Tribu Malumba - Fin

- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS-

Partie 4 : Fin de cycle et départ.
fait suite à :
(Tribu Malumba – organisation et rites – juillet à novembre 2007)
(Partie 1 : Approche et premier contact)
(Partie 2 : Préparation aux rites)
(Partie 3 : Premiers rites)

((Rappel :
En préambule, je tiens à préciser que le récit qui va suivre est une réécriture vulgarisée du rapport remis à mon maître de stage quelque mois après mon retour en France- réf. 301 207 vnb, de la faculté des sciences sociales de Carsoy.
Nota : l’observation de l’organisation sociale des hommes de la tribu au-delà de la stérilisation est incomplète, étant pour une grande part inaccessible à une observation féminine. Une étude complémentaire devra être menée par un représentant masculin de la faculté qui accepterait de suivre les rites jusqu’à leur terme.

Avertissement :
Ne jugez pas trop vite des rites d’initiation et de l’organisation de la tribu Malumba.
Ils vivent ainsi depuis des siècles, totalement isolés du monde que nous connaissons.
Ce que nous considérons à juste titre dans nos sociétés européennes comme des mutilations ou des procédés barbares sont souvent pour eux l’un des éléments de leur survie.

Nota :
Je me dois de signaler aux lecteurs que ce récit contient des passages dont la lecture est réservée à des personnes averties.))


Première vie :
Nous sommes restés dans cette case pendant une longue période, ne sortant que rarement sous l’étroite surveillance de femmes, le plus souvent Kiwu et Buna. Ce sont elles qui nous amenaient régulièrement à manger et de grands pots d’eau pour notre toilette.
Elles nous donnaient régulièrement des lavements, tant aux hommes qu’aux femmes, souvent accompagnés de grands rires.
Elles jouaient parfois à nous procurer du plaisir en tenant les hommes à l’écart, nous incitaient aussi à nous donner du plaisir entre nous.

Lorsque pendant ces jeux l’un de nos compagnons montrait un évident désir de se joindre à nous, Kiwu choisissait l’une d’entre nous pour le satisfaire, guidant nos gestes et les siens de telle sorte à faire durer aussi longtemps que possible le jeu.

Pendant cette période, je suis devenu proche de Moyi, celui qui avait été mon premier homme, et de la douce Feyala qui me donnait aussi souvent du plaisir que les hommes.

Faire l’amour était notre seule occupation et la seule raison de notre enfermement dans cette case.
Après un seul cycle menstruel normal, trois d’entre nous étions enceintes. Feyala l’a été la dernière après avoir eu deux cycles de règles.
Notre état a été fêté par la tribu entière au cours d’une nuit de chants et de danses. Cette nuit a été la dernière pendant laquelle nous avons joui de nos sept compagnons, et ce devant la tribu entière.
Dès le lendemain, ils ont été conduits dans une autre case où nous allions parfois leur rendre visite à notre gré, mais sans plus être autorisées aux rapports sexuels vaginaux avec eux ainsi qu’il nous l’avait été signifié par Kiwu. Nous participions avec les trois femmes avec lesquelles ils vivaient désormais jour et nuit à leur toilette et à leurs jeux ; Kiwu veillait à ce qu’aucune d’entre nous n’ait de relation aboutie avec eux autrement qu’anale, de notre bouche ou de nos mains. Leurs étreintes vaginales étaient réservées aux trois femmes à qui Feyala m’avait expliqué qu’ils devaient donner un second .
La tribu avait besoin de sept femmes enceintes, et nous sept seulement avons pour un temps été autorisées à fréquenter des hommes en état de procréer.
Les Malumba organisent ainsi depuis des générations sans doute le contrôle des naissances et régulent strictement le nombre de membres de la tribu.

Notes complémentaires :
Il me paraît utile d’inclure ici quelques remarques hors du contexte du récit des faits.
1) Pour ce qui concerne les caractéristiques purement physiques et les dimensions des organes sexuels des jeunes hommes dont nous partagions les étreintes, je ne pouvais que les comparer entre les uns et les autres d’une part, les comparer à l’anatomie du seul que j’aie pu observer peu avant la première rencontre avec des membres de la tribu, Philippe, d’autre part.

