Souvenirs De Jeunesse (Partie 4) Ou Derniers Jours Avec Olivier.




Au château, le jour J était arrivé. Virginie, stressée comme pas une, n’avait rien laissé au hasard et courait dans tous les sens. Elle portait un jupe droite taillée court au-dessus du genou, un chemisier blanc d’une grande marque dont je tairai le nom et d’une veste blanc crème style tailleur. La belle était magnifique, élégante, élancée, envoutante. Les regards se tournaient vers elle, le patron la félicitait ; ses collègues la félicitaient, hommes, femmes, personne ne manquait à l’appel. La belle d’ailleurs avait l’obligation d’assurer jusqu’au bout car elle devait mener elle-même une conférence devant la cinquantaine de convives présents. Sa mère était présente, curieusement ; ce qui ne se fait pas habituellement et les propriétaires du château aussi. C’était une idée de son patron, pas le gros ventripotent, mais l’autre, la cinquantaine dynamique le genre Georges Clooney. Virginie accepta et finalement ce qui devait être un simple séminaire d’entreprise devint une réception de gala presque familiale. On eut dit presque qu’il s’agissait d’une célébration de mariage ou d’une toute autre festivité de la sorte à l’exception qu’il y avait le cycle de conférences avec ses cinq intervenants dont Virginie.

La belle devait être la première à prendre la parole, en public, une demi-heure tout au plus. Trente minutes. Il s’agissait pour elle de présenter aux nouveaux partenaires et de rappeler aux anciens quels étaient les buts de la société avec son historique, ses implantations en France comme à l’étranger. Quand elle commença, Olivier n’était pas encore arrivé. Il arriva comme d’habitude cinq minutes en retard, se faisant discret pour ne pas se faire remarquer. Virginie le vit immédiatement rentrer dans la salle de conférence car l’entrée se faisait par le fond et qu’en s’adressant au public elle avait vue direct sur qui entrait et qui sortait de la salle.

Olivier, à son accoutumé, était un gros pervers, vicieux comme il en existe rarement dans le cœur des hommes.

En voyant Virginie, belle à souhait, distinguée et ravissante dans sa tenue chic de jeune femme raffinée, loin devant lui, sur l’estrade, il se mit à la contempler discrètement tout en restant debout au fond de la salle tandis que tous les convives étaient assis à écouter celle qui était de loin l’élue de mon cœur.

Virginie se concentra sur son discours et sur sa présentation. Rien ne devait lui échapper. Aucune fausse note n’était permise. La présence d’Olivier pourtant la troubla. L’homme, sans être mal attentionné, resta dans le fond de la salle à la seule discrétion de ma dulcinée qui seule pouvait le voir. D’un geste étrange et curieux qu’on se saurait reproduire ici, l’homme mima une fellation en actionnant de son bras vers sa bouche et en gonflant sa joue, comme s’il tenait un sexe d’homme dans sa main. Un truc que je ne saurais faire moi-même mais que ma chérie vous expliquera mieux que moi. L’homme à l’évidence interpellait ma chérie en lui disant « tu viens me pomper chérie ? » alors qu’elle était en conférence. Bien sûr, Olivier attendit la fin de la conférence pour que ma dulcinée vienne le rejoindre. Ma chérie fut très troublée de cette scène et en garde encore le souvenir. Olivier était un pervers qui ne pensait qu’à cela et, au début, il est vrai, la belle appréciait cela, mais après trop c’était trop.

A la fin de sa conférence, Virginie s’en alla donc rejoindre Olivier au fond de la salle, pas comme il l’aurait souhaité lui. La belle était en colère après l’homme qui la rendait furieuse :
- « Tu te rends compte de ce que tu fais ? » dit-elle à Olivier. « Non mais tu es fou ? En pleine conférence ! »
Olivier s’amusait de la situation :
- « T’inquiètes ! Il n’y a pas mort d’hommes. Personne n’y a vu que dalle ! en plus, c’est pour plaisanter ? »
- « Pour plaisanter !? » rétorqua la belle, furieuse.
- « Chhuuuut ! » fit Olivier « tu veux nous faire prendre ou quoi ? »
- « Non mais je rêve ! Je… »

Virginie n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’Olivier lui mit la main sur la bouche pour qu’elle se taise.

- « Viens par-là ! » lui dit-il.
Il prit Virginie par la main et l’emmena dans une porte dérobée située non loin de l’entrée sortie de la salle de conférence.
- « Là, nous serons plus tranquilles. » lui dit-il.
- « Mais que veux-tu enfin Olivier ? » demanda ma belle en le regardant droit dans les yeux.
- « Je veux que tu me suces. Je n’arrête pas penser à toi. Cela fait trop longtemps »
Virginie regarda avec insistance Olivier dans les yeux :
- « Tu sais ce que cela veut dire, Olivier ? » lui lança-t-elle.
- « Oui, mais c’est plus fort que moi, je suis raide dingue de toi, ton parfum, ta bouche, tes yeux. Je t’aime Virginie. Je t’aime passionnément ».
Virginie regarda Olivier une derrière fois dans les yeux puis dans l’attente de son hôte, son amant, elle s’accroupit devant elle, déboutonna le pantalon d’Olivier et en extirpa le sexe rasé qu’elle prit dans sa bouche.

Olivier s’accrocha aux murs tant la pression et la sensation était forte à l’extrémité de sa queue :
- « Oh putain, qu’est-ce que tu suces trop bien ! je ne me lasse pas de toi, tu es trop bonne Virginie » lâcha-t-il avec extase.
La belle lui fit une fellation intégrale, pour être tranquille. Gourmande, mais sans exagération elle fit jouir Olivier dans sa bouche mais déversa ensuite délicatement le sperme de son hôte dans un mouchoir en papier pour ne pas l’avaler.
Sitôt qu’Olivier eut joui, elle se releva et le regarda droit dans les yeux :
- « C’était la dernière fois, Olivier. Cette fois, entre toi et moi, c’est bien fini. »

La belle quitta la pièce dérobée dans laquelle Olivier l’avait attirée. L’homme resta seul, hébété, tandis que la jeune femme retrouva la foule des festivités :
- « Ah, Mademoiselle Cambronne ! » fit son patron l’apercevant tout d’un coup. « On vous attendait. Nos partenaires souhaitent vous remercier pour votre prestation. C’était super ! vous avez du talent ! »

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