Séminaire En Province (3Ème)
Séminaire en province
Troisième partie
((Avant de commencer
Lucie et Carole ont passé la matinée ensemble
et vous avez raté ça ? Bien fait ! Elles sont descendues déjeuner
Cest trop bref ? ça suffit bien ! fallait lire, après tout
et il est encore temps, avant de lire cette 3ème partie.))
Lheure du service étant largement dépassée, le serveur leur a amené un copieux encas de crudités, de charcuterie et de petites pâtisseries. Il jetait de fréquents coups dil vers Lucie et ne pouvait sempêcher à chaque fois de violemment rougir, comme si les paroles de Carole résonnaient encore à ses oreilles. Lucie samusait de savoir quil narrivait plus à la regarder sans penser au « beau clito » dont Carole avait parlé devant lui !
A la question de Romane, il leur a dit avoir 19 ans et être apprenti dans une école hôtelière ; il baissait les yeux et bredouillait un peu.
- Il est tout mignon, non ?
- Et timide, sois gentille avec lui
Romane les a regardées manger avec appétit, piochant elle-même dans le plat de pâtisseries :
- Cest la piscine qui vous a ouvert lappétit, à toutes les deux ?
- Ninsiste pas, on te racontera pas !
- Allez, juste un peu
- Naaan !
- Et toi, Lucie ? allez
- Naaan !
- Vous êtes pas drôles !
- Et toi, quest-ce que tas fait ce matin ?
- Jai fait un petit footing avec Jérémy
Elle sest tournée vers Lucie :
- Cest mon copain, tu las croisé avant quils partent, le grand blond qui avait des cernes sous les yeux, et après on a fait un sauna. Patrick avait lair plus reposé que lui, à midi
- Il a dormi tard
tu les as épuisés, on dirait !
Romane a jeté un coup dil embarrassé vers Lucie. Carole a ajouté :
- Elle est au courant, je lui ai dit
que tu tétais éclatée toute la nuit ! et puis cest pas la peine de rougir comme ça !
- A moi tu me dis rien et à elle tu lui as tout dit ?
- Ouais, je lui ai même dit que javais joué avec ton copain avant de te laisser seule avec eux ! et vu lheure à laquelle Patrick est rentré, tas dû passer une sacrée soirée !
- Ben
ils étaient en forme ! et comme tu nous avais lâchement abandonnés
-
il a bien fallu que tu te dévoues !
Carole a pris Romane par les épaules et a planté un gros baiser sur sa joue en riant et lui a demandé gentiment :
- Cétait bien ?
-
ouais
pourquoi tes pas restée ?
Romane a surpris le rapide coup dil que Carole a jeté vers Lucie qui sempiffrait de petits gâteaux à la crème :
-
tétais avec Lucie, hier soir ?
- Non
Lucie a répondu à sa place, la bouche pleine :
- Zêtes arrivés trop tôt, hier, elle a pas eu le temps de marracher mon maillot dans le sauna !
- Si tétais restée, jen connais deux qui se seraient fait un plaisir !
- Jen doute pas
mais je suis une prude et farouche jeune-fille !
Elles ont pris un café au soleil sur la terrasse qui jouxte les baies vitrées de la piscine.
Romane avait relevé sa jupe sur ses jambes et leur petit serveur, qui semblait être seul de service a posé leurs cafés dune main tremblante, nosant pas regarder les jolies jambes que Romane exposait si complaisamment.
- Pauvre garçon ! tes pas sympa !
- Quoi, elles sont pas belles mes jambes ? Il aura de jolies images en tête ce soir !
Elles se sont arrêtées au premier étage, dans la chambre de Lucie. Carole sest installée dans le fauteuil, les pieds sur le lit, pour feuilleter les dépliants touristiques. Sur la terrasse Lucie a raconté à Romane la surprise de la dame qui faisait le ménage dans limmeuble den face quand elle lavait vue ouvrir ses rideaux le matin complètement nue. Comme la veille, toutes les fenêtres étaient voilées de lourds rideaux bruns rendant limmeuble aveugle.
