Les Aventures Extra Conjugales De Wahiba - Sixième Partie : Vers Une Rupture Définitive, Ou Un Avenir Radieux ?
Nous prîmes le repas, commandé auparavant par Ahmadou chez un traiteur du quartier, dans la bonne humeur. Javais auparavant pris une douche rapide et enfilé une veste de pyjama appartenant à Mohammed Salah, laquelle bien entendu, était trop grande pour moi. Ahmadou, sétait lui aussi lavé, mais ne sétait pas rhabillé. Il avait seulement remis son boxer qui ne cachait rien de sa virilité, encore pleine dénergie. Il était à croquer ! Le propriétaire des lieux, quant à lui, avait pris sa douche avec moi - cétait dailleurs lui qui sétait chargé de me savonner le corps et de me rincer - et avait revêtu une sortie de bain. Sous la douche, lui et moi étions restés tranquilles, trop harassés pour batifoler ou plus, baiser sous la douche.
Ce fut dans ces tenues-là que nous passâmes à table. Mohammed Saïd sétait mis à côté de moi et Ahmadou nous faisait face de lautre côté de la table. Nous mangeâmes avec appétit tout en parlant de choses et dautres. Moi, repue de plaisirs et morte de fatigue, mais pleine de curiosité, jétais surtout intéressée de connaître lhistoire de mon amant malien. Jétais curieuse de savoir par quel hasard, ou par quelle aventure, il sétait ainsi retrouvé en Algérie à travailler au noir comme jardinier/gardien dans la villa cossue dun entrepreneur en bâtiment, très connu sur toute la place dAlger. Je voulais savoir comment il se sentait dans ce pays, tellement différent du sien. Est-ce quil sy sentait bien ? Est-ce quil était à laise ? Est-ce quil gagnait bien sa vie ? Quelles étaient ses ambitions pour lavenir ?
Ahmadou parlait mal larabe il ne connaissait de cette langue que le minimum pour comprendre et se faire comprendre pour les choses banales de la vie courante. De même quil ne faisait que baragouiner le français quil avait appris à lécole, le peu de temps quil y était resté. Il ne parlait parfaitement que le dialecte bambara, la langue vernaculaire du Mali, son pays dorigine.
Il sexprimait donc avec difficulté. Je ne compris pas tout ce quil me disait dans un mélange de mauvais français et darabe algérien. Je devinais, plus que je ne saisissais, le sens des mots quil utilisait. Avec laide Mohammed Saïd, qui semblait bien connaître lhistoire de lhomme, javais fini par comprendre quil avait tenté laventure de lémigration clandestine et traversé tout le nord Mali avec laide dun passeur professionnel qui lui avait pris plus de mille euros en compagnie dune douzaine dautres clandestins - et était arrivé, et sétait installé un moment, à Tamanrasset dans lextrême sud algérien.
Il pensait pouvoir y travailler un temps et y gagner assez dargent pour rejoindre le nord du pays et tenter laventure de la harga vers lEurope. A Tamanrasset, il ne trouva aucun travail avec lequel, il pouvait gagner assez dargent et se contenta de petits boulots, qui lui permettaient à peine de survivre, en compagnie de centaines de ses compatriotes et dafricains originaires dautres pays de Sahel. Jusquau jour où il trouva une place dans un camion qui remontait vers le nord et qui accepta de le prendre avec lui contre le peu dargent qui lui restait en poche. Il arriva à Alger et sinstalla dans un quartier, où beaucoup de ses compatriotes vivotaient eux aussi de petits boulots, comme hommes à tout faire dans les nombreux chantiers de constructions individuelles, qui poussaient comme des champignons.
Cétait une main duvre très bon marché et très disciplinée, prête à accepter tous les sales boulots pour une bouchée de pain. Une main duvre malléable à merci qui ne plaignait jamais, de peur dêtre dénoncée aux services de sécurité et de se retrouver emprisonnés et renvoyés dans leurs pays dorigine. Cest comme cela quil avait fini par atterrir dans la villa dans laquelle il vivait actuellement. Il y avait travaillé, pour Mohammed Saïd en tant que maçon et, à la fin du chantier, il y resta comme gardien et jardinier.
