Les Aventures Extra Conjugales De Wahiba - Cinquième Partie : Ahmadou, Le Jardinier

Je rentrai à la maison en me traitant de tous les noms. J’avais les larmes aux yeux tant j’étais ulcérée de l’humiliation que je venais de subir de la part de mon amant. Je savais depuis le début de mon aventure avec Mohammed Saïd, que je ne comptais pas beaucoup dans sa vie : je n’étais que le bon coup qu’il attendait et dont il allait profiter pour assouvir sa libido tyrannique. Et de cela, je me contentais très bien. Je n’avais pas moi-même d’autre objectif que d’être tirée par son immense manche et prendre un maximum de plaisir sexuel. J’en avais un immense besoin pour mon équilibre psychique.
Je voulais aussi me montrer à la hauteur et lui donner tout le plaisir dont lui aussi avait grand besoin. Il avait besoin d’une maîtresse totalement libérée sur le plan sexuel, pour assouvir ses nombreux fantasmes. Et bien que la manière de m’offrir à lui, pouvait effectivement lui indiquer que je j’étais une femme facile, je pensais – naïvement – que je méritais d’être traitée avec plus de respect de sa part. Je ne voulais pas qu’il me considère comme une pute. Et dès le début je lui avais fait comprendre que je n’étais pas une femme vénale : je ne voulais rien de lui ; ni argent ; ni cadeaux coûteux.
Mais même s’il avait bien compris que je n’étais pas intéressée par sa richesse, il continuait de penser que je ne valais pas mieux qu’une pute. Je m’offrais à lui sans aucune retenue et je ne cachais pas toute l’intensité du plaisir que je prenais sous ses coups de boutoir. Dans son esprit étroit, je n’étais donc qu’une dévergondée; une pute et une salope qui trompait son mari parce qu’elle adorait le sexe immoral. C’était du moins ce qu’il s’efforçait à chaque fois de me faire croire. Il me comparait régulièrement à sa femme, qui elle, était une fille de famille et ne pouvait pas se laisser aller aux extrémités auxquelles moi j’allais. Y compris avec lui, son mari, auquel elle s’offrait par simple devoir, et toujours en respectant les règles de la bienséance.


Il me faisait comprendre que même s’il aimait coucher avec elles, il méprisait les femmes qui osaient sortir du carcan traditionnel et vivaient une vie sexuelle libre et assumée. Et moi, j’étais ce genre de femme. Il me méprisait donc, tout en prenant allègrement son pied, en me faisant l’amour en fonction de ses fantasmes sexuels du moment. J’étais le côté obscure de sa vie sexuelle ; alors que Lamia, sa femme, en était le côté clair et ensoleillé. C’était ce qu’il m’avait fait comprendre tout à l’heure encore, lorsqu’il m’avait jeté à la figure que ce n’était pas elle qui se serait comportée comme une chienne en chaleur, comme je venais de le faire avec lui.
Plus j’y pensais et plus j’étais en colère contre moi-même qui m’étais laissée avilir, tout en connaissant la nature profondément méprisante du bonhomme. Et j’étais aussi furieuse contre lui pour tout le mépris dont il avait fait preuve envers moi, même s’il avait tenté de corriger le tir en voyant ma réaction.
Et pourtant ! Même avec cette colère sourde au fond de moi, même en me raisonnant pour me convaincre qu’il me fallait absolument arrêter les dégâts avec cet homme, avant que les choses ne dént vraiment et aillent vers l’irréparable, je n’arrivais pas à faire sortir de ma tête l’immense plaisir qu’il m’avait donné à chaque fois. Des pensées qui se télescopaient et se combattaient à l’intérieur de mon esprit, c’était à chaque fois, le plaisir qu’il me donnait, qui l’emportait. C’était devenu ma drogue. Et je savais que j’allais, une fois de plus, céder à la tentation et plonger, avec lui, tête baissée dans le stupre et la débauche. Je voulais encore profiter de ses furieux coups de reins; de son magnifique manche ; de sa résistance phénoménale ; et de son imagination débridée. Je voulais ma part de jouissance paroxysmique ; d’autant qu’avec mon mari, ce n’était plus possible.
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Cette nuit-là, je voulais encore une fois tester la virilité de Slimane, en me promettant de rompre avec mon amant, si mon mari répondait à mes avances et se remettait à me tirer comme autrefois : avec fougue et savoir-faire ! Avec force et résistance ! En me donnant autant de plaisir que me donnait mon amant ! (même si c’était moins intense).

Je savais bien que je me mentais à moi-même et que la maladie dont souffrait mon mari n’allait pas guérir de sitôt. Et qu’il ne recouvrera pas ses capacités sexuelles avant la fin du traitement qu’il suivait. Ce ne sera, c’était le médecin qui le lui avait certifié, que quand sa maladie sera stabilisée, qu’il pourra traiter rapidement et facilement ses problèmes d’érection, qui ne sont en fait que la conséquence normale de sa pathologie. Le médecin ne lui avait pas donné de date précise pour sa guérison, mais il lui avait laissé plein d’espoir que ce ne sera pas trop long.
Moi en réalité, je ne cherchais qu’un prétexte pour continuer allègrement sur la voie de l’adultère. Parce que je craignais plus que tout d’être sevrée de plaisirs sexuels ; ma vraie raison de vivre, depuis quelque temps !
Mon mari revint de son travail vers vingt heures. Il nous embrassa les s et moi et nous nous mîmes tout de suite à table. Nous dînâmes en parlant de choses et d’autres : les études des garçons, leurs devoirs scolaires; nous plaisantâmes sur la petite copine du plus grand. Puis chacun rejoignit sa chambre. Slimane disait qu’il se sentait bien et qu’il tenait la forme. Cela m’encouragea à l’entreprendre pour l’exciter et l’amener à me faire l’amour.
