Mon Expérience Homo, À 18 Ans (4Ème Partie)

Je suis là, sans trop quoi dire, devant ma porte palière. Yves met la main à sa poche et en sort le chèque qu'il m'a montré tout à l'heure.
" Tiens me dit-il, il est à toi, tu l'as bien gagné. Tu sais que ton petit service rendu a été très apprécié par mon ami ?
- Tais toi !, lui dis-je en jetant un regard inquiet vers les portes de mes voisins.
- Tu as raison, me répond-il de façon narquoise, pourquoi ne me fais-tu pas rentrer. Nous pourrions discuter plus librement."
Maintenant que j'ai repris mes esprits, je n'ai aucune envie de continuer le jeu manipulateur de ce connard. La honte de ce qu'il m'a fait faire est telle que je voudrais qu'il disparaisse immédiatement de ma vie et de mon souvenir.
"- Je n'ai plus rien à te dire, lui répond-je d'un ton sec. Tire toi."
Je tend tout de même la main vers le chèque mais il retire sa main d'un coup sec avant que je ne l'atteigne.
"- Allons, offre moi juste un verre, à peine 10 minutes, pour me laisser une chance de m'expliquer. Ensuite je te laisse le chèque et je disparais"
Il parle volontairement un peu fort, et j'ai la crainte que ma commère de voisine septuagénaire soit, comme à son habitude, l'oreille collée à sa porte. Je sors mes clés et ouvre la porte en disant "Un verre et tu te casses, OK ?"
Il entre dans ma petite chambre de bonne sans rien dire. Pendant que je referme la porte et me dirige vers mon placard de cuisine pour sortir les verres, il s'installe confortablement dans mon vieux fauteuil et pose le chèque sur la table basse. Je remplis deux verres d'une vieille bouteille de rhum oubliée, et reviens lui tendre son verre.
Il ne dit rien, prend le verre et le sirote en me regardant tranquillement. Je me sens gêné au plus haut point. Qu'est-ce qui m'a pris de le faire entrer. Je baisse les yeux sur la table et y voit le chèque. Au moins, me dis-je, cette sale affaire m'aura fait gagner 4 mois de loyer. Avant que cet enfoiré ne me fasse encore un de ses nouveaux tours à sa façon, je me saisi du chèque et me relève pour aller le ranger dans le tiroir de mon bureau.

Il rigole :
"- La confiance règne, je vois. Je t'ai pourtant dit que j'étais digne de confiance !"
Ne sachant que répondre je lui rétorque :
"- T'as toujours été PD ?
- Tu te trompe, me répond-il doucement. Je suis bisexuel, je prend les plaisirs comme ils se présentent. Et pour répondre à ta question : mes penchants se sont révélés à peu prés à ton âge, peut-être un peu plus jeune, d'une façon assez insolite. Tu veux que je te raconte ?"
Je ne sais pas trop quoi dire. Mon unique fauteuil étant désormais occupé, je pose mes fesses sur le lit, de l'autre côté de la table basse et m'absorbe en silence dans la contemplation de mon verre. Prenant cela comme un assentiment, Yves commence son récit :

"J'avais 17 ans, et j'avais décidé d'aller passer deux semaines au bord de la mer chez mes grands parents, à 350km de chez moi. Je m'étais décidé trop tard pour réserver une place de train, et comme j'étais assez débrouillard, mes parents s'étaient laissés convaincre que je pouvais tenter le trajet en autostop. J'ai passé de longues heures à l'entrée de l'autoroute, le pouce tendu, et je commençais à désespérer de faire le trajet dans la journée, quand une voiture s'est enfin arrêtée à mon niveau. Un homme, la cinquantaine distinguée me demanda ou j'allais. Il m'informa qu'il ne pouvait pas m'amener à destination, mais au moins m'avancer de 250km. Après une seconde d'hésitation, je m'installa à côté de lui.
Une discussion agréable s'instaura. Il me raconta sa vie (marié, père de jeunes s, et représentant de commerce) et moi un peu la mienne, et le trajet se poursuivit agréablement. Au bout d'un moment il me demanda :
"- Et ça te fait pas peur de faire du stop tout seul à ton âge ?
- Peur de quoi ?
- Je sais pas moi, tu pourrais tomber sur quelqu'un entreprenant. Tiens, par exemple, comment réagirais-tu si on posait la main sur ta jambe, comme ça."
Et à ma grande surprise, il posa carrément sa main sur mon genoux et la laissa immobile.
Un début de panique me prit et je balbutia sans oser enlever sa main :
"- Je lui dirai qu'il ne faut pas faire ça, que ça ne m'intéresse pas.
- Et si le type te répond que tu n'as rien à craindre, qu'il veut juste te caresser la jambe, rien de plus ?"
Je compris immédiatement que le type était en train de me faire des avances et je lui enlevais aussitôt la main.
"- Je lui répondrai de ne pas insister, voilà tout."

