Les Aventures Extra Conjugales De Wahiba Première Partie : Ma Rencontre Avec Mohammed-Saïd

Je m’appelle Wahiba. Une belle plante qui va vers ses quarante ans et qui, jusque là a suivi le sillon tout tracé d’une vie rangée, sans aucune aspérité apparente. Je suis mariée et mère de deux adorables garçons de quatorze et douze ans. Je suis enseignante en langue arabe dans un collège d’enseignement moyen dans la banlieue est d’Alger. Je pense être une bonne enseignante, qui plus est, j’ai d’excellents résultats avec mes élèves. Je suis l’enseignante la mieux notée du collège et je crois que mes collègues, hommes ou femmes, ont - du moins en apparence - de l’estime pour moi. Je m’efforce de paraître comme une personne sans histoire, très discrète et respectueuse de tous. J’essaie de ne pas trop donner de raisons pour les langues de vipères qui hantent notre monde au puritanisme exacerbé, de se déchaîner sur moi.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, même si j’ai toujours obstinément refusé de porter le hidjab ou même le simple foulard islamique, personne, sur mon lieu de travail, comme dans le quartier populaire dans lequel j’habite, ne m’a jamais vu habillée de manière excentrique ou provocante.
Je me suis toujours habillée très sobrement pour sortir ou pour aller travailler. Mais cela ne signifie pas que je ne suis pas coquette et que je ne m’intéresse pas à mon apparence. Mes collègues de travail (les femmes, bien entendu !) m’ont souvent dit que j’étais élégante et la sobriété de mes tenues n’arrivait pas à cacher la beauté de mes appâts. Parce que des appâts, j’en ai à revendre : Slimane, mon mari ne cesse pas de me répéter que je suis une véritable bombe ; qu’il suffisait de m’observer soigneusement pour découvrir mes formes toutes en rondeurs et la très forte sensualité qui se dégage de moi.
En fait j’ai souvent remarqué les regards concupiscents des hommes que je croisais au travail ou dans la rue. Il m’arrive même de lire dans les yeux de certains d’entre eux, l’envie irrépressible de me tirer à la hussarde.

Jamais personne ne s’est aventuré à franchir les limites de la décence pour me le dire franchement, mais leurs yeux vitreux et leurs sourires libidineux parlaient clairement pour eux.
Au fond de moi, j’apprécie beaucoup les réactions des hommes quand, ils se retournent sur mon passage ou quand ils ne peuvent s’empêcher de me jeter un regard admiratif (souvent inconscient) quand ils me croisent sur leur chemin. Car contrairement à l’apparence de grand sérieux que je donne de moi, ma personnalité intérieure est aux antipodes de ce que je laissais voir à l’extérieur.
Avec Slimane, mon mari, nous avons vécu – à l’abri des regards soupçonneux, au fond de notre nid douillet - des moments magiques d’érotisme torride. Slimane avait toujours été un chaud lapin, amateur de sexe libre et débridé. Avant même notre mariage, il m’avait initié aux plaisirs du sexe sans tabou. Bien entendu j’étais arrivée vierge au mariage, mais déjà pendant la période de nos fiançailles (qui n’avaient duré que deux mois) nous flirtions beaucoup (des flirts souvent très proches de l’acte sexuel lui-même, auxquels, il ne manquait que la pénétration, pour le devenir vraiment) et surtout, nous parlions beaucoup de sexe et d’érotisme. Et dans ce domaine, mon mari était une espèce de philosophe : l’érotisme constituait pour lui un vrai mode de vie et il a tout fait pour me l’inculquer et me le faire partager.
Slimane avait déjà pratiqué le sexe sans tabous avec ses anciennes maîtresses (il m’avait avoué en avoir eu plusieurs, pendant ses études supérieures, dont une, un professeur de littérature mal mariée et assoiffée de sexe) et en connaissait donc toutes les règles. Il m’en parlait constamment, mettant mes sens en émoi et transformant ma chatte en fontaine, tellement elle était excitée.
Slimane m’avait donc, dès le départ, initié à l’érotisme et aux plaisirs qu’il provoquait chez ceux qui le pratiquait assidument. J’avais immédiatement adoré l’amour sans tabous : très vite, j’avais chassé de ma tête tous les interdits sociaux et religieux en matière de sexe.
Tout était permis à ceux qui font l’amour, à l’exception de l’avilissement et de la contrainte. Il n’était pas aussi question de pédophilie et de pratiques sado-maso.
Dès le début, Slimane, m’avait lu des textes érotiques de grands auteurs et montré des vidéos érotiques (et même pornographiques) qu’il commentait, pour compléter mon éducation sexuelle.
Systématiquement, après chaque lecture et chaque visionnage, nous faisions l’amour comme des bêtes surexcitées. Je me rappelle aujourd’hui encore, l’intensité du plaisir que nous prenions à baiser ainsi sans tabous, imitant souvent les acteurs des histoires écrites et des vidéos.
Même la naissance très rapide de nos deux garçons ne nous a pas poussés à changer le type de nos relations au lit. Même enceinte jusqu’au cou, je continuais d’exiger de mon mari/amant ma part d’orgasmes et de jouissances érotiques. Ce ne fut que quand, c’était devenu dangereux pour les bébés que nous avions arrêté, un temps, de baiser. Et même en ces moments-là, Slimane continuait de caresser et de branler fiévreusement ma chatte et mon cul, pour satisfaire mon besoin de plaisir. Branlettes que je lui rendais systématiquement, accompagnées de fellations pour assouvir son excitation et pour le faire éjaculer sur mon corps déformé et dans ma bouche assoiffée.
