Les Aventures Extra Conjugales De Wahiba - Cinquième Partie : Ahmadou, Le Jardinier
Je rentrai à la maison en me traitant de tous les noms. Javais les larmes aux yeux tant jétais ulcérée de lhumiliation que je venais de subir de la part de mon amant. Je savais depuis le début de mon aventure avec Mohammed Saïd, que je ne comptais pas beaucoup dans sa vie : je nétais que le bon coup quil attendait et dont il allait profiter pour assouvir sa libido tyrannique. Et de cela, je me contentais très bien. Je navais pas moi-même dautre objectif que dêtre tirée par son immense manche et prendre un maximum de plaisir sexuel. Jen avais un immense besoin pour mon équilibre psychique.
Je voulais aussi me montrer à la hauteur et lui donner tout le plaisir dont lui aussi avait grand besoin. Il avait besoin dune maîtresse totalement libérée sur le plan sexuel, pour assouvir ses nombreux fantasmes. Et bien que la manière de moffrir à lui, pouvait effectivement lui indiquer que je jétais une femme facile, je pensais naïvement que je méritais dêtre traitée avec plus de respect de sa part. Je ne voulais pas quil me considère comme une pute. Et dès le début je lui avais fait comprendre que je nétais pas une femme vénale : je ne voulais rien de lui ; ni argent ; ni cadeaux coûteux.
Mais même sil avait bien compris que je nétais pas intéressée par sa richesse, il continuait de penser que je ne valais pas mieux quune pute. Je moffrais à lui sans aucune retenue et je ne cachais pas toute lintensité du plaisir que je prenais sous ses coups de boutoir. Dans son esprit étroit, je nétais donc quune dévergondée; une pute et une salope qui trompait son mari parce quelle adorait le sexe immoral. Cétait du moins ce quil sefforçait à chaque fois de me faire croire. Il me comparait régulièrement à sa femme, qui elle, était une fille de famille et ne pouvait pas se laisser aller aux extrémités auxquelles moi jallais. Y compris avec lui, son mari, auquel elle soffrait par simple devoir, et toujours en respectant les règles de la bienséance.
Il me faisait comprendre que même sil aimait coucher avec elles, il méprisait les femmes qui osaient sortir du carcan traditionnel et vivaient une vie sexuelle libre et assumée. Et moi, jétais ce genre de femme. Il me méprisait donc, tout en prenant allègrement son pied, en me faisant lamour en fonction de ses fantasmes sexuels du moment. Jétais le côté obscure de sa vie sexuelle ; alors que Lamia, sa femme, en était le côté clair et ensoleillé. Cétait ce quil mavait fait comprendre tout à lheure encore, lorsquil mavait jeté à la figure que ce nétait pas elle qui se serait comportée comme une chienne en chaleur, comme je venais de le faire avec lui.
Plus jy pensais et plus jétais en colère contre moi-même qui métais laissée avilir, tout en connaissant la nature profondément méprisante du bonhomme. Et jétais aussi furieuse contre lui pour tout le mépris dont il avait fait preuve envers moi, même sil avait tenté de corriger le tir en voyant ma réaction.
Et pourtant ! Même avec cette colère sourde au fond de moi, même en me raisonnant pour me convaincre quil me fallait absolument arrêter les dégâts avec cet homme, avant que les choses ne dént vraiment et aillent vers lirréparable, je narrivais pas à faire sortir de ma tête limmense plaisir quil mavait donné à chaque fois. Des pensées qui se télescopaient et se combattaient à lintérieur de mon esprit, cétait à chaque fois, le plaisir quil me donnait, qui lemportait. Cétait devenu ma drogue. Et je savais que jallais, une fois de plus, céder à la tentation et plonger, avec lui, tête baissée dans le stupre et la débauche. Je voulais encore profiter de ses furieux coups de reins; de son magnifique manche ; de sa résistance phénoménale ; et de son imagination débridée. Je voulais ma part de jouissance paroxysmique ; dautant quavec mon mari, ce nétait plus possible.
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Cette nuit-là, je voulais encore une fois tester la virilité de Slimane, en me promettant de rompre avec mon amant, si mon mari répondait à mes avances et se remettait à me tirer comme autrefois : avec fougue et savoir-faire ! Avec force et résistance ! En me donnant autant de plaisir que me donnait mon amant ! (même si cétait moins intense).
Je savais bien que je me mentais à moi-même et que la maladie dont souffrait mon mari nallait pas guérir de sitôt. Et quil ne recouvrera pas ses capacités sexuelles avant la fin du traitement quil suivait. Ce ne sera, cétait le médecin qui le lui avait certifié, que quand sa maladie sera stabilisée, quil pourra traiter rapidement et facilement ses problèmes dérection, qui ne sont en fait que la conséquence normale de sa pathologie. Le médecin ne lui avait pas donné de date précise pour sa guérison, mais il lui avait laissé plein despoir que ce ne sera pas trop long.
Moi en réalité, je ne cherchais quun prétexte pour continuer allègrement sur la voie de ladultère. Parce que je craignais plus que tout dêtre sevrée de plaisirs sexuels ; ma vraie raison de vivre, depuis quelque temps !
Mon mari revint de son travail vers vingt heures. Il nous embrassa les s et moi et nous nous mîmes tout de suite à table. Nous dînâmes en parlant de choses et dautres : les études des garçons, leurs devoirs scolaires; nous plaisantâmes sur la petite copine du plus grand. Puis chacun rejoignit sa chambre. Slimane disait quil se sentait bien et quil tenait la forme. Cela mencouragea à lentreprendre pour lexciter et lamener à me faire lamour.
