Petite Balade À Sète Pour Éva (1° Partie)

Petite balade à Sète pour Éva

Introduction
Voici une des toutes premières histoires d'Éva. Aujourd'hui, on appelle cela un "prequel". Paul, son mari, souhaite amener Éva à assumer son hypersexualité qu'elle refoule. Son éduction a jusqu'à présent empêché la chrysalide de se transformer en papillon. Éva est très perturbée par les sensations qu'elle ressent de plus en plus et qu'elle éprouve de plus en plus difficilement à réprimer. Ses désirs sont latents, à fleur de peau. Aussi, Paul utilise le jeu avec sa femme pour fissurer sa carapace et épanouir sa sexualité.


1° Chapitre

Je m’appelle Éva. J’ai 48 ans. Je suis une femme accomplie : j’ai un mari que j’aime et 4 s. Maintenant qu’ils sont grands, nous avons davantage de moments intimes pour nous retrouver, Paul et moi. Et c’est bon. Il est 22 h. Je vais me détendre sur mon iPad. Après quelques parties de Mah-Jong, je consulte ma messagerie. Tiens, un message de mon chéri. Qu’est-ce qu’il va encore me raconter ce gros cochon ?
C’est une invitation.
Bonsoir mon petit cœur, Je te propose une petite ballade d’amour à Sète. Demain, tu vas laisser ta voiture à la gare. A 14 h 22, tu as un train pour Sète. Tu le prendras. Tu seras habillée avec ta petite robe noire en soie. Tu seras naturellement nue dessous. Tu prendras juste ton sac à main. A Sète, tu te dirigeras vers le Grand Hôtel où j’ai réservé une chambre. A la réception, on te donnera un paquet que j’ai laissé à ton intention. Tu monteras dans la chambre. Après t’être assise sur le grand lit, tu ouvriras le paquet.


2° Chapitre

Encore toute une journée à attendre … C’est pour aujourd’hui … J’ai traînassé dans le lit ce matin. Il faut dire que j’ai eu une nuit agitée avec des rêves érotiques : des seins partout, des sexes tout autour de moi. Je me suis réveillée à plusieurs reprises trempée. Je n’ai pas pu m’empêcher de me caresser. J’avais trop envie.

Les journées et les nuits sont longues sans mon gros cochon qui est parti à Paris pour la semaine.
Bon, il faut quand même que je me prépare avant d’enfiler ma robe. C’est la première fois que je vais sortir seule sans sous-vêtement. Cette idée m’excite et me fait peur à la fois. Je mouille rien que d’y penser … Et la suite, qu’est-ce qu’il va encore imaginer. Des fois, il me fait peur … Et pourtant …

13 h 15. Je dois y aller. Surtout que j’ai mon billet à prendre. Comment je vais faire pour rejoindre l’hôtel ? J’espère qu’il n’est pas loin de la gare.
13 h 55 je suis au parking de la gare. Je suis garée. Je vais prendre mon billet. Le train partira voie D.
14 h 18 le train arrive. Je ne peux plus reculer.
14 h 44 le train arrive en gare de Sète. Je descends, un peu perdue de me trouver seule sur ce quai dans une ville que je ne connais pas tant que ça. Et puis, chaque fois que je viens, je me fie à mon chéri.

Devant la gare, je trouve un plan. En effet, le centre ville n’est pas si loin. Je dois avoir 20/25 mn de marche. Il fait bon. Il y a un peu de soleil. Je presse le pas. J’ai hâte d’arriver. Ça y est, je suis sur le quai. Je passe devant les bazars à 3 francs 6 sous. Tiens le MIAM est ouvert. Que de souvenirs déjà qui se mélangent dans ma tête. Mon petit abricot me titille. Mes seins sont durs. Vite, l’hôtel n’est plus très loin.