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Notre parfaite entente sexuelle dura environ une quinzaine d’années. Nous nous adorions et aimions absolument tout l’un de l’autre. Slimane était très imaginatif et curieux. Il était constamment à la recherche de choses nouvelles en matière d’érotisme. Il lisait beaucoup – je crois qu’il a lu tous les auteurs qui ont écrit des récits érotiques ou des essais sur le sexe : aucun des auteurs classiques ne lui était inconnu (y compris les plus improbables tels Musset ou Apollinaire). Il connaissait bien entendu, les écrits du Marquis de Sade, du Baron Léopold von Sacher-Masoch, ou de Nefzaoui, mais ses préférences allaient aux récits érotiques d’une écrivaine contemporaine, Emmanuelle Arsan, auteure, entre-autres, de la série des « Emmanuelle ».
Emmanuelle était pour lui le symbole même de la femme et de l’épouse parfaites : une femme qui cumule beauté et sensualité, totalement à l’écoute de ses fantasmes et de ceux de son mari et qui, pour les assouvir, s’est abandonné corps et âme à son mentor, une espèce de philosophe de l’érotisme, ami de son mari. Il lui fait vivre, tout au long des romans et aux quatre coins du monde, toutes sortes d’aventures érotiques entre les bras d’amants et d’amantes de tous acabits, avec la bénédiction de son mari consentant. Slimane aimait la philosophie libertine qui suintait des livres d’Emmanuelle Arsan. Il m’en parlait souvent comme d’une philosophie qu’il aimerait bien mettre en pratique, si nous vivions ailleurs que dans ce pays à la fibre conservatrice et puritaine. Il me disait qu’il me voyait bien dans le rôle de l’héroïne de ces romans érotiques.
En matière d’érotisme, mon mari m’a certainement tout appris. Et j’ai vécu avec lui de merveilleux moments. Physiquement Slimane, sans être un canon de beauté, est bien de sa personne : grand, un peu massif, épaules larges de lutteur, traits fins avec toutefois, un nez un peu trop long et une immenses bouche gourmande. Il ne portait jamais de moustache : cela le vieillissait trop, affirmait-il. Mais ce que Slimane avait d’assez exceptionnel et qui me ravissait, c’était son sexe : grand, gros, avec un gland pointu qui faisait ressembler l’ensemble à un marteau perforateur. En plus, il était soigneusement entretenu. La première fois que je l’avais vu, je l’avais trouvé tellement énorme que je me demandé comment une telle énormité pouvait investir ma chatte, sans la détruire.
Et puis quand je l’ai reçu dans tous mes trous, que j’ai senti sa force et sa résistance, je l’avais adoré et je n’étais plus capable de me passer de sa capacité de perforation et de sa brutalité. J’en redemandais constamment. Je ne vivais plus que par lui et pour lui. Il m’emmenait chaque fois plus haut dans la jouissance et le bonheur. Les premiers temps de notre relation, il m’avait semblé que Slimane ne débandait jamais; son manche était en permanence au garde-à-vous, prêt à défoncer tous mes orifices.
Et j’en avais très longtemps profité avec délice et gourmandise. Le plaisir qu’il me donnait était toujours renouvelé. J’ai vécu pratiquement en permanence dans l’extase des coups de boutoir de Slimane et de son manche.
Quinze années avaient passé depuis que nous nous sommes mariés, quand j’entendis pour la première fois Slimane me questionner sur les hommes qui me draguaient dans la rue. Il semblait vouloir évaluer mon degré de succès auprès de la gent masculine. Au début, je lui répondais évasivement, ne sachant pas trop bien ce qu’il voulait : était-il entrain de devenir jaloux, à l’instar de beaucoup de maris qui interdisaient à leurs épouses de sortir sans eux et parfois-même de continuer de travailler. Connaissant Slimane, comme je le connaissais, il m’apparaissait impossible qu’il en soit arrivé là. La réponse à mes questions devait être ailleurs.
Depuis quelques temps, c’est pratiquement tous les jours qu’il me pressait de questions sur mes éventuels admirateurs : étaient-ils nombreux ? Etaient-ils beaux ? Étaient-ils entreprenants ? Que me disaient-ils ? Qu’est-ce que je leur répondais ? Qu’est-ce que je ressentais, en me sachant autant désirée ? Est-ce que j’éprouvais du désir pour eux tous, ou pour un seul ? Pourquoi cette personne me met-elle en émoi et pas une autre ?
Je ne répondais pas à ses questions directement. Je restais évasive. Je ne savais pas trop quoi penser. Est-ce que Slimane avait des doutes sur mon comportement ? Est-ce que des mauvaises langues avaient été lui raconter des mensonges sur moi?
- Qu’est-ce que tu me veux à la fin ? lui dis-je un jour, totalement agacée. Tu crois que je te trompe ? Quelqu’un t’a dit quelque chose ?
- Non absolument pas ! Tu sais que j’ai une confiance aveugle en toi. Je ne crois même pas que tu aies songé un jour à me tromper. Je me demande seulement ce que tu peux ressentir entre les bras d’un autre homme. Et cette question m’obsède vraiment depuis quelque temps. De même que la question de savoir ce que moi je ressentirais, si je te découvrais entre les bras d’un autre homme. Surtout si tu y prends du plaisir et que tu le montres.
- Tu es devenu fou, ou quoi ? Pourquoi tu penses à ces chose-là ?
- Je ne sais pas trop ! C’est indépendant de ma volonté ! Et puis, si tu veux que je te parle encore plus franchement, quand je pense à toi entrain de te faire tirer par un autre homme, je ne peux m’empêcher de bander comme un âne ! Je te dégoute ?