J’avais gardé l’ensemble de dessous en soie noire que m’avait fait mettre mon amant, et j’entamais un strip-tease très olé-olé pour mon mari. Je voulais qu’il me voie dans cette tenue aguichante, même si je savais qu’il allait se (me) poser des tas de question sur sa provenance. Je voulais le faire bander et c’était tout ce qui m’importait. Je me déshabillais lentement sous les yeux pétillants de mon mari et entamais une espèce de danse sur place, lascive et super bandante. Je faisais durer le plaisir pour lui laisser tout le temps d’admirer le spectacle et d’imaginer plein de choses coquines. Quand j’enlevai mon chemisier et qu’apparut le sublime soutien gorge que je portais, je vis le sourire de mon mari se figer et ses yeux devenir interrogateurs.
Mais il ne dit rien. Je continuai ma séance d’effeuillage et, après avoir enlevé – en me déhanchant comme une vraie professionnelle – ma jupe, je restai avec uniquement l’ensemble culotte/soutien gorge en soie noire. Je fis un petit tour sur moi-même pour que Slimane puisse admirer l’ensemble.
- Comment tu me trouves !
- Magnifique, comme d’habitude ! C’est la première fois que je te vois avec cet ensemble de sous vêtements. Ils sont très chics. Tu viens de les acheter ?
- Non, c’est un cadeau de mon amant !
La réponse m’est sortie involontairement de la bouche. Comme si je voulais avouer à mon mari ce que je faisais depuis un certain temps. Ou alors pour le provoquer et le pousser à me désirer comme la dernière fois, quand il m’avait fait l’amour, après avoir senti l’odeur de sperme sur moi. Bien entendu il ne m’a pas crue. Il pensait que j’avais achetée cette tenue pour l’aguicher et l’exciter très fort.
Et c’est exactement le résultat inverse que j’obtins ! Je vis comme une ombre passer dans les yeux de Slimane et de la tristesse s’y installer. Il venait, une fois encore de se rendre compte qu’il avait un vrai problème d’érection et qu’il était incapable de me donner le plaisir que j’attendais de lui. Il avait l’air vraiment désolé et me tourna le dos pour ne pas me montrer l’étendue de sa déception (j’allais écrire « de son désespoir », parce que le connaissant parfaitement, je savais qu’il souffrait très fort de cet état de fait). Honteuse, je m’allongeai à côté de lui et le serrai très fort dans mes bras pour le rassurer sur l’étendue de mon amour pour lui. Et c’est vrai que je continuais de l’aimer avec force, malgré ses problèmes de santé.
- Ne t’en fais pas pour ça ! Cela va vite passer ! Et bientôt, tu redeviendras le taureau que tu as toujours été et tu donneras à ta chérie tout le plaisir qu’elle attend ! Dis-moi que c’est vrai ! Que tu viendras rapidement à bout de ce mauvais moment ! Et que tout sera comme avant !
Il marmonna quelque mots entre ses dents et se retourna, pour faire semblant de dormir.
Je savais qu’il aura du mal à trouver le sommeil, mais j’étais sûre qu’il était rassuré quant à mes sentiments envers lui. D’un autre côté, je savais pertinemment que je venais, encore une fois, de l’échapper belle : s’il m’avait fait l’amour, ou si seulement, il avait entrepris de me caresser entre les cuisses, il aurait découvert les traces de sperme de Mohammed Saïd que j’avais gardées sur moi. Pour je ne sais quelles obscures raisons, je ne m’étais pas douchée et j’avais encore, dans la chatte et entre les cuisses, les stigmates de mes ébats de l’après-midi. Peut-être qu’inconsciemment, je voulais que Slimane découvre son état de mari cocu. Soit pour me punir de ma mauvaise conduite ; soit – et c’était mon véritable espoir - pour en jouir et assumer son candaulisme. Inconsciemment, je continuais de jouer avec le feu !
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Pour être vraiment honnête, je ne crois pas avoir longtemps hésité pour me décider à aller à mon rendez-vous du jeudi matin. La veille déjà, j’avais informé la directrice du collège que j’allais m’absenter toute la journée du lendemain, en raison d’un impérieux problème familial. J’inventais une histoire abracadabrante dont elle ne pouvait pas vérifier l’authenticité et obtint d’elle l’autorisation d’absence exigée par l’administration. En fait, je savais pouvoir compter sur elle, même si, poussée dans mes derniers retranchements, je lui avais tout avoué. C’était une véritable amie, qui me racontait tout et à laquelle je racontais tout ; sauf bien entendu mon aventure extra conjugale, que je voulais, pour le moment garder secrète.
Ce fut vers neuf heures, que je retrouvais mon amant au même endroit que d’habitude. J’avais le cœur qui battait très fort, même si je faisais semblant de lui en vouloir encore de ses propos de la dernière fois et que je paraissais lui faire la tête. Il était de bonne humeur et plaisantait sur tout. Probablement pour me faire changer d’humeur et me mettre dans les meilleures dispositions pour passer la journée « magique » qu’il m’avait promise.
- J’ai deux propositions pour la journée. A toi de choisir celle que tu préfères : ou nous allons à la villa où je t’ai préparé quelque chose qui t’étonnera et que tu finiras par adorer. Où nous allons à l’aéroport et nous prenons l’avion pour Oran pour passer une journée inoubliable, dans un hôtel en bord de mer, à Ain-Turk.
- Tu es complètement fou ! Il n’est absolument pas question que je prenne l’avion pour quelque part ! Je ne suis pas une aventurière pour aller me faire tirer à des centaines de kilomètres de chez moi ! J’ai une famille et j’y tiens plus qu’à la prunelle de mes yeux ! Ce n’est pas pour quelques moments de plaisir, que je suis prête à la sacrifier ! Et puis, je n’ai aucune confiance en toi ! Tu es capable de m’abandonner là-bas, rien pour que détruire ma famille, dont tu es jaloux. Tu ne veux pas qu’il y ait quelque chose d’autre pour moi, que toi !
- Mais non ! Répondit-il, sans trop de conviction.
Je compris que j’avais parfaitement raison de me méfier de lui. J’étais encore plus ulcérée que la dernière fois. Décidément, me dis-je, il est urgent que j’arrête mes relations avec cet homme. Il risque de m’emmener là où je ne désire absolument pas aller : le sacrifice de quinze années de bonheur parfait avec ma petite famille, pour des instants de plaisir, il est vrai, très intense.