Un jeune homme est à l’accueil. Il est en train de lire un magazine. Il se lève à mon arrivée. Il est grand, brun, frisé, hum … mignon … Ma robe semble le perturber …
- "Vous êtes Éva" me dit-il ?
Je me sentis rougir jusqu’aux oreilles ! Qu’est-ce que mon Paul a encore manigancé ?
- "Oui" répondis-je timidement, "comment le savez-vous ?"
- "J’étais prévenu de votre arrivée. Vous avez la chambre 104. Voici les clés. J’ai également un paquet pour vous. Tenez le voici. La chambre est au 3°. Je vous souhaite un bon séjour me dit-il avec un grand sourire. Je suis sur que le grand balcon vous plaira …"
Charmant Hum … Mais pourquoi m’a-t-il parlé du balcon ?
Vite, j’ai hâte de m’isoler un peu dans ma chambre et de m’allonger.
Le stress, ma nuit agitée, la marche pour venir jusqu’à l’hôtel … un peu de repos me fera du bien.

La chambre est superbe, lumineuse. Un grand balcon donne sur le canal. Hum … Je me vois déjà nue avec mon homme derrière, en train de me labourer en poussant des grands cris. Je suis toute excitée. Je m’allonge sur le grand lit afin de reprendre mes esprits. Tout à coup je repense à mon paquet. Qu’est-ce qu’il y a dedans ? Est-ce que je l’ouvre maintenant ? Jusqu’où suis-je prête à aller dans les délires de mon coquin ? Il me donne tellement de plaisir. Et puis, surtout je veux lui donner du plaisir, je veux lui faire plaisir, je veux lui donner du bonheur. Ça me fait parfois un peu peur … Aller, je me lance, j’ouvre le paquet.

Je trouve des vêtements, des bas, des chaussures, du parfum, des paquets et des enveloppes !


3° Chapitre

J’étale tout sur le lit. J’hésite. Je peux encore reculer. Je suis tellement excitée que je veux avancer davantage. Je ne sais pas où cela va m’amener, mais je fais confiance à mon Paul, même dans ses délires les plus fous. Je sais que je ne risque rien.

J’ouvre la première enveloppe délicatement. J’y trouve un joli papier avec quelques lignes écrites à l’encre bleue.
« Coucou mon Amour. Je suis là et je serai toujours là près de toi quoi qu’il arrive. Nous allons vivre des instants magiques tous les deux. Enfin, moi, j’en suis sûr. Toi j’espère que tu te laisseras transporter dans ce doux voyage de l’Amour et du Plaisir. Si tu veux me suivre, je vais te demander de me faire un signe. Tu ne me verras pas, mais moi je te verrai. Tu vas aller sur le balcon. Tu vas t’appuyer sur la rambarde et tu vas délicatement lever le bas de ta robe. Je veux voir ton sexe. Tu ne sais pas où je suis, tu ne me verras pas, mais je veux que tu me le montres totalement pour que nous validions la suite de notre voyage.
Ensuite, la robe toujours levée, lentement, tu rentreras dans la chambre que je puisse admirer tes adorables fesses.
J’en bande déjà. J’ai avec moi mon appareil photo. Nous reverrons tous ces instants magiques ensembles, plus tard. Après nous pourrons passer à la deuxième enveloppe. Tu es prête ? »
Je me sens perdue. Paul m'avait dit qu'il était à Paris. Comment pourrait-il être ici, à Sète, aujourd'hui ? Ce coquin arrive à me faire perdre tous mes repères, mais je ne veux pas arrêter maintenant. Aussi, je m'exécute. Je vais sur le balcon. Je regarde tout autour de moi, pour voir si je pouvais remarquer mon mari, mais je ne vois personne susceptible de m'espionner. Alors, je suis le scénario voulu par mon homme et je lève ma robe, puis pivote lentement avant de retourner dans la chambre, où je découvre la suite du message.
« Avant de passer à l’étape suivante, tu devras te préparer et passer dans la salle de bains pour prendre une bonne douche. Le jet de la douche tiède attisera ton désir. L'eau massera ton bourgeon d'amour et déclenchera des frissons sur tout ton corps. L'eau te fera vite gémir, jusqu'à l'orgasme. »
Quelle canaille !!! J'enlève ma robe et me dirige directement dans la salle de bain qui est magnifique. Je vais m'appliquer à respecter scrupuleusement son scénario. J'ouvre le robinet pour régler la température de l'eau et j'enjambe la baignoire. J'adore l'eau. Je la laisse couler sur mon corps et sur mes seins que je caresse. Afin de me faire jouir grâce au jet, je m'allonge. Je règle la puissance du jet au maximum et le dirige entre mes cuisses. J'effectue des légers mouvements circulaires autour de mon clitoris, avant de diriger le jet sur mon bouton gorgé de sang. Je me tends. Je gémis. De ma main de libre, j'empaume ma mamelle et pince mon téton. Je me crispe. Une vague de chaleur envahit mon corps. Je gémis encore plus fort, puis un puissant orgasme me submerge et me fait perdre toute lucidité. Le temps passe, le pommeau de douche toujours à la main, mais sans contrôle, celui-ci éclabousse joyeusement la salle de bains !!!! Je finis par reprendre mes esprits et à arrêter l'eau.
Je sors de la baignoire et att un drap de bain dans lequel je m'enroule.