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Et voilà comment a commencé l’histoire d’adultère que je vais vous raconter. C’est en fait Slimane, avec ses questions farfelues et ses aveux sur les sentiments ambigus qui le traversaient en m’imaginant entrain de me faire tirer par d’autres hommes, qui m’a poussé à m’intéresser à ce qui se passait autour de moi. Je me mis à regarder les hommes qui m’entouraient ou que je rencontrais dehors, avec plus d’intérêt qu’auparavant. Je me mettais à les questionner des yeux sur ce qu’ils pouvaient bien penser de moi et ce qu’ils souhaitaient me faire dans l’intimité.
Je ne sais si c’était seulement l’effet de mon imagination, mais il me semblait lire dans les yeux des beaux mecs que je croisais (et uniquement eux !) de l’envie et de l’excitation ! Les regards me paraissaient libidineux. Tous les hommes s’intéressaient à moi : je surprenais les regards dirigés sur mon opulente poitrine, mes jambes, ma bouche et, aussi et surtout, sur mes hanches et mon fessier que j’avais proéminent. Il me semblait lire en eux comme dans un livre ouvert : tous s’imaginaient entrain de me tirer à la hussarde, en me faisant hurler de douleur et de plaisir. Aucune douceur en eux : uniquement de la brutalité et de la force !
Quand j’y réfléchis plus sérieusement, il me parait que ce sont mes propres fantasmes que je projetais en eux : parce qu’en fait, dans mes rapports sexuels, j’ai toujours adoré être prise brutalement et en force. J’adorais la force du zob qui prenait possession de moi et qui devenait mon maître. Jusque là je n’avais eu qu’un seul amant : mon mari. Et il avait découvert dès la première fois – la nuit de mon dépucelage – que j’aimais la brutalité en amour et que la douleur que provoquait son bel engin en moi, ajoutait beaucoup d’intensité au plaisir qu’il me procurait. Entre nous, il y avait comme un accord tacite: quand il me tirait, il le faisait en force et sans précaution ; pas même celle de lubrifier mon cul avant de l’entreprendre.
C’était peut-être parce que j’adorais le sexe brutal, que je m’étais mise à croire que tous les hommes qui me regardaient ne pensaient qu’à me brutaliser et à me faire hurler de douleur et de plaisir. C’étaient mes propres fantasmes que je traduisais ainsi dans les regards libidineux des hommes que je rencontrais. Je crois que petit à petit, j’en étais arrivé moi-même à m’imaginer offerte comme une chienne à leur concupiscence et leur brutalité. Et sans vraiment me l’avouer, cela m’excitait beaucoup.
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Et puis, chaque soir quand je le retrouvais à la maison et que nous étions seuls dans notre chambre, Slimane, me questionnait sur ce qui s’était passé dans la journée et sur les hommes que j’avais pu rencontrer et qui m’auraient draguée ou tout simplement abordée. Et ses questions se faisaient de plus en plus insistantes et exigeaient des réponses claires.
- Je suis sûr qu’aujourd’hui tu as rencontré un bel éphèbe et que tu as bandé pour lui ! Comment est-il ? Plus beau que moi ? Plus grand ? Plus fort ? Mieux membré ? Qu’est-ce qu’il t’a dit ? Que lui-as-tu répondu ?
- Arrête avec tes questions à la con ! Je te jure que si tu n’arrêtes pas de me harceler comme cela, je vais finir par répondre à l’un d’entre eux et à te faire porter des cornes pour de bon !
- Chiche !
J’étais estomaquée par une cette réponse ! Si je la prenais à la lettre, cela ne pouvait que signifier un accord formel de mon mari pour que je le trompe. Et même si je mettais encore cette réponse sur le dos de la provocation, je ne pouvais m’empêcher d’y réfléchir sérieusement et de me dire que mon mari était entrain de me donner le feu vert pour entamer une aventure extra conjugale. Et cette nouvelle idée n’arrêtait pas de me titiller l’esprit en me rendant à la fois triste (je pensais que mon mari ne m’aimait plus) et heureuse, parce que j’avais fini par intégrer dans mon esprit la possibilité d’une relation adultérine. Et cette simple idée suffisait à créer en moi d’étranges sensations, à la fois de crainte et de désir. Je sentais mon bas ventre qui frémissait et, sensation encore plus agréable, ma chatte qui commençait à couler, et qui allait mouiller l’entrecuisse de ma culotte. Je décidais de raconter à mon mari une histoire inventée de toutes pièces, pour tester sa réaction.
- Et bien, si tu veux vraiment savoir, dans le fast-food dans lequel je mange d’habitude à midi, j’ai rencontré un bel homme d’environ trente ans qui n’a pas arrêté de me draguer. Au début, je ne lui ai pas accordé d’attention ; j’ai continué à manger mon sandwich sans même le regarder. Mais il a tellement insisté que me suis mise à le regarder plus attentivement. Il était vraiment beau ; plus grand que toi ; plus mince ; une fine moustache de pirate ; et des yeux verts ! Tu te rends compte ! Des yeux verts ! Il s’est approché de moi et il m’a susurré à l’oreille que je lui plaisais vraiment et qu’il avait envie de faire l’amour avec moi !
- Qu’est-ce que tu lui as répondu ? Tu as accepté ? Vous vous êtes donné rendez-vous ? Quand ?
Où ?
- Tu es fou ! Je l’ai envoyé promener ! Et je suis tout de suite retourné au collège.
- Dommage ! J’aurais bien aimé savoir comment tu aurais vécu une telle aventure !
- Tu es vraiment fou à lier ! Tu devrais te faire soigner !
