Les Aventures Extra Conjugales De Wahiba Première Partie : Ma Rencontre Avec Mohammed-Saïd
Je mappelle Wahiba. Une belle plante qui va vers ses quarante ans et qui, jusque là a suivi le sillon tout tracé dune vie rangée, sans aucune aspérité apparente. Je suis mariée et mère de deux adorables garçons de quatorze et douze ans. Je suis enseignante en langue arabe dans un collège denseignement moyen dans la banlieue est dAlger. Je pense être une bonne enseignante, qui plus est, jai dexcellents résultats avec mes élèves. Je suis lenseignante la mieux notée du collège et je crois que mes collègues, hommes ou femmes, ont - du moins en apparence - de lestime pour moi. Je mefforce de paraître comme une personne sans histoire, très discrète et respectueuse de tous. Jessaie de ne pas trop donner de raisons pour les langues de vipères qui hantent notre monde au puritanisme exacerbé, de se déchaîner sur moi.
Cest dailleurs la raison pour laquelle, même si jai toujours obstinément refusé de porter le hidjab ou même le simple foulard islamique, personne, sur mon lieu de travail, comme dans le quartier populaire dans lequel jhabite, ne ma jamais vu habillée de manière excentrique ou provocante.
Je me suis toujours habillée très sobrement pour sortir ou pour aller travailler. Mais cela ne signifie pas que je ne suis pas coquette et que je ne mintéresse pas à mon apparence. Mes collègues de travail (les femmes, bien entendu !) mont souvent dit que jétais élégante et la sobriété de mes tenues narrivait pas à cacher la beauté de mes appâts. Parce que des appâts, jen ai à revendre : Slimane, mon mari ne cesse pas de me répéter que je suis une véritable bombe ; quil suffisait de mobserver soigneusement pour découvrir mes formes toutes en rondeurs et la très forte sensualité qui se dégage de moi.
En fait jai souvent remarqué les regards concupiscents des hommes que je croisais au travail ou dans la rue. Il marrive même de lire dans les yeux de certains dentre eux, lenvie irrépressible de me tirer à la hussarde.
Au fond de moi, japprécie beaucoup les réactions des hommes quand, ils se retournent sur mon passage ou quand ils ne peuvent sempêcher de me jeter un regard admiratif (souvent inconscient) quand ils me croisent sur leur chemin. Car contrairement à lapparence de grand sérieux que je donne de moi, ma personnalité intérieure est aux antipodes de ce que je laissais voir à lextérieur.
Avec Slimane, mon mari, nous avons vécu à labri des regards soupçonneux, au fond de notre nid douillet - des moments magiques dérotisme torride. Slimane avait toujours été un chaud lapin, amateur de sexe libre et débridé. Avant même notre mariage, il mavait initié aux plaisirs du sexe sans tabou. Bien entendu jétais arrivée vierge au mariage, mais déjà pendant la période de nos fiançailles (qui navaient duré que deux mois) nous flirtions beaucoup (des flirts souvent très proches de lacte sexuel lui-même, auxquels, il ne manquait que la pénétration, pour le devenir vraiment) et surtout, nous parlions beaucoup de sexe et dérotisme. Et dans ce domaine, mon mari était une espèce de philosophe : lérotisme constituait pour lui un vrai mode de vie et il a tout fait pour me linculquer et me le faire partager.
Slimane avait déjà pratiqué le sexe sans tabous avec ses anciennes maîtresses (il mavait avoué en avoir eu plusieurs, pendant ses études supérieures, dont une, un professeur de littérature mal mariée et assoiffée de sexe) et en connaissait donc toutes les règles. Il men parlait constamment, mettant mes sens en émoi et transformant ma chatte en fontaine, tellement elle était excitée.
Slimane mavait donc, dès le départ, initié à lérotisme et aux plaisirs quil provoquait chez ceux qui le pratiquait assidument. Javais immédiatement adoré lamour sans tabous : très vite, javais chassé de ma tête tous les interdits sociaux et religieux en matière de sexe.
Dès le début, Slimane, mavait lu des textes érotiques de grands auteurs et montré des vidéos érotiques (et même pornographiques) quil commentait, pour compléter mon éducation sexuelle.
Systématiquement, après chaque lecture et chaque visionnage, nous faisions lamour comme des bêtes surexcitées. Je me rappelle aujourdhui encore, lintensité du plaisir que nous prenions à baiser ainsi sans tabous, imitant souvent les acteurs des histoires écrites et des vidéos.
Même la naissance très rapide de nos deux garçons ne nous a pas poussés à changer le type de nos relations au lit. Même enceinte jusquau cou, je continuais dexiger de mon mari/amant ma part dorgasmes et de jouissances érotiques. Ce ne fut que quand, cétait devenu dangereux pour les bébés que nous avions arrêté, un temps, de baiser. Et même en ces moments-là, Slimane continuait de caresser et de branler fiévreusement ma chatte et mon cul, pour satisfaire mon besoin de plaisir. Branlettes que je lui rendais systématiquement, accompagnées de fellations pour assouvir son excitation et pour le faire éjaculer sur mon corps déformé et dans ma bouche assoiffée.