Romane a enlevé ses chaussures et sest allongée sur le lit, bien calée dans les oreillers, en sétirant comme un chat :
- Quest-ce quon fait ? Piscine ?
Lucie est revenue de la salle de bain, son épais collant à la main.
- Tas enlevé ton collant ? tas chaud ou tu veux montrer tes cuisses ?
- Ça me grattait
on attend un peu pour la piscine, non ? mon maillot est encore humide, je lai mis sur le sèche serviette.
- Viens là
Lucie a pris la main que lui tendait Carole, et sest assise sur ses genoux en passant ses deux jambes par-dessus un accoudoir du grand fauteuil, la joue au creux du cou de Carole qui a refermé ses bras sur elle.
Romane les a regardées en souriant un long moment, puis a fermé les yeux :
-
une petite sieste
pas longtemps
vous me réveillerez
Carole et Lucie ont baissé la voix.
- Vous
ça vous arrive souvent de
comme hier ?
Carole a réfléchi un court instant :
- Cétait
la troisième fois, hier.
- Vous vous êtes connus comment ?
- Jérémy et Patrick travaillent ensemble, pas dans la même boîte, mais ils sont souvent sur des projets communs, et on a loué un chalet ensemble cet hiver, dans les Alpes
cest un peu à cause delle
Elle regardait Romane en souriant :
- Elle est très
nature, et elle tient pas lalcool
un soir elle nous a fait un strip-tease
- Et tas pas résisté !
- Erreur
elle a dragué Patrick ! Et apparemment ça dérangeait pas vraiment Jérémy.
- Ah
je croyais que
- Que je courais après les femmes ?
Lucie a haussé les épaules avec une moue dincertitude :
- Un peu
tu mas quand même draguée, non ?
-
un peu
mais ça ne marrive pas souvent. Ça faisait même un bon moment
et puis tu mas encouragée, non ?
- Cétait
surprenant
amusant
flatteur ...
- Et finalement cest toi qui a décidé, ce matin
Lucie caressait la joue de Carole du bout des doigts, effleurait ses lèvres. Carole a posé la main sur ses jambes nues :
- Tas enlevé ton collant
mais tavais rien dessous
- Mmm mmm
- Alors tu tassois sur mes genoux et tas les fesses à lair ?
- Mmm mmm
- Dommage quon ne soient pas seules
Elles ont poussé ensemble un gros faux soupir. Toutes les deux regardaient Romane, qui respirait lentement, bouche entrouverte. Elle avait tourné le visage contre loreiller, une main glissée dessous, lautre coincée entre ses jambes repliées. Carole remontait lentement la main sur les genoux de Lucie.
- Tu va où, comme ça ?
-
vais me promener
jaime bien les endroits sombres, et chauds, et tout doux
-
cest vrai ce que tas dit à Marianne ? jai un gros clito ?
-
oui, un superbe clito
comme si tu savais pas
- Jai pas vraiment déléments de comparaison. Mais il est plus gros que le tien, ça je sais.
- Jen ai pas beaucoup non plus, mais je regarde des fois des films cochons, alors je sais que le tien est un peu spécial
- Décidément, alors ! entre mes tétons et lui
- Tes un cas à part !
Carole a retroussé le t-shirt sur la taille de Lucie.
- Eh ! on est pas toutes seules !
- Elle dort
regarde toi-même
il arrive même pas à se cacher complètement
comme si tes lèvres arrivaient pas à se fermer par-dessus
- Cest pour ça que les gens me regardent pas dans les yeux, alors !
- Quest-ce que tu racontes ?
- En vacances, sur la plage
- Tu fais du naturisme ?
- Plutôt du nudisme.
- Ça tas pas plu ?
- Mon copain était chiant
et puis cest con, javais plein de petites robes ! et je pouvais pas les mettre !
- Tas un copain en ce moment ?