Nous en étions là dans nos folies à tous les deux, quand l’occasion, la vraie ! se présenta sous la forme d’un coup de téléphone. Je venais de sortir du collège pour rejoindre la maison. Nous habitions un petit appartement dans une cité populaire dans le quartier d’à côté. Je prenais toujours le bus pour me rendre au collège et du collège pour rentrer à la maison. L’arrêt se trouvait juste en face de mon lieu de travail. J’étais là à attendre le bus, quand mon téléphone potable se mit à sonner. Je ne connaissais pas le numéro qui s’affichait. D’habitude je ne réponds jamais aux numéros que je ne connaissais pas. Mais cette fois-ci quelque chose de très fort me poussa à décrocher.
- Allô !
- Bonjour. Je m’appelle Mohamed Salah. Je suis le père d’une de vos élèves – Yasmine X – et je vous appelle à son sujet.
- Comment avez-vous pu avoir mon numéro ? Je ne le donne jamais à personne.
- C’est la directrice du collège qui me l’a donné ; j’ai prétextée un besoin d’entrer en contact avec vous, pour vous parler de cours à donner à Yasmine.
- Je ne donne jamais de cours particuliers.
- Oui je sais, mais c’est très important pour elle et pour moi ! Pourrais-je vous rencontrer pour en parler ? Ne dites pas non, s’il vous plait ! Demain à midi, je passe vous prendre ! Je vous invite à manger et nous en parlerons !
Et sans attendre ma réponse qui ne pouvait qu’être négative, il raccrocha, me laissant pensive et désemparée. J’avais été frappée par le timbre de la voix de l’homme. Une voix profonde, qui avait l’air de sortir du fin fond de sa gorge ; elle avait une tonalité rauque qui m’avait chatouillé la colonne vertébrale, le bout de mes seins et l’intérieur de mon bas-ventre.
Le bus arriva et j’y grimpai en compagnie d’une dizaine d’autres personnes qui attendaient à mes côtés. J’avais trouvé une place assise du côté d’une fenêtre qui donnait sur le trottoir du collège. C’est à ce moment que je remarquai une belle voiture allemande, stationnée le long du trottoir devant la porte du collège. Je vis son chauffeur – un homme d’une quarantaine d’années – qui regardait avec insistance de mon côté et qui m’envoya un sourire énigmatique, avant de démarrer en trombe. Je sus immédiatement qu’il s’agissait de l’homme qui m’avait téléphoné.
Je rentrais à la maison en gardant présente à l’esprit l’image du sourire de l’homme. Pour je ne sais pour quelle raison, cette image s’était incrustée dans mon esprit et ne voulait plus en partir. En pensant à lui, je sentais mon cœur battre plus vite, un peu comme il avait battu une quinzaine d’années plus tôt, quand j’avais rencontré Slimane. Un coup de foudre ! J’en étais toute ébahie. Il y avait en moi de la joie ! Presque de l’allégresse ! Et une très forte envie d’être déjà à demain ! Pour revoir l’Homme ! J’avais l’impression que je redevenais une jeune fille sentimentale, qui attendait impatiemment son prince charmant. Mais mon prince charmant à moi, n’avait rien à voir avec une aventure romantique. Ce que cette femme – moi !- attendait, ce n’était pas l’Amour, avec un A majuscule. Cet amour là, je l’avais déjà et rien en moi ne me disait qu’il fallait y mettre un terme.
J’aimais profondément Slimane – et les deux magnifiques garçons qu’il m’a faits – et je ne voulais en aucun cas les perdre. Ce que je ressentais, avant même d’avoir rencontré mon Homme, c’était des frissons dans ma colonne vertébrale tellement agréables et jouissifs et un émoi que je ne rencontrai qu’au moment où j’entamais – jusque là, uniquement avec mon mari – les préliminaires pour une nuit d’amour torride. C’était en même temps de l’excitation et du désir et tout mon corps était traversé de frissons qui transformaient ma chatte en fontaine.
A ce jour, je ne suis pas encore arrivé à donner une explication rationnelle à cette folie qui était venue squatter mon âme pour un homme dont je n’avais fait qu’écouter la voix (une voix qui m’avait transpercé la peau et qui m’avait électrifié le bas-ventre) et que je n’avais fait qu’entrevoir. Je crois que c’était tout ce qui s’était dit et pensé autour de la possibilité de rendre Slimane cocu, qui m’avait brouillé l’esprit et m’avait mise en position d’attente inconsciente d’une aventure avec un autre homme.
Je décidais de n’en rien dire à Slimane. Au fond de moi, je savais que j’étais partante pour une aventure extra conjugale. Je ne savais pas encore avec qui et jusqu’où je pouvais me laisser aller, mais je savais que le lendemain, j’allais attendre avec impatience Mohamed Salah et que si les choses se présentaient bien, j’étais prête à transformer mon après-midi de libre, en moment d’intense plaisir et de bonheur.
Une fois encore, je me rendais compte que je me comportais de manière irrationnelle. Rien n’avait encore démarré, que déjà je me voyais entre les bras d’un homme qui allait me faire grimper aux rideaux et m’emmener au septième ciel. Je voulais cette aventure et je l’aurais. Je voulais connaître d’autres sensations et donner à mon corps et mon âme des moments d’extase et de jouissance et je le ferais. Alors vivement demain !