4° Chapitre

De retour dans la chambre, je m'allonge sur le lit. Je suis toute chose. Je tends mon bras pour attr la deuxième enveloppe :
« Nous revoilà mon ange ! » J’adore quand il m’appelle mon ange, il me fait craquer …
« L’étape suivante consiste à te caresser sur ton lit. Je suppose que je n’ai pas besoin de trop insister pour que tu te plies à cette consigne, car la douche a dû te mettre les sens à fleur de peau. Je sais que tu es toute mouillée d’excitation pour ce qui est arrivé et pour ce qui t’attend. Je suis sûr que tu es impatiente ! Seulement, tu vas te caresser dans un contexte un peu particulier. Avant de commence à prendre du plaisir, tu vas aller entrouvrir la porte de la chambre pour que je puisse peut-être te regarder si je suis dans le couloir. Qui sait ? Mais peut-être que ce sera un inconnu, le jeune homme de l’accueil, … ? Tu ne sauras pas. Vas-y maintenant. Je t’aime mon amour. »

Il est fou ! Je ne pourrai jamais faire ça ! Et si je refuse, je ne connaîtrai jamais la suite. Et puis, je m’aperçois que chaque fois, j’ai de l’appréhension, et puis, …, je découvre des nouvelles sensations, des plaisirs inconnus jusque-là. Et puis, mon Paul s’est engagé à me protéger. Je ne risque rien.

Toujours enroulée dans mon drap de bain, je me lève, passe devant la fenêtre. Je ne peux m’empêcher d’aller encore une fois sur le balcon. Le soleil me chauffe le corps. Je suis sûre que si Paul me le demandais, je serais capable de laisser glisser ma serviette à mes pieds sur ce balcon, pour offrir mon corps à ces rayons de soleil, … « Secoue-toi ma fille, tu deviens folle », me dis-je avant de revenir dans la chambre.