En fait, personne dans lentourage proche de lentrepreneur ni sa femme, ni ses s -nétait au courant de lexistence de la villa. Il lavait acheté à un très bon prix, sous forme de carcasse, et lavait aménagé pour sen faire une garçonnière et y accueillir ses maîtresses. Ahmadou a toujours été un témoin privilégié de ses aventures sexuelles. Il était même devenu un proche du patron. Et peut-être même plus que ça ! Il y avait entre eux une telle complicité, quil me semblait que leurs relations allaient bien au-delà dune relation patron/ouvrier. Mais rien, pour le moment, ne pouvait indiquer quils partageaient autre chose : sauf bien entendu, moi, depuis cette matinée !
Pendant la discussion, le sujet de la famille de Mohammed Saïd - et bien évidemment de Lamia, son épouse - était encore une fois revenue sur le tapis ; toujours pour faire la comparaison avec moi ; bien entendu en ma défaveur, moi qui nétait quune pute ; qui acceptait de mhabiller comme une pute ; et de me comporter comme telle ! Encore une fois, je pris la mouche et me mis à linsulter copieusement, en lui lançant au visage, quelques insultes bien corsées. Je quittai même la table, pour aller dans la chambre me rhabiller, dans lintention affichée de quitter immédiatement les lieux.
Son comportement et les mots insultants quil utilisait vis-à-vis de moi, faisaient partie, me semblait-il, dun jeu malsain de sa part, pour me faire prendre conscience de mon infériorité vis-à-vis de lui, ce qui devrait me pousser, selon lui, à me faire toute petite pour pouvoir le garder.
Et comme toutes les autres fois où je métais révoltée et lui avais dit ses quatre vérités, il me suivit dans la chambre, pour sexcuser de son comportement et me demander de rester encore un peu pour continuer de nous amuser. Il disait quil ne savait pas pourquoi, il était, parfois, aussi méchant avec moi. Quil narrivait pas à retenir les mots blessants, qui sortaient involontairement de sa bouche; et que ceux-ci allaient au-delà de ce quil pensait réellement de moi. Ce quil aimait en moi, ajoutait-il, cétait surtout mon côté femme libre et sans tabous. Cétait cela qui lui donnait du bonheur, et dont il ne pouvait plus se passer. Il commençait même, ajoutait-il, avec un soupçon de trémolos dans la voix, à maimer vraiment.
Bien entendu, je ne croyais pas un seul mot de tout ce quil disait : il était goujat jusquau plus profond de lui-même. Il ne pourra jamais changer. Jétais même sûre quil létait avec tout le monde ; y compris peut-être avec sa propre femme. Je me promettais dailleurs den avoir un jour le cur net, en faisant connaissance avec elle et en la faisant parler de son mari. Inconsciemment, jétais même entrain déchafauder un plan pour me rapprocher de sa femme et de me venger de lui, pour toutes les méchancetés et le mépris dont il me submergeait. Mais pour le moment, je ne voulais que terminer la journée de la même façon que je lavais commencée : dans le plaisir érotique. Jacceptais donc ses excuses, et me laissait tomber sur le lit en lui faisant signe de me rejoindre.
- 3ayat lel kahlouch, ou arrouahou et-djebdouni fi zoudj ! (Appelle le black et venez me tirer tous les deux !) Bghit et-3amrouli tqabi le zoudj ! Wahad mel goudam ou lakhor melour ! Zoudj ezboubs fi etqabi ! (Je veux que vous me remplissiez mes deux trous ! Lun par devant ! lautre par derrière ! Deux zobs dans mes trous !) Wech testana ? (Quest-ce que tu attends ?)