Malgré les études approfondies et documentées que j’ai menées depuis mon retour en Europe, je n’ai rencontré et répertorié aucune population ou ethnie présentant de telles caractéristiques dimensionnelles, que je ne peux que décrire que comme étant hors normes. Moyi parmi eux se distinguait encore comme doté d’attributs, dimension de la verge en érection et testicules, d’une dimension supérieure au standard pourtant exceptionnel de la tribu. La pratique répétée d’actes sexuels avec les jeunes Malumba et en particulier avec Moyi sans aucune blessure est essentiellement due aux traitements vaginaux et anaux qui nous était prodigués par les « mères », dont Kiwu et Buna.
2) Je n’avais au moment de mon intégration à la tribu aucune expérience préalable me permettant de juger des performances sexuelles intrinsèques de mes partenaires non plus que de la qualité d’attitude à observer au cours de ces relations. Je dois préciser qu’aucun acte sexuel n’a jamais été imposé par la force à aucune d’entre nous. Il est évident que les boissons et la nourriture que nous absorbions nous rendaient très réceptives, et que le « palo » nous conduisait à expérimenter de multiples orgasmes. Il arrivait cependant que l’une ou l’autre se refuse à une étreinte sans que le jeune-homme qui la sollicitait n’insiste de quelque manière que ce soit ou ne nous prenne de force. Aussi étonnant que puisse paraître cette affirmation à ce point du récit de la description des pratiques et des rites, je ne saurai décrire nos rapports que comme marqués par un respect, ou même une courtoisie, sans faille.
3) Bien que notre isolement ait eu un but unique, la reproduction et la perpétuation maîtrisée du peuple Malumba, et que les « mères » aient démontrées une excellente connaissance de l’anatomie et des processus de procréation, les pratiques anales n’étaient en aucun cas prohibées, et quasiment usitées aussi souvent que les pénétrations vaginales. Les jeunes hommes usaient également entre eux de ces pratiques aussi souvent qu’avec nous, tout comme nous nous prodiguions entre femmes des caresses.

4) Même si aucune relation exclusive ne s’est développée au cours du temps passé en commun, des affinités sont malgré tout apparues au fil des jours, plus « sentimentales » que sexuelles. J’étais au terme de notre temps de procréation plus proche de Moyi et de Felaya que d’aucun autre, ces affinités étant reconnues et approuvées par les « mères ».
5) Au cours des deux mois de vie en vase clos, aucune rancœur ou animosité n’est apparue entre les uns et les autres. Hormis le tout premier contact avec des hommes de la tribu, je n’ai jamais observé la moindre attitude agressive ou le moindre acte de violence entre membres de la tribu.
6) Dès le premier soir où j’ai été abreuvée, notamment de « béké », et nourrie par la tribu, je ne saurai mieux décrire mon état que comme celui de « spectatrice ». L’ensemble des évènements qui se sont déroulés sont très nets et clairs à ma mémoire, comme je me souviendrais d’un film, sans véritable conscience d’en avoir été actrice.
7) Au cours des temps d’isolement, j’ai appris, surtout de Feyala, un vocabulaire suffisant pour échanger autrement que par signes. Je pouvais comprendre et m’exprimer pour l’ensemble des choses simples et quotidiennes. Elle a été un professeur patient et attentionné. C’était elle qui le plus souvent depuis le départ des hommes me donnait du plaisir ou me demandait de lui en donner. Les jours passaient sans que j’aie la moindre notion du temps écoulé depuis mon arrivée
8) A plusieurs reprises j’ai croisé Jeanne, qui à chaque fois s’est détournée sans vouloir échanger avec moi le moindre mot malgré mes appels insistants. Elle semblait en bonne santé physique mais avait un regard lointain, me paraissait comme perdue dans un monde intérieur.
9) Jamais je n’ai plus aperçu Philippe dans le village après la première nuit des rites. Quand j’ai pu suffisamment communiquer avec Feyala pour l’interroger à son sujet, elle m’a conduit jusqu’à une rivière où elle a jeté une pierre. Elle n’a pu me dire s’il s’était enfui ou s’il s’était noyé là, Feyala n’en sachant rien elle-même au signe qu’elle m’a adressé montrant son ignorance.