- Je n’irai nulle part avec toi ! Ramène-moi d’où tu m’as prise ! J’arrête là les dégâts avec toi ! Tu es un vrai salaud et, ça, je le savais dès notre première rencontre.
- Ne te mets pas dans cet état ! C’était une proposition très honnête. D’ailleurs regarde les billets d’avion ; ce sont des allers-retours dans la journée. Le retour est prévu à dix-huit heures.
- Oui avec les retards habituels, il faut compter vingt heures et avec les délais de route, vingt et une heures, au minimum. Et tu crois que je suis à ce point naïve, pour me lancer tête baissée dans cette aventure, Ramène-moi chez moi !
- Non, nous irons dans la villa ! Et après cela, si tu trouves que je t’ai mentie, tu pourras faire ce que tu veux ! Y compris, refuser de me revoir !
J’hésitais un peu à accepter la deuxième formule. D’un côté, j’avais pris toute la journée et il m’était difficile de retourner au collège et même à la maison, sans avoir à fournir des explications plausibles à la directrice du collège et à ma famille. D’un autre côté, j’étais curieuse de savoir ce que le diable d’homme m’avait préparée comme coup vache. Parce que j’étais certaine qu’il avait en tête un programme pour m’attacher à lui pour très longtemps ; et cela en me faisant vivre des moments d’intense jouissance sexuelle. De toutes les façons me dis-je, ce sera la dernière fois que je le verrais. J’avais décidé, une fois pour toute de rompre avec lui. Mais j’avais encore toute la journée pour le faire. Autant profiter de l’aubaine pour prendre du plaisir et jouir une dernière fois comme une folle. Car de cela, j’étais sûre : j’allais connaître avec mon amant de superbes moments d’extases.
- Va pour la villa ! Mais pas d’entourloupettes !
.../…

Nous ne tardâmes pas à arriver devant le grand portail de la villa. Le même scénario que d’habitude s’en suivit : un bref coup de klaxon ; le portail qui s’ouvre, sous l’effet d’un mécanisme électrique ; la voiture qui entre dans l’allée qui donne sur la porte d’entrée de la villa ; le gardien / jardinier africain qui referme le portail. Une chose pourtant changea par rapport au scénario initial : Mohammed Saïd, avant d’ouvrir la porte d’entrée, parla un moment avec le gardien et lui mit dans la main une liasse de billets. L’homme eut un large sourire qui mit en évidence une dentition de carnassier, brillante de blancheur. Il jeta un regard amusé dans ma direction et disparut aussitôt.
Cette fois-ci, j’avais eu tout le loisir de l’observer. Il était exactement le type d’homme africain, tel que dans mes fantasmes de femme, le l’avais toujours imaginé : grand et massif, avec des traits négroïdes affirmés, une énorme bouche entourée de grosses lèvres charnues, un front large et avancé, des épaules de lutteur, des bras très longs avec à leurs bouts des paluches en forme de raquette de tennis, des hanches larges et des jambes interminables qui finissaient sur des pieds qui ne pouvaient entrer que dans des chaussures faites sur mesure. « ‘Haïcha ! Wahch !» (Un monstre !) me fis-je comme première réflexion en l’observant. Et il disparut de ma vue et de ma pensée.
Nous pénétrâmes dans la maison. Tout était nickel. Quelqu’un avait fait le ménage (certainement le monstre ! me dis-je). Mohammed Saïd me prit par la main pour m’emmener tout droit dans la chambre à coucher. Celle où je m’étais déshabillée la dernière fois. Le grand lit nous attendait. Mon amant me prit par la taille, me souleva de terre et me déposa assise sur son bord. Il me regardait dans les yeux avec un sourire moqueur sur les lèvres. Je sentais qu’il allait me demander quelque chose d’anormal. Je me mis sur la défensive et attendit.
- Bghit telebsi ki el qahba! Chouffi dakhel le khzana ou teçibi lebass ellazem ! Ma et-goulilich lala ! Dirili ‘hadh le mzia ! Nestenak fel salon ! Ezerbi ! (Je veux que tu t’habilles comme une prostituée ! Regarde dans l’armoire tu y trouveras ce qu’il faut ! Ne me dis pas non ! Rend-moi ce service ! Je t’attends au salon ! Fais vite !)
Et il sortit précipitamment, me laissant sans voix et me mettant devant le fait accompli. Non sans m’avoir auparavant mis entre les mains un petit paquet cadeau, don je ne savais pas ce qu’il pouvait bien contenir. Je restai une longue minute à réfléchir sur la conduite à tenir, puis comme si tout était déjà joué et que j’avais une fois pour toutes accepté d’être sa pute, j’ouvris l’armoire et tombai sur une panoplie de vêtements pour femmes, d’un goût douteux et d’une taille bien au dessous de la mienne. Le salaud voulait que je m’habille avec une robe qui devait m’arriver à mi-cuisse et tellement serrée que je risquais à tous moment de faire éclater ses coutures. Les dessous – string et soutien gorge à balconnets- étaient du même acabit. C’étaient ceux d’une pute. Allai-je vraiment m’habiller comme cela ?
La réponse fut : oui ! En un clin d’œil j’enlevai les habits que je portai et endossai – avec difficulté – ceux que mon amant m’avait préparés. Dans la glace de la chambre j’avais le reflet d’une vraie garce ! Une pute ! Je me dis qu’il suffit de très peu de choses pour changer de physionomie. J’ai toujours donné de moi l’image d’une femme sérieuse, habillée sans excès et avec goût. Et voilà qu’en moins de cinq minutes, j’avais toute l’apparence d’une prostituée. Il ne me manquait que le maquillage, pour faire plus vraie que nature ! Je jetai un œil au petit paquet cadeau et l’ouvrit. Je savais que j’allais y trouver quelque chose qui allait avec la tenue.
