se faire un petit plaisir en plus. J'ai ce qu'y faut dans mon sac
>>>
Nous avançons, ma bite dans son cul, jusqu'au canapé. Il prend son sac, en sort un ravissant gode qu'il mouille dans sa bouche avant de le glisser gentiment aux côtés de ma queue, dans son trou. Il reprend ses commentaires:
<< -
Dommage que c'est pas une vraie. Une fois, en taule, deux m'on enculé. Au début je couinais comme un porc qu'on égorge mais vite j'ai pris un super pied! Dans les autres cellules, y croyaient que des matons me faisaient ma fête à coup de matraques. N'hésite pas, enfonce ça bien comme y faut
Ralentis, je vais cracher. Comme ça, la jute redescend
Branle-moi
Ce soir, y'a que moi à passer à la casserole. Je suis ton trou à jus. Demain, on verra. Putain c'est bon! Frotte pas trop mon gland dans ta main sinon ça va gicler! J'aime quand tu mords mon cou, mes oreilles
T'as la baise dans le sang, c'est chouette! Ça y est, tu vas lâcher la purée? Je te suis ma petite gueule
Vas-y à fond la cale! Tu branles comme un chef! Ça y est, c'est parti! Fais comme moi, laisses-toi aller
>>
Je me laisse aller, inondant les intestins de Marco ainsi que le gode qui accompagne ma queue. Quant à Marco, il jouit avec force, chassant de son trou les deux bites.
La séance se reproduit plusieurs fois durant les deux journées, avec de nombreuses variantes. Nos ébats tendent à virer au vraiment salace, allant jusqu'à nous pisser mutuellement dessus, alors que nous sommes dans la baignoire puis à nous envoyer en l'air, ainsi trempés. J'ai droit au gode vibrateur, à une double sodomie comme celle subie par Marco, et bien d'autres innovations pour moi bien trop longues à énumérer et, à dire vrai, pour lesquelles j'éprouve quelque honte. Marco semble content de lui, de moi.
Lorsqu'il quitte l'appartement, au petit matin, pour gagner la gare, sa voix tremblote, la mienne aussi. Comme s'il voulait clore ses confidences du début, il demande:
<< - Dis, Daniel, qu'est-ce tu penses de mézigue?
- Tout le bien possible, sinon je ne serais pas là et je ne t'aurais pas promis d'aller te sucer un de ces quatre, dans ton nouveau chez toi.
- Ah! C'est tout, alors?
- Vaut mieux pour nous deux, Marco. Ce qui te chagrine le plus, c'est de ne plus m'avoir sous la main, comme ici. Mais ça ne m'empêche pas d'être triste de te voir partir loin. J'ai peur de perdre un très bon copain avec qui je baise super. Ce qu'il y a de sûr, c'est que tu es un excellent ami pour moi, un des meilleurs que j'ai jamais eus. J'ai beaucoup d'estime pour ta pomme.
- Bon, arrête les trémolos sinon on va se mettre à chialer. Pédés mais pas gonzesses, hein? Allez! À la revoyure, ma petite gueule d'amour! >>
Il quitte la maison, monte dans le taxi. Je ne l'accompagne pas, à sa demande. Il n'aime guère les adieux sur quai de gare avec agitation de mouchoir. Moi non plus, en général. Je me recouche et m'endors afin de ne pas voir le vide qu'il laisse. Avant de sombrer dans le domaine des rêves, j'imagine nos retrouvailles, là-bas, inventant des prouesses sexuelles plus folles les unes que les autres.
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Retour dans mon logis à moi où une surprise m'attend: le linge sale de Bernard, délicatement posé près de la machine à laver, avec un mot écrit de sa main que je pourrais intituler « recommandations pour une lavandière ». Monsieur a eu la flemme de mettre lui-même ses frusques dans la machine! Quant à la vaisselle
j'ai de quoi faire. Gonflé, non? Nous sommes samedi, il revient lundi. Il retrouvera sa salopette dégueulasse, comme il l'a laissée. Et le reste aussi.
Pas content le Monsieur. Bobonne n'a pas obéi. Il ne dit mot, étalant ses vêtements de travail tout en maugréant:
<< - Tu te rends compte, je vais être obligé d'en emprunter. Je vais pas mettre ces trucs pourris.
- Bernard, mon chéri, baiser ensemble et t'héberger en guise de remerciement, ça ne veut pas dire que je suis ta bonne. Ça, mon grand, pas question. Tu t'occupes de tes affaires, moi des miennes. Vendredi soir, quand tu es venu prendre ta douche et te changer avant de partir chez toi, tu avais largement le temps de mettre tes habits dans la machine puis de les étendre à l'abri. Au moins ça!
- Ouais je sais. Mais j'étais à la bourre! Et puis, ça te coûte rien de le faire pour moi.
- Non, rien. Mais je vois que tu te comportes comme si j'étais ta femme au foyer, te contentant de mettre tes pantoufles quand tu es là. Qui se tape le ménage, la cuisine, la vaisselle, les commissions? Bibi! Toi, tu te tapes le fauteuil, la télévision, tu bâfres ce que je cuisine, tu baises avec moi et basta!
- Ben quoi? Je fais plus de 10 heures sur le chantier et je compte pas le trajet aller-retour. Tu trouves pas que ça suffit?
- Une question, Bernard: tu fais comment avec ta légitime?
- Impossible, elle travaille comme une dingue à l'hôpital. Toi, t'as le temps de gâter ton amant préféré.
- Crois ce que tu veux mais dorénavant ou tu mets la main à la patte ou tu fous tes pieds, ta bite et tes valises ailleurs. Je ne plaisante pas. Je bosse, moi aussi, même si c'est plus décontracté. Alors fais un effort si tu veux rester.
