Lettre À Une Absente
A quoi peux-tu occuper ces instants si loin de moi ? Que fais-tu de tes soirées
solitaires dans les longues et froides nuits de Montréal ? Je timagine dans cette
petite maison de la rue Sainte Catherine dont la façade voisine avec un restaurant
incendié lan dernier. De ta fenêtre, tu vois ses tables mises pour le repas en partie
recouvertes des gravats tombés des étages détruits. Elles ont été ainsi surprises par
le sinistre, heureusement dépourvues de convives. Au bout du trottoir, limposant
hôtel Sherbrooke éclaire de ses vingt lumineux étages un ciel de charbon. Que fais-tu,
mon aimée dans cet environnement ou la laideur télescope lélégance. Jespère que tu
as été diner dans ce restaurant français si proche où nous nous sommes connus. Et
maintenant peut-être penses-tu à moi ? Peut-être ais-je envahi ton esprit et ton corps
au point que, les sens en éveil, tu te précipites dans le froid vers ton havre
douillet.
Je ten prie, mon aimée, laisse monter en toi ces émotions. Laisse toi gagner par
cette douce chaleur qui tincite à te dévêtir. Je vois ton manteau tomber au sol, tes
bottes jetées au loin, ton pull se soulever et passer par-dessus ta tête, ta jupe
chuter légèrement vers le sol. Ta sombre combinaison suit le même chemin et dévoile en
partie ce buste que je connais superbe. Attends que je contemple ta peau laiteuse si
bien mise en valeur par ce soutien-gorge bleu nuit. Tu es belle, mon amour ! Jai
toujours aimé ton élégance quand tu roules tes collants vers tes jambes et tes pieds.
Va doucement que je savoure la courbe de tes reins sous le tissus marine de ta
culotte et tes jambes longues et musclées, déjà nues
Par la fenêtre, tu vois les lourds flocons tomber sur le sol immaculé. Un silence
épais sinstaure alors que tu tinstalles devant la cheminée lumineuse ou crépite un
feu denfer.
voisinent tes fesses. Jaime le reflet des flammes sur ta peau dénudée. Je te prends
la main pour que tu caresses tes seins fièrement dressés qui débordent de leurs
balconnets. Ôterais tu ce tissus mon aimée que je sente mieux ton téton sous ta main ?
Bravo, il vient de tomber si élégamment ! Quel plaisir de sentir le galbe de ton sein.
Veux-tu doubler mon plaisir avec ton autre main ? Maintenant, je les sens dans tes
paumes et jaccompagne ta caresse. Comment fais-tu pour quils soient si élégants et
fermes ? Viens, caressons aussi ton visage si fin, tes épaules si droites et déliées,
ton ventre si plat.
Oui, bien sûr, tu peux glisser nos doigts dans ta culotte et caresser ce sexe imberbe
que jaime tant. Je sens ton clitoris sous tes doigts, puis lécartement de tes
grandes lèvres. La culotte me gêne. On la baisse ? Parfait ! Bon voilà quelle
franchit tes pieds et que tes jambes sécartent, sécartent
Magnifique ! Je suis
rempli démotion. Je vois tes petites lèvres ou tes doigts sengagent à deux puis
trois. Je ne te suivrai pas mais je te sens frémir, vibrer. Ton bassin se soulève ! Il
te reste une main pour entrer dans ton cul. Élégante contorsion quand ton doigt y
pénètre. Je te sens tagiter et ton plaisir monter. Oui, voilà, laisse toi aller et
jouis comme il te plait ! Crie à lenvie ! Tout mon corps taccompagne porté par mon
esprit quand je te vois ainsi, repue et disloquée devant la cheminée.
Belle nuit, mon amour !
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