Javais décidé de mener moi-même le bal ! Dêtre à la manuvre de la suite du programme! Je voulais que ce soit moi qui dirige tout ! Pour lui montrer qui était la patronne ! Mohammed Saïd semblait accepter la chose avec bonheur ! Il appela Ahmadou, qui arriva immédiatement, toujours vêtu de son seul boxer. Il était toujours aussi magnifique et je voyais la partie haute de son immense sexe (tout le gland et le haut de la hampe) qui sortait de dessous lélastique du boxer et qui frémissait dimpatience. Et moi aussi jétais impatiente. Impatiente de recevoir, en même temps dans ma chatte et mon cul, les magnifiques manches de mes deux hommes. Je navais encore jamais vécu de vraie double pénétration. Les quelques ersatz que javais vécus avec Slimane, avec un gode ou un légume, mavaient donné du plaisir, mais cela narrivait pas à remplacer la présence dun deuxième homme ; avec son poids, sa respiration, sa sueur, son odeur, ses coups de boutoir, et
La seule question que je me posais sur le moment, cétait lequel des deux allait menculer pendant que lautre soccupera de ma chatte. Je neus même pas le temps de répondre : Ahmadou, après avoir enlevé son boxer et mit un préservatif, sétait immédiatement allongé sur le lit, son mât brandi vers le plafond. Une invitation à venir mempaler sur lui. Je nattendis même pas quil en fasse la demande. Je me précipitai comme une folle sur le manche comme si javais peur quil ne disparaisse tout à coup et me laisse sur ma faim et vins my empaler en poussant un long gémissement de ravissement. Cétait merveilleux ! Je le sentais profondément planté en moi, avec sa douce chaleur, sa force et sa brutalité. Parce quAhmadou ne savait baiser que brutalement !
Et cette brutalité, jen redemandais ! Il me tenait par la taille avec ses immenses paluches et me faisait monter et descendre le long de son manche, comme si je ne pesais que quelques grammes. Il ne me laissa pas le temps de faire quoi que ce soi par moi-même. Cétait lui lhomme ! Après mavoir fait monter et descendre une dizaine de fois sur son magnifique zob - qui en peu de temps avait mis le feu à toute la paroi de mon vagin - en me faisant pousser des rugissements de lionne affamée, il arrêta soudain tout mouvement. Jallai protester avec véhémence pour quil continue, mais je sentis très vite quil préparait une suite encore plus jouissive avec son complice derrière moi. Il me maintint en position haute, en gardant son manche profondément planté dans mon tunnel. Et il attendit. Il ne disait rien, mais me dis-je, il est certainement entrain de faire des signes à Mohammed Saïd pour quil vienne se mette de la partie. Cela ne prit pas plus de cinq secondes, pour que la suite arrive, encore plus jouissive et intense. Je sentis deux mains semparer de mes fesses et les écarter pour découvrir lanneau de mon cul. Un doigt pénétra dans mon anus, certainement pour tester la résistance du sphincter. Il fut très vite remplacé par le gland du manche, beaucoup plus gros et massif que le doigt.
Il mencula dun seul coup ! En force et en puissance ! Brutalement lui-aussi ! Il me fit pousser un petit cri de douleur, très vite remplacé par des gémissements de plaisir qui accompagnaient les premiers va-et-vient du monstre dans mon cul. Et puis Ahmadou se remit de la partie. Il me tenait toujours par la taille pour me maintenir à la bonne hauteur. Il ne cherchait plus à me faire monter et descendre le long de son manche sur lequel je metais empalée. Cétait lui qui faisait monter et descendre furieusement ses hanches, pour me pénétrer au plus profond. Il croisait ainsi lautre manche qui allait et venait au même rythme dans mon cul.