Un silence gênant s'installa dans l'habitacle. La bonne ambiance de tout à l'heure s'était évanouie. Les minutes passèrent. Au bout d'un moment, n'y tenant plus, j'osais dire d'une petite voix :
"- Si vous regrettez de m'avoir pris à bord, vous pouvez me déposer à la prochaine sortie d'autoroute.
- Je vais être franc, me répondit-il d'une voix rassurante. Tu n'as vraiment rien à craindre de moi, je suis un type correcte. Je regrette de t'avoir effrayé. Pour me faire pardonner, je te propose une chose : je rallonge mon trajet des 50km qu'il te restera à faire et t'amène directement jusqu'à ta destination."
Je consulta ma montre, et me rendit compte que cela me rendrait un fier service, la journée étant déjà largement entamée.
"- OK, c'est cool, merci beaucoup.
- Mais en échange, enchaine-t-il, toi aussi tu vas faire un effort, et me laisser poser ma main sur ta jambe. Je ne ferai rien d'autre, c'est pas la mer à boire."
- Ça pas question, répondis-je indigné, j'vous ai déjà dit, ça me branche pas."
- OK, pas de soucis, je te dépose comme c'était prévu et tu continuera tes cinquante bornes tout seul. Je ne vois pas pourquoi je ferai un détour de 100km aller-retour sans contrepartie".
Un nouveau silence s'installa, qui s'éternisa. Je regardais le ciel s'assombrir, et me rendit compte que mes derniers espoirs d'atteindre ma destination avant la nuit était en train de s'envoler. Après tout, me dis-je intérieurement, qu'est-ce que ça peut faire s'il pose sa main sur ma jambe, il ne se passera rien d'autre et personne n'en saura rien.

"- C'est d'accord, murmurais-je d'une petite voix.
- Merci de ta confiance, me dit-il. Vas-y, baisse ton pantalon.
- Quoi ? Qu'est-ce que vous dites ? Il n'a jamais été question de ça !
- Allons, ne soit pas bête,. Je vais pas me taper 100 bornes juste pour toucher un jean. C'est ta peau que je veux sentir sous ma main. Avec ou sans le jean, qu'est-ce que ça peut te faire, de toute façon on ne se reverra jamais".
Je ne répondit pas et les minutes continuèrent à s'écouler dans le silence. Voyant le temps s'écouler sans qu'il reprenne la parole, je pris mon courage à deux mains et, le coeur battant, je déboutonnais mon jean et le fit descendre sous les genoux en disant :
"- OK, mais je vous préviens, vous touchez juste la jambe, rien d'autre. Et je vous jure que vous ne me ferez pas baisser mon slip."
Il posa tranquillement sa main sur ma cuisse et la remua doucement, tout doucement. Rouge de honte, je détournais la tête et regardais le paysage. Le temps passa, sa main me caressant sagement le bas de la cuisse. Le type gardait les yeux rivés sur la route, imperturbable, et recommença même à parler avec moi de choses et d'autres, l'air de rien. Malgré l'étrangeté de la situation, je finit par me détendre et me dire qu'après tout ce n'était pas si terrible comme épreuve, d'autant que sa main était douce, chaude, finalement pas si désagréable.

Je ne me rendit même pas compte, pris dans notre conversation, que peu à peu ses mouvements prenait imperceptiblement de l'ampleur : au bout d'un moment sa main montait et descendait doucement tout du long de la cuisse, frôlant même comme par mégarde, de temps en temps, la bosse de mon slip. J'étais en grande discussion avec lui sur la qualité des programmes télé, quand soudain je réalisais qu'à chaque frôlement "accidentel" mon sexe semblait réagir malgré moi en prenant un peu de volume. Le rouge aux joues, et avant qu'il ne se rende compte de mon érection naissante, je plaquais mes mains sur mon slip et dit :
"- Ho là, doucement, on avait dit uniquement la cuisse, vous montez trop haut !"
Le regard toujours droit devant lui, il fit redescendre sa main à une hauteur raisonnable et dit tranquillement :
"- Excuse moi, je me suis pas vraiment rendu compte.
Dis, tu ne voudrais pas me faire voir ton sexe, juste un court instant ? je suis sûr qu'il est très beau.
- Ça va pas la tête ?" répondis-je d'une voix mal assurée.
Mais j'étais excité malgré moi, je le sentais bien. Je sentais toujours sa main chaude caressant tranquillement ma cuisse, et mon sexe tendu sous mes mains. Je tourna la tête vers la fenêtre, feignant de regarder le paysage pour cacher mon trouble. Au bout d'un moment, il revint à l'attaque :
"Allons, ne sois pas idiot. Personne n'en saura rien, et je te fais gagner au moins deux heures de trajet, ça vaut le coup non ?
- Ecoutez, répondis-je d'une voix tremblante, la tête toujours tournée vers la vitre, j'ai juré que je ne baisserai pas mon slip, et je tiendrais parole. Tout ce que je peux faire pour vous rendre service, c'est écarter un peu l'élastique. Mais pas longtemps, je vous préviens".
Avant qu'il ne réponde quoi que ce soit, et sans même réfléchir, j'écartais l'élastique de l'entre-jambe. Mon sexe jaillit à l'air libre, tendu à craquer. Je devinais son regard posé sur lui, et à mon grand désarrois, cela m'excita d'avantage. J'éloigna mes mains de mon slip et resta stupidement le sexe dressé et libre, ma tête toujours tournée vers la vitre. Je sentis le coeur battant sa main remonter rapidement et se saisir de mon sexe.
" - Mmmm, souffla-t-il, j'en étais sûr, ton sexe est fabuleux. C'est un vrai plaisir de le caresser"
Sa main se mit à me masturber lentement. Je me sentais sur le point d'exploser.
" - Tu aimes que je te branle ?
- J'ai honte surtout, chuchotais-je.
- Oui, je comprend. Mais la honte fait partie du plaisir, non ? Allons, détend toi, je ne vais pas te manger. Tu n'as qu'à fermer les yeux."
Je suivis son conseil. Je sentais sa main me masturber, me lâcher la tige de temps en temps pour m'effleurer doucement les couilles, me reprendre en main un peu plus fort, un peu plus vite… C'était horriblement délicieux. J'avais insensiblement écarté les cuisses pour faciliter les différentes caresses.