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Notre parfaite entente sexuelle dura environ une quinzaine dannées. Nous nous adorions et aimions absolument tout lun de lautre. Slimane était très imaginatif et curieux. Il était constamment à la recherche de choses nouvelles en matière dérotisme. Il lisait beaucoup je crois quil a lu tous les auteurs qui ont écrit des récits érotiques ou des essais sur le sexe : aucun des auteurs classiques ne lui était inconnu (y compris les plus improbables tels Musset ou Apollinaire). Il connaissait bien entendu, les écrits du Marquis de Sade, du Baron Léopold von Sacher-Masoch, ou de Nefzaoui, mais ses préférences allaient aux récits érotiques dune écrivaine contemporaine, Emmanuelle Arsan, auteure, entre-autres, de la série des « Emmanuelle ».
En matière dérotisme, mon mari ma certainement tout appris. Et jai vécu avec lui de merveilleux moments. Physiquement Slimane, sans être un canon de beauté, est bien de sa personne : grand, un peu massif, épaules larges de lutteur, traits fins avec toutefois, un nez un peu trop long et une immenses bouche gourmande. Il ne portait jamais de moustache : cela le vieillissait trop, affirmait-il. Mais ce que Slimane avait dassez exceptionnel et qui me ravissait, cétait son sexe : grand, gros, avec un gland pointu qui faisait ressembler lensemble à un marteau perforateur. En plus, il était soigneusement entretenu. La première fois que je lavais vu, je lavais trouvé tellement énorme que je me demandé comment une telle énormité pouvait investir ma chatte, sans la détruire.
Et puis quand je lai reçu dans tous mes trous, que jai senti sa force et sa résistance, je lavais adoré et je nétais plus capable de me passer de sa capacité de perforation et de sa brutalité. Jen redemandais constamment. Je ne vivais plus que par lui et pour lui. Il memmenait chaque fois plus haut dans la jouissance et le bonheur. Les premiers temps de notre relation, il mavait semblé que Slimane ne débandait jamais; son manche était en permanence au garde-à-vous, prêt à défoncer tous mes orifices.
Quinze années avaient passé depuis que nous nous sommes mariés, quand jentendis pour la première fois Slimane me questionner sur les hommes qui me draguaient dans la rue. Il semblait vouloir évaluer mon degré de succès auprès de la gent masculine. Au début, je lui répondais évasivement, ne sachant pas trop bien ce quil voulait : était-il entrain de devenir jaloux, à linstar de beaucoup de maris qui interdisaient à leurs épouses de sortir sans eux et parfois-même de continuer de travailler. Connaissant Slimane, comme je le connaissais, il mapparaissait impossible quil en soit arrivé là. La réponse à mes questions devait être ailleurs.
Depuis quelques temps, cest pratiquement tous les jours quil me pressait de questions sur mes éventuels admirateurs : étaient-ils nombreux ? Etaient-ils beaux ? Étaient-ils entreprenants ? Que me disaient-ils ? Quest-ce que je leur répondais ? Quest-ce que je ressentais, en me sachant autant désirée ? Est-ce que jéprouvais du désir pour eux tous, ou pour un seul ? Pourquoi cette personne me met-elle en émoi et pas une autre ?
Je ne répondais pas à ses questions directement. Je restais évasive. Je ne savais pas trop quoi penser. Est-ce que Slimane avait des doutes sur mon comportement ? Est-ce que des mauvaises langues avaient été lui raconter des mensonges sur moi?
- Quest-ce que tu me veux à la fin ? lui dis-je un jour, totalement agacée. Tu crois que je te trompe ? Quelquun ta dit quelque chose ?
- Non absolument pas ! Tu sais que jai une confiance aveugle en toi. Je ne crois même pas que tu aies songé un jour à me tromper. Je me demande seulement ce que tu peux ressentir entre les bras dun autre homme. Et cette question mobsède vraiment depuis quelque temps. De même que la question de savoir ce que moi je ressentirais, si je te découvrais entre les bras dun autre homme. Surtout si tu y prends du plaisir et que tu le montres.
- Tu es devenu fou, ou quoi ? Pourquoi tu penses à ces chose-là ?
- Je ne sais pas trop ! Cest indépendant de ma volonté ! Et puis, si tu veux que je te parle encore plus franchement, quand je pense à toi entrain de te faire tirer par un autre homme, je ne peux mempêcher de bander comme un âne ! Je te dégoute ?
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Et voilà comment a commencé lhistoire dadultère que je vais vous raconter. Cest en fait Slimane, avec ses questions farfelues et ses aveux sur les sentiments ambigus qui le traversaient en mimaginant entrain de me faire tirer par dautres hommes, qui ma poussé à mintéresser à ce qui se passait autour de moi. Je me mis à regarder les hommes qui mentouraient ou que je rencontrais dehors, avec plus dintérêt quauparavant. Je me mettais à les questionner des yeux sur ce quils pouvaient bien penser de moi et ce quils souhaitaient me faire dans lintimité.
Je ne sais si cétait seulement leffet de mon imagination, mais il me semblait lire dans les yeux des beaux mecs que je croisais (et uniquement eux !) de lenvie et de lexcitation ! Les regards me paraissaient libidineux. Tous les hommes sintéressaient à moi : je surprenais les regards dirigés sur mon opulente poitrine, mes jambes, ma bouche et, aussi et surtout, sur mes hanches et mon fessier que javais proéminent. Il me semblait lire en eux comme dans un livre ouvert : tous simaginaient entrain de me tirer à la hussarde, en me faisant hurler de douleur et de plaisir. Aucune douceur en eux : uniquement de la brutalité et de la force !