Je m’approche de la porte, ouvre le verrou et entrouvre la porte. Je glisse rapidement un regard à l’extérieur : personne en vue dans le couloir. Je referme la porte, j’hésite et l’ouvre à nouveau pour la laisser légèrement entrouverte. Je me dirige vers le lit et m’y allonge en son milieu. Mon sexe est positionné directement dans l'axe de la porte. J'imagine que le jeune-homme de l'accueil m'observe… et je commence à me caresser en pensant à lui. Mes lèvres sont si douces, je glisse un doigt dans mon vagin, il ressort trempé, j’en glisse un deuxième et un troisième. Je porte aussitôt ma main à la bouche. Je lèche chaque doigt trempé de ma liqueur d’amour, en fixant l’entrebâillement de la porte. Si mon Paul est là, il va se régaler. Je suis sûre que si j’arrive à l’exciter suffisamment, il ne va pas pouvoir résister et qu’il va tout arrêter pour venir me rejoindre. Je vais me caresser pour lui, comme si il était devant moi à me regarder, tout en caressant sa queue, avec son œil de gros cochon ! Lentement, j’entrouvre mon drap de bain pour me caresser les pointes de mes seins qui sont durcies d’excitation, ma main descend lentement et parcourt mes lèvres et tourne au bord de mon vagin. Je descends avec un air coquin un doigt trempé vers mon petit œillet que je titille en fixant la porte. Ma langue parcourt mes lèvres, mes doigts reviennent vers mon clitoris, ma main gauche pétrit mon sein droit et pince mon téton à m’en faire crier. Je sens mon plaisir qui monte. Je n’ose plus regarder la porte. Je me laisse emporter. Je ferme les yeux. Je me crispe. Un plaisir très fort, profond, me submerge. Je mords mes lèvres. Je jouis …
Un bruit me fait brutalement redescendre sur terre. C’est la porte qui s’est brutalement refermée. Que s’est-il passé ? Qui l’a fermée ? Me fais-je des idées ou bien est-ce seulement le vent qui a claqué la porte ?
Je me retourne à plat ventre. Je glisse mon pouce dans la bouche et je profite encore de ces derniers instants de plaisir …


5° Chapitre

La quatrième enveloppe ! Je vais pour ouvrir l’enveloppe suivante quand je découvre mes voisins de chambre sur le reflet des carreaux de la fenêtre du balcon. Je suis curieuse et je peux m’empêcher de regarder ce qu’ils font. La femme est appuyée contre la rambarde et l’homme est derrière elle. Il l’embrasse dans le cou. Ses mains se promènent sur le corps de la femme … Ça y est, je recommence à mouiller … Il défait les boutons de son chemisier pour mieux caresser ses seins. Mes mains redescendent vers mon sexe qui me fait mal. J’aimerais tant être à la place de cette femme. Mais que fait Paul pour me faire mourir d’impatience ! La femme ne reste pas inoccupée. Ses mains sont placées derrière elle. Elles s’activent, et pour finir, elles sortent le sexe de l’homme, si gros, si tendu. J’en ai rarement vu de si gros. Ce sexe m’hypnotise littéralement. J’observe la main de la femme qui décalotte le gland tout violacé. Sa main descend et monte le long de la hampe. L’homme se tend de plaisir. Moi aussi, je me contracte. Je sens que je vais jouir. C’est maintenant que je m’aperçois que la femme m’observe également dans le reflet de la vitre. Je n’ose plus bouger, de honte et d’excitation à la fois. Elle me sourit. C’est le moment que choisit l’homme pour jouir. Je ne peux m’empêcher de jouir en même temps, c’est trop bon ! La femme s’en est aperçue. Elle ramène sa main couverte de sperme à sa bouche et la lèche toujours en me regardant. Un coup de vent referme brutalement la fenêtre et toute cette scène disparaît. A-t-elle vraiment existé ? Je ne sais pas comment exprimer ce que je ressens. Cette scène m’a excitée et fait peur à la fois : que vont-ils penser de moi ? Elle m’a également montré que mon chéri et moi n’étions pas seuls à avoir des fantasmes coquins. Que c’est bon ! Mon amour ne voudra jamais me croire quand je lui raconterai ça !

Bon le temps passe et je n’ai toujours pas rejoint mon cœur. Je ressens un besoin si fort de le sentir contre moi. Vite, la quatrième enveloppe.
« J’ai choisi pour toi une robe chemise noire en soie avec des rayures, semi-transparentes par endroits. Elle mettra en valeur les courbes de ton corps et ta si belle poitrine que j’aime par-dessus tout. Tu laisseras ouverts les deux boutons du haut et un bouton du bas. Au dos de cette feuille, tu découvriras un plan. Tu le suivras dès la sortie de l’hôtel. A chaque arrêt indiqué, tu te débrouilleras pour découvrir négligemment ta toison. Je ne serai jamais loin. Tu le feras pour moi. Chaque fois je te verrai et je prendrai beaucoup de plaisir à ce que tu t’offres ainsi à mon regard. »