Cétait divin ! Rien à voir avec le semblant de double pénétration que javais vécu des dizaines de fois avec Slimane, mon mari. Le gode, ou le gros légume, que nous utilisions pour remplacer un vrai deuxième zob, ne me procurait pas le centième du plaisir que jétais entrain de ressentir avec deux zobs dhommes qui sétaient emparés de mes trous. Je ne savais pas si javais une préférence pour celui qui me défonçait violemment la vulve ou pour celui qui limait en force mon rectum. Cette sensation que me procuraient deux zobs qui me remplissaient les trous, je ne lavais encore jamais réellement ressentie. Une sensation indescriptible par des mots. Il fallait la vivre ! Et en profiter le plus longuement possible ! La rencontre des deux manches qui se croisaient, en se frottant très fort lun contre lautre, accroissait encore plus lintensité du plaisir que je vivais. A chaque fois, cétait comme si chacun des deux zobs envoyait une forte décharge électrique, qui nous faisait pousser à tous les trois un rugissement de plaisir. Rugissement un peu étouffé pour Ahmadou, qui était de nous trois, celui qui sextériorisait le moins.
Il jouissait presque en silence, nétaient les gémissements sourds qui sortaient involontairement du fond de sa gorge. Cétait comme sil craignait dêtre entendu par des tierces personnes. Cest ce qui lui restait de son long périple dimmigrant clandestin, qui devait toujours faire attention à ne pas trop se faire remarquer. Il ne se sentait en sécurité nulle part. Pas même dans cette belle maison dans un quartier cossu. Il savait que cela nallait pas durer et quun jour, plus ou moins proche, il devra la quitter, pour suivre son destin de jeune harag qui ne sentira bien nulle part, tant quil naura pas atteint son but ultime : lEurope et ses fantasmes.
Pour le moment, il profitait comme il pouvait, du bonheur quil prenait auprès de cette belle pouliche que le destin lui avait envoyée. Il adorait cette situation quil navait encore jamais vécue (et quil navait même jamais rêvé de vivre) où il baisait sans retenue une belle plante, dans un pays pudique à lextrême, où le sexe est tabou et « hram ». Un pays où le racisme est une réalité, où le rigorisme religieux tient les rênes de la société et où les gardiens du temple sont très nombreux et virulents. Ce quil vivait ce jour était pour lui du pain béni. Une exception quil marquera dune pierre blanche, tant elle narrive pratiquement jamais. Jétais pour lui une sorte de déesse de lamour du panthéon africain, qui lavait choisi pour lui faire vivre une seule fois, croyait-il - une superbe expérience érotique.
En fait, cétait moi qui pensais tout cela. Ahmadou était totalement incapable dexprimer de telles idées, même sil les avait eues. Jadorais cette idée que jétais pour lui, une sorte déesse de lamour qui le récompensait pour son courage et son endurance, en soffrant à lui. Pour le moment, il soccupait consciencieusement à détruire ma vulve et à y prendre un maximum de jouissance. Je le voyais sous moi qui bavait de plaisir, les yeux brillants et qui soufflait comme un phoque, chaque fois quil envoyait furieusement son manche prendre possession de mon tunnel et quil len ressortait totalement. Il prenait un énorme plaisir à me piner comme cela en force, mais aussi à me regarder prendre moi-même, sans le cacher, autant de plaisir que lui. Je bavais autant ou même plus que lui. A la différence que ma bave à moi allait se répandre sur son large torse, et quil en riait silencieusement en me montrant ses dents de carnassier, brillantes de blancheur. Il remontait parfois le torse pour venir cueillir un peu de la salive qui dégoulinait dentre mes lèvres grandes ouvertes.
Je ne voyais pas mon autre amant et pour cause, il était derrière moi, occupé à démolir mon cul avec autant de force que quAhmadou mettait à me défoncer la vulve mais lui je lentendais rugir et marmonner entre ses dents des mots crus, qui accroissaient son excitation. Et puis brusquement, il se déchaina sur mes fesses. Il se mit, en même temps quil me tirait de plus en plus violemment, à menvoyer des claques sonores et douloureuses tour à tour, sur chacune de mes fesses.
- Aie !!!! Wach rak et-dir ya erkhiss? Habess ! Rak tewdja3 fiya ! (Aie !!! Quest-ce que tu es entrain de faire salop! Arrête ! Tu es entrain de me faire mal !)
