Manon, Jeune Élève Obéissante (1)

Pour conserver les bonnes habitudes, je n’avais rien changé et était bien décidée à me trouver sexy. Je m’étais même acheté l’après-midi en faisant les boutiques un petit ensemble noir en dentelle serti de strass en faux diamants que j’avais particulièrement hâte d’essayer. String, soutien-gorge et porte jarretelle, je me regardais un long moment devant le miroir avant de passer une jupe particulièrement moulante et plutôt courte, ainsi qu’un petit haut très serré, surtout concernant ma poitrine, mais à peine provoquant. Mon décolleté faisait même plutôt communiante malgré la dentelle visible de mon soutif tout neuf. Je me trouvais l’air plutôt sage tandis que j’enfilais des bas noirs et les retenais à l’aide de mon porte-jarretelles. Passage case maquillage, et je m’apprêtais à partir après avoir lacé sur les devant mes bottes noires à talon. Sexy mais classe. Sans provocation excessive. Juste l’essentiel.

Leslie faisait bien plus provocante que moi, elle était maquillée comme une voiture volée, et avec sa chevelure blonde colorée et ondulée elle ne passait pas inaperçue. Brune, coupée au carré, maquillée toujours bien plus sobrement je ne faisais pas pitié loin de là, mais je n’intéressais pas le même genre d’hommes. En général même on ne me parlait pas avec le même langage. A elle le langage fleuri, à moi le langage châtié, les « paroles paroles » lénifiantes et romantiques, tandis que lui était réservées les propositions d’aller directement à l’essentiel.

Les boîtes de nuit ne se prêtent pas vraiment à la discussion. C’est ce que j’apprécie. A part cela j’aime danser, être au milieu du monde, m’oublier, être une fille de mon âge qui se dit qu’il faut en profiter maintenant. Je n’ai pas plus de plaisir que cela à venir. Mais je ne voudrais pas rater quelque chose. Me rater moi par exemple. Mes amies y vont. Alors j’y vais. Au fur et à mesure j’ai commencé à prendre plaisir à me montrer. Faire la belle comme disent certains mecs.

Et chose incroyable j’y trouve une certaine sensualité, une certaine excitation. La chaleur des corps qui se frôlent. Les musiques qui parlent avant tout au corps. Ses mecs qui me disent que je suis bonne. Et qui me font imaginer quantité de scène où je subis leurs besoins de me posséder. Je sais que j’ai changé, pas fondamentalement, mais au moins dans ma façon de percevoir le désir des hommes et le mien. Mes fantasmes ne sont plus les mêmes. Même s’il m’a fallu du temps pour me l’avouer.

Je dansais, déjà un peu comme emportée dans un pays lointain. Guidée de plus en plus par la musique, par mon corps. Mon cerveau semblait s’être déconnecté. C’était agréable. Tout repère semblait balayé, même le jour et la nuit, l’obscurité et la lumière se succédaient à un rythme effréné comme des flashs, les couleurs se chassaient les unes après les autres. Leslie était déjà dans un coin avec un mec, les filles se faisaient draguer par trois types qui après nous avoir rempli les verres gratis et depuis ne les quittaient plus d’un poil sur la piste espérant revenir sur leur investissement. Ca aurait pu être moi à la place de Nolwenn en train de danser collée-serrée avec ce grand blond, mais je lui avais fait sèchement comprendre qu’il n’était pas mon type.
- T’es trop bien toi c’est ça ? m’avait-il sèchement répondu.
- Peut-être bien…
Je suis comme ça, je me fringue parait-il comme une allumeuse, mais je laisse les copines se faire emmerder et tripoter. Je suis retournée m’assoir et me resservir un verre avec l’envie d’être un peu plus ivre, et comme projet de peut-être bien sortir dehors me faire offrir une clope, lorsqu’il est venu s’assoir sur la banquette juste à côté de moi.
- Tu me reconnais ? a-t-il fait.
J’ai manqué d’avaler de travers. Evidemment que je le reconnaissais. Durant deux ans je l’avais vu pas loin de cinq heures par semaine, et à vrai dire il aurait fait de moi n’importe quoi. Comme de pas mal d’autres filles de la classe.
Faute de s’en être aperçu je m’étais mise en valeur essayant de devenir la meilleur élève dans sa matière. Ce à quoi j’étais parvenu. Et avait sans doute pas mal pesé dans mon choix au moment de quitter le lycée. Il était brillant, parfois drôle, et par-dessus tout très séduisant, ce dont il n’avait que partiellement conscience. J’aimais tout particulièrement qu’il écrive au tableau : j’aimais tout particulièrement regarder ses fesses. Il aurait pu faire à peu près tout ce qu’il voulait de moi.
- Alors comme ça on se croise ? m’a-t-il fait.
J’ai souri bêtement et j’ai acquiescé du menton.
- Leslie et Laura sont là aussi…
- Oui je les ai vues. Mais je t’ai surtout remarquée. J’ai eu du mal à en croire mes yeux !
- Ah bon ?
- Tu es…
Il a marqué un temps, et je me suis demandé si j’hallucinais. Mon 90C semblait bien l’intéresser, et pas seulement. Se demandait-il si je portais un simple collant, ou plutôt des bas ? Il a cessé de me détaillé pour attr mon cœur du regard, en passant par mes yeux. Quelque chose comme ça.
- T’es bonne ! Manon tu es super bonne. J’avais déjà vu que tu étais loin d’être un cajot, mais là… Tout simplement : OUAH !
J’ai cru que j’allais tomber de la banquette, l’alcool me suis-je dit, quand tu bois il t’arrive directement dans les têtes des trucs de cet ordre là, des choses incroyables, pas toujours agréables, mais là c’était dément. « Ouah ! » ai-je fait à mon tour.
- Je t’offre un autre verre ?
- Faudrait pas…
- Allons, c’est ton vieux prof d’histoire qui te l’offre, soit un peu disciplinée et obéis !
Je l’ai suivi au comptoir, puis nous sommes allés nous assoir dans un coin resté libre. Il me semble que c’est dès ce moment là qu’il m’a passé une main dans les cheveux. Je n’ai pas trop tardé de mon côté à lui tendre mes lèvres : j’en crevais d’envie et j’avais espoir que ce soit réciproque. Qu’il ai envi des mêmes choses que moi, ses trente-cinq ans ne me dérangeaient pas, pour moi ça n’avait aucune sorte d’importance et j’espérais que ça n’en aurait pas non plus pour lui, je souriais comme celle qui se dit qu’elle a bien fait d’attendre, qu’elle n’a pas attendu pour rien, parce que celui qui passe ses bras autour de son cou et de sa taille, celui qui commence à frôler ses seins, c’est une sorte de mec de sa vie, que tous les autres à côté c’était des blagues.
Lorsque ses mains se sont mises à carrément me peloter les seins je n’ai rien eu envie de dire. D’abord parce qu’il n’y avait pas mal. Ensuite parce que j’aimais ça. Me faire peloter les seins comme ça en public par mon ancien prof j’avais envie que ça se sache, et c’était trop bon.
Il m’a dit on voit tes seins qui pointent sous ton pull. J’ai rougi. Il les a pincés en me disant que j’étais vraiment bonne, que j’étais un canon. Il m’a faite assoir sur ses cuisses, et je me suis laissée de nouveau embrasser, à pleine bouche, me cambrant pour lui tendre mes seins et qu’il continue.