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Et le lendemain, je m’étais levée plus tôt que d’habitude pour me préparer à la rencontre. Je n’avais encore rien décidé pour la suite, mais je fis comme si j’allais effectivement m’offrir, le jour même à l’inconnu. Je pris un bain bien chaud, enlevai toute trace de poils de mon corps, allai chez la coiffeuse du rez-de-chaussée du bâtiment (déjà ouverte à cette heure très matinale pour les femmes et jeunes filles coquettes du quartier qui devaient se rendre au travail) pour un brushing et revint à la maison pour m’habiller. Je mis le tailleur le plus élégant que j’avais dans ma garde-robe, me maquillai légèrement et partis pour le collège, après avoir embrassé tendrement mon mari et mes s. Ils s’étaient étonnés que je me sois levée aussi tôt et que j’aie mis autant de soins à me préparer. Je les ai rassurés en leur affirmant que je devais avoir la visite d’un inspecteur et que je devais donc être présentable, pour ne pas faire baisser ma note. J’allai donc au collège et passai la matinée à enseigner, en attendant impatiemment midi et l’heure de mon rendez-vous galant. Quand le moment arriva, je sortis du collège et partit à pied en direction du prochain arrêt de bus (après celui en face du collège). De temps en temps, je me retournai pour voir si Mohammed Saïd était là. Je vis la belle voiture grise qui roulait doucement derrière moi. Elle accéléra subitement, remonta à mon niveau et je vis la portière avant-droite s’ouvrir pour m’inviter à monter. Je regardai à droite et à gauche s’il n’y avait personne que je connaissais et m’engouffrai dans la voiture.
L’intérieur de la voiture est très chic et parfumé à la résine de pin. Le salon était en cuir brun, de très bonne qualité et extrêmement confortable. La chaine hifi diffusait en sourdine une superbe chanson de Frank Sinatra « Strangers in the night ». C’était comme si l’homme connaissait mes goûts pour les grands crooners nord-américains.
- Bonjour ! Tu es magnifique !
- Bonjour ! Où va-t-on ? Je n’ai pas beaucoup de temps, il faut que je sois chez moi à seize heures au plus tard. D’accord ?
- D’accord ! Je t’emmène manger dans un charmant petit restaurant sur la côte et nous pourrions ainsi faire connaissance.
Je ne savais pas pourquoi – alors que depuis hier, je ne pensais qu’aux moments que j’allais passer entre les bras de Mohamed Salah et que j’étais psychiquement prête à sauter le pas de l’adultère, quelque chose me retenait de me laisser entraîner. Il fallait que je fasse montre d’un peu de résistance, pour ne pas passer pour une pute ; une femme de mauvaise vie. Je ne voulais absolument pas paraître comme une femme facile. Je voulais que mon amant - si jamais il le devenait - ait du respect envers moi. Qu’il me traite comme une femme qui veut connaître autre chose avec un homme autre que son mari, mais pas une aventurière du sexe. Je cherchais donc l’occasion de mettre les choses au point. Et cette première rencontre m’offrait cette occasion, quitte à reporter à une autre fois le moment fatidique tant attendu.
- J’ai accepté cette rencontre, uniquement à cause de Yasmine, votre fille. C’est une bonne élève qui n‘a vraiment pas besoin de cours particuliers. En arabe du moins, où elle excelle. Et je sais que vous le savez. Ce n’était donc qu’un prétexte pour vous.
- Bien entendu que c’est un prétexte. Je t’ai remarqué, il y a maintenant quelques mois, à la sortie du collège, quand je venais chercher ma fille. Tu m’as tout de suite tapé dans l’œil et j’ai flashé sur toi. Tu es belle et désirable. Tu es même super bandante.
- Arrêtez, n’allez pas plus loin sur ce terrain ! Je suis une femme mariée et mère de famille ! Une femme sérieuse !
- Moi aussi je suis marié et je ne compte pas divorcer ! Je tiens à ma famille, autant que toi ! Mais tu me plais et je veux que tous les deux nous ayons une belle aventure uniquement sexuelle. Tu semble être une femme épanouie. Ton corps, tout comme ton visage, ton sourire et tes yeux qui brillent constamment, montrent que tu aimes le sexe sans tabou et que tu le pratiques intensément. Je n’ai pas raison ?
Tout en parlant, il conduisait lentement en me regardant de temps en temps dans les yeux, mais le plus souvent, en me présentant son profil droit. Il n’était pas à proprement parler un bel homme : il avait un visage taillé à la serpe qui le faisait ressembler aux pirates que l’on voit dans les anciens films d’Hollywood. Ses petits yeux scrutaient son monde de manière directe, parfois impudique. Et sa grande bouche gourmande, surmontée d’une fine moustache soigneusement taillée, donnait l’impression qu’elle était prête à dévorer toute crue la pauvre victime qui passerait devant elle. L’ensemble – ajouté à sa grande taille et l’impression de puissance qu’il dégageait – donnait de lui l’image d’un homme sûr de lui et à la virilité avérée. C’est certainement cette sensation d’assurance et de forte virilité qui se dégageait de lui, qui m’avait attirée quand je l’avais entrevu la veille, au volant de sa voiture. Cela n’avait duré que quelques secondes, mais cela avait suffi pour faire de moi, une femme prête à lui offrir mon corps et toute ma libido. Et puis, il avait de longues mains, en même temps fines et puissantes, que je n’arrivais pas à quitter des yeux, tellement elles me plaisaient. Je venais de me découvrir une vraie passion pour ces mains, qui tenaient le volant de la voiture et qui semblaient le caresser, comme elles caresseraient la peau d’une femme. Ma peau à moi ! Je les imaginais qui se promenaient sur ma gorge, mes seins, mon ventre, mes cuisses, et…qui prenaient possession de mon entrecuisse. Je les imaginais qui farfouillaient à l’intérieur de ma culotte et qui allaient à la rencontre de ma chatte toute mouillée. J’imaginais deux de ses doigts qui s’ouvraient la route entre mes grandes lèvres et qui pénétraient à l’intérieur de ma chatte et me faisant pousser des gloussements de contentement. J’imaginais….
