L'Ordonnance
Allongée sur le lit, appuyée sur un coude, nue, tu me regardes. Je nai quun long
peignoir blanc. Ton regard minvite. Je mapproche de la petite table pour attr
une feuille soigneusement pliée et je te la tends. Etonnée, tu commences sa lecture.
- une ordonnance ?
- Oui, une ordonnance. Ne mas tu pas dis être malade de ce manque de nous voir ?
Que tu ne cherchais pas à ten guérir mais que tu prendrais tout soin pour tenir ?
Alors, jai pris la peine de coucher mes prescriptions... Et comme je naime pas
déléguer aux autres ce que je peux faire, je vais massurer que les respecte... à la
lettre.
Dabord surprise, tu devines mes intentions, et la malade devient alors desuite plus
conciliante.
Je mapproche du pied du lit, un genou dessus :
- Par contre, cest à toi de respecter les prescriptions... Et puis, tu sais ce que
lon dit des hommes : ils ne savent pas faire deux choses à la fois... Je te suggère
de commencer à me lire ces prescriptions.... Je moccuperai de les appliquer.
Tu te cales sur loreiller, puis tu tends la feuille devant ton visage.
- En cas de manque intense, nous vous conseillons de vous allonger nue, sur le ventre
en fermant les yeux. Laissez vous ensuite masser doucement, langoureusement, le cou,
les épaules, le dos et le bas des reins....
Aussitôt, tu te retournes, en tappuyant sur tes coudes
- Non, non, non... à plat ventre, Madame.... Une seule chose à la fois
Tu texécutes, abandonnant tes bras le long de ton corps.
Je me mets à côté de toi, puis saisissant un flacon dhuile de massage, jemplie mes
mains de ce fluide pour lappliquer sur le haut de tes épaules. Ta peau luit, glisses
sous mes doigts. Je descends le long de tes bras.
Je décide de me mettre à cheval sur ton dos. Mes mains, de concert, ballaient ton dos,
descendent le long de ta colonne, puis remontent, redescendent le long de tes bras.
me recule un peu, sur le haut de tes cuisses. Mon massage sétend désormais à tes
hanches, au bas de tes reins. Je prends un malin plaisir à surligner les formes de tes
fesses, à glisser mes doigts entre. Je tinterroge :
- Que dis ensuite le Docteur ?
-
Si les symptômes persistent, le massage sétendra à larrière des jambes et des
mollets...
Je mexécute. Depuis le pied du lit, jobserve tout ton corps, immobile, à ma merci.
Je reprends un peu dhuile. Je commence par larrière des chevilles, et je remonte
doucement jusquà tes fesses. Je noublie pas à redescendant de caresser toute
lintérieur de tes cuisses et ce, jusquà tes pieds. Je te sens te détendre... je ne
ressens plus de résistance.... Soudain, sans ne tavoir rien demandé, tu reprends la
lecture :
- Passé cette première phase, le soin se traduira par de légers baisers posés
aléatoirement sur le haut du corps, en insistant tout particulièrement sur le haut des
fesses. Il sétendra ensuite aux jambes et à larrière du genoux...
Dabord un peu surpris dune telle initiative, je me plis au jeu. Maintenant au dessus
de toi, à quatre pattes, je commence à poser mes lèvres à la base de ton cou... Je
veux encore te surprendre et jajoute le hasard à nos jeux... Tantôt sur lépaule,
tantôt au milieu du dos, je dispense mes baisers comme une constellation détoiles. Je
savoure par moment à pleine bouche une de tes hanches... Fidèle à lordonnance,
jembrasse le haut de tes fesses, je glisse le bout de ma langue entre, juste à la
naissance. Tu te contractes alors, en les pointant vers le haut.... Plus tard, plus
tard.... attendons un peu.... Je descends le bout de ma langue le long de larrière de
ta cuisse. Je marrête à larrière de ton genou pour lembrasser, puis je continue mon
chemin jusquà ta cheville.... Noublions pas non plus lautre jambe.
Je crois percevoir de très léger gémissements, ponctués de soupirs retenus...
- La suite, Madame ?
- Vous vous placerez lentement sur le dos, tes bras et les jambes légèrement écartés.
Oubliez votre corps. Le massage se prolongera sur le haut de la poitrine. A la
différence du soin sur le dos, le message sera interrompu par des baisers sur
lensemble du corps, laissés à la discrétion de votre praticien.
Les yeux mis clos, à la fois soumise et observatrice, tu te retournes. Je me redresse
pour te regarder, ne sachant par où commencer... Mais je me ressaisis et je repense
alors aux instructions. Je laisse couler un long filet dhuile sur ton bas ventre...