- Khoudhi ya qahba ! Zoudj zboub fi thqabek ! Ou çaqlat fi tramek ! çaqlat men sidek ! Hakdha ethassi rouhek kelba en-ta3 essah ! Kelba li ethab erdjal li yenikouha ou li çaqlouha ! Goulili blik ethabi ki endirlek hakdha ! (Tiens espèce de pute ! Deux zobs dans tes trous ! Et des baffes sur tes fesses ! Des baffes de la part de ton maître ! Comme ça tu te sentiras comme une vraie chienne ! Une chienne qui adore être baisée et fessée en même temps ! Dis-moi que tu aimes ce que je suis entrain de te faire !)
Les claques me faisaient beaucoup plus mal que les deux marteaux piqueurs qui perforaient mes deux trous ! Je naimais pas ça. Slimane, mon mari mavait appliqué quelquefois un tel traitement, pendant quil me sodomisait. Il disait quil jouissait beaucoup mieux ainsi. Mais moi, je navais jamais beaucoup aimé. Je le laissais faire, mais je ny prenais aucun plaisir. Et Slimane ne tapait pas aussi fort que ce salopard de Mohammed Saïd ! Lui, il tapait en voulant vraiment faire mal. Très mal ! Et malgré mes cris, il narrêta pas. Au contraire, il hurlait que je nallais pas tarder à apprécier, puis à adorer.
- Ahbass ya 3attay ! Ahbass ! Ahbassssss! (Arrêtte espèce de tapette ! Arrête ! Arrêêêttte ! Arrêêêtteeeee !)
Et le miracle se produisit ! Mes cris de douleur se transformèrent lentement en cris de plaisir. Je ne ressentais pratiquement plus de douleur. Ou alors, celle-ci se transformait, par je ne sais quel miracle, en immense plaisir ! Cétait comme si je devenais tout dun coup masochiste et que je prenais du plaisir à être torturée ainsi ! Je ne sais pas comment expliquer la chose, mais jétais entrain de vivre un plaisir trois fois plus intense que dhabitude : le plaisir incommensurable que me donnaient les deux zobs qui continuaient à me défoncer les trous et celui tout aussi intense de la superbe fessée que jétais entrain de recevoir en même temps et qui venait sajouter au reste. Je devenais réellement folle de plaisir ! Je hurlais à mes deux amants de ne pas arrêter et de continuer comme cela toute la journée. Je narrivais pas à retenir tous les « oui ! », les « encore », les « ahhh ! » de plaisir qui sortaient en flots continus de ma bouche et de ma gorge.
Et puis, soudainement, ce fut le vide ; les ténèbres ! Cétait comme si je métais évanouie, tant le plaisir que je vivais était intense. Javais limpression que mon cur était entrain de sarrêter et que jétais sur le point de mourir ! Je basculais dans un vide sidéral, ou plus rien nétait réel. Jai dû certainement mévanouir, en jouissant très fort. Je mentendais de très loin hurler un « ouiiiiiiiiiiiiiiii ! » sans fin, qui était la marque dun orgasme dune intensité et dune durée vraiment exceptionnelles. Je nentendis pas mes amants jouir. Jétais trop concentrée sur ma propre jouissance. Les orgasmes, certainement très forts quils avaient eus, je ne les avais ni vus ni entendus. Jétais trop occupée avec mon propre plaisir.
Quand je recouvrais tous mes esprits, jétais allongée sur le ventre dAhmadou qui menlaçait et me caressait la nuque la nuque avec une très grande douceur, malgré les immenses paluches qui lui servaient de mains. Mohammed Saïd était allongé, à côté de nous, et me regardait presque tendrement. Il avait un sourire de fauve satisfait mais ses yeux avaient perdu (pour le moment !) le côté sardonique quils avaient en permanence. Il semblait vraiment heureux !