- Non. Et puis
je les largue vite
je suis bien toute seule !
- Waouh
- Quoi ?
- Il se réveille
regarde !
- Pas la peine, je sais
Lucie a croisé une jambe, une cheville sur lautre genou, pour laisser plus de place à Carole et en même temps se cacher de sa jambe à la vue de Romane.
- Pourquoi tu ris ?
- Parce que
je suis bien
et regarde comment elle dort
elle est comme moi
Carole a levé les yeux. Romane sétait tournée sur le dos dans son sommeil, sa main coincée très haut entre ses jambes. Elle voyait un petit bout de tissu rose sous un pli de sa jupe soulevée :
- Au moins, elle, elle a une culotte !
Elles riaient toutes les deux. Carole la caressait tout doucement, juste dun doigt sur le capuchon du clito, montait, descendait, en appuyant à peine, comme pour mesurer la tige bandée sous le repli de peau, parfois joignait un second doigt, encadrant la tige dure et tendue, remontant très haut, décalottant le bouton gonflé.
- Ça mépate
pas beaucoup de mecs, pas de nanas non plus
- Quest-ce qui tépate ? Tu sais, je vis très bien toute seule ! Mais là
javoue que
- Mmm ?
-
tas des doigts de fée !
- Profites-en, moi je linspire pas, elle ma jamais fait ça !
Lucie a sursauté et a rabattu son long t-shirt sur ses cuisses, le rouge aux joues, emprisonnant sous les siennes à travers le fin coton la main de Carole qui se mordait la lèvre, tout geste en suspens.
Romane les regardait en souriant :
-
si javais su, jaurais rien dit
ça avait lair bien
- Oh ! Je te savais exhib, mais pas voyeuse !
- Moi exhib ?
Lucie sentait la main de Carole bouger tout doucement sur son ventre.
- (
sil te plaît
non
)
Romane navait rien perdu de leur échange de regards, des mots mimés. Elle a pris un oreiller et la posé sur son visage :
- Je regarde pas, promis ! Vous occupez pas de moi !
Lucie fermait les yeux, caressait du bout des doigts la main que Carole avait laissée sous son t-shirt. Elle souriait. Elle sentait les doigts bouger tout doucement sur son sexe, comme elle avait lhabitude de le faire elle-même si souvent
- Eh ! regarde !
Romane tenait toujours loreiller sur son visage dune main, et de lautre main, jupe relevée, elle pliait et dépliait lentement les doigts sur son ventre, masquant et dévoilant le triangle rose de sa culotte :
- Ça va ? ça vous inspire ?
La voix de Romane leur parvenait, étouffée par loreiller.
- Tu vas nous faire un petit spectacle ?
Romane a ri et en même temps a rabattu sa jupe et a rejeté loreiller de côté. Elle avait les joues rouges et le regard un peu voilé, un peu mouillé, en se redressant pour sasseoir.
- Je me lâche un peu
faites pas attention
je dois être un peu folle
vieux fantasme
- Cest quoi ton fantasme ?
-
être
vue
en général, cest des mecs
- Surprise en train de te caresser ?
- Par exemple, oui. Quelquun qui mobserve
- Moi, cest de pas voir. Jaurais les yeux bandés, et il y a quelquun qui arrive, qui me déshabille
et je sais pas qui cest
et il fait ce quil veut de moi
- Mmm
un peu comme moi, alors
et toi Lucie ?
Romane et Carole se sont tournées vers elle, toutes les deux linterrogeaient du regard. Elle a haussé les épaules :
- Moi jen sais rien
vraiment
mais
je peux faire quelque chose pour vous ! Seulement
- Seulement ?
- Vous êtes vraiment prêtes ? Vous allez pas vous mettre à hurler et à ameuter tout le monde ? Vous êtes sûres ?
- Euh
jaurais mieux fait de me taire
quest-ce que tu mijotes ?
- Tu veux, ou pas ? et toi ?
