Nouvelle Vie

La rentrée scolaire a repris depuis trois mois et ma première année de fac, entamée sans aucune motivation faute de trouver un emploi, s’annonce déjà comme inutile.
Je ne rêve que d’autonomie et surtout, le désir de m’offrir à nouveau à un homme accapare toutes mes pensées.
Mais il y a toujours cette anxiété, cette peur d’admettre clairement mes désirs et mes fantasmes ; accepter enfin, sans conflit intérieur, ma sexualité.
Et puis surtout, la crainte du regard des autres reste omniprésente.
Si bien que lorsque je reçois la proposition d’intégrer une grande entreprise, même au plus bas de l’échelle, j’y vois immédiatement un signe du destin.
Je gagne mon indépendance et surtout, je déménage dans une grande ville, loin de toute connaissance, anonyme parmi les anonymes.

Après avoir consacré les premiers jours à mon intégration au boulot et à l’aménagement de mon appartement, ma première virée en ville me conduit inévitablement devant l’entrée d’un cinéma porno.
Je n’ai mis que très peu de temps pour prendre mes marques et je crois que le premier homme au côté duquel je me suis installé doit encore se demander ce qui lui est arrivé.
Entre mon envie exacerbée par plusieurs jours d’abstinence et l’excitation provoquée par ce nouveau lieu, je me comporte comme un mort de faim. J’avale goulûment et sans aucun préambule son sexe et ne me résout à le libérer qu’après avoir dégusté avec gourmandise son jus chaud et crémeux.

Ce cinéma est évidemment devenu ma destination de prédilection le week-end. J’aime son atmosphère. Outre sa salle spacieuse équipée de rangées de fauteuils largement espacées les unes des autres (très pratique pour les gâteries), il y règne une véritable ambiance de sexe. Le fond de la salle est indiscutablement le plus fréquenté et là, à ma grande surprise, les visiteurs ne se contentent pas de simples fellations. Debout, agrippés au dossier du siège ou plaqués contre le mur, comme à quatre pattes le nez dans la moquette, rien ne semble interdit ici.

Pour ma part, malgré une énorme envie de retrouver le plaisir d’une bonne saillie, je préfère continuer à donner du plaisir avec ma bouche. Bien que très excitante, l’idée de me faire prendre à la sauvette par un ou plusieurs hommes me fait un peu peur.
Par contre, à la découverte de toilettes plutôt propres (en fait et surtout sans forte agression d’odeur d’urine), je décide de vivre un fantasme que je n’ai jamais osé réaliser dans ma ville par crainte de sortir de la pénombre et de m’afficher en pleine lumière.

Ce fantasme est en fait né d’une situation vécue.
Apres une après-midi passée dans la salle obscure à branler et sucer différents mecs, une envie pressante me prend juste avant mon départ.
Je me rends aux toilettes ; minimalistes, pas d’urinoir, juste un lavabo et une cabine.
Là, je tombe sur un homme, petit, la cinquantaine, vêtements quelconques, bref totalement insignifiant dans mes souvenirs. Il se tient immobile à coté de la porte ouverte du cabinet.
Voyant qu’il ne bouge pas je m’engouffre et ferme la porte. Quelque chose bloque. Le verrou est tiré en position fermée et tape contre le chambranle. Je l’actionne et m’enferme lorsque je remarque un message écrit en gros au marqueur. Je ne me souviens pas des termes exacts mais c’est clairement une invitation à la pipe.
J’urine, et puis…pourquoi pas. J’ouvre et attend. L’homme entre timidement :

- Tu veux que je te suce ?
- Ben…oui.

Il s’agenouille et entame sa fellation ; fellation que je qualifierais de très technique mais sans aucune passion. Et malgré un talent indéniable il a du mal à me faire vraiment bander. Décidément, c’est clair, je préfère nettement être dans le rôle du suceur que du sucé. J’att sa tête et prends les choses en mains. N’ayant pas un gros sexe (15 cm) cela ne lui pose aucun problème et il me laisse lui baiser la bouche jusqu’à la jouissance. Mon affaire terminée, il se retire et se retourne vers la cuvette pour cracher.
Je me réajuste et m’en vais, sans un mot.