- Tu as été vraiment à la hauteur ! Comme maîtresse, tu es la meilleure de toutes celles que jai eues ! Et crois-moi, venant de moi, cest un vrai compliment ! Jaimerai que nous ne nous arrêtions pas là ! Que nous allons rester encore longtemps ensemble ! Je te promets que jessayerai dêtre plus gentil avec toi ! De ne plus te traiter de pute et de moins que rien ! Tu me crois ?
- Absolument pas ! A la moindre occasion, tu recommenceras avec tes comparaisons avec ta sainte nitouche de femme et tu me blesseras encore ! Jai eu beaucoup de plaisir avec toi, mais je crois quil serait très sage pour moi, darrêter là ! Je regretterai beaucoup les magnifiques coups de reins dAhmadou ! Lui au moins, il prend du plaisir et il en donne, sans juger. Il profite des bonnes choses de la vie, comme dun don du ciel et ne juge pas !
- Salope, tu es entrain de te venger en me comparant à lui ! Je sais quil ta faite beaucoup jouir, mais pas plus que moi ! Ose dire que ce nest pas vrai !
- Je nai pas envie de polémiquer avec toi ! Tu veux toujours avoir le dernier mot ! Allons prendre un bain dans le jakusi ! Il faut que je parte et je me dois être en bon état physique et propre pour retrouver mon foyer !
- Pourquoi, tu ne restes pas pour passer la nuit avec nous ? Nous sommes encore en forme pour de donner ton compte ! Et puis je déteste ton mari ! Lui il peut passer ses nuits avec toi ! Et profiter de toi !
- Arrête tes conneries et ne me dis surtout pas que tu es jaloux !
- Oui ! Je suis jaloux ! Je déteste ton mari ! Et si le pouvais, je téloignerais de lui !
- Tu sais que je tiens à ma famille plus quà tout le reste ; y compris les intenses moments de plaisir que jai pris en ta (votre) compagnie ! Je vais tavouer une chose que je ne te répèterai jamais plus : jai passé ave toi (vous) les plus beaux moments érotiques de ma vie de femme. Et je voudrais bien moi aussi quils durent longtemps. Mais pas à nimporte quel prix ! Jai, sans la connaître, beaucoup de respect pour ta femme. Mais je naccepte pas que tu me compares à elle pour me traiter de prostituée, de salope ou de chienne en chaleur ! Et si tu veux le fond de ma pensée, ta femme est une femme comme toutes les autres. Si tu la mets en confiance et que tu ne la juges pas, en fonction de tes préjugés sociaux, tu découvriras en elle des trésors dérotisme ! Chiche ! Essaie de louvrir à lamour sans tabous ! Tu verras tout ce quelle te donnera ! Et que tu lui donneras !
Je ne lui laissai pas le temps de me répondre. Je sortis dun coup dentre les bras de mon amant noir, et me dirigeai en courant vers la salle de bain, suivie de près par Ahmadou (qui navait fait quécouter, sans trop comprendre, et bien sûr sans intervenir, léchange verbal entre son patron et moi) puis par Mohammed Saïd. Nous prîmes, en batifolant comme des s, un bain chaud et nous sortîmes pour nous rhabiller. Jétais vraiment sur les rotules, et mes partenaires nen menaient pas plus large. Javais les yeux encore plus cernés que la dernière fois, et je me demandais bien quelle explication jallais donner à mon mari qui allait certainement sétonner, quune fois de plus, je rentre à la maison avec de tels cernes autour des yeux.
Avant de partir, je donnai un baiser torride et mouillé à Ahmadou, pour le remercier du plaisir intense que son manche mavait donné. Je lui susurrai à loreille que je voudrai bien le revoir et recommencer, avec ou sans Mohammed Saïd, à baiser avec lui. Il regarda du côté de son patron et me répondit, tout aussi doucement, que cela ne pouvait être quavec lui !