Et effectivement, j’y trouvais un jeu d’ongles artificiels et un nécessaire à maquillage, avec des couleurs outrancières. Le type de maquillage que portent les filles de joie, pour se distinguer ! J’acceptais assez facilement de porter les ongles artificiels : ils étaient très longs et d’un rouge très vif. Mais c’était des ongles d’une marque très connue. Par contre, je ne voulais absolument pas me maquiller avec les produits qui étaient dans la boite à cadeaux. J’utilisai mon propre maquillage, dont je forçai un peu la dose, pour rester dans le ton de la tenue. Je mis une paire d’escarpins à très haut talons qui étaient aussi dans l’armoire et sortis de la chambre pour aller rejoindre Mohammed Saïd, qui m’attendait vautré dans le grand fauteuil.
A ma vue, il se leva et fit deux pas dans ma direction. Son regard brillant de luxure et son sourire montraient un haut degré de satisfaction. J’étais habillée exactement comme il le voulait.
- ‘Hakdha techeb’hi le qahbat t’a3 trottoirat ! (Comme cela tu ressembles aux putes des trottoirs !) Khassak bark te z’a3bli ! (Il ne te manque rien que de dandiner des fesses !)
C’est tout ? Et bien dandinons! Et je me mis à marcher autour de lui, telle une pute qui essaie d’attr un client, en dandinant du cul et en poussant en avant ma grosse poitrine, avec les seins aux trois-quarts dénudés. Je tournai autour de Mohammed Saïd dans une démarche exagérément appuyée. Il faut dire que les habits trop petits et trop serrés que je portais, ainsi que les escarpins trop hauts, me facilitaient la tâche. Je devais ressembler à une vraie pute. Et le pire, c’était que je ne m’en scandalisais pas. J’étais entrée dans la peau de la pute que voulait se taper le mec ! J’avais même envie, pour faire plus vraie, de me mettre à parler comme une pro du sexe : tu viens chéri ! Je te ferai la totale ! Tout ce que tu voudras ! Je te ferai grimper aux rideaux, bien mieux que bobonne ! Allez vient, ne sois pas timide ! (J’avais vu ça dans des films !) Je me retins pourtant d’aller jusqu’à cette extrémité.
- ‘Hakdhak li bghitek et-lebsi ki et-kouni m3aya ! Kount en-houes a’3la qahba, machi a’3la mra kima marti ! Bghit qahba li et-dirli wach en-hab ana ! Li etnik-ni ‘hiya, machi ana li en-nik’ha ! (C’est comme cela que je veux que tu t’habilles quand tu es avec moi ! Je cherchais une pute, pas une femme comme mon épouse ! Je veux une pute qui me fera tout ce que je moi j’aime ! Qui me baise elle, pas que moi je baise !)
- Goul-li wach bghit en-dirlek ! (Qu’est-ce que tu veux que je te fasse !)
- Dirili wach et-dirli qahba ! (fais-moi ce que me ferai une pute !)
Je jubilais littéralement. Je pouvais prendre moi-même toutes les initiatives que je voulais et me soumettre à mes seuls fantasmes. J’allais le faire jouir, tout en me donnant à moi-même un maximum de plaisir. Ce que je voulais vraiment, c’était de sentir le gros zob de mon amant au plus profond de mon cul. Je voulais me faire démonter le sphincter en m’asseyant sur lui et en bougeant les hanches selon l’inspiration du moment et selon l’intensité du plaisir que je ressentirai. Je ne lui dis rien et me contentai de lui dégrafer le ceinturon et d’ouvrir sa braguette pour sortir le monstre de sa prison (Je pensais qu’une pute, ne cherchait jamais à déshabiller totalement son client : elle se contentait de mettre à nu son sexe, pour lui faire des choses).
Il bandait déjà comme un âne. Il me regardait faire sans rien dire et se laissa docilement guider. Je le pris par la taille et le poussai doucement pour le faire assoir sur le bord du fauteuil. Il s’assit, le manche palpitant dressé vers le plafond. Mohammed Saïd attendait la suite avec curiosité. Je le voyais, à ses yeux brillants et au coin droit de sa lèvre supérieure qui palpitait sous l’effet de la tension.
- Enrouh negou’3ad foug zebek ! Lazem yedkhoul fi ga3ri ! Ou ana li netla3 ou nahbat fougou ! (Je vais m’assoir sur ton zob ! Il faut qu’il entre dans mon cul ! Et c’est moi qui vais monter et descendre dessus !)
- Waouh !!!
Je me retournai pour lui donner le dos. Et essayai de me positionner pour placer le gland à l’entrée de mon anus. Je ne cherchais même pas à lubrifier le sphincter pour faciliter l’entrée du monstre. Je m’assis d’un seul coup et sentit une forte douleur au moment ou le tout pénétra dans mon rectum. Je posai mes mains sur les genoux de l’homme, pour avoir la meilleure assise possible pour m’aider à faire monter et descendre tout mon corps, avec le cul empalé sur son manche. Pour moi, c’était divin ! Et pour lui aussi, qui se mit à gémir et à siffler, d’abord sans rien dire, puis en se laissant aller à m’insulter et à me traiter de tous les noms d’oiseaux.
- Qahba ! Et’3arfi ach-hal en-hab ga3rek! Achal mlif ki et-tal3i wa tehabti ‘hakdha foug zebi! Djena! Ma et-habsich! Kemli ‘hakdha! (Salope! Tu sais combien j’aime ton cul ! Comme c’est bon quand tu montes et tu descends comme ça sur mon zob ! Le paradis ! N’arrête pas ! Continue comme ça !)
Moi, par contre, je ne disais rien. Je gémissais doucement, en faisant monter et descendre mes hanches sur le manche ! J’étais à l’écoute des magnifiques sensations que me procurait le manche sur lequel je m’étais empalée ! Et j’avais toute la possibilité d’accélérer et de ralentir le rythme en fonction de l’intensité du plaisir que j’éprouvais ! Et je ne m’en privais pas ! Contrairement à ce que pensait mon amant des putes qui, devaient être au service exclusif de leurs clients, moi, je n’étais qu’à mon seul service. Le plaisir, je le voulais d’abord pour moi ! Et si lui, il pouvait aussi en profiter, c’est tant mieux. J’étais une pute qui prenait vraiment son pied avec son « client ».
