Leslie Hd47
Leslie HD47 - Montpellier
Un jour à Montpellier, jai fait une rencontre.
Cétait, un mercredi, je men souviens car le lendemain cétait le beaujolais nouveau, il faisait chaud et en sortant du boulot vers dix-sept heures, je minstallais à la terrasse dun bistrot sur la place de la comédie.
Je venais de terminer mon demi et je mapprêtais à partir rejoindre mon hôtel quand un homme que je ne remarquais même pas me demanda en montrant la chaise libre à ma table :
- Vous permettez ?
Pensant quil voulait prendre la chaise libre, je lui dis :
- Pas de problème.
Et là, surprise ! Il sassoit à ma table et me demande si je reprenais la même chose.
Je me tournais alors vers lui pour expliquer le quiproquo et là, javoue que jai flashé. Il était grand, dans les un mètre quatre-vingt-cinq, bronzé de chez bronzé, les cheveux blonds et les yeux verts.
Je fis celle qui na pas lair intéressé, genre désinvolte et dis :
Jallais partir mais bon, je reprendrai la même chose, pour vous tenir compagnie un instant.
Il se présenta alors. Il sappelait Valentin, il avait vingt-sept ans et finissait ses études de médecine, ici, à Montpellier. Il était originaire du coin, Aigues-Mortes pour être exacte, et adorait la région qui selon lui était une des plus belle du monde, dit par lui avec laccent sétait trop joli pour être réfuté.
Je me présentais également à lui et rapidement je lui proposais dadopter le tutoiement qui est quand même plus cool.
Adoptant aussitôt ma proposition, il me demanda :
- Tu fais quoi ce soir ?
- Rien de spécial, je partais à lhôtel prendre une douche et me changer et je pensais me balader dans la ville, en attendant minuit pour boire le vin nouveau.
Eh bien, on se retrouve à dix heures, ça te donne le temps daller te changer et après on pourrait aller manger un morceau et se balader ensemble après en attendant lheure fatidique.
Jacceptai son plan sans montrer mon enthousiasme et je lui dis que je le retrouverais vers dix heures au même endroit.
Je me précipitais à lhôtel pour me préparer et là ce fut langoisse, comment allais-je mhabiller ?
Jai bien dû passer une heure à mettre et enlever plusieurs tenues, pas trop sexy et pas trop allumeuse, enfin pour finir, je me suis dit quil fallait faire simple pour pouvoir être à laise si on devait danser.
Joptai donc pour un string, une jupe short, un teeshirt, pas de sous-tif, mes seins mis en valeur par le teeshirt, et des ballerines.
À dix heures pétantes, jétais assise à la terrasse du café, attendant Valentin, le cherchant discrètement des yeux, je commençais à me faire des plans dans la tête.
À dix heures, Valentin arriva, il me repéra et se dirigea vers moi, il était accompagné dun copain.
- Salut, je te présente Laurent, un ami qui fait ses études avec moi.
Nous nous fîmes la bise et tous les trois, nous nous sommes dirigés vers un resto sympa qui servait des paellas, des tapas et de la sangria.
Une heure après, quatre ou cinq sangrias plus tard accompagnées de tapas, nous étions dans les rues à nous balader, nous sommes allés danser dans un café, où un groupe jouait de la musique langoureuse et avons dansés tous les trois, ensemble.
À un moment, pendant un slow, Valentin me pris dans ses bras et commença à membrasser et, sans lombre dune hésitation, je répondis à son baiser.
Un peu plus tard, lors dun autre slow, cest Laurent qui minvita à danser et il se colla à moi, ce qui me permit de me rendre compte quil bandait comme un cerf. Je me sentis un peu gênée mais je ne refusais pas le contact.
À la fin du slow, Valentin nous rejoignit et, tous les trois, nous décidâmes daller chez lui, pour un dernier verre. Il habitait non loin de là.
Avaient-ils remarqués ma différence, je ne saurais le dire, néanmoins ils paraissaient contents de ma compagnie.
Valentin nous ouvrit une bouteille de champagne et nous nous sommes installés tous les trois dans le canapé.
Nous discutions un peu de tout et au bout dun moment, un peu à court de banalités, cest tout naturellement que Valentin se pencha sur moi et colla sa bouche à la mienne. Nos langues se mêlèrent et je sentis une douce chaleur envahir le bas de mon ventre.
Bon les amoureux, je crois que je vais aller me coucher, nous dit Laurent.
À cet instant, je nen reviens pas encore de mon audace, mais je demandai à Valentin sil était daccord pour quil reste et se mêle à nous. Valentin hésita une seconde puis :
- OK, tu auras deux garçons à ton service pour la soirée !
- Jai bien lintention den user et den r, lui répondis-je.
- Comme tu voudras.
- Mais attention, il ne faudra pas être étonné de ma différence.
- Tinquiète, me dit Laurent, avec Valentin en médecine on en voit tellement que plus rien ne peut nous étonner.
- On verra bien, me suis-je dis.
A suivre
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