Collection Vengeance. Je Sacrifie Ma Vertu Pour La Dette De Mon Mari (1/5)

• Marie, je te prends pour épouse dans le bon et le mauvais jusqu’à ce que la mort nous sépare.
• Et vous Marie, prenez-vous Jean pour votre légitime épouse.
• Oui, je te veux Jean et je te promets de t’aider dans les bons et les mauvais moments.
• Marie, Jean, je vous déclare unis par les liens du mariage.
• Jean, vous pouvez embrasser la mariée.

Lorsque Jean m’embrasse, je suis la femme la plus heureuse au monde.
Vierge à 22 ans, je vais enfin connaître le plaisir d’être femme, même si je sais que la première fois, c’est la douleur qui m’attend.
J’ai rencontré Jean alors que je me promenais seule au bord du canal Saint-Martin.
Si je suis vierge à cet âge, s’est pour deux raisons.
À ce jour les garçons susceptibles de devenir mon époux et que j’aurais pu amener dans mon lit ont été rares malgré mon joli minois.
Baiser pour baiser, je laisse cela aux copines dont certaines sont là à mon mariage, or toutes se sont dites déçues de leurs premières fois.
On en vient au deuxième point, se donner vierge, c’est un moment unique et Jean lui aussi voulait que ce soit le soir de nos noces.
Il va sans dire, que le premier jour ou il m’a abordé, nous ignorions tout ceci.
Il faisait beau et quand il m’a parlé, c’était simplement pour me dire qu’il avait remarqué ma beauté.
On s’est assis comme bon nombre de jeunes ce soir-là, les pieds au-dessus de l’eau.
J’ai rapidement compris que c’était un aristo qui faisait ses études dans une école d’architecture.
Il s’était présenté comme le vicomte de la Bal et qu’il possédait une demeure lui venant bien avant la révolution par son père, hélas, l’ayant quitté.
Ma future Belle-mère Louise m’a accueillie pendant nos premières vacances et m’a fait visiter leur manoir situé sur les bords de Loire.
Pour me présenter à ses amis, le lendemain elle avait invité quelques personnes dont certains étaient nobles comme elle et son fils.


Vicomte, certes, de petite lignée, mais moi qui étais la fille d’un ouvrier communiste du Val de Marne et d’une ouvrière à la chaîne dans une usine de photos de Vincennes, j’avais de quoi être fière de devenir Vicomtesse.
Là où j’ai été étonnée c’est la rapidité où tous ont voulu, ma belle-mère en tête, que notre union ait lieu.
Côté noblesse, c’était facile, mais côté paternel, être obligé de mettre un costard comme il disait et surtout une cravate pour se mélanger à ce beau linge, ce fut plus difficile.
Mais quand il rencontre Louise, la Vicomtesse, tout s’améliora au point que lorsque l’orchestre attaque un tango, il posa ses mains, sans sourciller, sur le cul de la bourge. Il la plaqua contre son corps, les autres danseurs leur laissant toute la piste à les regarder.
Il est facile à comprendre que ceci se passe lors de mes noces dans la salle du banquet après que nous ayons prononcé notre serment de fidélité.
Ma mère était à mes côtés, je venais d’ouvrir le bal, j’aurais été à sa place, j’aurais été outrée.
Elle savait que mon père était un coureur de jupons invétéré et qu’elle avait plus de cornes sur la tête que le nombre de cerfs dans la forêt faisant partie du domaine de Jean et sa mère.
Quand un homme vient vers moi, pour inviter la mariée à valser avec lui, je me remémore notre première rencontre.
C’était le jour où la vicomtesse a reçu ses amis et ses voisins pour me présenter à ceux à qui j’aurais affaire en m’installant dans la demeure familiale.
Tous arrivait un par un.
J’avais revêtu ma robe longue me moulant et renvoyant à tous les hommes se trouvant là, la jolie fille que je suis.