- Tu me fais peur
- Alors ?
Elle sest difficilement extraite du fauteuil ; au pied du lit, elle les regardait tour à tour, les mains sur les hanches, un sourire aux lèvres. Elle a ramassé le collant quelle avait jeté au pied du lit, sest assise face à Romane et a présenté le collant quelle étirait à deux mains devant son visage. Romane a levé les sourcils, un petit bout de langue dépassant entre ses lèvres, regardant Lucie droit dans les yeux en souriant. Elle a avancé le visage vers le collant que Lucie a noué sur ses yeux.
Lucie sest penchée vers Carole et lui a murmuré à loreille une partie de ses projets. Une partie seulement
Tenant Romane chacune par une main, elles lont entraînée les yeux bandés hors de la chambre. Après de nombreux détours dans les couloirs de lhôtel, quelques escaliers, avoir navigué par lascenseur entre les étages, elles lont conduite jusquà la chambre de Carole.
Au prétexte de préparer sa chambre, Lucie les a laissées seules un très long moment.
Romane avait toujours les yeux bandés quand elle les a retrouvées :
- Ça y est, tout est prêt
vous êtes toujours décidées, jespère
- Franchement, je commençais à trouver le temps long
tu fais pas une connerie, au moins ?
- Tu as changé davis ?
Romane a poussé un gros soupir. Elle a eu un grand sourire après avoir reçu un baiser sur ses lèvres, puis un second, un peu différent :
- Oh ! oh ! qui était qui ?
Elle lui ont à nouveau fait suivre un long parcours dans lhôtel avant de la ramener dans la chambre de Lucie.
A la surprise de Carole, Lucie était un peu nerveuse, comme hésitante. Elle a été étonnée de la voir se mettre nue très vite en fuyant son regard.
En sagenouillant sur le lit, elle a pris une main de Romane dans la sienne, lui a fait toucher sa hanche du dos de la main, puis une fesse, et a reposé sa main le long de son corps avant daller sagenouiller au pied du lit. Les double-rideaux étaient fermés, maintenant la chambre dans la pénombre. Elle a tendu la main pour que Carole la rejoigne et sinstalle à côté delle. En se penchant, elle a frôlé de ses doigts la jambe de Romane, est remontée sur son genou puis sa cuisse, se glissant sous la jupe. Romane se mordait les lèvres en riant, sest cambrée en sentant la main se poser sur son ventre.
Lucie a retroussé la jupe sur sa taille ; du dos de sa main, elle a effleuré le petit bombé du mont de Vénus par-dessus la petite culotte rose en fine maille ajourée qui laissait deviner la fine ligne de sa toison au-dessus de la fente creusée entre les lèvres.
Carole avait posé une main sur sa hanche nue, caressait son bras et glissait sur ses seins, riant de la tension du téton sous ses doigts.
Lucie a glissé un doigt sous lélastique de la culotte au creux de laine de Romane, balayant le sexe de lindex tendu, puis sest redressée :
-
Romane
enlève-la
Romane a remonté ses genoux et a fait glisser le slip sur ses jambes, la fait tourner au bout dun doigt avant de la jeter vers le pied du lit et a rallongé les jambes en se cachant sous son autre main.
-
caresse-toi pour nous
Pendant une longue minute, elle na pas fait un mouvement. Elle respirait plus vite. Lucie a attendu le premier frémissement de ses doigts pour venir sallonger près delle et lembrasser, invitant Carole à elle aussi sallonger de lautre côté de Romane. Elles ont mêlé leurs doigts aux siens, ont ouvert son chemisier pour embrasser ses seins, et son ventre, mais ne lont pas caressée, jouant de doigts légers sur ses doigts, pressant ses cuisses, embrassant sa bouche chacune à leur tour.
Cest seulement quand Romane a accéléré le rythme de ses doigts serrés tournant entre ses lèvres que Carole a doucement poussé un doigt à lentrée du vagin. Très vite Romane a serré très fort son poing dans les cheveux de Lucie qui aspirait un téton dans sa bouche, et a poussé un « aaaah » de délivrance en remontant très haut ses genoux, tremblante sous lorgasme.