Je découvre cette robe. Vais-je oser la mettre ? Ai-je le choix ? Et puis, qui me connaît ici ? Et si je ne m’amuse pas maintenant, quand est-ce que je pourrai le faire ? La robe est ajustée. Elle est jolie, classe, un peu trop peut-être. Voyons voir ce que je donne devant le miroir. Hum ! Pas mal pour une petite vieille de 50 ans. Mon Paul sait m’habiller. C’est quand même un peu coquin. Voyons avec les boutons défaits : Oh la la, c’est d’un indécent ! Il faut que je fasse attention au vent et à ne pas me pencher car devant, on verrait mes seins et derrière … Je vais essayer de me camoufler avec mon sac à main. De toute façon, je me suis engagée à ne pas reculer, et ce n’est pas maintenant que je vais le faire ! Je glisse le plan dans mon sac, je mets mes lunettes de soleil. J’ai l’impression d’être moins nue et je me lance.


6° Chapitre

En sortant, je lance un regard furtif vers la porte des mes voisins « coquins ». Rien de particulier. Elle est fermée. Juste un petit mot : « ne pas déranger ! » Je prends l’ascenseur. Heureusement que je suis seule car j’aurais eu du mal à descendre avec une autre personne dans cet espace restreint ! Dès qu’il m’aperçoit, le beau jeune-homme de l’accueil se lève et me lance son plus beau sourire. Il est mignon à craquer. Il me déshabille du regard. Je suis rouge de honte. Je plaque mon sac à main devant moi.
« Cette nouvelle robe vous va à ravir », me dit-il en me prenant la clé des mains. Ses doigts en profitent pour me caresser négligemment ma main. J’en ai des frissons. Paul m’excite avec toutes ses histoires et je perds la tête. Vite demi-tour et allons au-dehors découvrir Sète sous ce beau soleil. Une fois sortie, l’air me fait du bien et me dégrise un peu. Attention au vent quand même.
Ma robe est très légère. Je plaque toujours mon sac à main contre moi. Mais si je le plaque en bas, j’ai l‘impression que l’on va ne voir que mes seins. Je ne sais pas trop comment faire. Je sors le plan de Paul. Voyons, vers où dois-je aller ? D’abord je dois me diriger vers le port, en suivant les quais. Le temps est doux, la promenade est agréable. Même si la robe ne laisse rien deviner de ma nudité, mes seins se balancent au rythme de mes pas, me rappelant des sensations de vacances.

- « Tu vois, tu ne joues pas le jeu. » J’ai l’impression d’entendre mon minou !
- « Quel jeu ? » dis-je en moi-même.
- « Oh ! Tu fais l'innocente ! Tu crois que je ne vois pas ce que tu fais avec ton sac à main ? Laisse donc le vent s'amuser un peu. Tu ne t'appelles pas Prudence et tu n'as ni chapeau ni jupon. »

Je change le sac de main. La robe qui s'entrouvre alors par moments dévoile mes cuisses et laisse la brise souffler sur ma fente, qui s'en émeut d'une larme. Je sens des regards s'attarder sur moi, appréciateurs chez les hommes, vaguement dédaigneux pour les femmes comme il faut. Je m'arrête devant l'étal d'un producteur bio, j'admire les mariages colorés d'aubergines luisantes et de tendres laitues, les pyramides de pommes vertes et de choux-fleurs joufflus.