J’ai souvent repensé à ce moment, à ce type qui offre sa bouche sans vraiment donner l’impression qu’il prend du plaisir à le faire. Moi qui aime tant ce moment où l’homme se soulage et me remplit de son nectar ; cette odeur, ce goût. Avaler le jus tout en continuant à sucer, lécher ou butiner le bout du gland, quoi de meilleur ?
Pour lui non, aucune émotion, aucun gémissement, aucun plaisir apparent.
Pourtant, aujourd’hui, alors que j’attends à mon tour dans les toilettes de ce nouveau cinéma, j’ai la réponse à ma question ; comme dans bien des cas, son plaisir n’est que cérébral. Et même si moi je me promets de ne pas en perdre une goutte, j’ai terriblement envie d’être dans sa situation. Je veux que l’on me voie prêt à être utilisé, je veux suivre un homme sur un claquement de doigt et m’agenouiller pour le sucer, je veux que l’on sache que j’aime offrir ma bouche au bon plaisir de qui veut.

Un homme entre. Je n’ose pas le regarder. Pourtant c’est mon désir, mon fantasme. Je dois lui montrer pourquoi je suis là. J’entends qu’il cherche à fermer la porte puis plus rien. J’imagine qu’il est en train de lire mon invitation qui se résume à un lapidaire « si tu as envie, je suce et j’avale ». Je jette un œil, la porte est restée entrouverte et je l’entends maintenant uriner dans la cuvette. Mon cœur bas la chamade et je ne sais vraiment plus quoi faire. Pourtant je me risque. Je passe la porte et la referme. L’homme a fini et se retourne le sexe toujours dehors. Il me regarde et me dit :

- C’est toi qui as marqué ça ?
- Oui.
- Et tu te fais mettre aussi ?

Sa question me fait l’effet d’une bombe, je ne m’attendais vraiment pas à ça.

- Heu…non, je suce seulement.
- Bon, ok, dommage, mais ça me va quand même.

Même si j’ai très envie de me faire prendre, je ne me sens vraiment pas prêt à faire ça ici, dans des toilettes. Je me glisse donc avec soulagement à ses genoux et entame ma fellation.
Immédiatement, un goût fort m’agresse les papilles ; mélange de sperme et d’urine. Cela ne fait qu’augmenter mon excitation, je suis aussi là pour lui nettoyer la queue. De toute façon je n’ai jamais aimé le goût du savon. Je m’applique donc à le sucer comme une bonne petite ménagère sans oublier de passer ma langue tout autour du bas du gland, là où les résidus aiment à se cacher. Je sens son regard sur moi, je sais qu’il m’observe et j’en profite pour baver copieusement. Je sors ma langue plus que de coutume, le lèche de bas en haut en prenant bien soin d’accen mes bruits de succion, je plonge vers ses couilles pour les gober en gémissant de plaisir, bref je me lâche. Je ne veux lui donner aucune tendresse, juste le pomper avec avidité et un brin de lubricité. Ses grognements et les mots crus qu’il commence à lâcher m’indiquent qu’il apprécie. Je lève les yeux vers lui, je veux être sûr qu’il me regarde bien faire. Il en profite pour me cracher au visage avant de m’agripper fermement la tête et de plonger au plus profond de ma gorge. Ca y est, il me baise littéralement la bouche provoquant chez moi des miaulements de chatte en chaleur. Mon excitation est à son comble et je n’attends plus que sa liqueur. Mais brusquement il se retire et, plutôt que de me laisser boire son jus, m’arrose copieusement la figure. Même si cela ne me déplaît pas, je reste figé de surprise et le laisse s’enfoncer à nouveau en moi sans faire le moindre geste pour continuer à le sucer. Je suis sans réaction, légèrement abasourdis.
Puis il se rebraguette, me dis qu’il a pris son pied, que je suis une bonne bouche à pipe avant de sortir et de me laisser là le visage maculé de sperme.
Je me tourne à la recherche de papier toilette, rien évidemment. Je fouille mes poches en quête d’un kleenex sans plus de succès. Je ne peux quand même pas sortir comme ça !
Alors que j’envisage déjà de sacrifier mon tee-shirt, un homme pousse la porte et se plante face à moi, mi-surpris mi-amusé.
Il n’en faut pas plus pour que je me décide à déguerpir, les yeux rivés vers le sol, tout honteux de mon état.
Moi et mes fantasmes de suceur qui aime le sperme et le montre, et bien c’est réussi.
Heureusement, le lavabo me tend les bras et personne d’autre ne se trouve dans les parages.