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Au cours du trajet qui nous menait vers une petite station balnéaire sur la côte ouest, nous parlâmes très peu - en fait que de lui. Il se présenta – avec de la fierté dans la voix et le comportement – comme un entrepreneur en travaux publics qui a réussi et qui s’est enrichi en réalisant des routes et des ouvrages d’art dans toutes les wilayas du centre du pays. Il était fier de ce qu’il avait entrepris et réussi. Il avait construit deux villas. Il en habitait l’une avec sa famille : une femme et trois s (deux garçons et une fille qui étaient encore adolescents). Et il utilisait l’autre comme une maison d’hôtes et, surtout, comme garçonnière pour ses rencontres avec ses maîtresses. Et à l’entendre, des maîtresses, il en avait à la pelle et il les rendait heureuses, d’abord physiquement (il se vantait d’être un super coup au lit) et financièrement, parce qu’il savait être généraux avec les femmes qui lui donnaient du plaisir.
- Nous allons arrêter là notre relation ! lui dis-je d’une voix que je voulais assurée. Je ne suis pas une pute qu’on paie. Je travaille et j’ai ce qu’il me faut pour vivre décemment. Mon mari aussi a une bonne situation. Et j’ai mon honneur et ma fierté ! Tu t’es trompé d’adresse (je me suis mise à le tutoyer, pour lui montrer que nous sommes à égalité).
- Non, ne te fâche pas ! Je n’ai pas insinué que tu étais une femme intéressée par l’argent ! Je voulais seulement te dire que j’aime combler les femmes qui sont avec moi et qui me donnent du bonheur en les noyant de cadeaux !
- Tes cadeaux, je n’en veux pas !
- Mais tu me veux moi ! De cela, je suis absolument sûr !Je lis dans tes yeux que je te plais ! Que tu es curieuse de connaître mes capacités au lit ! Je sais que tu n’es venue aujourd’hui que pour le sexe ! Mon sexe ! Tu as fantasmé sur lui, au moment même où je t’ai téléphonée et surtout quand tu m’as vu ! Ose dire que c’est faux !
- C’est faux ! répondis-je en fuyant son regard scrutateur, pour qu’il ne voie pas le gros mensonge dans mes yeux. Je ne suis venue qu’à cause de Yasmine !
- Bien allons manger et nous verrons pour la suite ! Il se gara sur le parking privé d’un restaurant connu pour ses spécialités en fruits de mer (des moules que le patron élevait et qu’il cuisinait pour ses meilleurs clients. Et Mohammed Saïd était visiblement un de ces bons clients. Il avait été immédiatement reconnu par le maître d’hôtel, qui appela le patron. Celui-ci nous prit immédiatement en charge, en nous installant dans un petit box discret, à l’abri des regards des clients et des serveurs. Il nous mijota un excellent repas que nous mangeâmes avec un excellent appétit.
Avant le repas, pendant et même après, l’homme voulut passer aux choses sérieuses avec moi. Il vint se placer sur la chaise qui était à ma droite, me prit la main et la caressa un long moment. Je fis instinctivement le geste de la retirer, mais il la rattrapa très vite. Ses caresses étaient électrifiées. Je me disais que j’avais bien raison d’avoir flashé sur ses mains. C’étaient de vraies machines à caresses. Je sentais tout mon corps frémir sous la douce chaleur qu’elles dégageaient. Le diable d’homme sentait que je fléchissais et que j’étais sur le point de m’abandonner totalement. Il me força à me retourner pour lui faire face, et sa main droite alla caresser longuement l’intérieur de mon genou gauche.
Je sursautai, comme si je venais de recevoir une décharge électrique. Cette main était tellement douce, qu’immédiatement je sentis ma chatte frémir et se mettre à couler de désir. Je ne m’occupais plus de rien ; pas même de surveiller l’entrée du box, au cas où un serveur allait nous surprendre. Rien d’autre ne comptait que cette main qui allait et venait à l’intérieur de mes cuisses et que j’espérais fébrilement qu’elle irait plus loin pour prendre possession de ma chatte ; même à travers le tissus de ma petite culotte. L’attente était autant délicieuse que douloureuse. Je voulais attr cette main pour la forcer à aller à la rencontre de mon minou. D’ailleurs, jusqu’à maintenant, Je ne sais pas comment j’ai fait pour résister à cette pulsion. Peut-être parce qu’il avait rapidement compris mon attente et qu’il avait lui-même fait ce qu’il fallait. La diabolique main venait soudainement de s’emparer de ma chatte à travers la culotte et s’était mise à la palper en force, sans aucune douceur. Elle m’avait fait un peut mal, mais juste une fraction de secondes. Tout de suite après ce n’était plus que du plaisir. Un plaisir vraiment intense.
- Tu mouilles cochonne ! Et avec ça tu prétends que tu n’es pas venue pour que je te baise ! Je ne répondis pas. Si j’avais parlé, ce n’aurait été certainement pas pour répondre à sa remarque et entamer une polémique. C'aurait été pour le supplier d’écarter l’entrecuisse de ma culotte et de faire pénétrer ses doigts à l’intérieur de mon vagin. Je voulais tellement jouir ! Il n’y avait plus que ça qui comptait ! Mohammed Saïd avait certainement compris mon état d’esprit. Il fit exactement ce que je voulais qu’il fasse sans que je le lui demande. Il arracha violemment ma culotte (en la déchirant) en plongea deux de ses longs doigts dans mon vagin, en les faisant aller et venir à l’intérieur comme s’il s’agissait de son zob. J’étais au paradis. Je voulais crier mon plaisir, mais il m’arrêta immédiatement en posant fortement son autre main sur ma bouche. Contrairement à moi, il avait gardé tous ses esprits et ne voulait pas trop attirer l’attention des personnes présentes juste à côté.