Quand jy réfléchis plus sérieusement, il me parait que ce sont mes propres fantasmes que je projetais en eux : parce quen fait, dans mes rapports sexuels, jai toujours adoré être prise brutalement et en force. Jadorais la force du zob qui prenait possession de moi et qui devenait mon maître. Jusque là je navais eu quun seul amant : mon mari. Et il avait découvert dès la première fois la nuit de mon dépucelage que jaimais la brutalité en amour et que la douleur que provoquait son bel engin en moi, ajoutait beaucoup dintensité au plaisir quil me procurait. Entre nous, il y avait comme un accord tacite: quand il me tirait, il le faisait en force et sans précaution ; pas même celle de lubrifier mon cul avant de lentreprendre.
Cétait peut-être parce que jadorais le sexe brutal, que je métais mise à croire que tous les hommes qui me regardaient ne pensaient quà me brutaliser et à me faire hurler de douleur et de plaisir. Cétaient mes propres fantasmes que je traduisais ainsi dans les regards libidineux des hommes que je rencontrais. Je crois que petit à petit, jen étais arrivé moi-même à mimaginer offerte comme une chienne à leur concupiscence et leur brutalité. Et sans vraiment me lavouer, cela mexcitait beaucoup.
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Et puis, chaque soir quand je le retrouvais à la maison et que nous étions seuls dans notre chambre, Slimane, me questionnait sur ce qui sétait passé dans la journée et sur les hommes que javais pu rencontrer et qui mauraient draguée ou tout simplement abordée. Et ses questions se faisaient de plus en plus insistantes et exigeaient des réponses claires.
- Je suis sûr quaujourdhui tu as rencontré un bel éphèbe et que tu as bandé pour lui ! Comment est-il ? Plus beau que moi ? Plus grand ? Plus fort ? Mieux membré ? Quest-ce quil ta dit ? Que lui-as-tu répondu ?
- Arrête avec tes questions à la con ! Je te jure que si tu narrêtes pas de me harceler comme cela, je vais finir par répondre à lun dentre eux et à te faire porter des cornes pour de bon !
- Chiche !
Jétais estomaquée par une cette réponse ! Si je la prenais à la lettre, cela ne pouvait que signifier un accord formel de mon mari pour que je le trompe. Et même si je mettais encore cette réponse sur le dos de la provocation, je ne pouvais mempêcher dy réfléchir sérieusement et de me dire que mon mari était entrain de me donner le feu vert pour entamer une aventure extra conjugale. Et cette nouvelle idée narrêtait pas de me titiller lesprit en me rendant à la fois triste (je pensais que mon mari ne maimait plus) et heureuse, parce que javais fini par intégrer dans mon esprit la possibilité dune relation adultérine. Et cette simple idée suffisait à créer en moi détranges sensations, à la fois de crainte et de désir. Je sentais mon bas ventre qui frémissait et, sensation encore plus agréable, ma chatte qui commençait à couler, et qui allait mouiller lentrecuisse de ma culotte. Je décidais de raconter à mon mari une histoire inventée de toutes pièces, pour tester sa réaction.
- Et bien, si tu veux vraiment savoir, dans le fast-food dans lequel je mange dhabitude à midi, jai rencontré un bel homme denviron trente ans qui na pas arrêté de me draguer. Au début, je ne lui ai pas accordé dattention ; jai continué à manger mon sandwich sans même le regarder. Mais il a tellement insisté que me suis mise à le regarder plus attentivement. Il était vraiment beau ; plus grand que toi ; plus mince ; une fine moustache de pirate ; et des yeux verts ! Tu te rends compte ! Des yeux verts ! Il sest approché de moi et il ma susurré à loreille que je lui plaisais vraiment et quil avait envie de faire lamour avec moi !
- Quest-ce que tu lui as répondu ? Tu as accepté ? Vous vous êtes donné rendez-vous ? Quand ?
Où ?
- Tu es fou ! Je lai envoyé promener ! Et je suis tout de suite retourné au collège.
- Dommage ! Jaurais bien aimé savoir comment tu aurais vécu une telle aventure !
- Tu es vraiment fou à lier ! Tu devrais te faire soigner !
Nous en étions là dans nos folies à tous les deux, quand loccasion, la vraie ! se présenta sous la forme dun coup de téléphone. Je venais de sortir du collège pour rejoindre la maison. Nous habitions un petit appartement dans une cité populaire dans le quartier dà côté. Je prenais toujours le bus pour me rendre au collège et du collège pour rentrer à la maison. Larrêt se trouvait juste en face de mon lieu de travail. Jétais là à attendre le bus, quand mon téléphone potable se mit à sonner. Je ne connaissais pas le numéro qui saffichait. Dhabitude je ne réponds jamais aux numéros que je ne connaissais pas. Mais cette fois-ci quelque chose de très fort me poussa à décrocher.
- Allô !
- Bonjour. Je mappelle Mohamed Salah. Je suis le père dune de vos élèves Yasmine X et je vous appelle à son sujet.
- Comment avez-vous pu avoir mon numéro ? Je ne le donne jamais à personne.