Javais gardé lensemble de dessous en soie noire que mavait fait mettre mon amant, et jentamais un strip-tease très olé-olé pour mon mari. Je voulais quil me voie dans cette tenue aguichante, même si je savais quil allait se (me) poser des tas de question sur sa provenance. Je voulais le faire bander et cétait tout ce qui mimportait. Je me déshabillais lentement sous les yeux pétillants de mon mari et entamais une espèce de danse sur place, lascive et super bandante. Je faisais durer le plaisir pour lui laisser tout le temps dadmirer le spectacle et dimaginer plein de choses coquines. Quand jenlevai mon chemisier et quapparut le sublime soutien gorge que je portais, je vis le sourire de mon mari se figer et ses yeux devenir interrogateurs.
- Comment tu me trouves !
- Magnifique, comme dhabitude ! Cest la première fois que je te vois avec cet ensemble de sous vêtements. Ils sont très chics. Tu viens de les acheter ?
- Non, cest un cadeau de mon amant !
La réponse mest sortie involontairement de la bouche. Comme si je voulais avouer à mon mari ce que je faisais depuis un certain temps. Ou alors pour le provoquer et le pousser à me désirer comme la dernière fois, quand il mavait fait lamour, après avoir senti lodeur de sperme sur moi. Bien entendu il ne ma pas crue. Il pensait que javais achetée cette tenue pour laguicher et lexciter très fort.
Et cest exactement le résultat inverse que jobtins ! Je vis comme une ombre passer dans les yeux de Slimane et de la tristesse sy installer. Il venait, une fois encore de se rendre compte quil avait un vrai problème dérection et quil était incapable de me donner le plaisir que jattendais de lui. Il avait lair vraiment désolé et me tourna le dos pour ne pas me montrer létendue de sa déception (jallais écrire « de son désespoir », parce que le connaissant parfaitement, je savais quil souffrait très fort de cet état de fait). Honteuse, je mallongeai à côté de lui et le serrai très fort dans mes bras pour le rassurer sur létendue de mon amour pour lui. Et cest vrai que je continuais de laimer avec force, malgré ses problèmes de santé.
- Ne ten fais pas pour ça ! Cela va vite passer ! Et bientôt, tu redeviendras le taureau que tu as toujours été et tu donneras à ta chérie tout le plaisir quelle attend ! Dis-moi que cest vrai ! Que tu viendras rapidement à bout de ce mauvais moment ! Et que tout sera comme avant !
Il marmonna quelque mots entre ses dents et se retourna, pour faire semblant de dormir.
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Pour être vraiment honnête, je ne crois pas avoir longtemps hésité pour me décider à aller à mon rendez-vous du jeudi matin. La veille déjà, javais informé la directrice du collège que jallais mabsenter toute la journée du lendemain, en raison dun impérieux problème familial. Jinventais une histoire abracadabrante dont elle ne pouvait pas vérifier lauthenticité et obtint delle lautorisation dabsence exigée par ladministration. En fait, je savais pouvoir compter sur elle, même si, poussée dans mes derniers retranchements, je lui avais tout avoué. Cétait une véritable amie, qui me racontait tout et à laquelle je racontais tout ; sauf bien entendu mon aventure extra conjugale, que je voulais, pour le moment garder secrète.
Ce fut vers neuf heures, que je retrouvais mon amant au même endroit que dhabitude. Javais le cur qui battait très fort, même si je faisais semblant de lui en vouloir encore de ses propos de la dernière fois et que je paraissais lui faire la tête. Il était de bonne humeur et plaisantait sur tout. Probablement pour me faire changer dhumeur et me mettre dans les meilleures dispositions pour passer la journée « magique » quil mavait promise.
- Jai deux propositions pour la journée. A toi de choisir celle que tu préfères : ou nous allons à la villa où je tai préparé quelque chose qui tétonnera et que tu finiras par adorer. Où nous allons à laéroport et nous prenons lavion pour Oran pour passer une journée inoubliable, dans un hôtel en bord de mer, à Ain-Turk.
- Tu es complètement fou ! Il nest absolument pas question que je prenne lavion pour quelque part ! Je ne suis pas une aventurière pour aller me faire tirer à des centaines de kilomètres de chez moi ! Jai une famille et jy tiens plus quà la prunelle de mes yeux ! Ce nest pas pour quelques moments de plaisir, que je suis prête à la sacrifier ! Et puis, je nai aucune confiance en toi ! Tu es capable de mabandonner là-bas, rien pour que détruire ma famille, dont tu es jaloux. Tu ne veux pas quil y ait quelque chose dautre pour moi, que toi !
- Mais non ! Répondit-il, sans trop de conviction.
Je compris que javais parfaitement raison de me méfier de lui. Jétais encore plus ulcérée que la dernière fois. Décidément, me dis-je, il est urgent que jarrête mes relations avec cet homme. Il risque de memmener là où je ne désire absolument pas aller : le sacrifice de quinze années de bonheur parfait avec ma petite famille, pour des instants de plaisir, il est vrai, très intense.
- Je nirai nulle part avec toi ! Ramène-moi doù tu mas prise ! Jarrête là les dégâts avec toi ! Tu es un vrai salaud et, ça, je le savais dès notre première rencontre.
- Ne te mets pas dans cet état ! Cétait une proposition très honnête. Dailleurs regarde les billets davion ; ce sont des allers-retours dans la journée. Le retour est prévu à dix-huit heures.
- Oui avec les retards habituels, il faut compter vingt heures et avec les délais de route, vingt et une heures, au minimum. Et tu crois que je suis à ce point naïve, pour me lancer tête baissée dans cette aventure, Ramène-moi chez moi !
- Non, nous irons dans la villa ! Et après cela, si tu trouves que je tai mentie, tu pourras faire ce que tu veux ! Y compris, refuser de me revoir !
