Hélène : La Contre Visite Première Partie
Hélène : La contre visite : première partie
Deux semaines, après cette péripétie, nous prenons le café chez Hélène quand mon portable professionnel sonne. Lappel est identifié : Anne Sophie !!!
Je décroche.
- Mélanie ?
- Oui ?
- Cest Anne Sophie, puis un petit silence, et elle reprend avec une toute petite voix.
- Je voudrais vous rendre le bijou
- Je suis en réunion, et je ne peux pas vous garder en ligne. Mais je vous envoie un petit mot avec les instructions. Je dois vous laisser, mais promis, je vous écris tout de suite.
Récit dAnne Sophie
Mel a tenu sa promesse. Quelques jours plus tard, je trouve une enveloppe et un petit mot manuscrit dans ma boite à lettres.
Chère Anne Sophie.
Je vous propose de nous retrouver au Restaurant «Au bord de la rivière » vendredi en huit.
Voici mes instructions :
La semaine davant, vous vous rendrez chez Odile, ma lingère, pour vous fournir en dessous. Elle vous attend, je lui ai déjà donné quelques consignes, elle saura vous orienter. Nhésitez pas à prendre la carte bancaire de votre mari
Vous vous habillerez avec une tenue adaptée. Et vous aurez une petite valise avec votre change.
Vous aurez glissé votre rosebud dans son étui naturel.
Et vous demanderez à votre époux de vous déposer devant le resto.
A très bientôt.
Mel
Il fait déjà nuit, et me voici devant la porte de mon rendez-vous. La voiture de mon mari séloigne. Sil savait
Pour éviter la fraicheur de cette arrière-saison, je me suis emballée dans un grand imperméable. Comme tenue, une jupe longue et fluide, aux reflets verts bronze, avec un cachemire qui tombe en souplesse sur mes hanches. Je ne montre rien, mais une main friponne peut se glisser jusquà ma peau, sans gêne ni contrainte.
Jai fait raccourcir ma coiffure en un carré mi-long avec une vague sur le front et jai fait dégager ma nuque.
Dessous, je porte un ensemble gris pale fleuri de jaune et de bleu. Jai suivi les conseils de ma nouvelle lingère, je me suis contrainte dans un serre taille qui me maintient comme un petit corset, et jy ai attaché mes bas à couture. Un soutien-gorge à coque, surpiqué de dentelles supporte ma poitrine abondante. Jai emballé mon cul dans une belle culotte dont larrière translucide laisse deviner ma raie culière.
Et puis, comme une bonne future soumise, je me suis enculée du bijou prêté par Mel
Je suis devant la porte. Mon bas ventre est contracté dans une sensation à la fois douloureuse et délicieuse, mon anus sest crispé autour du rosebud.
Ce nest pas la première fois que je suis infidèle, et même loin de là. Mais, jamais, quand jallais rejoindre mes amants, je nai ressenti une angoisse aussi délicieuse. Avec eux, cétait moi qui dirigeais notre relation. Mais ce soir, jai choisi de lâcher prise et de laisser ces deux coquines me mener là où elles veulent. En fait, jai déjà perdu le contrôle quand Mel ma rendu mon baiser et déshabillée.
Je pousse la porte et je saute dans linconnu.
A peine entrée, un maitre dhôtel maborde, puis il me guide à travers la salle.
Japerçois mon amante, à côté dune autre femme.
Mélanie porte un élégant ensemble veste pied de poule et jupe plissée noire, agrémenté dun foulard de soie multicolore.
Son amie est vêtue dune robe bleue électrique, en dentelle avec une doublure de soie corail. Une ceinture assortie lui serre la taille, mettant en valeur des hanches rondes.
Je prends place sur la banquette en face des deux amies.
Je peux détailler les traits dHélène. Son visage ovale et doux est encadré par une chevelure sombre et ondulée qui cascade jusquà ses épaules. Son menton est très légèrement empâté, mais cest le signe des femmes sensuelles et exigeantes en amour. Elle a quelques rides dues à son âge, mais ce sont celles causées par un léger sourire.