Fin de première vie :
Quand les trois femmes dont nos premiers compagnons avaient partagé la case nous ont rejointes, enceintes à leur tour elles aussi des œuvres des étalons de la tribu, une nouvelle soirée de rites a été organisée, la dernière à laquelle j’ai assisté, et au cours de laquelle mes compagnes et moi avons été des participantes actives.
Au début de la soirée, Kiwu nous a fait pratiquer à toutes les quatre, le rituel que je l’avais vu pratiquer sur Philippe au lendemain de notre capture.
Nos sept compagnons ont été attachés par les poignets avec des cordes passées dans les branches supportant le grand toit de feuille sous lequel la tribu au complet était réunie, leurs jambes entravées largement écartées par un bâton lié à leurs chevilles.
A chacun d’eux, après avoir provoqué une éjaculation avec nos mains, nous avons enroulé une corde entre la racine de la verge et les testicules, étirant ainsi le scrotum. Pour Moyi, celui d’entre tous dont j’avais préféré les attentions et la compagnie, Kiwu m’a obligée à m’y reprendre à trois fois, trouvant que le lien n’était pas suffisamment serré. Intuitivement, je savais qu’il s’agissait d’un honneur qui lui était fait, et qui m’était fait aussi.
Le sort qu’il savait devoir être le sien ne provoquait aucune révolte chez lui, étant partie intégrante de sa culture. Pour moi, l’acceptation du rite était plus directement associée à la boisson hallucinogène qui accompagnait tous les rites de la tribu qu’à une approbation de la validité des coutumes des Malumba.
Moyi était sans réaction. Moi, j’étais trop perturbée par le souvenir de la manière dont cette cérémonie se terminait, malgré les effets du « béké », pour agir de manière détachée. La troisième fois, j’ai réussi sans trembler à enrouler neuf tours de cordes parfaitement tendus, deux de plus qu’à n’importe quel autre des sept jeunes hommes. Lorsque Kiwu a soulevé ses testicules et refermé entièrement la main sur le tube de corde, Moyi a semblé être fier du résultat.
Le cercle des femmes est venu observer le résultat de notre travail et après s’être longuement concertées, elles ont disposé dans des coupelles devant chacun d’eux les attributs qu’elles réservaient à chacun ; dans la coupelle devant Moyi, les deux pierres oblongues étaient impressionnantes et la longue tige d’os blanchi l’était tout autant.
Les hommes sont restés attachés ainsi tout au long du repas entrecoupé de chants et de danses. Fréquemment nous leur faisions boire le « béké », cette boisson obtenue avec des racines fermentées que nous avions bue lors de la première cérémonie et qui nous avait plongés dans un état second, plus proche d’une sorte de léthargie que de l’ivresse.
En milieu de cérémonie, toujours sous la direction de Kiwu, nous avons procédé à la deuxième phase de la préparation.
Aidées du « palo », cet onguent rouge extrait du mélange de pulpe de fruit et du contenu de la poche à venin des araignées d’eau, qui provoquait un afflux de sang et était source d’orgasmes à répétition,
nous avons à nouveau déclenché l’érection du membre de nos compagnons. Pour les premiers, Kiwu a elle-même tranché le frein sous le gland avant de provoquer une nouvelle éjaculation de grands mouvements du poignet.
Le tour de Moyi arrivant, elle m’a tendue la petite lame de métal afin que je procède moi-même. J’ai retardé longtemps le moment de trancher le frein et j’ai essayé ensuite de ne pas le faire souffrir et n’étirant pas trop sèchement la peau de la verge en le faisant jouir à longs traits après avoir pratiqué l’incision. Sans plus le toucher, j’ai attendu que la tension dans son sexe se relâche et que sa verge redevienne flasque ; j’ai saisi la peau du prépuce entre le pouce et l’index que j’ai étiré vers moi aussi fort que je le pouvais et j’ai coupé d’un coup sec de la lame, pour éviter de devoir m’y reprendre à deux fois comme venait de le faire Feyala juste avant moi. Au lieu de déposer le prépuce dans la coupelle comme toutes l’avaient fait jusque-là, imitant Kiwu le jour de notre arrivée, j’ai enfilé l’anneau de peau sur mon doigt puis étalé l’emplâtre de terre cicatrisante. Moyi souriait. Il souriait encore après que je lui ai donné un long baiser, seule coutume inconnue d’eux que je leur ai communiquée durant mon séjour dans la tribu.
Pour lui en dernier j’ai dénoué la corde et longuement massé la peau étirée du scrotum. J’ai refusé l’aide de Kiwu qui dans son dos se préparait à abaisser de deux doigts ses testicules au fond de leur enveloppe de chair patiemment étirée. J’ai soigneusement essuyé l’onguent gras et j’ai repris la corde enlevée précédemment, sous le regard inquiet et les sourcils froncés de Kiwu. En étirant la peau au plus bas, j’ai passé juste sous la racine de la verge un premier tour, puis en faisant glisser mes doigts toujours plus bas j’ai continué mes enroulements serrés ayant compris qu’il tirerait fierté et satisfaction de la disproportion de ses attributs de substitution. J’ai réussi deux enroulements de plus que la première fois, soit onze tours. C’est seulement ensuite, contrairement aux démonstrations de Kiwu, que juste au-dessus et juste en-dessous de mes enroulements de cordes, j’ai placé les deux ligatures de fine corde que j’ai nouées de toute la force de mes bras.
Quand je me suis redressée pour faire face à Moyi, son visage était couvert de gouttelettes de transpiration, mais il avait le regard brillant de fierté ; il n’avait pas proféré la moindre plainte malgré l’intense douleur que je venais de lui procurer. Depuis quelque temps déjà, il refusait de boire la potion que je lui présentais, préférant ressentir ce qui se passait sans le soutien du liquide aux effets anesthésiants. Kiwu m’a adressé un signe de tête de satisfaction et plusieurs femmes du cercle m’ont montré leur approbation.
Les chants et les danses ont repris, les jarres de boisson ont circulé. Moyi a refusé encore, et moi-même je ne buvais plus rien.
Malgré l’offre de Kiwu, je n’ai pas pratiqué moi-même la suite du rite. Tout le temps où à genoux entre ses jambes elle a pratiqué l’ablation des testicules, où elle a recousu le scrotum sur les pierres oblongues que les « mères » avaient sélectionnées pour lui, il ne m’a pas quittée des yeux, ne trahissant sa conscience des gestes de Kiwu que par de rares tressaillements de ses lèvres.
Après avoir lavé et enduit d’onguent le scrotum recousu, Kiwu m’a tendu une coupelle de « palo » dont j’ai pris une noix du bout des doigts pour en enduire son gland. Malgré la récente circoncision et la castration, le « palo » dont je le massais a provoqué l’afflux de sang attendu et l’érection de son sexe. Prenant de l’autre main le long morceau d’os blanchi et graissé que me tendait Kiwu, je l’ai introduit dans la verge par le méat dilaté, suivant d’un doigt sa progression jusqu’à la base de la verge avant d’en coincer l’autre extrémité sous la corde qui ceignait sa taille.
Tête droite, et regard fier, Moyi a rejoint le groupe de ses frères pour la danse d’accueil.