- Cest la directrice du collège qui me la donné ; jai prétextée un besoin dentrer en contact avec vous, pour vous parler de cours à donner à Yasmine.
- Je ne donne jamais de cours particuliers.
- Oui je sais, mais cest très important pour elle et pour moi ! Pourrais-je vous rencontrer pour en parler ? Ne dites pas non, sil vous plait ! Demain à midi, je passe vous prendre ! Je vous invite à manger et nous en parlerons !
Et sans attendre ma réponse qui ne pouvait quêtre négative, il raccrocha, me laissant pensive et désemparée. Javais été frappée par le timbre de la voix de lhomme. Une voix profonde, qui avait lair de sortir du fin fond de sa gorge ; elle avait une tonalité rauque qui mavait chatouillé la colonne vertébrale, le bout de mes seins et lintérieur de mon bas-ventre.
Le bus arriva et jy grimpai en compagnie dune dizaine dautres personnes qui attendaient à mes côtés. Javais trouvé une place assise du côté dune fenêtre qui donnait sur le trottoir du collège. Cest à ce moment que je remarquai une belle voiture allemande, stationnée le long du trottoir devant la porte du collège. Je vis son chauffeur un homme dune quarantaine dannées qui regardait avec insistance de mon côté et qui menvoya un sourire énigmatique, avant de démarrer en trombe. Je sus immédiatement quil sagissait de lhomme qui mavait téléphoné.
Je rentrais à la maison en gardant présente à lesprit limage du sourire de lhomme. Pour je ne sais pour quelle raison, cette image sétait incrustée dans mon esprit et ne voulait plus en partir. En pensant à lui, je sentais mon cur battre plus vite, un peu comme il avait battu une quinzaine dannées plus tôt, quand javais rencontré Slimane. Un coup de foudre ! Jen étais toute ébahie. Il y avait en moi de la joie ! Presque de lallégresse ! Et une très forte envie dêtre déjà à demain ! Pour revoir lHomme ! Javais limpression que je redevenais une jeune fille sentimentale, qui attendait impatiemment son prince charmant. Mais mon prince charmant à moi, navait rien à voir avec une aventure romantique. Ce que cette femme moi !- attendait, ce nétait pas lAmour, avec un A majuscule. Cet amour là, je lavais déjà et rien en moi ne me disait quil fallait y mettre un terme.
Jaimais profondément Slimane et les deux magnifiques garçons quil ma faits et je ne voulais en aucun cas les perdre. Ce que je ressentais, avant même davoir rencontré mon Homme, cétait des frissons dans ma colonne vertébrale tellement agréables et jouissifs et un émoi que je ne rencontrai quau moment où jentamais jusque là, uniquement avec mon mari les préliminaires pour une nuit damour torride. Cétait en même temps de lexcitation et du désir et tout mon corps était traversé de frissons qui transformaient ma chatte en fontaine.
A ce jour, je ne suis pas encore arrivé à donner une explication rationnelle à cette folie qui était venue squatter mon âme pour un homme dont je navais fait quécouter la voix (une voix qui mavait transpercé la peau et qui mavait électrifié le bas-ventre) et que je navais fait quentrevoir. Je crois que cétait tout ce qui sétait dit et pensé autour de la possibilité de rendre Slimane cocu, qui mavait brouillé lesprit et mavait mise en position dattente inconsciente dune aventure avec un autre homme.
Je décidais de nen rien dire à Slimane. Au fond de moi, je savais que jétais partante pour une aventure extra conjugale. Je ne savais pas encore avec qui et jusquoù je pouvais me laisser aller, mais je savais que le lendemain, jallais attendre avec impatience Mohamed Salah et que si les choses se présentaient bien, jétais prête à transformer mon après-midi de libre, en moment dintense plaisir et de bonheur.
Une fois encore, je me rendais compte que je me comportais de manière irrationnelle. Rien navait encore démarré, que déjà je me voyais entre les bras dun homme qui allait me faire grimper aux rideaux et memmener au septième ciel. Je voulais cette aventure et je laurais. Je voulais connaître dautres sensations et donner à mon corps et mon âme des moments dextase et de jouissance et je le ferais. Alors vivement demain !
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Et le lendemain, je métais levée plus tôt que dhabitude pour me préparer à la rencontre. Je navais encore rien décidé pour la suite, mais je fis comme si jallais effectivement moffrir, le jour même à linconnu. Je pris un bain bien chaud, enlevai toute trace de poils de mon corps, allai chez la coiffeuse du rez-de-chaussée du bâtiment (déjà ouverte à cette heure très matinale pour les femmes et jeunes filles coquettes du quartier qui devaient se rendre au travail) pour un brushing et revint à la maison pour mhabiller. Je mis le tailleur le plus élégant que javais dans ma garde-robe, me maquillai légèrement et partis pour le collège, après avoir embrassé tendrement mon mari et mes s. Ils sétaient étonnés que je me sois levée aussi tôt et que jaie mis autant de soins à me préparer. Je les ai rassurés en leur affirmant que je devais avoir la visite dun inspecteur et que je devais donc être présentable, pour ne pas faire baisser ma note. Jallai donc au collège et passai la matinée à enseigner, en attendant impatiemment midi et lheure de mon rendez-vous galant. Quand le moment arriva, je sortis du collège et partit à pied en direction du prochain arrêt de bus (après celui en face du collège). De temps en temps, je me retournai pour voir si Mohammed Saïd était là. Je vis la belle voiture grise qui roulait doucement derrière moi. Elle accéléra subitement, remonta à mon niveau et je vis la portière avant-droite souvrir pour minviter à monter. Je regardai à droite et à gauche sil ny avait personne que je connaissais et mengouffrai dans la voiture.