Soudain, je sentis une décélération dans le rythme du moteur et j'ouvrais les yeux inquiet. La voiture venait de s'engager sur la rampe d'accès d'une aire de repos de l'autoroute. Pris de panique je remontais en catastrophe mon pantalon, pendant que sa main délaissa ma tige pour le levier de vitesse.
" - Qu'est-ce que vous faites ?
- Allons, tu dois t'en rendre compte, c'est beaucoup trop dangereux de regarder et te toucher le sexe pendant qu'on roule. On va se ranger dans un coin tranquille. On repartira juste après, ne t'inquiète pas.
- Non non, criais-je dans ma panique, on a jamais convenu ça ! Je refuse."
L'aire de repos était vaste, avec des coins "pique-niques". Sans me répondre, il engagea la voiture à l'endroit le plus reculé et se gara en marche arrière entre deux buissons.
J'avais le coeur battant. Je me savais à sa merci, le pantalon pas complètement reboutonné, et ma verge toujours tendu. Il y avais bien, pas si loin, des gens en train de manger à une table d'extérieur, mais ils n'avaient pas l'air de s'intéresser à nous. Avant que je ne me rebiffe, le type plaqua fermement sa main sur mon slip et me massa presque douloureusement.
" - Ne fais pas ton timide, me dit-il d'une vois dure. Plus vite tu me laisseras faire, plus vite tu seras débarrassé de moi."
Il se pencha vers moi et fit jaillir à nouveau mon sexe. Il le prit sans ménagement et me masturba avec dureté. Je me mis à gémir.
"- Arrétez, vous êtes fous !"
Sans me répondre, il s'inclina encore plus vers moi. Je craignais à tout moment de voir les vacanciers tourner la tête vers nous.
"- Ne restez pas penché comme ça, murmurais-je. On va finir par se faire remarquer.
- Tu as raison. Je vais me planquer carrément. Tu n'as qu'à faire le guet".
Et avant que je ne réponde, il se pencha vers mon entre-jambe, plus bas que le pare-brise, pour se cacher de la vue des gens. Je ne voyais plus que ses cheveux, sa tête à quelques centimètres de mon sexe.
"- Tu sens bon, me dit-il."
Je le sentis tirer sur la peau pour libérer mon gland et, avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, sa bouche l'enfourna goulûment. Mon Dieu, me dis-je, je suis en train de me faire sucer ! Comment en ai-je pu arriver là ?
Dans le silence de l'habitacle, on n'entendait plus que d'horribles bruits de succion. A chaque aller-retour de sa bouche le long de mon membre, je ne pouvais m'empêcher de donner de léger coup de bassin pour aller à sa rencontre. L'orgasme me surpris avant que je ne puisse le prévenir et je lâcha ma semence dans sa bouche par saccades violentes. Après en avoir avalé les dernières gouttes, il se redressa avec un sourire.
"- Tu vois, c'était pas si terrible, hein ? Tu as très bon goût."
Je remonta mon pantalon, le feu aux joues. Il redémarra la voiture, et comme convenu me ramena bien à ma destination finale. Pendant le reste du trajet, il me parla longuement pour me rassurer sur le fait qu'on pouvait être bi-sexuel et qu'il était dommage de ne pas profiter des situations insolites et excitantes. Voilà, c'est depuis ce temps là que je me fais plaisir en goûtant tous les plaisirs. Tu pourrais faire pareil sans honte, tu sais ?"

Yves se tait. Il a fini son histoire, semble-t-il. Je reste toujours le nez dans mon verre, pour ne pas croiser son regard.
"- Elle t'as plu mon histoire ?
- Non !
- Ah bon… on dirait bien qu'elle t'a fait de l'effet, pourtant."
Surpris, je lève les yeux vers lui, et voit qu'il regarde fixement mon pantalon. Je baisse les yeux pour suivre la direction de son regard : la bosse à l'emplacement de mon sexe est explicite. Oui, son histoire m'a fait de l'effet !

(À suivre)

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