Cela dura ainsi un long, très long, moment. Mohammed Saïd avait fini par se lâcher totalement et s’était mis à hurler que c’était bon, merveilleux, divin ! Qu’il adorait baiser les putes par leurs culs ! Qu’il était au paradis ! Qu’il voulait que cela dure une éternité ! Que j’étais une magicienne du sexe ! Qu’il allait même finir par m’aimer !
Et moi, imperturbablement, je continuais de monter et descendre le long du mât, en prenant un plaisir de plus en plus intense. J’étais entrée en moi et ne m’occupais plus que de mes propres sensations. Je sentais que je n’allais pas tarder à jouir intensément. Comme je sentais, aux crispations des doigts de mon amant sur ma taille, qu’il n’allait pas tarder à avoir un superbe orgasme. Je commençais à fatiguer et me dis qu’il était temps pour moi de laisser dévaler le flot de jouissance, qui ne demandait qu’à se précipiter et à m’envahir totalement. J’accélérai le rythme de mes montées et descentes sur le zob de mon homme et, rapidement, je sentis ses ongles s’enfoncer dans ma taille – heureusement à travers le tissu de la robe que j’avais gardée – jusqu’à me faire très mal. C’était le signe qu’il était sur le point de jouir. Il poussa un long cri rauque et je sentis les premières giclées de sperme, brulant et épais, dans mon boyau. La totalité ressortit, sous l’effet des va-et-vient qui continuaient, pour se répandre sur les couilles de l’homme et à l’intérieur du pantalon qu’il avait gardé.
Je continuai mes va-et-vient furieux et lui fis expulser encore quelques giclées de foutre, avant que moi-même ne poussai un hurlement de démente, en déchargeant des tonnes de cyprine qui allèrent rejoindre tout le foutre de l’homme sur ses couilles et à l’intérieur du pantalon. Et tout en jouissant comme une folle, je me posai la question, idiote dans de telles circonstances, de savoir comment, Mohammed Saïd allait se débarrasser de tout le liquide qui s’était répandu à l’intérieur de son pantalon (et de son slip).
Harassée, je m’affalai sur mon amant, qui lui-même s’adossa contre le dossier du fauteuil. Il passa ses bras autour de ma taille et me serra très fort contre lui. Nous restâmes ainsi un long moment, chacun essayant de reprendre son souffle et ses moyens physiques. Puis je me levai et jetai un œil sur le manche encore vigoureux, tout rempli de nos deux sécrétions.
- Bghit en-lahsou ? Naghsel’hou lek bel lsani ? (Tu veux que je le lèche ? Que je le nettoie avec ma langue ?)
- Çah ? Etlahsi’h hakdha em’3amar bezzal enta’3i ou bel khra enta’3ek ? Wouah !!! 3’ammri ma cheft mra kima entiya ! Qahba en-ta3 çah ! Elahsi ya qahba ! (Vrai ? Tu vas le lécher comme ça, plein de mon sperme et de tes cacas ? Wouah !!! Je n’ai encore jamais vu une femme comme toi ! Une véritable pute ! Lèche, espèce de pute !
Je ne me formalisai pas sur ses commentaires. Ils entraient pleinement dans le scénario ; j’étais sensée être une prostituée qui devait donner le maximum de plaisir à son client et qui pour ce faire, prenait des initiatives. Je me mis donc à genoux devant le fauteuil et pris le manche entre les doigts de ma main droite et me mis à lécher les couilles, la hampe et le gland, jusqu’à ce qu’ils soient parfaitement propres. Et, pire ! J’avalai tout ce que ma langue avait ramassé. Je n’avais pourtant jamais pratiqué une telle chose. Je ne peux pas dire que j’avais vraiment aimé ; mais l’essentiel n’était pas là : il était dans le fait de donner à mon « client » un maximum de plaisir ; telle une vraie pro du sexe. Et je voyais que j’avais marqué des points avec lui. Il semblait réellement heureux de ce qui venait de se passer. Et surtout de la manière dont cela s’était passé.
.../…

Il devait s’être passé environ une heure et demie depuis le moment où nous étions arrivés dans la villa. Mohammed Saïd était toujours en forme ; il continuait de bander, mais il ne cherchait pas à m’entreprendre et calmer son excitation. Je sentais qu’il se préparait à me demander quelque chose d’autre. Certainement de plus corsé, que de m’habiller et me comporter en fille de joie. J’avais fini par bien le connaître et à deviner, à son regard fuyant et à son sourire énigmatique, qu’il était sur le point de me faire faire quelque chose qui lui tenait à cœur, mais qu’il avait du mal à exprimer. Il connaissait mes réponses cinglantes et ne voulait pas brusquer les choses. Au fond de moi, je savais qu’il allait redevenir méchant et qu’il allait chercher à m’avilir. Il ne pouvait pas s’empêcher de se comporter comme cela. Et cela commençait à me mettre en colère. Je m’apprêtais à le lui dire méchamment, quand me devançant, il me dit une chose qui rajouta à ma surprise.
- Je sais que tu as encore besoin de prendre ton pied. Tu es devenue – ou bien tu l’étais déjà avant de me connaître – une vraie nymphomane. Je sais que je suis capable de te tirer sans discontinuer, jusqu’à te satisfaire pleinement. Je sais que tu éprouves beaucoup de plaisir à baiser avec moi. Je t’offre de doubler ce plaisir. Je te propose de baiser avec un autre homme, aussi bien membré et aussi résistant que moi. J’en ai un à ton service ! Tu m’en diras des nouvelles !
- Quoi ? Tu veux m’offrir à un autre homme ? Mais ça va pas la tête ? Qui t’a dit que j’ai besoin que tu me trouves un homme ? Je suis assez grande pour m’en trouver un toute seule ! Si j’en ai besoin !
- Oui tu en as besoin ! Tu es une vraie perverse en amour ! Je suis certain que parmi tous tes fantasmes, beaucoup d’entre eux concernent des ébats avec deux ou plusieurs hommes. Je sais que tu mouilles abondamment, rien en t’imaginant tirée par deux hommes en même temps. Deux hommes membrés comme moi ou comme Ahmadou ! Et moi je te propose de vivre réellement ce fantasme. Et je t’assure que tu ne trouveras pas un homme aussi bien membré et résistant que celui qui attend à côté !