Lintérieur de la voiture est très chic et parfumé à la résine de pin. Le salon était en cuir brun, de très bonne qualité et extrêmement confortable. La chaine hifi diffusait en sourdine une superbe chanson de Frank Sinatra « Strangers in the night ». Cétait comme si lhomme connaissait mes goûts pour les grands crooners nord-américains.
- Bonjour ! Tu es magnifique !
- Bonjour ! Où va-t-on ? Je nai pas beaucoup de temps, il faut que je sois chez moi à seize heures au plus tard. Daccord ?
- Daccord ! Je temmène manger dans un charmant petit restaurant sur la côte et nous pourrions ainsi faire connaissance.
Je ne savais pas pourquoi alors que depuis hier, je ne pensais quaux moments que jallais passer entre les bras de Mohamed Salah et que jétais psychiquement prête à sauter le pas de ladultère, quelque chose me retenait de me laisser entraîner. Il fallait que je fasse montre dun peu de résistance, pour ne pas passer pour une pute ; une femme de mauvaise vie. Je ne voulais absolument pas paraître comme une femme facile. Je voulais que mon amant - si jamais il le devenait - ait du respect envers moi. Quil me traite comme une femme qui veut connaître autre chose avec un homme autre que son mari, mais pas une aventurière du sexe. Je cherchais donc loccasion de mettre les choses au point. Et cette première rencontre moffrait cette occasion, quitte à reporter à une autre fois le moment fatidique tant attendu.
- Jai accepté cette rencontre, uniquement à cause de Yasmine, votre fille. Cest une bonne élève qui na vraiment pas besoin de cours particuliers. En arabe du moins, où elle excelle. Et je sais que vous le savez. Ce nétait donc quun prétexte pour vous.
- Bien entendu que cest un prétexte. Je tai remarqué, il y a maintenant quelques mois, à la sortie du collège, quand je venais chercher ma fille. Tu mas tout de suite tapé dans lil et jai flashé sur toi. Tu es belle et désirable. Tu es même super bandante.
- Arrêtez, nallez pas plus loin sur ce terrain ! Je suis une femme mariée et mère de famille ! Une femme sérieuse !
- Moi aussi je suis marié et je ne compte pas divorcer ! Je tiens à ma famille, autant que toi ! Mais tu me plais et je veux que tous les deux nous ayons une belle aventure uniquement sexuelle. Tu semble être une femme épanouie. Ton corps, tout comme ton visage, ton sourire et tes yeux qui brillent constamment, montrent que tu aimes le sexe sans tabou et que tu le pratiques intensément. Je nai pas raison ?
Tout en parlant, il conduisait lentement en me regardant de temps en temps dans les yeux, mais le plus souvent, en me présentant son profil droit. Il nétait pas à proprement parler un bel homme : il avait un visage taillé à la serpe qui le faisait ressembler aux pirates que lon voit dans les anciens films dHollywood. Ses petits yeux scrutaient son monde de manière directe, parfois impudique. Et sa grande bouche gourmande, surmontée dune fine moustache soigneusement taillée, donnait limpression quelle était prête à dévorer toute crue la pauvre victime qui passerait devant elle. Lensemble ajouté à sa grande taille et limpression de puissance quil dégageait donnait de lui limage dun homme sûr de lui et à la virilité avérée. Cest certainement cette sensation dassurance et de forte virilité qui se dégageait de lui, qui mavait attirée quand je lavais entrevu la veille, au volant de sa voiture. Cela navait duré que quelques secondes, mais cela avait suffi pour faire de moi, une femme prête à lui offrir mon corps et toute ma libido. Et puis, il avait de longues mains, en même temps fines et puissantes, que je narrivais pas à quitter des yeux, tellement elles me plaisaient. Je venais de me découvrir une vraie passion pour ces mains, qui tenaient le volant de la voiture et qui semblaient le caresser, comme elles caresseraient la peau dune femme. Ma peau à moi ! Je les imaginais qui se promenaient sur ma gorge, mes seins, mon ventre, mes cuisses, et
qui prenaient possession de mon entrecuisse. Je les imaginais qui farfouillaient à lintérieur de ma culotte et qui allaient à la rencontre de ma chatte toute mouillée. Jimaginais deux de ses doigts qui souvraient la route entre mes grandes lèvres et qui pénétraient à lintérieur de ma chatte et me faisant pousser des gloussements de contentement. Jimaginais
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Au cours du trajet qui nous menait vers une petite station balnéaire sur la côte ouest, nous parlâmes très peu - en fait que de lui. Il se présenta avec de la fierté dans la voix et le comportement comme un entrepreneur en travaux publics qui a réussi et qui sest enrichi en réalisant des routes et des ouvrages dart dans toutes les wilayas du centre du pays. Il était fier de ce quil avait entrepris et réussi. Il avait construit deux villas. Il en habitait lune avec sa famille : une femme et trois s (deux garçons et une fille qui étaient encore adolescents). Et il utilisait lautre comme une maison dhôtes et, surtout, comme garçonnière pour ses rencontres avec ses maîtresses. Et à lentendre, des maîtresses, il en avait à la pelle et il les rendait heureuses, dabord physiquement (il se vantait dêtre un super coup au lit) et financièrement, parce quil savait être généraux avec les femmes qui lui donnaient du plaisir.