Jhésitais un peu à accepter la deuxième formule. Dun côté, javais pris toute la journée et il métait difficile de retourner au collège et même à la maison, sans avoir à fournir des explications plausibles à la directrice du collège et à ma famille. Dun autre côté, jétais curieuse de savoir ce que le diable dhomme mavait préparée comme coup vache. Parce que jétais certaine quil avait en tête un programme pour mattacher à lui pour très longtemps ; et cela en me faisant vivre des moments dintense jouissance sexuelle. De toutes les façons me dis-je, ce sera la dernière fois que je le verrais. Javais décidé, une fois pour toute de rompre avec lui. Mais javais encore toute la journée pour le faire. Autant profiter de laubaine pour prendre du plaisir et jouir une dernière fois comme une folle. Car de cela, jétais sûre : jallais connaître avec mon amant de superbes moments dextases.
- Va pour la villa ! Mais pas dentourloupettes !
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Nous ne tardâmes pas à arriver devant le grand portail de la villa. Le même scénario que dhabitude sen suivit : un bref coup de klaxon ; le portail qui souvre, sous leffet dun mécanisme électrique ; la voiture qui entre dans lallée qui donne sur la porte dentrée de la villa ; le gardien / jardinier africain qui referme le portail. Une chose pourtant changea par rapport au scénario initial : Mohammed Saïd, avant douvrir la porte dentrée, parla un moment avec le gardien et lui mit dans la main une liasse de billets. Lhomme eut un large sourire qui mit en évidence une dentition de carnassier, brillante de blancheur. Il jeta un regard amusé dans ma direction et disparut aussitôt.
Cette fois-ci, javais eu tout le loisir de lobserver. Il était exactement le type dhomme africain, tel que dans mes fantasmes de femme, le lavais toujours imaginé : grand et massif, avec des traits négroïdes affirmés, une énorme bouche entourée de grosses lèvres charnues, un front large et avancé, des épaules de lutteur, des bras très longs avec à leurs bouts des paluches en forme de raquette de tennis, des hanches larges et des jambes interminables qui finissaient sur des pieds qui ne pouvaient entrer que dans des chaussures faites sur mesure. « Haïcha ! Wahch !» (Un monstre !) me fis-je comme première réflexion en lobservant. Et il disparut de ma vue et de ma pensée.
Nous pénétrâmes dans la maison. Tout était nickel. Quelquun avait fait le ménage (certainement le monstre ! me dis-je). Mohammed Saïd me prit par la main pour memmener tout droit dans la chambre à coucher. Celle où je métais déshabillée la dernière fois. Le grand lit nous attendait. Mon amant me prit par la taille, me souleva de terre et me déposa assise sur son bord. Il me regardait dans les yeux avec un sourire moqueur sur les lèvres. Je sentais quil allait me demander quelque chose danormal. Je me mis sur la défensive et attendit.
- Bghit telebsi ki el qahba! Chouffi dakhel le khzana ou teçibi lebass ellazem ! Ma et-goulilich lala ! Dirili hadh le mzia ! Nestenak fel salon ! Ezerbi ! (Je veux que tu thabilles comme une prostituée ! Regarde dans larmoire tu y trouveras ce quil faut ! Ne me dis pas non ! Rend-moi ce service ! Je tattends au salon ! Fais vite !)
Et il sortit précipitamment, me laissant sans voix et me mettant devant le fait accompli. Non sans mavoir auparavant mis entre les mains un petit paquet cadeau, don je ne savais pas ce quil pouvait bien contenir. Je restai une longue minute à réfléchir sur la conduite à tenir, puis comme si tout était déjà joué et que javais une fois pour toutes accepté dêtre sa pute, jouvris larmoire et tombai sur une panoplie de vêtements pour femmes, dun goût douteux et dune taille bien au dessous de la mienne. Le salaud voulait que je mhabille avec une robe qui devait marriver à mi-cuisse et tellement serrée que je risquais à tous moment de faire éclater ses coutures. Les dessous string et soutien gorge à balconnets- étaient du même acabit. Cétaient ceux dune pute. Allai-je vraiment mhabiller comme cela ?
La réponse fut : oui ! En un clin dil jenlevai les habits que je portai et endossai avec difficulté ceux que mon amant mavait préparés. Dans la glace de la chambre javais le reflet dune vraie garce ! Une pute ! Je me dis quil suffit de très peu de choses pour changer de physionomie. Jai toujours donné de moi limage dune femme sérieuse, habillée sans excès et avec goût. Et voilà quen moins de cinq minutes, javais toute lapparence dune prostituée. Il ne me manquait que le maquillage, pour faire plus vraie que nature ! Je jetai un il au petit paquet cadeau et louvrit. Je savais que jallais y trouver quelque chose qui allait avec la tenue.
Et effectivement, jy trouvais un jeu dongles artificiels et un nécessaire à maquillage, avec des couleurs outrancières. Le type de maquillage que portent les filles de joie, pour se distinguer ! Jacceptais assez facilement de porter les ongles artificiels : ils étaient très longs et dun rouge très vif. Mais cétait des ongles dune marque très connue. Par contre, je ne voulais absolument pas me maquiller avec les produits qui étaient dans la boite à cadeaux. Jutilisai mon propre maquillage, dont je forçai un peu la dose, pour rester dans le ton de la tenue. Je mis une paire descarpins à très haut talons qui étaient aussi dans larmoire et sortis de la chambre pour aller rejoindre Mohammed Saïd, qui mattendait vautré dans le grand fauteuil.
A ma vue, il se leva et fit deux pas dans ma direction. Son regard brillant de luxure et son sourire montraient un haut degré de satisfaction. Jétais habillée exactement comme il le voulait.