Le plan m’indique que je dois tourner au deuxième pont et m’appuyer contre la balustrade, face au soleil.
Je m’exécute, goûtant cette tranquillité. Je pourrais presque me croire au bastingage d'un bateau. Une brise de printemps souffle par moments. Ma main bientôt accompagne ma rêverie et, par la fente de ma robe, trouve un téton, qui se passait sûrement là par hasard. D'un pinçotement bien dosé, mes doigts ravivent le désir d'une main plus puissante. Ma paume, prise d'une envie d'autonomie soudaine et d'une grande curiosité, descend jusqu'à mon sexe. Le seul effleurement de mes doigts sur ma vulve épilée suffit à me faire frissonner de plaisir. Mon index s'enhardit, bien que je le lui ai interdit sévèrement. On pourrait me voir ! Ça m'est bien égal, tiens ! C'est même plus excitant comme cela... Et puis il n'y a personne sur ce pont.
- « Normalement, le petit doigt, c'est celui qui dit d'être sage ! » me dit mon côté ange.
- « Oui, mais moi, justement, j'ai bien d'autres envies. Tiens, par exemple, je suis sûr que tu n'es même pas cap' d'ouvrir ta robe face au fleuve. » me dit mon côté démon.
- « Je vais rentrer, si tu continues ! »
- « Pff ! Vraiment cap' de rien... T'es pas drôle ! »
- « Bon, d'accord, chiche ! »
Et puis, je suis sûre que Paul est en train de m’observer et qu’il n’attend que cela.

Je défais encore un bouton de ma robe. De côté, on ne peut rien voir. Mon ventre nu est appuyé sur la rambarde métallique. La sensation de froid que cela me procure renforce la sensation d'incongruité, d'interdit, de ma nudité. Ma main, qui avait déjà gagné la première manche, vient prendre ses aises entre mes cuisses serrées. D'un geste, elle me les fait ouvrir et découvre mon bourgeon, pour mieux le caresser. Terriblement sensibilisé par le traitement du matin, il ne met pas plus de quelques secondes à se croire plus gros qu'une framboise. Il roule, s'échappe pour mieux s'offrir à mes doigts. Mes lèvres s'humidifient, s'ouvrent encore à la caresse de l'air du printemps. Je suis dans un autre monde. Je ne pensais pas que ça pouvait exister. Que c’est bon de se sentir aussi femme, pleine d’Amour.

Je pense au jeune-homme de l’accueil. Quelle canaille ? C’est un gros cochon lui aussi. Et pourtant, on lui donnerait le bon dieu dans confession ! Son évocation me fait durcir le clitoris. Je me crispe un peu plus en pensant à lui, à ses cheveux frisés et à son sourire si craquant. Qu’est-ce qu’il m’arrive ? C’est fou, ce que je peux changer … C’est si bon ! L'index coquin profite de sa victoire et, voyant le chemin ouvert, s'y engouffre sans demander d'autorisation. Le majeur le rejoint, tandis que le pouce veille à ce que mon clitoris ne se sente pas abandonné.
Vague après vague, le plaisir descend de mes seins vers mon sexe maintenant trempé, et atteint mes cuisses à me les faire plier. Mes jambes se tordent de plaisir, mes doigts sont emprisonnés par mon sexe qui se contracte, jusqu'à ce qu'une vague de plaisir plus intense me fasse presque plier en deux et qu'un gémissement sorte de ma bouche. C'est le son de ma propre voix qui me fait revenir à la réalité. Ouvrant les yeux, je vois en dessous de moi, sous le pont, une péniche qui passe. Le marin me regarde, un sourire béat accroché au visage. Je me rajuste rapidement quand la péniche disparaît sous le pont.

Je reprends ma ballade. Prochaine étape : le salon de thé.
Tiens, mon chéri me demande de m’asseoir à la terrasse pour prendre un chocolat viennois si délicieux selon lui.