Bref, une quinqua qui pourrait être ma copine. Je narrive à imaginer comme une domina. Je tente une approche.
- Jaime beaucoup votre robe. Elle vous va très bien
- Merci. Cest mon chéri qui me la offerte.
- Il a vraiment bon gout.
- Cest la première fois que tu la mets, intervient Mel.
- Non, ma belle, je lai déjà mis pour Pierre, mais sans la doublure. Lui répond-elle.
Elles éclatent de rire toutes les deux, et je me joints à elles.
- Tenez Anne So, puisque nous parlons chiffons, vous avez suivi les conseils de Mel ? et Hélène poursuit.
- Pas de string, jespère, ajoute-t-elle.
- Euh, non, fais-je, surprise.
- Alors, donnez-la-moi ! mordonne-t-elle.
- Pardon, fais-je interloquée.
- La madame te demande de lui donner ta culotte ! renchérit ma copine blonde à moitié rigolarde.
Je vais pour me lever, mais elle marrête.
− Non, non, tu lenlève ici.
Je me rassois, jatt ma jupe et je me soulève légèrement pour me trousser. Je me cache avec la nappe, puis je glisse mes pouces dans lélastique, je pousse mon slip sur mes genoux.
Et bien entendu, le serveur arrive avec les cartes pour les commandes. Je ne peux que passer ma commande avec ma culotte aux genoux.
Le garçon séloigne enfin, et je peux faire glisser mon linge jusquà mes chevilles.
Je me penche sous la table pour ramasser ma parure. Je jette un coup dil vers mes deux hôtesses. Les doigts bagués dHélène se posent sur le genou de Mél et lécarte, puis se glissent sur la cuisse au-delà de la lisière du bas, sur la peau rosie de mon amante. Ils progressent vers le petit triangle de tissu que japerçois entre ses jambes. Ils lécartent et caressent la chair intime. Mon amie blonde a posé ses deux mains sur le bord de la chaise. Ils se crispent sur le rebord du siège.
Mel a légèrement rougi, son décolleté sest entrouvert, dévoilant une partie de sa lingerie.
Je reste fascinée par cette chair opulente.
- Et bien Anne-So, tu mates mes nichons ? me lance-t-elle
Je me reprends en sursaut.
- Non, non, je rêvais simplement.
- Coquine, vous aviez les yeux dans le soutien-gorge de Mel, me reprend la brune.
Elle poursuit.
- Vous êtes allée chez Odile ?
- Oui, cétait amusant.
- Montrez- moi ce que vous avez acheté.
- Pardon ?
- Donne-nous ta culotte ? mintime mon amante.
Main fermée, je lui tends mon petit bout de tissu. Elle sen empare, pousse son assiette, et la déplie sur la table.
Le serveur arrive avec les hors duvre. Je rougis jusquaux oreilles. Hélène att ma lingerie, et la porte à son nez.
- Vous sentez très bon. Et elle poursuit
- Ça sest passé comment chez Odile. Et jespère que vous avez cramé la carte de votre mari. Moi je ne vais chez elle quavec celle de Pierre.
Je souris détendue. Et jentame le récit de mes achats. Et juste après larrivée du plat de résistance, je demande.
- Hélène, vous pouvez me donner ma culotte.
- Daccord, Anne So, si vous rendez son bijou à Mel, me répond-elle
- Ici ? fais-je incrédule.
- Non, tu vas tisoler, le récupérer, et me le rendre tout propre, reprend Mel, et elle poursuit
- Tu nutiliseras pas le lavabo et le papier des toilettes.
Je me suis réfugiée dans les WC. Je me trousse, avec langoisse dêtre surprise. Le cul à lair, je glisse ma main entre mes fesses. Jécarte mes poils. Je me maudis, je ne suis fait épiler que le maillot. Je croche la rosace, et je tire. Rien à faire, je suis trop contractée.