- Hakdha techebhi le qahbat ta3 trottoirat ! (Comme cela tu ressembles aux putes des trottoirs !) Khassak bark te za3bli ! (Il ne te manque rien que de dandiner des fesses !)
Cest tout ? Et bien dandinons! Et je me mis à marcher autour de lui, telle une pute qui essaie dattr un client, en dandinant du cul et en poussant en avant ma grosse poitrine, avec les seins aux trois-quarts dénudés. Je tournai autour de Mohammed Saïd dans une démarche exagérément appuyée. Il faut dire que les habits trop petits et trop serrés que je portais, ainsi que les escarpins trop hauts, me facilitaient la tâche. Je devais ressembler à une vraie pute. Et le pire, cétait que je ne men scandalisais pas. Jétais entrée dans la peau de la pute que voulait se taper le mec ! Javais même envie, pour faire plus vraie, de me mettre à parler comme une pro du sexe : tu viens chéri ! Je te ferai la totale ! Tout ce que tu voudras ! Je te ferai grimper aux rideaux, bien mieux que bobonne ! Allez vient, ne sois pas timide ! (Javais vu ça dans des films !) Je me retins pourtant daller jusquà cette extrémité.
- Hakdhak li bghitek et-lebsi ki et-kouni m3aya ! Kount en-houes a3la qahba, machi a3la mra kima marti ! Bghit qahba li et-dirli wach en-hab ana ! Li etnik-ni hiya, machi ana li en-nikha ! (Cest comme cela que je veux que tu thabilles quand tu es avec moi ! Je cherchais une pute, pas une femme comme mon épouse ! Je veux une pute qui me fera tout ce que je moi jaime ! Qui me baise elle, pas que moi je baise !)
- Goul-li wach bghit en-dirlek ! (Quest-ce que tu veux que je te fasse !)
- Dirili wach et-dirli qahba ! (fais-moi ce que me ferai une pute !)
Je jubilais littéralement. Je pouvais prendre moi-même toutes les initiatives que je voulais et me soumettre à mes seuls fantasmes. Jallais le faire jouir, tout en me donnant à moi-même un maximum de plaisir. Ce que je voulais vraiment, cétait de sentir le gros zob de mon amant au plus profond de mon cul. Je voulais me faire démonter le sphincter en masseyant sur lui et en bougeant les hanches selon linspiration du moment et selon lintensité du plaisir que je ressentirai. Je ne lui dis rien et me contentai de lui dégrafer le ceinturon et douvrir sa braguette pour sortir le monstre de sa prison (Je pensais quune pute, ne cherchait jamais à déshabiller totalement son client : elle se contentait de mettre à nu son sexe, pour lui faire des choses).
Il bandait déjà comme un âne. Il me regardait faire sans rien dire et se laissa docilement guider. Je le pris par la taille et le poussai doucement pour le faire assoir sur le bord du fauteuil. Il sassit, le manche palpitant dressé vers le plafond. Mohammed Saïd attendait la suite avec curiosité. Je le voyais, à ses yeux brillants et au coin droit de sa lèvre supérieure qui palpitait sous leffet de la tension.
- Enrouh negou3ad foug zebek ! Lazem yedkhoul fi ga3ri ! Ou ana li netla3 ou nahbat fougou ! (Je vais massoir sur ton zob ! Il faut quil entre dans mon cul ! Et cest moi qui vais monter et descendre dessus !)
- Waouh !!!
Je me retournai pour lui donner le dos. Et essayai de me positionner pour placer le gland à lentrée de mon anus. Je ne cherchais même pas à lubrifier le sphincter pour faciliter lentrée du monstre. Je massis dun seul coup et sentit une forte douleur au moment ou le tout pénétra dans mon rectum. Je posai mes mains sur les genoux de lhomme, pour avoir la meilleure assise possible pour maider à faire monter et descendre tout mon corps, avec le cul empalé sur son manche. Pour moi, cétait divin ! Et pour lui aussi, qui se mit à gémir et à siffler, dabord sans rien dire, puis en se laissant aller à minsulter et à me traiter de tous les noms doiseaux.
- Qahba ! Et3arfi ach-hal en-hab ga3rek! Achal mlif ki et-tal3i wa tehabti hakdha foug zebi! Djena! Ma et-habsich! Kemli hakdha! (Salope! Tu sais combien jaime ton cul ! Comme cest bon quand tu montes et tu descends comme ça sur mon zob ! Le paradis ! Narrête pas ! Continue comme ça !)
Moi, par contre, je ne disais rien. Je gémissais doucement, en faisant monter et descendre mes hanches sur le manche ! Jétais à lécoute des magnifiques sensations que me procurait le manche sur lequel je métais empalée ! Et javais toute la possibilité daccélérer et de ralentir le rythme en fonction de lintensité du plaisir que jéprouvais ! Et je ne men privais pas ! Contrairement à ce que pensait mon amant des putes qui, devaient être au service exclusif de leurs clients, moi, je nétais quà mon seul service. Le plaisir, je le voulais dabord pour moi ! Et si lui, il pouvait aussi en profiter, cest tant mieux. Jétais une pute qui prenait vraiment son pied avec son « client ».
Cela dura ainsi un long, très long, moment. Mohammed Saïd avait fini par se lâcher totalement et sétait mis à hurler que cétait bon, merveilleux, divin ! Quil adorait baiser les putes par leurs culs ! Quil était au paradis ! Quil voulait que cela dure une éternité ! Que jétais une magicienne du sexe ! Quil allait même finir par maimer !