Jusqu’au jour de mon départ, je n’ai plus croisé dans le village aucun de ceux avec lesquels nous avions passé ce que Feyala appelait « La première vie », non plus qu’aucun autre des hommes de la tribu. Ne restaient au village que les « mères », sept femmes enceintes et huit s.


Le départ.
Je n’ai aucun souvenir de la manière dont j’ai quitté le village des Malumba. Je m’étais endormie un soir dans la case partagée avec mes compagnes enceintes, et me suis réveillée, la tête lourde de douleurs lancinantes, dans une hutte de terre séchée dont l’ouverture laissait entrer la lumière du jour. Philippe se tenait à côté de moi et parlait avec une femme de petite taille, dans une langue chantante dont j’ai été surprise de comprendre quelques mots.
Au cours des jours qui ont suivi, Philippe m’a raconté sa fuite et son errance dans la forêt, sa découverte de la tribu N’Koyo, celle-là même pour l’étude de laquelle nous avions entrepris ce voyage en Afrique et dont nous avions avant notre départ appris quelques éléments de langage.
Il m’a dit avoir été très malade et avoir perdu un temps le décompte des jours qu’il comptabilisait avec de petits morceaux de bois de différentes tailles qu’il gardait précieusement dans un sac de toile suspendu à son cou. J’ai ainsi appris qu’il s’était écoulé plus de cinq mois depuis notre rencontre avec les premiers Malumba.
J’ai appris de lui que les N’Koyo menaient fréquemment des razzias chez les Malumba et que c’était en se joignant à eux lors de l’un de leurs raids qu’il m’avait retrouvée et avait convaincu les N’Koyo de me ramener avec eux.
Il avait récupéré la plus grande partie de notre matériel et de nos affaires lors du raid.