Je finis tout juste de me nettoyer lorsque j’aperçois l’homme qui m’a surpris. Il est adossé au mur et m’observe. Je ne sais trop que faire. Je cherche à nouveau vainement une quelconque serviette pour m’essuyer puis, dans un brusque élan de courage, le fixe à mon tour :

- Toi aussi tu as envie que je te suce ?
- Pourquoi pas oui. Mais pas ici, je préfère que tu t’occupes de moi pendant que je regarde le film.
- Ok, si tu veux, pas de problème pour moi.

Nous retournons tous les deux vers la salle. Je suis assez fier de moi, même si je m’étonne encore d’avoir osé l’affronter et de lui avoir proposé une pipe comme une pro l’aurait fait.
Mais après tout, c’est ce que je voulais ; assumer. Et finalement, je trouve ça plutôt excitant.

Je retrouve donc mes habitudes avec les fauteuils du cinéma. Cela doit faire maintenant plus de 20 minutes que je le suce et il n’est toujours pas enclin à vouloir jouir. Dès que j’accélère le rythme ou que je me sers un peu trop de ma main, un geste de sa part m’invite à me calmer. J’ai élu domicile entre ses cuisses et le contraste est saisissant entre lui et l’homme précédent. Ici pas de précipitation, pas d’emballement ; juste ma bouche qui glisse le long de sa tige avec douceur et tendresse, mes lèvres qui embrassent avec délicatesse, ma langue qui tournoie avec légèreté. Il apprécie et a visiblement décidé de se faire pomper encore un bon moment.
Alors que je commence à me faire à l’idée que c’est lui qui dirige et que je vais devoir continuer ainsi aussi longtemps qu’il le désire, le film se termine plongeant la salle dans le noir absolu. Il m’enjoint de me redresser et me propose de nous rendre chez lui. J’accepte sans hésitation. J’aime son sexe de belle taille et je suis persuadé que son offre cache une envie de sa part de s’occuper maintenant de mes petites fesses.

Je suis à présent installé dans son canapé. Il nous sert un verre et me propose de nous mettre à l’aise. Voyant qu’il ôte ses vêtements, je comprends vite. Alors que j’attends qu’il vienne se lover contre moi, il ouvre un tiroir et en ressort une cassette vidéo. Il enclenche le magnéto puis s’installe à mes côtés. Le film démarre, un porno bien sur, mettant en scène de jeunes mecs mignons et très dociles, à totale disposition d’hommes mûrs plutôt bien conservés et à la virilité sans failles. Je glisse alors ma main entre ses cuisses et commence à le branler doucement. J’aimerais qu’il se tourne vers moi, qu’il caresse mon corps et m’embrasse passionnément, mais non. Il se contente de passer sa main autour de mon coup afin de m’attirer vers le bas, me signifiant ainsi que je dois reprendre mon emplacement attitré.
Et me voilà reparti pour un tour, la bouche servant à nouveau de doux fourreau à plaisir, comme un jouet acheté dans un sex-shop. Il me caresse de temps en temps les cheveux comme s’il flattait un animal de compagnie bien soumis. Mais si je trouve ma condition de toutou obéissant assez excitante, j’ai quand même envie d’autre chose et ne peux m’empêcher de le lui dire.

- Ne t’inquiète pas, je vais m’occuper de toi, mais pas tout de suite. J’aime trop ta façon de me sucer et je veux encore en profiter. Mais si tu veux j’ai quelque chose pour te faire patienter.

Il se lève et revient avec un gode de belle taille munie d’une ventouse à sa base. Il le « scotch » au rebord de la table basse, un meuble très laid en bois massif et plateau carrelé, dont le principal atout doit être son poids, garant d’une stabilité suffisante pour résister à mes va-et-vient. A son regard je vois qu’il est plutôt content de lui. Un peu résigné mais quand même reconnaissant pour ce geste envers moi, je m’empale sur l’objet puis reprend docilement ma fellation.
A vrai dire, la situation me plait de plus en plus. J’aurais aimé qu’une photo soit prise car plus j’y réfléchis, plus je trouve que ma position, à quatre pattes en train de sucer tout en me démenant sur un gode qui me remplit le cul, me paraît irréelle. Et puis à force, je dois bien avouer que mes allers-retours commencent à me faire bigrement de l’effet. A tel point que ma bouche se met à accélérer le tempo provoquant chez mon homme des soupirs de contentement de moins en moins maîtrisés. N’y tenant plus et conscient qu’il s’intéresse maintenant plus à moi qu’à son film, je me redresse et l’implore de me prendre.
Il sourit et s’amuse de moi :

- Tu veux quoi ? Je n’ai pas compris.
- Encules-moi, je t’en prie, je veux que tu me prennes.