Et moi, imperturbablement, je continuais de monter et descendre le long du mât, en prenant un plaisir de plus en plus intense. Jétais entrée en moi et ne moccupais plus que de mes propres sensations. Je sentais que je nallais pas tarder à jouir intensément. Comme je sentais, aux crispations des doigts de mon amant sur ma taille, quil nallait pas tarder à avoir un superbe orgasme. Je commençais à fatiguer et me dis quil était temps pour moi de laisser dévaler le flot de jouissance, qui ne demandait quà se précipiter et à menvahir totalement. Jaccélérai le rythme de mes montées et descentes sur le zob de mon homme et, rapidement, je sentis ses ongles senfoncer dans ma taille heureusement à travers le tissu de la robe que javais gardée jusquà me faire très mal. Cétait le signe quil était sur le point de jouir. Il poussa un long cri rauque et je sentis les premières giclées de sperme, brulant et épais, dans mon boyau. La totalité ressortit, sous leffet des va-et-vient qui continuaient, pour se répandre sur les couilles de lhomme et à lintérieur du pantalon quil avait gardé.
Je continuai mes va-et-vient furieux et lui fis expulser encore quelques giclées de foutre, avant que moi-même ne poussai un hurlement de démente, en déchargeant des tonnes de cyprine qui allèrent rejoindre tout le foutre de lhomme sur ses couilles et à lintérieur du pantalon. Et tout en jouissant comme une folle, je me posai la question, idiote dans de telles circonstances, de savoir comment, Mohammed Saïd allait se débarrasser de tout le liquide qui sétait répandu à lintérieur de son pantalon (et de son slip).
Harassée, je maffalai sur mon amant, qui lui-même sadossa contre le dossier du fauteuil. Il passa ses bras autour de ma taille et me serra très fort contre lui. Nous restâmes ainsi un long moment, chacun essayant de reprendre son souffle et ses moyens physiques. Puis je me levai et jetai un il sur le manche encore vigoureux, tout rempli de nos deux sécrétions.
- Bghit en-lahsou ? Naghselhou lek bel lsani ? (Tu veux que je le lèche ? Que je le nettoie avec ma langue ?)
- Çah ? Etlahsih hakdha em3amar bezzal enta3i ou bel khra enta3ek ? Wouah !!! 3ammri ma cheft mra kima entiya ! Qahba en-ta3 çah ! Elahsi ya qahba ! (Vrai ? Tu vas le lécher comme ça, plein de mon sperme et de tes cacas ? Wouah !!! Je nai encore jamais vu une femme comme toi ! Une véritable pute ! Lèche, espèce de pute !
Je ne me formalisai pas sur ses commentaires. Ils entraient pleinement dans le scénario ; jétais sensée être une prostituée qui devait donner le maximum de plaisir à son client et qui pour ce faire, prenait des initiatives. Je me mis donc à genoux devant le fauteuil et pris le manche entre les doigts de ma main droite et me mis à lécher les couilles, la hampe et le gland, jusquà ce quils soient parfaitement propres. Et, pire ! Javalai tout ce que ma langue avait ramassé. Je navais pourtant jamais pratiqué une telle chose. Je ne peux pas dire que javais vraiment aimé ; mais lessentiel nétait pas là : il était dans le fait de donner à mon « client » un maximum de plaisir ; telle une vraie pro du sexe. Et je voyais que javais marqué des points avec lui. Il semblait réellement heureux de ce qui venait de se passer. Et surtout de la manière dont cela sétait passé.
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Il devait sêtre passé environ une heure et demie depuis le moment où nous étions arrivés dans la villa. Mohammed Saïd était toujours en forme ; il continuait de bander, mais il ne cherchait pas à mentreprendre et calmer son excitation. Je sentais quil se préparait à me demander quelque chose dautre. Certainement de plus corsé, que de mhabiller et me comporter en fille de joie. Javais fini par bien le connaître et à deviner, à son regard fuyant et à son sourire énigmatique, quil était sur le point de me faire faire quelque chose qui lui tenait à cur, mais quil avait du mal à exprimer. Il connaissait mes réponses cinglantes et ne voulait pas brusquer les choses. Au fond de moi, je savais quil allait redevenir méchant et quil allait chercher à mavilir. Il ne pouvait pas sempêcher de se comporter comme cela. Et cela commençait à me mettre en colère. Je mapprêtais à le lui dire méchamment, quand me devançant, il me dit une chose qui rajouta à ma surprise.
- Je sais que tu as encore besoin de prendre ton pied. Tu es devenue ou bien tu létais déjà avant de me connaître une vraie nymphomane. Je sais que je suis capable de te tirer sans discontinuer, jusquà te satisfaire pleinement. Je sais que tu éprouves beaucoup de plaisir à baiser avec moi. Je toffre de doubler ce plaisir. Je te propose de baiser avec un autre homme, aussi bien membré et aussi résistant que moi. Jen ai un à ton service ! Tu men diras des nouvelles !
- Quoi ? Tu veux moffrir à un autre homme ? Mais ça va pas la tête ? Qui ta dit que jai besoin que tu me trouves un homme ? Je suis assez grande pour men trouver un toute seule ! Si jen ai besoin !
- Oui tu en as besoin ! Tu es une vraie perverse en amour ! Je suis certain que parmi tous tes fantasmes, beaucoup dentre eux concernent des ébats avec deux ou plusieurs hommes. Je sais que tu mouilles abondamment, rien en timaginant tirée par deux hommes en même temps. Deux hommes membrés comme moi ou comme Ahmadou ! Et moi je te propose de vivre réellement ce fantasme. Et je tassure que tu ne trouveras pas un homme aussi bien membré et résistant que celui qui attend à côté !
- Quoi ? En plus il est là ! Cest qui ?
- Ahmadou ! le jardinier !