Mohammed Saïd qui avait deviné ce que javais demandé à son jardinier, ne dit rien. Il pensait que jétais déjà entrain de me venger, en lui préférant son ami. Si ce nétait pas totalement faux, ce nétait pas non plus très vrai ! Javais adoré les coups de boutoir du manche du black, mais les siens aussi étaient merveilleux. Au fond de moi, je souhaitais vraiment le revoir tous les deux et continuer laventure à trois.
Mais avant cela, il me fallait être sûre des sentiments de Mohammed Saïd envers moi. Je ne voulais plus me faire traiter de tous les noms par lui ! Je voulais quil me respecte, même si au lit je me comportais avec lui et mes autres partenaires de lit, comme une vraie chienne ! Et pour cela, il me fallait le pousser à avoir de vraies relations sexuelles et érotiques avec sa femme. Sil découvre, quau fond, Lamia nest quune femme normale - qui a les fantasmes que toutes les autres femmes, et quil lui donne loccasion den vivre quelques uns - alors, jaurai gagné le partie. Il ne se comportera plus avec moi comme le goujat quil est. Et je suis même sûre quil finira même par maimer vraiment.
Il me déposa à lendroit même doù il mavait prise tôt le matin, en me disant, avec une toute petite voix, quil serait très malheureux de me perdre et quil aimerait beaucoup quon recommence à baiser comme des bêtes. Je lui ai répondu que nous étions à la veille des grandes vacances (et de lexamen du BEM) et que beaucoup de travail mattendait. Je ne pouvais pas le revoir au cours des quinze jours suivants. Mais si au bout de ce temps, il tenait encore à moi, il navait quà mappeler. Il partit en souriant, comme sil venait de recevoir une bonne nouvelle. En fait, jaurai pu, si je lavais vraiment voulu, me ménager un peu de temps libre pour le revoir (en fait, pour les revoir tous les deux, lui et Ahmadou) mais javais en tête un autre plan qui, sil réussissait, allait me lattacher pour beaucoup plus longtemps.
Je voulais absolument faire la connaissance de sa femme (ce qui nétait pas trop difficile, vu que cétait elle qui soccupait des études de sa fille) et lamener sur mon terrain ; celui du sexe à gogo et de lérotisme torride. Je ne savais comment my prendre, mais jétais sûre que je pourrais y arriver.
Mais pour le moment, je devais rentrer à la maison, et voir dans quel état sera mon époux Slimane. Il fallait que je trouve une série dexplications à toutes les questions quil allait certainement me poser. Peut-être même les plus suspicieuses. Mais je savais que je saurai le convaincre. Mais ce qui me turlupinait vraiment était dune part, son état physique et psychique, consécutifs à sa maladie. Je voudrais que cette nuit même, il retrouve toutes ses forces dantan et mentreprenne pendant toute la soirée comme le taureau quil avait été il ny a pas très longtemps.
Et puis
Jaurai tellement aimé le faire participer à mon bonheur et lui en donner autant, sinon plus, lui qui mavait mis dans la tête de le lui faire porter des cornes pour le rendre plus heureux quil ne létait maintenant. Je ne sais pas comment les choses vont évoluer avec lui et avec mes amants, mais je suis décidée à mettre les choses au clair.
Cest la raison pour laquelle, jai écrit cette histoire dans le but de la lui faire lire. Je nai pas le courage de la lui raconter de vive voix, mais je sais quil la lira sur le site le site érotique spécialisé, sur lequel, il navigue quotidiennement. Fasse Dieu (le Dieu des amants !) quil la reçoive comme un don du Ciel. Je rêve du moment où il viendra sallonger à mes côtés pour me la lire (cest toujours comme cela que cela se passe quand il découvre une belle histoire érotique) et mannoncer quil est heureux de ce qui sétait passé entre moi et mes amants, mais que maintenant, il aimerait en profiter lui aussi. Et participer, en tant quacteur, à mes futures aventures extraconjugales.
Alea jacta est ! (Le sort en est jeté, comme le disait si bien César, en traversant le Rubicon.)
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