Donnes Moi Du Plaisir

Ce soir, je me laisse faire… un peu docile, soumise à mon plaisir, je te laisse me le donner…
Sans fioriture, une nuisette très classique, rehaussant mes seins comme pour te les offrir, des bas mais pas de culotte pour te montrer que tu es en terrain conquis.
Ma vue t’excite.
Tu te déshabille.
D’un froncement de cil je te fais ralentir.
Mon plaisir commencera par te voir.
D’un regard, tu accepte le défi.
Lentement tu me dévoile ton corps.
J’en connais chaque parcelles, je t’ai touché, senti, léché partout depuis que nous sommes amant.
Ta chemise et ton pantalon vole, je m’en désintéresse déjà.
Pour ne pas toujours fixer ta virilité sous ton boxer, je regarde tes yeux.
Eux aussi m’inspire du désirs.
Nu, debout, dure et tendu, tu me regarde.
Sans mot, pour t’indiquer le chemin de mes envies, je fais glisser mes doigts de ma bouche entrouverte à ma gorge. Puis de mes seins à mon ventre. Lentement mais sans hésitation, je poursuis leur descente jusqu’a mes hanche et mes cuisses puis les fait remonter sur mon sexe. Je m’ouvre en m’écartant les jambes.
Offerte je t’attend.
Tu ne te fais pas prier.
Tes mains remontent le long de mes jambes, tes lèvres suivent leurs traces. De la bouche tu écartes mon sexe pour chercher directement mon clitoris déjà bandé.
Tu l’embrasse puis le délaisse pour explorer l’entrer de mon intimité. A pleine bouche tu semble me donner un baiser passionnel, je me sens me liquéfier sous tes assauts et m’ouvrir à toi.
Comme si je craignais que tu n’arrêtes la ce supplice divin, mes doigts se saisissent de tes cheveux pour t’accompagner, t’orienter, te retenir…
Un premier orgasme me saisit mais ne diminue en rien mon besoin de toi.
Comme grisé par cette première victoire, tu remonte à coup de baiser et de caresse le chemin emprunté plus tôt par mes doigts. Au passage tu dégrafes le haut de ma nuisette qui s’écarte pour te dévoiler mon ventre et mes seins.


Sans gènes je m’offre.
Après avoir parcouru une partie de mon corps, tes lèvres dominatrices prennent possession de ma bouche…
Tes mains elles t’emballent en prévision de la suite.
Je ne t’ai presque pas touché, pourtant tu mets fin à ces préliminaires, sans rien exigé de moi que cette sensuelle inactivité.
D’un coup, sans résistance, tu pénètre ce sexe que tes lèvres ont rendu insatiable.
Tu es chaud, durs, comblant en mon sein, et là encore je t’encourage et te retiens. Mes jambes enserrent tes hanches, mes mains tes fesses.
Au comble d’une nouvelle jouissance, je gémi à ton oreille des mots que moi-même je ne comprend pas mais qui influent le rythme de notre fusion.
Déjà je m’envole, quand je te sens toi aussi rendre les armes et fondre en moi.

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