Jeanne, enlevée aux Malumba en même temps que moi, et Philippe, ont refusé tous les deux de m’accompagner lorsque j’ai décidé de regagner la civilisation pour y mettre au monde l’ que je portais, préférant rester vivre, au moins pour un temps, avec les N’Koyo.
Tous les deux ont terriblement souffert de notre enlèvement par les Malumba, sont tous deux mutilés, et ne sont pas prêts à revenir en Europe.

L’étude de la tribu N’Koyo pour laquelle nous avions entrepris ce voyage est en cours. Je fais régulièrement parvenir du matériel à Philippe et Jeanne qui vivent dans la tribu depuis trois ans, et récupère par les mêmes circuits les notes, films et enregistrements qu’ils réalisent.

L’étude de la tribu Malumba se limite pour l’instant à mes seules notes et aucun étudiant à ce jour ne s’est porté volontaire pour une étude en immersion, bien qu’ils soient souvent très nombreux à assister aux cycles de conférences que j’ai entrepris de donner après la naissance de mon fils.
L’observation de l’organisation sociale des hommes de la tribu au-delà de la stérilisation est incomplète, étant pour une grande part inaccessible à une observation féminine. Une étude complémentaire doit être menée par un représentant masculin de la faculté qui accepterait de suivre les rites jusqu’à leur terme.
Les postulants peuvent prendre contact avec le département « Ethnologie - Faculté des sciences sociales de Carsoy » en joignant : lettre de motivation, CV, et photo.


Appendice :
Je signale à mes lecteurs que seront bientôt disponibles en librairie les premiers éléments de l’étude que mon équipe et moi-même avons entrepris :
- Incidences comportementales d’une pharmacopée exacerbant la libido.

Cette première partie de l’étude, essentiellement expérimentale, réalisée par immersion, et organisée en groupes de sujets volontaires, étudie les effets de l’introduction du « palo » sur l’agressivité au sein d’un groupe.

Nota – rappel : Le « palo » est fabriqué par les femmes de la tribu Malumba, onguent rouge extrait du mélange de pulpe de fruit et du contenu de la poche à venin des araignées d’eau, et nous parvient au travers de nos relations avec les N’Koyo. Le « palo » est un aphrodisiaque exceptionnel, sans concurrent. Outre le fait qu’il confère aux sujets un état de réceptivité sexuelle incomparable, il procure aux sujets féminins des orgasmes multiples, une érection soutenue aux sujets masculins.

Chacun de mes quatre associés pour cette étude et moi-même, avons dans un premier temps étudié les variations comportementales au sein de notre propre groupe pendant six mois, puis créés cinq groupes distincts de cinq individus observés chacun par l’un d’entre nous.

Nous étendrons nos recherches dans un second temps en étudiant des groupes de constitutions variables et d’entrants ponctuels aléatoires ; nous sommes à la recherche de volontaires.
Merci d’adresser les candidatures au département « Ethnologie - Faculté des sciences sociales de Carsoy ».

FIN


… et …

« « « Eh ! déconnez pas ! ne cherchez Carsoy sur aucune carte et n’écrivez à personne ! c’est juste une blague !
L’idée de départ ? J’ai lu ici même, sur HdS un texte signé ‘Afister’, qui m’a donné envie de partir vers ces contrées inconnues que son texte nous proposait de visiter, où j’ai imaginé qu’il s’y passait des choses un peu folles.
J’ai un peu beaucoup déliré … et me suis beaucoup amusée en écrivant cette histoire, notamment en imaginant les frissons de quelques-uns à la description de quelques rites.
J’espère que quelques-unes et uns trouveront à me lire un peu de ce plaisir que j’ai pris à écrire.
Et … pressez quelques fruits tropicaux, cherchez quelques araignées d’eau … si ça marche … écrivez-moi ! ça m’intéresse ! » » »

Misa – 06/2011

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