- Comme tu le prends!
- C'est une question de principe, Bernard. Je ne suis la bonne de personne et ne suis marié à personne. Maintenant grouille, tu es à la bourre. >>
Je sors en claquant la porte. Dans l'appentis emménagé en buanderie, je trie mon linge. J'entends des pas. Deux bras entourent mon cou. Un corps se plaque derrière le mien. Bernard susurre:
<< - Le prends pas comme ça, Daniel. Jamais j'ai cru que t'étais ma bonne. Je sais bien que je pourrais faire un effort. T'as raison, là-dessus. J'essaierai, promis, juré! Retard pour retard, on se fait un gros câlin pour effacer la brouille. >>
Afin d'appuyer ses dires, il déboutonne mon pantalon tout en entamant un joli suçon dans mon cou.
Que récriminer dans de telles conditions? Il n'a pas tort, lui non plus. Il reste absent près de 12 heures par jour. Quand il rentre, son seul souci est de se reposer.
Il me dévêt entièrement, honorant la moindre parcelle de peau avec sa langue ou ses lèvres. Puis, mine de rien, sa barre à mine me pénètre à fond, coulisse langoureusement. Ses doigts enveloppent ma bite, soupèsent mes burnes ou rejoignent la queue dans mon anus. Plus aucun reproche à émettre. Seuls des compliments me viennent aux lèvres, compliments sur la façon qu'il a de me sauter gaillardement. Tout en continuant de farfouiller dans mon anus avec son engin, il enlève chemise et maillot de corps, baisse complètement son pantalon, laissant ainsi à ma disposition sa poitrine à la douce toison que j'aime tant sentir contre moi. Ses jambes enserrent les miennes. Petite gymnastique pour permettre quelques pelles savoureuses avant de me pencher afin que la chose me pénètre encore plus, que je la sente toute entière en moi, s'accoquinant avec les doigts d'un Bernard maintenant au bord de l'éjaculation. Il hurle sa jouissance pendant que je grogne la mienne. Une longue paix vient d'être scellée. Ensemble, nous nous dirigeons vers la salle de bain, à poil, afin d'y faire certaines ablutions.
Tout en déjeunant, nous racontons nos faits durant ces derniers jours. Le sujet épuisé, avant d'en entamer un autre aussi anodin que le précédent, Bernard confie:
<< - Tu sais, je parle souvent de toi à ma femme. Attention, elle croit que t'es seulement un bon copain qu'habite tout près du chantier, c'est tout.
- Oui, et alors?
- Ben ça prouve que je te prends pas pour une pute que je baise pour qu'elle me loge, comme t'as dit tout à l'heure. J'ai du respect pour toi. C'est tout! Tu m'as vexé en disant tous ces trucs. Faut pas croire.
- Je le sais. Seulement, parfois tu te conduis comme si je n'existais que pour ton confort. En plus, je suis assez susceptible. Alors je m'emporte au lieu de m'expliquer calmement.
- Ouais, j'ai vu. Ça te dirait de venir avec moi, vendredi prochain, si tu es libre? Tu resterais avec nous à la maison et retour lundi.
- Chez toi, dans ta famille, avec femme et gosses?
- Ben ouais, pourquoi pas? Ça te dérange? Je t'ai dit que je parle de toi à la maison. Maintenant, ils sont habitués. C'est ma femme qu'a proposé de t'inviter. Je suis content d'exécuter ses ordres. Alors, tu viens?
- Non. Je préfère que nous restions comme nous sommes. Pas d'interférence entre tes deux vies. C'est plus sage. Surtout pour toi et les tiens. Un geste malheureux, une parole malencontreuse, et patatras! La tuile! On ne doit courir aucun risque.
- Dommage! J'espérais que tu accepterais. Peut-être que tu changeras d'avis, plus tard. >>
Je suis énormément sensible à l'invitation de Bernard. Cependant, je la refuse non par crainte d'une gaffe ou d'un geste malheureux pour cette famille, mais uniquement parce qu'une pointe de jalousie trouve à se nicher dans mon esprit. Là-bas, ils partagent tout, dans cette famille. Moi, seulement quatre nuits par semaines, nuits volées, avec interdiction d'en révéler quoi que ce soit à qui que ce soit. Elle possède tout de Bernard, sa femme. Moi si peu. Pourtant, je ne m'estime pas amoureux de lui. Son épouse, je ne la considère pas comme une rivale, une concurrente. Alors? Ce refus est d'autant plus étrange que j'ai accepté d'aller à Paris rendre visite à Marco qui, lui aussi, possède famille. Pourquoi deux poids, deux mesures? Probablement à cause de la date trop proche proposée par Bernard. Concernant Marco, c'est une éventualité, un lointain projet avec condition qu'il soit définitivement et confortablement installé. Par ailleurs, Bernard c'est le casanier parfait. Le voir dans son milieu, dans son nid, serait attenter à leur harmonie familiale. Je me vois mal tenant le crachoir à son épouse ou à ses mômes, sachant que dès les premières paroles je serai contraint de mentir. S'agissant de Marco, mon sentiment diffère. Il me paraît plus frivole, plus libéré, moins attaché au foyer dans la mesure où sa femme connaît ses aventures, même si elle les pense féminines. Certes, je mentirais obligatoirement, si je veux cacher nos véritables relations entre moi et son mari. Mais je ressens une sérieuse différence entre les deux familles. Et, bien évidemment, j'éprouve également une pointe de jalousie envers la moitié de Marco qui, selon moi, le possède entièrement quand je n'en ai que quelques bribes.
Tout ceci me démontre la saveur d'une relation avec un Adrien, garçon attachant qui ne s'attache pas et fait en sorte que l'on ne s'attache pas à lui.
Enfin
. Pas certain
.
À suivre
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