J’ai pris conscience très timidement de la situation gênante dans laquelle je me trouvais lorsque sa main est venue me caresser entre les cuisses. Machinalement je les ai tout d’abord légèrement écartées.
- Ton string est déjà tout mouillé petite coquine, m’a-t-il dit. Tu es une petite mouilleuse tout à fait délicieuse.
Des gens nous regardaient. Nous passions inaperçus dans la foule, mais pas tout à fait. De temps en temps je remarquais qu’on nous observait ici ou là. On me regardait en train de me faire caresser la chatte à travers le tissu de mon string, me faire pincer le bout de mes seins, ça me dérangeait et m’excitait un peu plus. J’avais beau chercher, je ne voyais pas quelles conséquences cela pouvait avoir. Je ne faisais rien de mal.
Je me suis mise vraiment à rougir de honte lorsqu’il a remonté ma jupe. Découvrant tout d’abord que j’avais un porte jartelle :
- T’es vraiment habillée comme une petite garce, m’a-t-il dit. Si je ne te connaissais pas je t’aurais prise pour une pute.
J’ai mis ma main sur son poignet. Mais il a continué. Je ne savais ce que je voulais lui dire. Stop et encore à la fois. Il n’en fit qu’à sa tête, ne s’arrêta pas même l’espace d’une seconde. Je sentis ses doigts me pénétrer, se glisser dans ma fente humide, s’enfoncer dans mon bas ventre. Je me suis cambrée en gémissant. J’ai enfoui mon visage dans son cou pour me cacher tandis que je voyais bien qu’à présent qui voulait voir mon string pouvait le voir.
Il me donnait en spectacle volontairement. Son sexe était dur sous son pantalon, je le sentais de plus en plus gonfler, et m’exhiber de la sorte ne me faisait pas que rougir, ça l’excitait. Je le devinais.
- Mon dieu ce que t’es bonne Manon, a-t-il murmuré à mon oreille. J’adore les petites salopes comme toi, j’ai toujours eu envi d’avoir une salope comme toi rien qu’à moi, tu me donnes du bonheur petite pute…
J’ai redescendu ma jupe mollement. On nous regardait. Je lui ai dit.
- T’aime ça, je le sais… m’a-t-il répondu
Leslie et les autres nous avaient vues.
Il a remonté ma jupe, découvrant à nouveau la dentelle du haut de mes bas et de mon string.
- Emmène-moi ailleurs, j’ai fait, où tu veux, mais faut qu’on parte.
Cette fois ci il m’a écouté. Sans quitter son sourire il m’a fait descendre de ses genoux, m’a prise par une main et m’a faite traversée la boîte en direction des vestiaires. J’avais le sentiment que tout le monde savait ce que j’avais fait, ce que j’allais faire. Qu’il était écrit sur mon front que cette fille là allait se faire baiser comme une pute par son ancien prof, et qu’elle l’avait bien cherché.

à suivre

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