Il continua de me branler ainsi en force jusqu’à ce que j’aie un orgasme que seule la main posée sur mes lèvres empêchait de s’exprimer bruyamment. Epuisée, je m’affalai contre mon homme, ma tête allant se nicher au creux de son épaule. Je pris un certain temps pour reprendre mes esprit et me sentir honteuse de ce que venais de faire. Magnanime, Mohammed Saïd prit ma tête entre ses mains et déposa sur ma bouche un baiser d’une douceur infinie. Je me dis en moi-même que mon partenaire pouvait être en même temps une vraie brute quand il se laisse aller à ses démons, et être capable de beaucoup de douceur.
- Ça t’a plu ? Tu as eu avant goût de ce qui t’attend un peu plus tard que je m’occuperai de toi avec mon manche ! Tu veux le voir ? Mets ta main pour voir combien il bande pour toi ! Pour ta chatte ! Pour ton cul ! Pour ta bouche !
Je posais ma main sur le devant de son pantalon et entrais en contact avec son immense zob compressé à l’intérieur du tissu. Je le palpais pendant quelques secondes, tirant de mon homme une série de gémissements qu’il s’efforçait de réprimer pour ne pas attirer l’attention sur nous. Il aimait la manière dont je caressais son engin à travers le tissu. A ce jeu là je suis vraiment experte : j’avais plusieurs fois fait jouir mon mari rien qu’en le caressant comme cela.
- 3’andek zeb kbir ! Kbir 3’alla t’3aa radjli! Kbir ou khchine ! Bghit en’boussouh ! Bghit en-aklouh ! (Tu as un grand zob ! Plus grand que celui de mon mari ! Grand et gros ! J’ai envie de l’embrasser ! J’ai envie de le bouffer !)
- Boussih ! (Embrasse-le !) dit-il en ouvrant sa braguette pour le sortir du pantalon.Et je découvris une vraie merveille ! Un manche gros et long, surmonté d’un gland en forme de tête de champignon, en plus pointue. Et aussi lisse et brillant qu’un miroir ! Et super bien entretenu : pas une trace de poil, si ce n’est une légère touffe que je devinais, plus que je ne voyais, sur son pubis encore caché à mon regard par le pantalon. J’ai eu immédiatement le coup de foudre pour ce magnifique engin. J’ai beaucoup aimé le zob de mon mari. Il a une bonne taille et avait toujours été assez puissant pour ma chatte et mon anus. Mais comparé à celui que j’avais sous les yeux, il n’y avait pas photo.
Avec ce zob, je vais monter au paradis, me dis-je immédiatement. Il me donnera des tonnes et des tonnes de plaisir : il me fera certainement mal ! Délicieusement mal ! Il me démolira la vulve, tel un marteau piqueur ! Et il en fera de même avec mon cul ! Vite ! Vite ! Allons quelque part pour baiser comme des bêtes ! Plein de pensées cochonnes me traversaient ainsi l’esprit, pendant que je prenais le monstre dans ma main et me mis à l’embrasser sur toute sa surface. Sur le gland que je titillais avec la langue, tirant de mon homme des soupirs de plaisir dont il s’efforçait d’atténuer l’intensité de la sonorité, sur la hampe que je sentais palpiter sous mes lèvres et sur les bourses contractées au maximum et dures comme de la pierre.
- Pompi-ni ! Dakhlih fi foumek ! Lazem en-ferragh fi foumek ! Ma negdarch en-ched ! Lazem en-ferragh ! (Pompe-moi ! Introduis-le dans ta bouche ! Il faut que je jouisse dans ta bouche ! Je ne peux plus résister ! Il faut que j’éjacule!)
Je crois que lui aussi avait oublié que nous étions dans un endroit public. Il devenait de plus en plus bruyant. Et il avait l’air de s’en foutre éperdument ! Tout ce qui comptait pour lui, c’était de jouir dans ma bouche ! Rien d’autre ! Quand je l’entendais qui gémissait un peu trop fort, j’arrêtais l’opération de fellation que j’étais entrain de lui faire, sortais l’engin de ma bouche et levais la tête pour le regarder et lui faire le geste de se taire (comme dans le langage des sourds, l’index posé en travers des lèvres). Il obéissait un moment, puis reprenait de plus belle ses gémissements de plaisir, dont il essayait tout de même d’atténuer l’intensité. (En fait, je sus très vite, que dans ce restaurant, il était en terrain conquis. Tous, patron et serveurs, savaient ce qui se passait dans le box quand il y était en compagnie d’une femme. Tous fermaient les yeux, en contrepartie d’un généreux pourboire).
La fellation dura longtemps. Je m’étais fait un point d’honneur de lui procurer un maximum de plaisir. Chaque fois que je le sentais sur le point de jouir, je ralentissais le mouvement de va-et-vient de ma tête, sortais le monstre de ma bouche et me mettais à le masturber doucement, avec la main droite, juste pour maintenir l’érection à son maximum d’intensité. Une fois calmée l’envie d’éjaculer, je reprenais la fellation, en faisant pénétrer le bâton de plus en plus loin dans ma gorge. Il commençait à me faire vraiment mal en raclant ma gorge. Elle était en feu. Mais rien que pour lui montrer que j’étais une amante vraiment à la hauteur, je ne voulais pas arrêter. Ce n’e fut que quand je jugeais que mon homme était à point, que j’accélérais le mouvement et lui fis éjaculer une tonne de sperme dans ma gorge, ma bouche et sur mon visage. Et pour lui marquer encore un autre point, je ne rejetai pas une seule goutte du sperme qui était dans ma bouche. Au contraire je l’avalai par petites doses, en claquant la langue comme pour le provoquer et lui montrer tout ce dont j’étais capable. Je voulais qu’il sache que j’étais vraiment à la hauteur. Il faut dire que Slimane m’avait exercée à l’art d’avaler son sperme et de lui montrer tout mon plaisir à le faire. Cela le faisait bander encore plus fort et il me refaisait immédiatement l’amour.