7° Chapitre

Le salon de thé donne sur le canal. Je me suis assise face au soleil. Il n’y a pas grand monde. Une légère brise s’engouffre sous ma robe. Je suis bien. Je suis femme. Une serveuse s’approche pour prendre ma commande. Une femme étonnante. Elle doit avoir une soixantaine d’années et pourtant très sensuelle. Une belle poitrine. Très raffinée. Elle a dû être très belle plus jeune. Un chemisier entr’ouvert et une jupe noire à boutons avec 2 boutons défaits. Un regard appuyé peut percevoir la lisière de ses bas.
En attendant mon chocolat, je me rappelle les paroles de Paul :
- « fais comme si j’étais en face de toi ! Ecarte légèrement tes cuisses ! Je veux pouvoir te voir ! ».
Et j’obéis. Je me dis que je suis obligé ! C’est plus facile. Un doigt glisse entre les boutons pour me caresser. C’est bon. Combien de temps je reste ainsi, je ne sais pas. Un toussotement me fait revenir à la réalité. Un couple est maintenant tout près de moi. Il me semble connaître cette femme. Elle a pris un chocolat viennois comme moi. Son regard est appuyé dans ma direction. L’homme à côté d’elle l’embrasse dans le cou en lui glissant quelques mots dans l’oreille. Elle sourit. Elle porte une robe blanche légère en coton qui laisse entre percevoir ses aréoles par moments. Elle a une belle poitrine. C’est une belle brune qui plairait à mon chéri. Maintenant l’homme l’embrasse. Sa main défait un bouton de sa robe et glisse sous le tissu. Je suis toute excitée. La femme continue de me fixer. Où ai-je bien pu la voir ?
Elle s’écarte doucement de son homme qui laisse sa main caresser son sexe. C’est sans équivoque. La femme prend sa cuillère pour prélever un peu de crème chantilly, qu’elle dépose négligemment sur sa main. Continuant de me fixer, sa bouche s’approche de sa main et je vois sa langue délicatement lécher la crème chantilly. Ça y est ! Le geste est là pour me rappeler où j’ai vu cette femme ! Bien sûr, c’est ma voisine de la chambre. Comment ai-je pu oublier ? En même temps qu’elle, je ne peux m’empêcher de passer ma langue sur mes lèvres. Je suis troublée. Son autre main glisse entre deux boutons pour se caresser un sein. C’est insupportable.

Afin de me donner de la contenance, je prends en main mon chocolat et par réflexe, je le porte à ma bouche, comme un café. J’ai oublié la crème chantilly. J’en ai plein le nez. Je tente de m’essuyer comme je peux, mais je ne trouve pas de mouchoir. Soudain, je vois une main qui me tend un fin tissu blanc. Tenez, pour vous essuyer. C’est la femme qui s’est approchée de moi pour me tendre ce mouchoir. Je bafouille et n’ose pas refuser.
- « merci » dis-je, timidement en la regardant.
- « de rien. Je suis désolée, mais je n’avais rien d’autre sous la main. » ajoute-t-elle en souriant.
Sa remarque me fait réagir. C’est alors que je prends conscience que le morceau de tissu était un string. Son string ! Je suis devenue rouge écarlate.
- « Il me semble que l’on se connaît » dit-elle.
Je reste sans voix. Jamais je ne me suis trouvée dans cette situation. Un peu paniquée, je cherche mon Paul à l’aide, mais il n'y a personne.
- « Vous n’êtes pas au Grand Hôtel ? Si, bien sûr, nous sommes voisines. »
- « Vous êtes seule ici ? »
- « Oui, non…. »
Je bafouille, déstabilisée par cette femme pleine d'assurance et si sensuelle.
- « C'est-à-dire que j’attends mon mari qui doit venir me rejoindre pour la soirée et je suis là à l’attendre. »
- « C’est drôle. Mon mari est là, mais il va me laisser. Il doit partir et ne reviendra que demain. Je suis d’ailleurs un peu inquiète car je n’aime pas dormir seule. J’espère qu’il n’y aura pas d’orage car je déteste ça. Ne soyez pas surprise si je viens vous voir au bruit du tonnerre. Au fait, je ne me suis pas présentée. Je m’appelle Carole. Voici Jean, mon mari.
Une fois les présentations faites, je lui rends son mou.. son string.
Elle me répond.
- « gardez-le, on ne sait jamais. Je sais que vous pouvez en avoir besoin. » dit-elle en insistant bien sur les derniers mots.
Diable. Cette femme m’a totalement mise à nue. Elle a tout perçu de mon manège. Tout d’abord, dans la chambre, et maintenant, ici sur la terrasse du salon de thé. Je suis toute chamboulée. Je n’ai même pas fait attention à leur départ.
C’est alors que je sens une main sur mon épaule. Quoi encore ? Me dis-je en tournant la tête.

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