Javais failli de rage. Non seulement lhomme était un goujat, mais en plus un salaud qui continuait de vouloir mavilir, jusquà me transformer en une « Marie-Couche-Toi-Là » de la pire espèce. Une chienne quil pouvait offrir à tous les chiens alentours. Et là, il me destinait à un jardinier noir, qui ressemblait à un monstre ! Une « haïcha » ! Il me prend pour qui ? Je vais lui montrer de quel bois je me chauffe. Je vais lui dire tout le bien que je pense de lui et je lui demanderai de me raccompagner à la maison. Et plus jamais il ne me reverra. Moffrir à un jardinier ! Et puis quoi encore ! Il ne me laissa pas le temps de placer un mot.
- Je te promets quavec cet homme tu en auras pour ton argent ! Encore plus quavec moi ! Il est infatigable et toujours disponible ! Cela fait longtemps quil na pas baisé ! Il est aussi plein quun outre ! Cest le moment den profiter ! Je lappelle ?
- Non ! Si tu le fais, je me mets à hurler ! Et je quitte la maison ! Laisse-moi me rhabiller décemment et tu me ramènes chez moi !
- Tu ne sais pas ce que tu vas rater en partant maintenant ! Je nous ai commandé un repas pour trois. Cest lui qui la ramené de chez un traiteur installé à côté et qui va nous le servir dans la cuisine. Laisse-moi lappeler; comme cela tu le verras et je suis sûr quil te plaira. Il est aussi fort quun taureau. Dailleurs tu as dû remarquer quil en a laspect.
- Wahch ! Je lai vu, il ressemble à un monstre ! Pas question quil mapproche ! Il me fait peur !
- Non ! Il est doux comme un agneau, sauf quand il baise ! Et quand il soccupera de ta chatte, tu hurleras de plaisir, comme tu sais si bien le faire !
- Ahmadou ! Arrouah ! (Viens !)
Il ne me laissa pas le temps de dire ou de faire quoi que ce soit. Ni de me lever et daller dans la chambre remettre mes habits ; ni de hurler comme je len avais menacé tantôt. Il ne sécoula pas plus de cinq secondes entre le moment où Mohammed Saïd appela et celui ou le grand black entra dans le salon. Il était vraiment énorme et massif. Il dégageait une très forte impression de puissance physique. Je ressentis immédiatement comme un frisson le long de ma colonne vertébrale et dans le bas ventre. Une sensation qui ne me trompait jamais. Comme une annonciation de merveilleux moments érotiques. Il se tenait debout devant nous, un peu gêné dêtre là devant une femme habillée comme une pute et un homme son patron tout affalé dans le grand fauteuil du salon, le zob à lair libre et en érection.
Il avait certainement été briefé par son patron et savait pertinemment pourquoi il était là avec nous. Il était habillé proprement (il ne portait pas la tenue de travail quil avait tantôt, à notre arrivée). Il sétait préparé pour la circonstance. Il était habillé dun jean et dun tee-shirt, tous les deux de couleur grise qui mettaient en valeur sa forte musculature. Et quil pouvait enlever facilement, quand ce sera le moment. Et le moment venait darriver.
- Nahi houadjek ou Werrilha wach 3andek mel goudam ! (déshabille-toi et montre-lui ce que tu as devant !)
Evidement Ahmadou comprit ce qui lui était demandé, bien quil ne parlât que très imparfaitement larabe (il sexprimait mieux en français, mais ne parlait vraiment bien que sa langue natale, le bambara) et se mit à se déshabiller lentement, en commençant par le tee-shirt. Il arrêta un moment son effeuillage, pour me laisser admirer sa puissante musculature, puis se mit à se débarrasser de son pantalon. Très vite, il se retrouva vêtu de son seul boxer. Lhomme était un véritable athlète. Je regardais ses muscles avec gourmandise et avidité. Ils étaient lisses et brillants ; comme sils étaient oints dhuile, à linstar des lutteurs qui sapprêtaient à entamer un combat. Mais chez lui, il ny avait pas dhuile. Ses muscles brillaient naturellement.
Il est vrai que lhomme nétait pas beau mon qualificatif précédent de monstre (« haïcha ») lui allait très bien, mais son corps ferait fantasmer nimporte quelle femme normalement constituée. Et moi, il me donnait des frissons ! Surtout que javais sous les yeux limpudique renflement que faisait son sexe, qui essayait de séchapper de son boxer. Il doit être monstrueux, me dis-je, en salivant comme je laurai fait devant une superbe pâtisserie. Je voulais lui ordonner de le sortir et de me le montrer. Mais Mohammed Saïd me devança ! Il avait lui aussi les yeux qui brillaient du désir de voir ma réaction devant le manche du bonhomme.
- Wari hou lha ! (Montre-le lui !)
Ahmadou ne se fit répéter lordre. Il sortit lengin qui se dressa immédiatement vers le plafond, tel un mât de voilier, devant mes yeux ébahis. Je ne sais pas quel air je devais avoir en admirant le magnifique manche. Certainement celui dun , qui venait douvrir le paquet cadeau qui contenait le jouet quil voulait depuis très longtemps. Et quel jouet ! Aussi grand et gros que celui de Mohammed Saïd, avec un gland plus large et une hampe lisse et brillante. Et dun noir, encore plus noir que sa peau ! Il bandait tellement fort, quil ressemblait à une statue en ébène, sculptée par je ne sais quelle divinité du panthéon africain ! Ahmadou me lança son sourire de carnassier, comme pour me montrer toute sa fierté de posséder un engin aussi parfait et aussi puissant, mais ne dit rien. Il attendait ce que son patron allait lui ordonner de faire. De toute évidence, il voulait étrenner son manche sur moi. Je lexcitais au-delà du soutenable. Surtout que la tenue indécente que je portais, lui faisait penser que je nattendais que lui et son monstre. Ses yeux ne quittaient pas mes cuisses à demi nues, sous la robe trop courte et trop serrée. Et tout en me regardant, il caressait doucement le monstre, comme sil avait peur quil perde une partie de son érection.