- Nous allons arrêter là notre relation ! lui dis-je dune voix que je voulais assurée. Je ne suis pas une pute quon paie. Je travaille et jai ce quil me faut pour vivre décemment. Mon mari aussi a une bonne situation. Et jai mon honneur et ma fierté ! Tu tes trompé dadresse (je me suis mise à le tutoyer, pour lui montrer que nous sommes à égalité).
- Non, ne te fâche pas ! Je nai pas insinué que tu étais une femme intéressée par largent ! Je voulais seulement te dire que jaime combler les femmes qui sont avec moi et qui me donnent du bonheur en les noyant de cadeaux !
- Tes cadeaux, je nen veux pas !
- Mais tu me veux moi ! De cela, je suis absolument sûr !Je lis dans tes yeux que je te plais ! Que tu es curieuse de connaître mes capacités au lit ! Je sais que tu nes venue aujourdhui que pour le sexe ! Mon sexe ! Tu as fantasmé sur lui, au moment même où je tai téléphonée et surtout quand tu mas vu ! Ose dire que cest faux !
- Cest faux ! répondis-je en fuyant son regard scrutateur, pour quil ne voie pas le gros mensonge dans mes yeux. Je ne suis venue quà cause de Yasmine !
- Bien allons manger et nous verrons pour la suite ! Il se gara sur le parking privé dun restaurant connu pour ses spécialités en fruits de mer (des moules que le patron élevait et quil cuisinait pour ses meilleurs clients. Et Mohammed Saïd était visiblement un de ces bons clients. Il avait été immédiatement reconnu par le maître dhôtel, qui appela le patron. Celui-ci nous prit immédiatement en charge, en nous installant dans un petit box discret, à labri des regards des clients et des serveurs. Il nous mijota un excellent repas que nous mangeâmes avec un excellent appétit.
Avant le repas, pendant et même après, lhomme voulut passer aux choses sérieuses avec moi. Il vint se placer sur la chaise qui était à ma droite, me prit la main et la caressa un long moment. Je fis instinctivement le geste de la retirer, mais il la rattrapa très vite. Ses caresses étaient électrifiées. Je me disais que javais bien raison davoir flashé sur ses mains. Cétaient de vraies machines à caresses. Je sentais tout mon corps frémir sous la douce chaleur quelles dégageaient. Le diable dhomme sentait que je fléchissais et que jétais sur le point de mabandonner totalement. Il me força à me retourner pour lui faire face, et sa main droite alla caresser longuement lintérieur de mon genou gauche.
Je sursautai, comme si je venais de recevoir une décharge électrique. Cette main était tellement douce, quimmédiatement je sentis ma chatte frémir et se mettre à couler de désir. Je ne moccupais plus de rien ; pas même de surveiller lentrée du box, au cas où un serveur allait nous surprendre. Rien dautre ne comptait que cette main qui allait et venait à lintérieur de mes cuisses et que jespérais fébrilement quelle irait plus loin pour prendre possession de ma chatte ; même à travers le tissus de ma petite culotte. Lattente était autant délicieuse que douloureuse. Je voulais attr cette main pour la forcer à aller à la rencontre de mon minou. Dailleurs, jusquà maintenant, Je ne sais pas comment jai fait pour résister à cette pulsion. Peut-être parce quil avait rapidement compris mon attente et quil avait lui-même fait ce quil fallait. La diabolique main venait soudainement de semparer de ma chatte à travers la culotte et sétait mise à la palper en force, sans aucune douceur. Elle mavait fait un peut mal, mais juste une fraction de secondes. Tout de suite après ce nétait plus que du plaisir. Un plaisir vraiment intense.
- Tu mouilles cochonne ! Et avec ça tu prétends que tu nes pas venue pour que je te baise ! Je ne répondis pas. Si javais parlé, ce naurait été certainement pas pour répondre à sa remarque et entamer une polémique. C'aurait été pour le supplier décarter lentrecuisse de ma culotte et de faire pénétrer ses doigts à lintérieur de mon vagin. Je voulais tellement jouir ! Il ny avait plus que ça qui comptait ! Mohammed Saïd avait certainement compris mon état desprit. Il fit exactement ce que je voulais quil fasse sans que je le lui demande. Il arracha violemment ma culotte (en la déchirant) en plongea deux de ses longs doigts dans mon vagin, en les faisant aller et venir à lintérieur comme sil sagissait de son zob. Jétais au paradis. Je voulais crier mon plaisir, mais il marrêta immédiatement en posant fortement son autre main sur ma bouche. Contrairement à moi, il avait gardé tous ses esprits et ne voulait pas trop attirer lattention des personnes présentes juste à côté.