• Jean, mon dieu, que cet homme est laid !
• C’est le Duc François de la Ravière, notre voisin là tu vois son visage, brûlé au troisième degré, car son corps est à l’identique voire plus.
Mais, c’est l’homme le plus puissant de notre commune dont il en est le maire.
Il aurait pu postuler à la députation.

Mais il lui aurait été impossible de siéger et de se montrer devant les caméras.
À un moment il a envisagé de devenir sénateur, il aurait été élu sans problème, mais là encore les caméras lors des questions au gouvernement étaient trop présentes.
• Comment est-ce arrivé ?
• En sauvant sa servante des flammes de sa dépendance dans son château.
Elle était vieille et fumait comme un pompier.
Un après-midi où le Duc rentrait de promenade à cheval, il a vu les flammes sortir du toit de la petite maison datant du temps du servage où les serviteurs s’entassaient.
Il savait sa servante au repos avant de revenir à son service pour la soirée.
Il a plongé dans le brasier, mais, hélas, ayant déjà pris trop d’ampleur.
Ce sont les pompiers appelés par une dame passant sur la route avec sa voiture qui l’a sauvé, mais dans l’état où tu vois seulement son visage.
Sa servante ayant mis le feu à son matelas était déjà morte.

Dracula, non, plutôt Frankenstein en pire.

• Quel âge a-t-il ?
• 40 ans, ses organes sont intacts, il peut vivre centenaire comme ça.

Voilà comment j’ai fait la connaissance du Duc notre voisin, un homme devenu une monstruosité.

• Aurais-je le plaisir de faire danser la mariée, ma nouvelle administrée puisque Jean m’a dit que vous veniez habité près de sa mère le temps de finir ses études, en attendant qu’il finisse les siennes !

C’est ainsi que je me retrouve dans les bras du maire valsant sous les regards de tous les invités.
Incroyable, j’aime danser, nous allions dans des thés dansants organisés par le parti communiste de notre commune.
Je suis une plume dans ses bras et assez prêt pour que sa laideur me soit cachée.

Bref, enfin je vais être femme, mais avant je vais aux toilettes.
Je suis dans l’une des cabines de la salle des fêtes réservée par ma belle-famille, quand j’entends une femme haleter dans la cabine voisine.

Rapidement je me rends compte que le couple se donne du plaisir et que mon entrée leur a échappé.
Des « uns, uns, uns » à chaque coup de bite que l’homme donne à la femelle se faisant littéralement saillir, sont sans indication pour moi sur qui est qui.
Mais quand j’entends.

« Baise-moi plus fort salop, j’espère que mon fils baisera avec autant d’ardeur avec ta fille. »

Je comprends que la vicomtesse se fait baiser par le prolétaire du parti communiste de la région parisienne, mon père.
La bourge se fait sauter comme une chienne par un vendeur de l’Huma sur la place du marché tous les dimanches matin.
Je m’éclipse sans bruit et je rejoins mon mari.

C’est là que ma vie va basculer, c’est l’heure du départ des mariés pour que monsieur consomme son investissement.

• Jean, ou va-t-on, pourquoi être passé devant la grille de notre demeure ?
• Tu vas comprendre.
• Pourquoi entrons-nous dans le château de monsieur le Duc, vous avez réservé une chambre dans son château.
Tu veux m’offrir une vraie nuit de princesse pour la premier fois mon amour.
• C’est un peu ça.
Attends, tu vas comprendre.

Nous entrons et il me fait monter le magnifique escalier où de chaque côté sont allumées des torches malgré les lustres suspendus.
Décors somptueux, bien orchestrés.
Nous nous arrêtons devant une porte.

• Marie, tu m’as dit devant monsieur le curé que tu m’épousais pour le meilleur ou pour le pire.
Le pire pour nous est derrière cette porte, c’est la chambre du duc qui t’attend pour qu’il te fasse l’amour toute la nuit.

Je manque de défaillir.

• Il faut que tu nous sauves, j’ai dû lui emprunter de l’argent pour refaire le toit de notre demeure.
• Et c’est moi qui vais régler votre dette avec ma virginité !
• Oui, pour le pire, as-tu dit, après nous aurons le meilleur...

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