Tu sursautes au contact froid du liquide. Je pose mes mains sur le haut de tes
cuisses, je remonte doucement, pouce contre pouce... Je croise les mains sur ton
ventre, jusque sous ta poitrine où mes doigts se recroisent entre tes seins. Des
seins, vu ma position, que je ne peux décemment pas négliger et auxquels je viens
goulûment gouter... Tu te cambres sous mes baisers. Je minterromps pour massurer de
ne laisser aucun centimètre de ta peau exempt dhuile.
Jinsiste autour de ton nombril. Ma langue sy attarde. Puis, je commence à décrire
des cercles autour de plus en plus grand. Jarrive bien sûr, au plus de laine. Je
laisse couler ma langue le long de cette ligne...
Impatiente ou curieuse, il semble que tu aies anticipé les consignes et que tu aies
déjà lu la suite dont tu tempresses de me faire part :
-
Si ce dernier dattarde sur votre bas ventre ou le haut de vos cuisses, vous
pourrez manifester votre souhait de parfaire le soin de façon plus intime en relevant
légèrement les jambes...
Je passe mon bras sous sous ta jambe gauche, et ma main vient se poser sur le haut de
ton sexe. Guidé par mes doigts, jappose quelques légers baisers juste à son sommet.
Ils commencent à se faire plus insistants, plus profonds. Je laisse sortir le bout de
ma langue pour me glisser juste entre le haut de tes lèvres. Curieuse, mais prudente,
elle inspecte ce lieu tant chéri, tant convoité. Je guette la moindre de tes
réactions, mais visiblement tu ne sembles pas réticente. Venu en renfort, mes doigts
écartent légèrement tes lèvres, tandis que ma langue, encouragée par ta passivité non
moins complice, atteind ton clitoris. Tel un trésor que jaurais découvert, je le
caline, le flatte. Mon autre main, prise entre les draps et tes fesses, maide à
porter à ma bouche ce fruit délicieux. Je ne compte pas marrêter là... Je continue
mon exploration, cette dégustation sensuelle. Tes lèvres me guident désormais vers
cette entrée savamment dissimulé. Cette fois-ci, juse de toute ma langue pour le
savourer, lui montrer ma gratitude, comme deux amis longtemps séparés. Ton vagin est
chaud, doux et si humide. Je me délecte de ton nectar, fruit en partie de mon uvre...
Je remonte ma main depuis tes fesses. Mon index glisse entre elle. Je rencontre cet
autre endroit, pour linstant interdit. Mais je ne manque pas de my manifester. Une
légère pression déclenche en toi un doux rale approbateur. Ma langue et mon index ne
sont désormais plus quà quelques centimètres. Mon doigt continue sa course jusquà
lentrée de ton vagin. Accompagné de ma langue qui en garde lentrée, il rentre
doucement. Je fais de petit va et vient, moins pour en explorer les limites que pour
savourer à deux cet instant. De concert, mon doigt et ma langue prodiguent les soins
les plus précis possibles.
Ton corps ondule sous lassaut. Tu gémis tendrement, visiblement parfaitement
détendue... Ta main aggripe mes cheveux, mintime à la fois de continuer et de mettre
un terme à ce supplice... Tu décides de passer tes jambes par dessus mes épaules pour
toffrir encore plus.
un temps pour le savourer à pleine bouche, tandis que ma langue se substitue à mon
doigt.
Je saisis tes jambes pour les reposer, puis je remonte jusquà ton visage. Je saisis
la feuille :
- Enfin, une fois pleinement détendue, grâce aux attentions du praticien qui avait
pour but de vous montrer ô combien vous lui aviez manqué, il sallongera sur
lensemble de votre corps pour sassurer dun contact parfait entre vous.
Tes yeux complices plongent dans les miens. Tes mains plongent entre tes jambes. Tu
entretiens ce feu intime que jai allumé. Tes yeux se referment de plaisir. Tu te
tortilles pour atteindre le plus profond de tes entrailles, tu te mords les lèvres. Je
tobserve, un peu satisfait du résultat. Tes mains vont et viennent, du plus profond
de ton entre jambe jusquà ton sexe. Tu tappliques à répartir ce nectar sur toute tes
orifices.
Tu ouvres soudainement les yeux. Tes mains tabondonnent pour saisir mon sexe.
Recouvertes de cyprines, tu len recouvres. Tes mains en V, laccueille, lépouse.
Elles descendent le plus loins possible pour en prendre possession. Ainsi, pris en
main, je ne peux que me laisser faire. Tes doigts se resserrent, létreignent.