Au début, cela me rebutais un peu. Je trouvais cela sale et je détestais la sensation de viscosité et le goût particulier du sperme. Puis petit à petit, je me mis à aimer l’éjaculation de mon mari dans la gorge et la bouche et sur tout mon corps. J’avais même fini par adorer la sensation de nager dans le foutre qui me remplissait le corps. J’étais devenue une vraie « spermophage » (néologisme inventé par mon mari pour qualifier ma passion pour la consommation sans limite de son sperme). Avec mon amant d’aujourd’hui, je voulais profiter de ce que mon mari m’avait appris, pour le subjuguer. Et je crois que j’avais réussi au-delà de toutes mes attentes.
- Et-habi zal ! En-mout 3’ala n’sa li yecharbou zal ! Ou en-tiya et-ghelbi g’a3 n’sa li nekt’houm ! (Tu aimes le sperme ! J’adore les femmes qui boivent le sperme ! Et toi tu dépasses toutes les femmes que j’ai baisées !).
Quand, la fellation prit fin, que mon homme avait repris ses esprits et que je me sois nettoyé le visage et le cou du reste de sperme qui était encore sur moi, je me levais pour indiquer à Mohammed Salah qu’il était temps qu’il me ramène d’où il m’avait prise. Il était déjà tard et je ne pouvais pas me permettre - du moins, pas aujourd’hui - de rentrer trop tard à la maison.

Mon amant fit contre mauvaise fortune bon cœur – il avait programmé de me garder avec lui au moins jusqu’au début de la nuit et de m’emmener dans un endroit, où nous aurions pu baiser librement, sans avoir peur d’être entendu ou surpris – paya le patron, le félicita pour la qualité de sa cuisine et distribua de généreux pourboires pour le personnel - et se remit au volant de sa voiture.
Durant le trajet, nous parlâmes très peu - surtout moi qui ne savais vraiment pas ce que je devais penser de ce qui venait de se passer, et qui traînais au fond de moi une espèce de sensation de honte. Il me rassura quelque peu en me disant qu’il comprenait parfaitement mon comportement. Que j’étais une femme sexuellement insatisfaite par son mari et qui cherchait ailleurs ce qu’il ne pouvait pas, ou ne savait pas lui donner. Avec lui, par contre, j’allais connaître le summum du plaisir sexuel. Il était sûr qu’il allait me donner pour mon argent. Lui c’était Tarzan. C’était un homme, un vrai ! Un as de la gaudriole ! Un autre Rocco Siffredi !
Je ne voulus pas contrarier ses fanfaronnades et lui expliquer qu’avec Slimane, j’avais eu une vie amoureuse et sexuelle pleine. Que j’avais connu les sommets du plaisir ! Qu’il avait toujours été à la hauteur ! Et que même après quinze ans de mariage et quelques ennuis de santé, il était encore capable de me procurer le plaisir le plus intense. Je ne voulais pas lui avouer que ce que je venais de faire avec lui cette après-midi, m’avait été inspiré par Slimane lui-même. Lui dire qu’il m’avait mis en tête la folle idée de le tromper pour me permettre à moi de connaître d’autres sensations et à lui de vivre un fantasme longtemps enfoui au fin fond de son âme. Je ne voulais non plus lui expliquer le problème presque philosophique qui se posait moi de savoir si je devais parler tout de suite de mon aventure à Slimane ou si devais encore attendre d’être sûre que c’est bien cela qu’il cherchait.
Je me rendis compte bien vite, que j’avais bien fait de ne pas parler à Mohamed Saïd de mes tourments et de mes secrets : il s’avèrera assez rapidement que l’homme n’était pas digne de confiance. Que c’était un vrai goujat. Un goujat qui me donnera, certes, de merveilleux moments de plaisir et me permettra de prendre mon pied comme jamais je ne l’avais pris auparavant, mais un goujat avec lequel il me sera impossible de garder une relation durable.
Pour le moment je me contentais d’accepter un nouveau rendez-vous pour l’après-midi du jeudi suivant. J’étais programmée pour assurer la surveillance des examens et je savais que je pouvais compter sur ma Directrice – une vraie amie – pour qu’elle me fasse remplacer par une collègue.
Mohammed-Saïd m’avait promis des tonnes de plaisir dans sa villa garçonnière dans un lotissement en bord de mer. C’était tout ce que je voulais pour le moment.
Il me déposa à l’endroit même d’où il m’avait prise à midi. J’attendis un moment le bus tout en réfléchissant sur les évènements de la journée et sur ce que j’en pensais ; sur ce que Slimane en penserait, s’il je le mettais au courant. J’avais un peu de peine en pensant à lui. Je me disais qu’il ne méritait les cornes que je venais de lui faire porter. Qu’il avait toujours été un mari aimant, un père à la hauteur et un amant formidable. Je me culpabilisais presque pour ce que je venais de faire. Mais, ce que je venais de vivre – et tout ce qui m’attendait les prochains jours – était tellement fantastique qu’il m’était impossible, pour le moment d’y mettre un terme et/ou de mettre au parfum Slimane. Il me fallait absolument vivre intensément la suite de l’aventure. Après, peut-être, j’en parlerais à mon mari. Et advienne que pourra !

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