- Quoi ? En plus il est là ! C’est qui ?
- Ahmadou ! le jardinier !
J’avais failli de rage. Non seulement l’homme était un goujat, mais en plus un salaud qui continuait de vouloir m’avilir, jusqu’à me transformer en une « Marie-Couche-Toi-Là » de la pire espèce. Une chienne qu’il pouvait offrir à tous les chiens alentours. Et là, il me destinait à un jardinier noir, qui ressemblait à un monstre ! Une « haïcha » ! Il me prend pour qui ? Je vais lui montrer de quel bois je me chauffe. Je vais lui dire tout le bien que je pense de lui et je lui demanderai de me raccompagner à la maison. Et plus jamais il ne me reverra. M’offrir à un jardinier ! Et puis quoi encore ! Il ne me laissa pas le temps de placer un mot.
- Je te promets qu’avec cet homme tu en auras pour ton argent ! Encore plus qu’avec moi ! Il est infatigable et toujours disponible ! Cela fait longtemps qu’il n’a pas baisé ! Il est aussi plein qu’un outre ! C’est le moment d’en profiter ! Je l’appelle ?
- Non ! Si tu le fais, je me mets à hurler ! Et je quitte la maison ! Laisse-moi me rhabiller décemment et tu me ramènes chez moi !
- Tu ne sais pas ce que tu vas rater en partant maintenant ! Je nous ai commandé un repas pour trois. C’est lui qui l’a ramené de chez un traiteur installé à côté et qui va nous le servir dans la cuisine. Laisse-moi l’appeler; comme cela tu le verras et je suis sûr qu’il te plaira. Il est aussi fort qu’un taureau. D’ailleurs tu as dû remarquer qu’il en a l’aspect.
- Wahch ! Je l’ai vu, il ressemble à un monstre ! Pas question qu’il m’approche ! Il me fait peur !
- Non ! Il est doux comme un agneau, sauf quand il baise ! Et quand il s’occupera de ta chatte, tu hurleras de plaisir, comme tu sais si bien le faire !
- Ahmadou ! Arrouah ! (Viens !)
Il ne me laissa pas le temps de dire ou de faire quoi que ce soit. Ni de me lever et d’aller dans la chambre remettre mes habits ; ni de hurler comme je l’en avais menacé tantôt. Il ne s’écoula pas plus de cinq secondes entre le moment où Mohammed Saïd appela et celui ou le grand black entra dans le salon. Il était vraiment énorme et massif. Il dégageait une très forte impression de puissance physique. Je ressentis immédiatement comme un frisson le long de ma colonne vertébrale et dans le bas ventre. Une sensation qui ne me trompait jamais. Comme une annonciation de merveilleux moments érotiques. Il se tenait debout devant nous, un peu gêné d’être là devant une femme habillée comme une pute et un homme – son patron – tout affalé dans le grand fauteuil du salon, le zob à l’air libre et en érection.
Il avait certainement été briefé par son patron et savait pertinemment pourquoi il était là avec nous. Il était habillé proprement (il ne portait pas la tenue de travail qu’il avait tantôt, à notre arrivée). Il s’était préparé pour la circonstance. Il était habillé d’un jean et d’un tee-shirt, tous les deux de couleur grise – qui mettaient en valeur sa forte musculature. Et qu’il pouvait enlever facilement, quand ce sera le moment. Et le moment venait d’arriver.
- Nahi houadjek ou Werril’ha wach 3andek mel goudam ! (déshabille-toi et montre-lui ce que tu as devant !)
Evidement Ahmadou comprit ce qui lui était demandé, bien qu’il ne parlât que très imparfaitement l’arabe (il s’exprimait mieux en français, mais ne parlait vraiment bien que sa langue natale, le bambara) et se mit à se déshabiller lentement, en commençant par le tee-shirt. Il arrêta un moment son effeuillage, pour me laisser admirer sa puissante musculature, puis se mit à se débarrasser de son pantalon. Très vite, il se retrouva vêtu de son seul boxer. L’homme était un véritable athlète. Je regardais ses muscles avec gourmandise et avidité. Ils étaient lisses et brillants ; comme s’ils étaient oints d’huile, à l’instar des lutteurs qui s’apprêtaient à entamer un combat. Mais chez lui, il n’y avait pas d’huile. Ses muscles brillaient naturellement.
Il est vrai que l’homme n’était pas beau – mon qualificatif précédent de monstre (« haïcha ») lui allait très bien, mais son corps ferait fantasmer n’importe quelle femme normalement constituée. Et moi, il me donnait des frissons ! Surtout que j’avais sous les yeux l’impudique renflement que faisait son sexe, qui essayait de s’échapper de son boxer. Il doit être monstrueux, me dis-je, en salivant comme je l’aurai fait devant une superbe pâtisserie. Je voulais lui ordonner de le sortir et de me le montrer. Mais Mohammed Saïd me devança ! Il avait lui aussi les yeux qui brillaient du désir de voir ma réaction devant le manche du bonhomme.
- Wari ‘hou l’ha ! (Montre-le lui !)
Ahmadou ne se fit répéter l’ordre. Il sortit l’engin qui se dressa immédiatement vers le plafond, tel un mât de voilier, devant mes yeux ébahis. Je ne sais pas quel air je devais avoir en admirant le magnifique manche. Certainement celui d’un , qui venait d’ouvrir le paquet cadeau qui contenait le jouet qu’il voulait depuis très longtemps. Et quel jouet ! Aussi grand et gros que celui de Mohammed Saïd, avec un gland plus large et une hampe lisse et brillante. Et d’un noir, encore plus noir que sa peau ! Il bandait tellement fort, qu’il ressemblait à une statue en ébène, sculptée par je ne sais quelle divinité du panthéon africain ! Ahmadou me lança son sourire de carnassier, comme pour me montrer toute sa fierté de posséder un engin aussi parfait et aussi puissant, mais ne dit rien. Il attendait ce que son patron allait lui ordonner de faire. De toute évidence, il voulait étrenner son manche sur moi. Je l’excitais au-delà du soutenable. Surtout que la tenue indécente que je portais, lui faisait penser que je n’attendais que lui et son monstre. Ses yeux ne quittaient pas mes cuisses à demi nues, sous la robe trop courte et trop serrée. Et tout en me regardant, il caressait doucement le monstre, comme s’il avait peur qu’il perde une partie de son érection.