Rassurée sur sa fermeté, tu le plaques sur ton ventre. Je pointe mes fesses pour me
mettre à la porté de son vagin, mais ta main minterdit daller plus loin. Dune main,
tu écartes tes lèvres, tandis que lautre prend mon membre impatient. Tes yeux dans
les miens, cest toi qui aura le dernier mot. Tes jambes enserres mes hanches, et
mattirent inexorablement en toi. Dès que le bout de mon sexe atteint l'âtre brulant
de ton désir, ta main labandonne. Je menfonce délicieusement en toi. La chaleur
envahit tout mon membre. Je suis littéralement happé. Tu assures ta prise et tu veux
absolument me ressentir au plus profond de toi. Chaque choc contre tes fesses est une
sublime sensation, partagée avec toi. Tu cramponnes les draps, partagée entre la
volonté de te libérer de cette emprise et celle den user jusquà la dernière goutte.
Une main malicieuse saventure entre nos deux corps. Tu formes un anneau de tes doigts
que tu viens passer autour de mon sexe. Puis, ils cessent leur emprise, et retourne au
fond de ton entre jambe. Ton bras passe autour de mon cou pour me rapprocher de toi.
Tu membrasses passionnément et nos langues se cherchent tout en se fuyant...
Puis, visiblement décidée, tu me repousses et rompt cette étreinte ardante. Le regard
complice, tu te retournes. Le visage plaquée contre le lit, les fesses bombées à
souhait, tu plaques tes mains sur tes fesses que tu moffres. Sans un mot, je men
approche, le sexe encore enduit du souvenir de ton vagin. Je me présente à nouveau à
son entrée, les mains posées sur tes hanches. Cette fois-ci, laisse moi
linitiative... Dun long mouvement du bassin, je reprends ma place. Tes mains
viennent ly rejoindre, cette fois, plus à laise. Tu tévertues à faire profiter nos
sexes de tes caresses expertes. Tu tassures que je reste bien en toi. Tu viens me
chercher pour maccueillir au plus profond de toi...
Jobserve tout ton corps, asservi artificiellement à mon sexe, mais avant tout, à
notre plaisir mutuel. Mes mains courrent le long de ton dos, souligne les rondeurs de
tes fesses. Cet autre orifice est à ma portée. Je saisis le flacon dhuile, et je
laisse couler un fin filet entre tes fesses. Je sens la fraicheur du liquide sur mon
sexe. Dun doigt, je massure dhumecter ton petit trou. Jobserve. Point de réaction
négative. Ma caresse se fait plus insistante, et je découvre en fait le résultat de
tes caresses précédentes.
Prétextant de me penche sur ton dos pour lembrasser, je me retire malgré lassistance
de tes mains. Je me redresse et je saisis mon sexe à sa base. Je le pose à la
naissance de tes fesses... Je le guide, le laisse descendre jusquà ton sexe. Tu ne
bouges pas, passive et attentive. Je remonte par le même chemin. Il plonge un instant
entre tes lèvres, en guise dun dernier au revoir. Mon sexe, ô hasard, vient se
bloquer sur ton petit orifice. Là, je te retrouve... Bien arquée sur tes bras, tu
tétires tel un félin. Je prends mes marques, écarte légèrement tes fesses, et goutte
doucement lefficacité de ton travail préparatoire.... Lavancé est délicate, pour en
savourer chaque centimètre. Ce léger gémissement mintime de continuer, mencourage...
Bientôt, je suis tout en toi, et la chaleur de tes fesses vient réchauffer mes
cuisses. Cette fois, cest toi qui initie le mouvement contraire. A mi course, je
prends la relève, et cest ensemble que nous savourons notre étreinte. Lorifice est
étroit certe, mais le plaisir est immense. Penchée sur toi, ma main vient consoler ton
sexe abandonné... Nos doigts sy croisent, sapprivoisent, sinstruisent...
Je me redresse enfin pour me cambrer et toffrir autant que je peux toute la longueur
de mon sexe. Un dernier va et vient de ta part vient me libérer. Je sens mon sexe
grossir et enfin exploser au fond de toi, tandis que ton râle profond vient témoigner
de ta satisfaction. Je me pose, pour savourer cet instant divin...
Je me retire, et je maffale, fourbu, à tes côtés. Tes yeux gourmands, pétillants
mobservent. Tu te redresses et viens tasseoir sur moi.
- Merci Docteur, la prescription était très efficace. Mais je crains que mon mal ne
soit chronique et quil ne faille renouveler régulièrement les soins. Mais avant tout,
laissez moi macquitter dun devoir : acceptez vous que je vous paye..... en nature ?
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!