Mettant enfin un terme à mon supplice, il m’installe sur le canapé. Je me cambre à la limite du possible, écarte mes cuisses et mes fesses de manière indécente tout en gémissant :

- Vas-y, je t’en supplies, prends-moi, baises moi fort.

Ses mains se posent enfin sur mes fesses, les flattent un peu avant de glisser sur mes hanches. Je devine maintenant son gland devant l’entrée de mon petit trou offert. Il m’agrippe fermement, puis d’un mouvement de rein puissant transperce mon anneau et m'empale profondément pour mon plus grand bonheur. Oh que c’est bon !!! Se sentir ainsi assailli, solidement maintenu et à la merci de son pieu qui entame désormais un pilonnage en règle de mon cul. Je n’ai plus rien à faire, juste m’ouvrir au maximum et subir ses assauts qui déjà me comblent et me remplissent d’extase.
Son endurance m’étonne à nouveau. Il ne fait aucune pose, bombardant ma cavité sans relâche, accélérant petit à petit et régulièrement la cadence. Il me rend dingue, le cul me brûle, les fesses me cuisses, et pourtant j’en veux encore et encore, toujours plus fort, toujours plus profond. Je sens qu’il va jouir. Je veux lui crier d’investir ma bouche mais rien ne sort à part mes râles de plaisir. Superflu, il lit dans mes pensées et alors qu’il se retire brusquement il m’exhorte dans un souffle :

- Tourne-toi, vite, donnes moi ta bouche, viiite !!!

Je pivote précipitamment et me jette à ses genoux, suffisamment rapidement pour gober sa tige et recueillir avec gourmandise et exaltation son jus qui n’en finit pas de s’écouler au fond de ma gorge. Il m’aura fallu attendre près de 3 heures depuis mon premier coup de langue sur sa queue au cinéma, 3 heures pour enfin me délecter de son breuvage. Je suis aux anges, complètement enivré par sa semence, incapable de relâcher son sexe que je continue de sucer avec voracité, à la quête éternelle d’une giclée supplémentaire.

Nos esprits retrouvés, nous entamons une conversation sur nos vies respectives. Je lui parle de moi, de mon arrivée récente mais aussi de mes tribulations, de mes goûts et de mes fantasmes.

- Ecoutes, tu me plais énormément. J’adore ta façon de me sucer, tu dégages beaucoup de sensualité et pour tout te dire, je t’aurais volontiers laissé continuer jusqu’à épuisement. Tu me dis que tu raffoles de la fellation. De mon coté, comme tu as pu t’en rendre compte, je suis très demandeur. Je veux que tu deviennes mon petit suceur attitré.
- Je ne sais pas quoi te dire. Je veux bien venir te sucer autant que tu veux, ça me plaît bien d’être ta bouche à plaisir. Mais « attitré », est-ce que ça veut dire que je ne dois plus fréquenter le cinéma ?
- Tu n’en auras plus besoin. En acceptant d’être à moi, tu auras de quoi faire.
- Tu as vu que j’aime quand même aussi me faire prendre ?
- Et toi tu as vu que lorsqu’il faut, je sais aussi faire. Et puis si de ce côté je ne te suffis pas, j’ai pas mal d’amis. Mignon comme tu es, je suis sûr que même mes connaissances hétéros se laisseront tenter.
- Je peux donc aller avec d’autres.
- Seulement si c’est moi qui décide. Je pourrais te prêter, pour une soirée ou deux. Tu feras le plein de sensations fortes avec un ou plusieurs mecs que j’aurais choisis, et puis tu me reviendras câlin et complètement disposé à me sucer longuement et tendrement.
- Vu comme ça…évidemment…
- Tu m’as dit rêver d’appartenir à un homme. Voilà, c’est fait.
- Tu me laisses le choix quand même ?
- Hum…Non, pas vraiment. D’ailleurs j’ai encore très envie de ta bouche. Viens un peu par ici. Et surtout n’oublis pas de miauler quand tu me lèches, ça m’excite.

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