Carole et Lucie lont entièrement dénudée, très lentement, parcourant tout son corps de douces caresses.
- Non, garde le bandeau
ce nest pas encore le moment
Carole, viens
Au pied du lit, Lucie la déshabillée, ôtant la ceinture nouée sur sa taille, son t-shirt noir et son soutien-gorge, et enfin, accroupie devant elle, elle lui a enlevé son collant blanc.
En se relevant, elle a fabriqué un bandeau du collant de Carole et lui a bandé les yeux comme plus tôt ceux de Romane.
Elle la serrée dans ses bras, la embrassée longuement en caressant son dos.
- Maintenant
il faut que tu me fasses confiance
on peut sarrêter si tu veux
dis-moi
Carole a serré Lucie contre elle :
-
on continue
- Daccord
viens
Lucie lui tenait les mains, la guidait sur le lit. Elle la conduite au-dessus de Romane, la laissée dressée à genoux à hauteur des cuisses de son amie. Elle les a laissées seules un moment. Elles lont entendue se rendre à la salle de bains et revenir.
Carole a senti le lit se déformer dans son dos, deux mains rejoindre les mains de Romane sur ses hanches
Romane a senti quon retirait loreiller de sous ses cheveux et le lit se déformer autour de sa tête. Levant les bras, en tâtonnant, elle a touché une jambe, une main qui prenait la sienne, lattirait ; la douceur sous ses doigts ; elle savait ; en poussant la main que lautre main avait abandonnée elle a reconnue des fesses, est revenue en arrière, a posé la main sur un sexe de femme ; personne ne la voyait, mais elle souriait. Et elle ne voyait pas, au-dessus delle, Lucie prendre entre ses deux mains le visage de Carole, ne voyait pas le sursaut de Carole à découvrir Lucie face à elle, sursaut dinquiétude en ne sachant plus qui se tenait dans son dos, qui caressait ses hanches et soulevait ses seins. Lucie a retenu les bras qui voulaient fouiller dans son dos, les a attirés autour de sa taille.
-
ccchhhut
laisse-toi aller, chérie, laisse-toi aller
Le baiser de Lucie, ce petit mot lâché, « chérie », et ces mains inconnues sur elle, un peu hésitantes, chaudes, qui tremblaient un peu en effleurant ses seins et redescendaient sur ses hanches
Carole était parcourue de frissons ; elle saccrochait des deux mains aux épaules de Lucie, la sentait onduler doucement dans ses bras, sentait son souffle chaud, tantôt retenu, tantôt relâché, sur ces lèvres, et les mains de Lucie sur elle, douces, chaudes, enveloppantes sur ses seins, sur son sexe après, qui glissaient si bien, parce quun peu de tension lavait abandonnée, juste un peu, cétait encore là, mais qui glissaient si bien aussi à cause de ça, de ces mains inconnues
elle sest abandonnée au baiser, y a goutté une petite plainte de gorge, deviné à la main plus dure entre ses jambes la montée du plaisir de Lucie, Lucie qui gémissait doucement dents serrées contre sa bouche , et ses doigts qui se plantaient en elle, presque douloureux, crispés, serrés sur ses chairs tendres et juteuses
qui labandonnaient ? Lucie se déplaçait. Elle était à côté delle ; lui faisait plier la taille ; appuyait sur son dos ; les seins de Romane sous sa joue ; et les mains de Lucie la retrouvaient, entre ses jambes et dans son dos
elle savait, ces mains plus larges, un peu rudes, elle savait sans y croire, avant de sentir ce sexe dhomme glisser en elle
plus tard
Dabord la chaleur souple des seins sous sa bouche, dabord ces doigts qui arrondissaient leur danse, dabord létirement au creux de son ventre et ces mains qui pinçaient ses hanches, plus loin
elle veut plus, tout de suite, recule et se cambre, elle le veut tout au fond de son ventre parce que les doigts de Lucie laffolent, quelle sent, trop vite, et pourtant urgent, linstant suspendu à louverture de son sexe et à la brûlure des doigts
enfin, enfin il se fait plus dur, enfin il claque plus fort ses fesses de ses cuisses dures
elle nattendait que ça, voulait souvrir plus
Elle a étouffé son cri sur les seins de Romane qui pressait son visage contre elle, se raidissait sous la morsure et riait.