- Nik ha begari ! (Nique-la en levrette!)
Cétait Mohammed Saïd qui ordonnait à Ahmadou de mentreprendre immédiatement, devant lui, en me prenant en levrette. Quelque chose en moi se révolta.
- Machi goudamek! (Pas devant toi!)
Je ne sais pour quelle raison, je moffusquais quAhmadou me tire devant Mohammed Saïd. Javais réagi, sans même y réfléchir. Pourtant rien en moi ne sopposait vraiment à être baisée par un homme, devant un autre. De toutes les façons, Mohammed Saïd nentendait pas quitter les lieux, ni nous permettre, à Ahmadou et à moi, daller ailleurs.
- Etnikou hna oul ma etnikouche ga3 ! (Vous baiserez ici, ou alors vous ne baiserez pas du tout !) Bghit en-chouf koum ! Bghit en-chouf hada ezzeb ki yekessarlek souwtek ! Ou ki yehedemlek ga3rek ! (Je veux vous voir ! Je veux voir ce zob quand il te déchirera la chatte ! Quand il te démolira le cul !) Dakhal loulha ! (Pénètre-la !)
- I lebess-lou capota, oula ma yenik-nich ! En khaf men mardh ! (Il lui met une capote ou bien il ne me niquera pas ! Jai peur de la maladie !)
- Pas de problèmes ! Il a toujours sur lui une boite entière de capotes ! Elebsi-lou entiya wahda ! A3til ha wahda ou kheliha te lebas ha lek ! (Enfile-lui toi-même une ! Donne- lui une et laisse-la te la mettre !)
Voila encore une expérience nouvelle pour moi ! Enfiler un préservatif à un amant ! Mon mari nen portait pas, et pour cause, il ne baisait quavec moi. Quant à Mohammed Saïd, il nen mettait pas non plus avec moi. (Je me demandais dailleurs pourquoi je lui avais fait confiance, sur le domaine des maladies sexuellement transmissibles, alors que je savais pertinemment que cétait un coureur invétéré. Cest comme ça ! Ces choses là ne se commandent pas !) Mais avec Ahmadou - peut-être parce quil venait dune région où le sida était très répandu - javais immédiatement exigé dêtre protégée.
Et ne voilà-t-il pas que jétais chargée de lui enfiler moi-même limmense préservatif quil me tendit. Il se rapprocha de moi pour que son sexe soit à portée de mes mains et attendit. Je pris le magnifique manche dans ma main droite et ne put mempêcher de le caresser. Cette douceur ! Cette douce chaleur qui irradiait de lui ! Et ce parfum dépices quil dégageait ! Je déchirai avec mes dents lemballage de la capote et, comme si javais fait cela toute ma vie, jenroulai le préservatif tout le long de la hampe. Même, vêtu comme cela, il était toujours aussi magnifique ! Je le voulais immédiatement dans ma chatte !
Ahmadou aussi nattendait que cela. Il me prit par les hanches et me souleva de terre, tel un fétu de paille. Il me fit mettre à quatre pattes en travers du canapé, écarta le string pour dénuder ma chatte, plongea un doigt à lintérieur pour en tester le niveau de lubrification, positionna son monstre entre mes grandes lèvres et, dun coup brusque et brutal, me pénétra en me faisant hurler de douleur. Mon vagin nétait pas encore assez lubrifié et la pénétration brutale du monstre me fit atrocement mal.
Je le sentais qui me limait furieusement, continuant à tirer de moi des cris de douleur. Mais rapidement, ce fut le paradis ! Et quel paradis ! Le manche allait et venait en moi, toujours aussi brutalement, en épousant parfaitement le tunnel qui lenserrait en palpitant. Je navais encore jamais senti en moi un zob comme celui-ci : il était fait sur mesure pour mon tunnel. Il occupait totalement les lieux et ne laissait aucun espace libre. Il allait et venait en frottant toute la surface de ma paroi vaginale, me transportant de plus en plus haut dans les cieux. Javais le vertige, tellement jétais montée très haut. Ce zob était une machine à me donner du plaisir. Plus cela durait et plus je sentais le plaisir croître, pour devenir aussi grand et massif quune montagne.
Je perdais tout sens de la réalité ; tous sens du présent. Jétais comme dédoublée : une partie subissant les assauts effrénés du monstre ; et lautre contemplant le spectacle du haut de la montagne. Je ne mappartenais plus. Jétais devenue une machine à jouir ! Et de la jouissance, je dus en avoir plusieurs fois. Je ne savais plus. Tout ce que je savais, cétait que je ne voulais pas que cela sarrête ; je voulais garder, durant toute léternité, cette sensation de plénitude.
Maintenant encore, je ne rappelle rien de précis sur ce qui sétait passé tout le temps que dura lacte. Je me souviens vaguement que je hurlais mon plaisir, probablement avec mes mots à moi ; des mots impudiques, qui mettaient à nu tout ce que ressentais comme plaisir dêtre baisée comme cela, par cet énorme zob, qui occupait complètement ma chatte, quil limait avec force et quil transformait en brasier. Un brasier tellement agréable, qui consumait jusquà mon âme. Aucun homme ni Mohammed Saïd, ni bien entendu Slimane - ne mavait jamais fait atteindre un tel niveau de plénitude ! Ne mavait emmené aussi haut dans le plaisir ! Ne mavait fait perdre conscience de moi-même ! Le paradis ne devait pas être différent de ce que je vivais et ressentais !