Il continua de me branler ainsi en force jusquà ce que jaie un orgasme que seule la main posée sur mes lèvres empêchait de sexprimer bruyamment. Epuisée, je maffalai contre mon homme, ma tête allant se nicher au creux de son épaule. Je pris un certain temps pour reprendre mes esprit et me sentir honteuse de ce que venais de faire. Magnanime, Mohammed Saïd prit ma tête entre ses mains et déposa sur ma bouche un baiser dune douceur infinie. Je me dis en moi-même que mon partenaire pouvait être en même temps une vraie brute quand il se laisse aller à ses démons, et être capable de beaucoup de douceur.
- Ça ta plu ? Tu as eu avant goût de ce qui tattend un peu plus tard que je moccuperai de toi avec mon manche ! Tu veux le voir ? Mets ta main pour voir combien il bande pour toi ! Pour ta chatte ! Pour ton cul ! Pour ta bouche !
Je posais ma main sur le devant de son pantalon et entrais en contact avec son immense zob compressé à lintérieur du tissu. Je le palpais pendant quelques secondes, tirant de mon homme une série de gémissements quil sefforçait de réprimer pour ne pas attirer lattention sur nous. Il aimait la manière dont je caressais son engin à travers le tissu. A ce jeu là je suis vraiment experte : javais plusieurs fois fait jouir mon mari rien quen le caressant comme cela.
- 3andek zeb kbir ! Kbir 3alla t3aa radjli! Kbir ou khchine ! Bghit enboussouh ! Bghit en-aklouh ! (Tu as un grand zob ! Plus grand que celui de mon mari ! Grand et gros ! Jai envie de lembrasser ! Jai envie de le bouffer !)
- Boussih ! (Embrasse-le !) dit-il en ouvrant sa braguette pour le sortir du pantalon.Et je découvris une vraie merveille ! Un manche gros et long, surmonté dun gland en forme de tête de champignon, en plus pointue. Et aussi lisse et brillant quun miroir ! Et super bien entretenu : pas une trace de poil, si ce nest une légère touffe que je devinais, plus que je ne voyais, sur son pubis encore caché à mon regard par le pantalon. Jai eu immédiatement le coup de foudre pour ce magnifique engin. Jai beaucoup aimé le zob de mon mari. Il a une bonne taille et avait toujours été assez puissant pour ma chatte et mon anus. Mais comparé à celui que javais sous les yeux, il ny avait pas photo.
Avec ce zob, je vais monter au paradis, me dis-je immédiatement. Il me donnera des tonnes et des tonnes de plaisir : il me fera certainement mal ! Délicieusement mal ! Il me démolira la vulve, tel un marteau piqueur ! Et il en fera de même avec mon cul ! Vite ! Vite ! Allons quelque part pour baiser comme des bêtes ! Plein de pensées cochonnes me traversaient ainsi lesprit, pendant que je prenais le monstre dans ma main et me mis à lembrasser sur toute sa surface. Sur le gland que je titillais avec la langue, tirant de mon homme des soupirs de plaisir dont il sefforçait datténuer lintensité de la sonorité, sur la hampe que je sentais palpiter sous mes lèvres et sur les bourses contractées au maximum et dures comme de la pierre.
- Pompi-ni ! Dakhlih fi foumek ! Lazem en-ferragh fi foumek ! Ma negdarch en-ched ! Lazem en-ferragh ! (Pompe-moi ! Introduis-le dans ta bouche ! Il faut que je jouisse dans ta bouche ! Je ne peux plus résister ! Il faut que jéjacule!)
Je crois que lui aussi avait oublié que nous étions dans un endroit public. Il devenait de plus en plus bruyant. Et il avait lair de sen foutre éperdument ! Tout ce qui comptait pour lui, cétait de jouir dans ma bouche ! Rien dautre ! Quand je lentendais qui gémissait un peu trop fort, jarrêtais lopération de fellation que jétais entrain de lui faire, sortais lengin de ma bouche et levais la tête pour le regarder et lui faire le geste de se taire (comme dans le langage des sourds, lindex posé en travers des lèvres). Il obéissait un moment, puis reprenait de plus belle ses gémissements de plaisir, dont il essayait tout de même datténuer lintensité. (En fait, je sus très vite, que dans ce restaurant, il était en terrain conquis. Tous, patron et serveurs, savaient ce qui se passait dans le box quand il y était en compagnie dune femme. Tous fermaient les yeux, en contrepartie dun généreux pourboire).
La fellation dura longtemps. Je métais fait un point dhonneur de lui procurer un maximum de plaisir. Chaque fois que je le sentais sur le point de jouir, je ralentissais le mouvement de va-et-vient de ma tête, sortais le monstre de ma bouche et me mettais à le masturber doucement, avec la main droite, juste pour maintenir lérection à son maximum dintensité. Une fois calmée lenvie déjaculer, je reprenais la fellation, en faisant pénétrer le bâton de plus en plus loin dans ma gorge. Il commençait à me faire vraiment mal en raclant ma gorge. Elle était en feu. Mais rien que pour lui montrer que jétais une amante vraiment à la hauteur, je ne voulais pas arrêter. Ce ne fut que quand je jugeais que mon homme était à point, que jaccélérais le mouvement et lui fis éjaculer une tonne de sperme dans ma gorge, ma bouche et sur mon visage. Et pour lui marquer encore un autre point, je ne rejetai pas une seule goutte du sperme qui était dans ma bouche. Au contraire je lavalai par petites doses, en claquant la langue comme pour le provoquer et lui montrer tout ce dont jétais capable. Je voulais quil sache que jétais vraiment à la hauteur. Il faut dire que Slimane mavait exercée à lart davaler son sperme et de lui montrer tout mon plaisir à le faire. Cela le faisait bander encore plus fort et il me refaisait immédiatement lamour.