Je panique un instant. Je ne vais quand même pas revenir sur cet échec, je passe déjà pour une coincée du cul. Je fais le vide dans ma tête, je pousse et jaccompagne cette poussée dune traction sur le bijou.
Je fais tourner lolive de métal pour lenduire de salive, je la frotte avec ma langue. Je sors le rosebud tout mouillé. Je lessuie avec la doublure de ma jupe. Il brille comme mon argenterie.
Je retourne à notre table en le serrant dans ma main. Je traverse la salle, je massoie. Mel mordonne.
- Montre le nous.
Jouvre la main.
- Il est bien propre ! remarque Hélène, avec un sourire en coin.
- Merci Anne So, je vais le ranger, fait Mel en le prenant dans ma paume et en le jetant dans son sac à main.
- Vous avez aimé.
- Pardon ?
- Il vous a fait de leffet
- Oui, au début, javais le sentiment que tout le monde savait que je métais embijoutée. Et quand je lai enlevé, jai eu une impression de vide.
- Moi, je nen porte pas trop souvent, jai peur de my habi, me répond Mel, elle continue
- Je ne le mets que lors dexpédition coquine avec ma déesse.
- Et vous Hélène ?
- Moi, cest Pierre qui me le pose, à ma demande. Le matin, juste avant son départ pour son boulot, je lui tends le bijou. Puis je me penche, jadore avoir le cul au-dessus de la tête. Ensuite, il me trousse, puis il me descend la culotte jusquaux genoux. Il me lubrifie en profondeur avec sa langue, jadore ce moment, et ensuite il mintroduit le bijou, et elle poursuit.
- Le plus fort, cest quand il mattache la plaque, il doit sagenouiller, et je sens son souffle sur ma chatte. Après, japprécie cette sensation détirement de ma petite lèvre. Des fois, il me confisque ma culotte. Toute la journée, je sens le balancement, et le frottement de cette médaille contre ma cuisse. Jadore ce sentiment de soumission, et dexcitation, et elle reprend.
- Et, si mon chaton passe pendant la pause de midi, je le viole aussi sec, tellement ma sensibilité est exacerbée.
Nous sommes interrompus par le serveur qui apporte les plats.
Le temps passe agréablement. Nous échangeons quelques platitudes autour des mets, puis sur des peoples de la télé. Puis Hélène me tend un petit papier.
- Voilà Anne Sophie, cest le numéro dun Uber. Nous avons passé un agréable moment, avec ces deux petits jeux de soumission, et elle reprend.
- Mel et moi-même, comprenons très bien que vous ne nous accompagnez pas. Il ne faut pas vous forcer. Nous nous quitterons bonnes copines, si vous partez après le dessert.
- Euh
.
- Ne répondez pas maintenant, vous avez le temps.
Le dessert arrive. Nous avons toutes les trois choisi un baba géant au limoncello et chantilly. Nous commandons des cafés.
Et au moment où le serveur enlève nos assiettes, jy jette le papier chiffonné. Au passage, Hélène saisit mes doigts, je tremble un peu. Je plonge mon regard dans celui de la belle brune, je demande dans un murmure.
- Vous ne me ferez pas trop mal.
Elle prend ma main entre ses deux paumes.
- Nous allons délicieusement vous faire souffrir, et elle continue
- Vous allez adorer ça !
Dehors, Il fait froid, Mel passe son bras sous le mien. Je me colle à elle. Hélène fait de même de lautre côté. Je suis coincée entre les deux amies. En marchant nos rondeurs se bousculent voluptueusement. Je glisse mes doigts entre les leurs. Je suis heureuse sereine, et pourtant, je marche peut être vers lenfer.
Nous passons dans le salon de Mél. Au milieu, trône un objet bizarre, dont je ne reconnais que le pied de guéridon.
Cest quoi ce truc ? fais-je en questionnant Hélène
Cest un meuble anglais
.
A suivre
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