- Nik ‘ha begari ! (Nique-la en levrette!)
C’était Mohammed Saïd qui ordonnait à Ahmadou de m’entreprendre immédiatement, devant lui, en me prenant en levrette. Quelque chose en moi se révolta.
- Machi goudamek! (Pas devant toi!)
Je ne sais pour quelle raison, je m’offusquais qu’Ahmadou me tire devant Mohammed Saïd. J’avais réagi, sans même y réfléchir. Pourtant rien en moi ne s’opposait vraiment à être baisée par un homme, devant un autre. De toutes les façons, Mohammed Saïd n’entendait pas quitter les lieux, ni nous permettre, à Ahmadou et à moi, d’aller ailleurs.
- Etnikou ‘hna oul ma etnikouche ga3 ! (Vous baiserez ici, ou alors vous ne baiserez pas du tout !) Bghit en-chouf koum ! Bghit en-chouf ‘hada ezzeb ki yekessarlek souwtek ! Ou ki ye’hedemlek ga3rek ! (Je veux vous voir ! Je veux voir ce zob quand il te déchirera la chatte ! Quand il te démolira le cul !) Dakhal loul’ha ! (Pénètre-la !)
- I lebess-lou capota, oula ma yenik-nich ! En khaf men mardh ! (Il lui met une capote ou bien il ne me niquera pas ! J’ai peur de la maladie !)
- Pas de problèmes ! Il a toujours sur lui une boite entière de capotes ! Elebsi-lou entiya wahda ! A’3til ’ha wahda ou kheli’ha te lebas ‘ha lek ! (Enfile-lui toi-même une ! Donne- lui une et laisse-la te la mettre !)
Voila encore une expérience nouvelle pour moi ! Enfiler un préservatif à un amant ! Mon mari n’en portait pas, et pour cause, il ne baisait qu’avec moi. Quant à Mohammed Saïd, il n’en mettait pas non plus avec moi. (Je me demandais d’ailleurs pourquoi je lui avais fait confiance, sur le domaine des maladies sexuellement transmissibles, alors que je savais pertinemment que c’était un coureur invétéré. C’est comme ça ! Ces choses là ne se commandent pas !) Mais avec Ahmadou - peut-être parce qu’il venait d’une région où le sida était très répandu - j’avais immédiatement exigé d’être protégée.
Et ne voilà-t-il pas que j’étais chargée de lui enfiler moi-même l’immense préservatif qu’il me tendit. Il se rapprocha de moi pour que son sexe soit à portée de mes mains et attendit. Je pris le magnifique manche dans ma main droite et ne put m’empêcher de le caresser. Cette douceur ! Cette douce chaleur qui irradiait de lui ! Et ce parfum d’épices qu’il dégageait ! Je déchirai avec mes dents l’emballage de la capote et, comme si j’avais fait cela toute ma vie, j’enroulai le préservatif tout le long de la hampe. Même, vêtu comme cela, il était toujours aussi magnifique ! Je le voulais immédiatement dans ma chatte !
Ahmadou aussi n’attendait que cela. Il me prit par les hanches et me souleva de terre, tel un fétu de paille. Il me fit mettre à quatre pattes en travers du canapé, écarta le string pour dénuder ma chatte, plongea un doigt à l’intérieur pour en tester le niveau de lubrification, positionna son monstre entre mes grandes lèvres et, d’un coup brusque et brutal, me pénétra en me faisant hurler de douleur. Mon vagin n’était pas encore assez lubrifié et la pénétration brutale du monstre me fit atrocement mal.
Je le sentais qui me limait furieusement, continuant à tirer de moi des cris de douleur. Mais rapidement, ce fut le paradis ! Et quel paradis ! Le manche allait et venait en moi, toujours aussi brutalement, en épousant parfaitement le tunnel qui l’enserrait en palpitant. Je n’avais encore jamais senti en moi un zob comme celui-ci : il était fait sur mesure pour mon tunnel. Il occupait totalement les lieux et ne laissait aucun espace libre. Il allait et venait en frottant toute la surface de ma paroi vaginale, me transportant de plus en plus haut dans les cieux. J’avais le vertige, tellement j’étais montée très haut. Ce zob était une machine à me donner du plaisir. Plus cela durait et plus je sentais le plaisir croître, pour devenir aussi grand et massif qu’une montagne.
Je perdais tout sens de la réalité ; tous sens du présent. J’étais comme dédoublée : une partie subissant les assauts effrénés du monstre ; et l’autre contemplant le spectacle du haut de la montagne. Je ne m’appartenais plus. J’étais devenue une machine à jouir ! Et de la jouissance, je dus en avoir plusieurs fois. Je ne savais plus. Tout ce que je savais, c’était que je ne voulais pas que cela s’arrête ; je voulais garder, durant toute l’éternité, cette sensation de plénitude.
Maintenant encore, je ne rappelle rien de précis sur ce qui s’était passé tout le temps que dura l’acte. Je me souviens vaguement que je hurlais mon plaisir, probablement avec mes mots à moi ; des mots impudiques, qui mettaient à nu tout ce que ressentais comme plaisir d’être baisée comme cela, par cet énorme zob, qui occupait complètement ma chatte, qu’il limait avec force et qu’il transformait en brasier. Un brasier tellement agréable, qui consumait jusqu’à mon âme. Aucun homme – ni Mohammed Saïd, ni bien entendu Slimane - ne m’avait jamais fait atteindre un tel niveau de plénitude ! Ne m’avait emmené aussi haut dans le plaisir ! Ne m’avait fait perdre conscience de moi-même ! Le paradis ne devait pas être différent de ce que je vivais et ressentais !