Et puis tout en moi se mit à tournoyer et je me sentis absorbée par un abîme sans fond. Javais eu plusieurs orgasmes, lun après lautre et, morte de fatigue, je maffalai sur le ventre, le zob dAhmadou toujours planté en moi. Je ne savais pas sil avait lui-même joui : il portait une capote et je ne ressentais pas dans mon vagin ou même à lextérieur, la sensation davoir reçu du sperme. Seule ma cyprine mouillait lendroit. Il sortit de ma chatte et vint se placer devant moi. Il me fit relever la tête pour que je le regarde. La capote était vide ; il navait pas encore éjaculé. Il comptait le faire sur mon visage et dans ma bouche.
Il retira le caoutchouc et le jeta à côté de nous, sur le carrelage ! De sa paluche gauche, il tira sur mes cheveux pour maintenir mon visage en face de son énorme vit ; et de sa main droite, il entreprit une furieuse masturbation pour se vider dans ma bouche, mon visage, mon cou et le haut de mes seins. Une drôle didée me traversa lesprit en ce moment. Je me dis que je savais mieux masturber que lui. Et que sil était intelligent, il me demanderait, à moi, de le branler jusquà le faire éjaculer. Mais lhomme continuait imperturbablement à astiquer son manche, en émettant un fort sifflement en aspirant lair qui traversait toute la bave que sa bouche produisait à profusion, et en poussant un énorme rugissement au moment où la première giclée de sperme vint gifler mon visage.
- Echerbi zel en-ta3 el kahlouch ! Echerbih ga3 ! Ma et-khali walou berra ! (Bois le sperme dun black ! Bois-le en totalité ! Ne laisse rien dehors !)
Cétait Mohammed Saïd qui parlait comme cela. Je ne le voyais pas (Ahmadou, me tenait toujours fermement par les cheveux), jétais persuadée quil navait perdu un seul gramme de tout le spectacle et quil était aussi excité quun bouc. Javalais tout le sperme qui était entré dans ma bouche et me mis à ramasser tout ce que je pouvais sur mon visage (javais les yeux complètement rempli de foutre) et mon cou et me léchais les doigts, en regardant mon amant droit dans les yeux. Il souriait béatement, heureux comme un coq en pâte. Il resta un long moment debout devant moi, espérant certainement que je le bisse pour recommencer une autre partie. Son zob était toujours au garde-à-vous devant moi !
- Nik ha melour ! (Cétait encore Mohammed Saïd qui ordonnait à Ahmadou de me tirer par derrière).
Jétais, on ne peut plus rassasiée par les séances précédentes; lune par le cul avec Mohammed Saïd, lautre par la chatte avec Ahmadou. Mais rien quà la pensée de recevoir le monstre du black dans mon cul, je sentis lanneau de mon anus palpiter de désir. Et de moi-même, je me remis en position de levrette et attendis avec impatience le moment où le merveilleux manche allait prendre possession de mon cul. La séance qui sensuivit tint absolument toutes ses promesses. Mon amant black se montra à la hauteur des espérances que javais mies en lui et en la force destructrice de son membre. Il me démolit littéralement lanus ou du moins ce quen avait laissé Mohammed Saïd, en début de journée et me fit hurler de douleur et de plaisir. Là aussi, il me fit atteindre les plus hautes cimes du plaisir, en ajoutant un plus à lintensité de la sodomie, par une branlette concomitante de ma chatte par deux énormes doigts qui allaient et venaient dans ma chatte, en même temps que son manche me détruisait le cul. Nous jouîmes presque en même temps, moi hurlant comme une folle en prenant Mohammed Saïd comme témoin de mon bonheur ; lui, en soufflant comme un phoque en vidant ses couilles dans la deuxième capote de la journée.
Il sortit le manche, encore debout, de mon cul, le regarda avec tendresse et enleva la capote, avec dans lidée de lenvoyer rejoindre la première qui gisait sur le carrelage.
- Khoudhi ha ou lahsi ha ! (Prend-la et lèche-la !)
Cétait Mohammed Saïd qui sadressait ainsi à moi. Il voulait me regarder lécher et avaler le sperme qui se trouvait dans la capote. Dune part, cela devait lexciter fortement de me voir réaliser tous ses fantasmes damant pervers ; et dautre part il jubilait de me voir mavilir parce que ce que je jacceptais de faire, par et avec plaisir, était le signe dun avilissement accepté - avec autant de facilité et dempressement. Cela, pensait-il, lui donnait un avantage sur moi et quil pouvait poursuivre ainsi son opération de destruction de ma personnalité et, partant, de mon foyer. Il pensait il me le dira plus tard, que comme cela, je serais toujours sa chose. Et que ce ne sera jamais moi qui déciderais de le quitter. Ce sera lui qui un jour me jettera.
Mais pour le moment nous nen sommes pas encore là : la journée nest pas encore terminée. Je pris donc la capote des mains dAhmadou et mis à la téter et à avaler tout le sperme quelle contenait. Tout en faisant cela, je regardais Mohammed Saïd droit dans les yeux, comme pour le provoquer. Il souriait béatement, en me regardant emmagasiner le sperme de la capote dans ma bouche et lavaler à petite dose, aves à chaque fois un claquement de langue qui exprimait tout le plaisir que je prenais. Quand je finis, je me levai pour aller taquiner Mohammed Saïd et tenter de lembrasser sur la bouche. A ma grade surprise, il me rendit mon baiser en y mettant la langue et en buvant une grande quantité de ma salive encore pleine de sperme. Ce diable dhomme métonnera toujours !
Il était maintenant temps de passer à table. Une table quAhmadou avait préparée dans la cuisine, avant de nous rejoindre au salon et qui se composait de mets délicieux gardé au chaud dans un équipement spécial livrés par un traiteur qui connaissait vraiment son métier. Nous mangeâmes tous les trois avec un appétit féroce, pour reconsti nos forces et nous préparer pour la suite. Une suite, à trois, qui démarrera immédiatement après le repas et nous servit de magnifique dessert.
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