Carole sest laissée rouler sur le flanc à côté de Romane, effaçant dune main la morsure sur le sein et sexcusant dune caresse sur la joue. Une main a retenu la sienne qui voulait ôter le bandeau.
-
attends, attends encore
Lucie la redressée dune main, a guidée sa main.
Carole a pris dans sa main la verge tendue, a senti le préservatif glisser sous ses doigts, roulé par les mains de Lucie. Elle sest assise contre les jambes de Romane, tenant le sexe dans sa main immobile, a caressé de son autre main une cuisse aux muscles durs. Elle la caressé, en prenant son temps, de lents va-et vient, parcourant les cuisses et le ventre de lautre main, comme pour remercier du plaisir reçu, et puis elle la fait jouir, a senti les contractions rythmées, la chaleur du sperme sur ses doigts, a continué encore jusquau relâchement de la tension du sexe dans sa main.
Lucie a posé un baiser sur sa bouche, a essuyé ses mains.
- Maintenant ?
- Attends
Lucie les a aidées à sasseoir à la tête du lit. Elle a entrouvert les doubles-rideaux. Carole et Romane attendaient, sagement assises. Carole serrait entre ses bras ses jambes repliées contre ses seins, comme par pudeur, pour cacher sa nudité. Romane était assise en tailleur, une main sur un genou de Carole. A aucun moment elle navait deviné une autre présence dans la chambre autre que Carole et Lucie. Aux mouvements de Carole elle avait seulement imaginé des caresses un peu rudes. Elles ont entendu une porte se fermer, et Lucie sinstaller sur le lit :
- Voilà, vous pouvez enlever vos bandeaux
Elles ont cligné des yeux du retour à la lumière. Romane souriait à Lucie. Elle sétonnait du pli qui barrait le front de Lucie qui regardait Carole. Carole fronçait les sourcils, se penchait en regardant en tous sens avant de revenir sur Lucie.
- Quest-ce qui tarrive ? Tu reconnais pas la chambre ?
- Si, mais
Lucie avait posé un doigt en travers de sa bouche.
- Jaurais bien voulu voir ce que tu lui as fait
tu serais pas un peu brutale, des fois ? elle ma mordue
Romane frottait sur le côté dun sein les marques visibles des dents de Carole. Elle a rejoint Lucie qui était agenouillée au pied du lit, lui a posé un petit baiser sur les lèvres et la basculée sur le dos pour poser un baiser droit au creux de son ventre :
- Tavais raison Carole
superbe ! et
merci, cétait trop bien
bon ! les filles ! Piscine ? Jacuzzi ? en attendant le retour de nos hommes ?
Carole a traîné un peu à se rhabiller. Assise au bord du lit, elle attendait que Romane aille se changer pour être seule avec Lucie.
Lucie est venue sasseoir à ses pieds et a posé sa joue sur les genoux de Carole :
- Fâchée ?
- Non
non je suis pas fâchée. Tu mexpliques ?
- Il attendait dans la salle de bain
Il avait les yeux bandés tout le temps
juré
- Mais
Comment tas fait ça ?
-
jai fait une promesse
- Oh ! Lucie !
- Cétait pas bien ?
Carole sest laissée glisser au sol et a pris Lucie dans ses bras.
(je pensais marrêter à trois parties
et puis moi aussi, Lucie ma surprise, alors
je vais encore regarder un peu par le trou de la serrure
à suivre)
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