Et puis tout en moi se mit à tournoyer et je me sentis absorbée par un abîme sans fond. J’avais eu plusieurs orgasmes, l’un après l’autre et, morte de fatigue, je m’affalai sur le ventre, le zob d’Ahmadou toujours planté en moi. Je ne savais pas s’il avait lui-même joui : il portait une capote et je ne ressentais pas dans mon vagin ou même à l’extérieur, la sensation d’avoir reçu du sperme. Seule ma cyprine mouillait l’endroit. Il sortit de ma chatte et vint se placer devant moi. Il me fit relever la tête pour que je le regarde. La capote était vide ; il n’avait pas encore éjaculé. Il comptait le faire sur mon visage et dans ma bouche.
Il retira le caoutchouc et le jeta à côté de nous, sur le carrelage ! De sa paluche gauche, il tira sur mes cheveux pour maintenir mon visage en face de son énorme vit ; et de sa main droite, il entreprit une furieuse masturbation pour se vider dans ma bouche, mon visage, mon cou et le haut de mes seins. Une drôle d’idée me traversa l’esprit en ce moment. Je me dis que je savais mieux masturber que lui. Et que s’il était intelligent, il me demanderait, à moi, de le branler jusqu’à le faire éjaculer. Mais l’homme continuait imperturbablement à astiquer son manche, en émettant un fort sifflement en aspirant l’air qui traversait toute la bave que sa bouche produisait à profusion, et en poussant un énorme rugissement au moment où la première giclée de sperme vint gifler mon visage.
- Echerbi zel en-ta3 el kahlouch ! Echerbi’h ga3 ! Ma et-khali walou berra ! (Bois le sperme d’un black ! Bois-le en totalité ! Ne laisse rien dehors !)
C’était Mohammed Saïd qui parlait comme cela. Je ne le voyais pas (Ahmadou, me tenait toujours fermement par les cheveux), j’étais persuadée qu’il n’avait perdu un seul gramme de tout le spectacle et qu’il était aussi excité qu’un bouc. J’avalais tout le sperme qui était entré dans ma bouche et me mis à ramasser tout ce que je pouvais sur mon visage (j’avais les yeux complètement rempli de foutre) et mon cou et me léchais les doigts, en regardant mon amant droit dans les yeux. Il souriait béatement, heureux comme un coq en pâte. Il resta un long moment debout devant moi, espérant certainement que je le bisse pour recommencer une autre partie. Son zob était toujours au garde-à-vous devant moi !
- Nik ‘ha melour ! (C’était encore Mohammed Saïd qui ordonnait à Ahmadou de me tirer par derrière).
J’étais, on ne peut plus rassasiée par les séances précédentes; l’une par le cul avec Mohammed Saïd, l’autre par la chatte avec Ahmadou. Mais rien qu’à la pensée de recevoir le monstre du black dans mon cul, je sentis l’anneau de mon anus palpiter de désir. Et de moi-même, je me remis en position de levrette et attendis avec impatience le moment où le merveilleux manche allait prendre possession de mon cul. La séance qui s’ensuivit tint absolument toutes ses promesses. Mon amant black se montra à la hauteur des espérances que j’avais mies en lui et en la force destructrice de son membre. Il me démolit littéralement l’anus – ou du moins ce qu’en avait laissé Mohammed Saïd, en début de journée – et me fit hurler de douleur et de plaisir. Là aussi, il me fit atteindre les plus hautes cimes du plaisir, en ajoutant un plus à l’intensité de la sodomie, par une branlette concomitante de ma chatte par deux énormes doigts qui allaient et venaient dans ma chatte, en même temps que son manche me détruisait le cul. Nous jouîmes presque en même temps, moi hurlant comme une folle en prenant Mohammed Saïd comme témoin de mon bonheur ; lui, en soufflant comme un phoque en vidant ses couilles dans la deuxième capote de la journée.
Il sortit le manche, encore debout, de mon cul, le regarda avec tendresse et enleva la capote, avec dans l’idée de l’envoyer rejoindre la première qui gisait sur le carrelage.
- Khoudhi ‘ha ou lahsi ‘ha ! (Prend-la et lèche-la !)
C’était Mohammed Saïd qui s’adressait ainsi à moi. Il voulait me regarder lécher et avaler le sperme qui se trouvait dans la capote. D’une part, cela devait l’exciter fortement de me voir réaliser tous ses fantasmes d’amant pervers ; et d’autre part il jubilait de me voir m’avilir – parce que ce que je j’acceptais de faire, par et avec plaisir, était le signe d’un avilissement accepté - avec autant de facilité et d’empressement. Cela, pensait-il, lui donnait un avantage sur moi et qu’il pouvait poursuivre ainsi son opération de destruction de ma personnalité et, partant, de mon foyer. Il pensait – il me le dira plus tard, que comme cela, je serais toujours sa chose. Et que ce ne sera jamais moi qui déciderais de le quitter. Ce sera lui qui un jour me jettera.
Mais pour le moment nous n’en sommes pas encore là : la journée n’est pas encore terminée. Je pris donc la capote des mains d’Ahmadou et mis à la téter et à avaler tout le sperme qu’elle contenait. Tout en faisant cela, je regardais Mohammed Saïd droit dans les yeux, comme pour le provoquer. Il souriait béatement, en me regardant emmagasiner le sperme de la capote dans ma bouche et l’avaler à petite dose, aves à chaque fois un claquement de langue qui exprimait tout le plaisir que je prenais. Quand je finis, je me levai pour aller taquiner Mohammed Saïd et tenter de l’embrasser sur la bouche. A ma grade surprise, il me rendit mon baiser en y mettant la langue et en buvant une grande quantité de ma salive encore pleine de sperme. Ce diable d’homme m’étonnera toujours !
Il était maintenant temps de passer à table. Une table qu’Ahmadou avait préparée dans la cuisine, avant de nous rejoindre au salon et qui se composait de mets délicieux – gardé au chaud dans un équipement spécial – livrés par un traiteur qui connaissait vraiment son métier. Nous mangeâmes tous les trois avec un appétit féroce, pour reconsti nos forces et nous préparer pour la suite. Une suite, à trois, qui démarrera immédiatement après le repas et nous servit de magnifique dessert.
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