Au début, cela me rebutais un peu. Je trouvais cela sale et je détestais la sensation de viscosité et le goût particulier du sperme. Puis petit à petit, je me mis à aimer léjaculation de mon mari dans la gorge et la bouche et sur tout mon corps. Javais même fini par adorer la sensation de nager dans le foutre qui me remplissait le corps. Jétais devenue une vraie « spermophage » (néologisme inventé par mon mari pour qualifier ma passion pour la consommation sans limite de son sperme). Avec mon amant daujourdhui, je voulais profiter de ce que mon mari mavait appris, pour le subjuguer. Et je crois que javais réussi au-delà de toutes mes attentes.
- Et-habi zal ! En-mout 3ala nsa li yecharbou zal ! Ou en-tiya et-ghelbi ga3 nsa li nekthoum ! (Tu aimes le sperme ! Jadore les femmes qui boivent le sperme ! Et toi tu dépasses toutes les femmes que jai baisées !).
Quand, la fellation prit fin, que mon homme avait repris ses esprits et que je me sois nettoyé le visage et le cou du reste de sperme qui était encore sur moi, je me levais pour indiquer à Mohammed Salah quil était temps quil me ramène doù il mavait prise. Il était déjà tard et je ne pouvais pas me permettre - du moins, pas aujourdhui - de rentrer trop tard à la maison.
Mon amant fit contre mauvaise fortune bon cur il avait programmé de me garder avec lui au moins jusquau début de la nuit et de memmener dans un endroit, où nous aurions pu baiser librement, sans avoir peur dêtre entendu ou surpris paya le patron, le félicita pour la qualité de sa cuisine et distribua de généreux pourboires pour le personnel - et se remit au volant de sa voiture.
Durant le trajet, nous parlâmes très peu - surtout moi qui ne savais vraiment pas ce que je devais penser de ce qui venait de se passer, et qui traînais au fond de moi une espèce de sensation de honte. Il me rassura quelque peu en me disant quil comprenait parfaitement mon comportement. Que jétais une femme sexuellement insatisfaite par son mari et qui cherchait ailleurs ce quil ne pouvait pas, ou ne savait pas lui donner. Avec lui, par contre, jallais connaître le summum du plaisir sexuel. Il était sûr quil allait me donner pour mon argent. Lui cétait Tarzan. Cétait un homme, un vrai ! Un as de la gaudriole ! Un autre Rocco Siffredi !
Je ne voulus pas contrarier ses fanfaronnades et lui expliquer quavec Slimane, javais eu une vie amoureuse et sexuelle pleine. Que javais connu les sommets du plaisir ! Quil avait toujours été à la hauteur ! Et que même après quinze ans de mariage et quelques ennuis de santé, il était encore capable de me procurer le plaisir le plus intense. Je ne voulais pas lui avouer que ce que je venais de faire avec lui cette après-midi, mavait été inspiré par Slimane lui-même. Lui dire quil mavait mis en tête la folle idée de le tromper pour me permettre à moi de connaître dautres sensations et à lui de vivre un fantasme longtemps enfoui au fin fond de son âme. Je ne voulais non plus lui expliquer le problème presque philosophique qui se posait moi de savoir si je devais parler tout de suite de mon aventure à Slimane ou si devais encore attendre dêtre sûre que cest bien cela quil cherchait.
Je me rendis compte bien vite, que javais bien fait de ne pas parler à Mohamed Saïd de mes tourments et de mes secrets : il savèrera assez rapidement que lhomme nétait pas digne de confiance. Que cétait un vrai goujat. Un goujat qui me donnera, certes, de merveilleux moments de plaisir et me permettra de prendre mon pied comme jamais je ne lavais pris auparavant, mais un goujat avec lequel il me sera impossible de garder une relation durable.
Pour le moment je me contentais daccepter un nouveau rendez-vous pour laprès-midi du jeudi suivant. Jétais programmée pour assurer la surveillance des examens et je savais que je pouvais compter sur ma Directrice une vraie amie pour quelle me fasse remplacer par une collègue.
Mohammed-Saïd mavait promis des tonnes de plaisir dans sa villa garçonnière dans un lotissement en bord de mer. Cétait tout ce que je voulais pour le moment.
Il me déposa à lendroit même doù il mavait prise à midi. Jattendis un moment le bus tout en réfléchissant sur les évènements de la journée et sur ce que jen pensais ; sur ce que Slimane en penserait, sil je le mettais au courant. Javais un peu de peine en pensant à lui. Je me disais quil ne méritait les cornes que je venais de lui faire porter. Quil avait toujours été un mari aimant, un père à la hauteur et un amant formidable. Je me culpabilisais presque pour ce que je venais de faire. Mais, ce que je venais de vivre et tout ce qui mattendait les prochains jours était tellement fantastique quil métait impossible, pour le moment dy mettre un terme et/ou de mettre au parfum Slimane. Il me fallait absolument vivre intensément la suite de laventure. Après, peut-être, jen parlerais à mon mari. Et advienne que pourra !
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