Maryvonne Le Bal Du Samedi Soir

suite du récit publié sous le pseudo JeanPaul: Maryvonne 18ans a le cafard depuis le
départ de son fiancé Jean-Paul appelé sous les daux pour son service militaire.
Elel accepte un samedi soir d'aller au bal avec sa copine Martine; là elle tombe sous
le charme de Paulo, un quadragénaire habitué aux conquêtes faciles; il la ramène chez
elle en passant d'abord par chez lui...

Il fait entrer Maryvonne dans la cour ; la porte d’entrée donne sur une salle de
séjour avec un canapé et des grands fauteuils…Il allume une lampe d’ambiance et après
avoir verrouillé la porte, se tourne vers elle.

- Viens…

Elle semble empruntée, son sac à la main son gilet sur les épaules. Il le lui enlève
et la prend dans ses bras. Pour la énième fois leurs bouches se joignent. Elle
succombe rapidement et noue ses mains sur la nuque de Paulo, se laissant déshabiller
sans résistance. Il prend son temps pour lui ôter son corsage, puis sa jupe, sa
combinette ; elle n’a plus que son slip et ses nu-pieds à talons. Il la pousse
doucement vers la pièce voisine, c’est une chambre avec un grand lit. Il allume une
lampe de chevet, s’écarte un moment d’elle et la contemple, appréciant les épaules
bien dessinées, les seins pas très gros mais déjà lourds, avec de larges aréoles, la
cuvette du nombril, le ventre un peu rebondi, les cuisses fuselées, les genoux bien
polis, les mollets galbés et les fines attaches des chevilles. Il la fait se tourner
et émet un sifflement dont elle devine que c’est à cause de son derrière…Il admire en
effet le contraste entre la croupe joufflue et l’étroitesse de la taille. Elle ferme
les yeux ; elle devine aux froissements de tissu qu’il se déshabille ; puis elle le
sent contre elle…Elle repense à la réflexion de Martine tout à l’heure « je vais
passer à la casserole », elle aussi va y passer, la virilité chaude et tendue s’appuie
contre ses reins…Les mains de l’homme font glisser son slip un peu brusquement, au
point de craquer l’élastique de la taille ; elle lève un pied puis l’autre pour qu’il
l’en débarrasse.

Il conserve un instant le fragile sous-vêtement en main, le porte à
ses narines, émet un murmure approbateur

- Hmm, j’aime ton odeur
Elle est horriblement gênée.
Toujours plaqué contre son dos, il lui ramène le visage en arrière pour un nouveau
baiser. La langue visite sa bouche, les mains remontent des hanches jusqu’à la
poitrine, pétrissant les seins, étirant les bouts, elle cambre ses reins contre
l’homme. Prestement il ouvre le lit et la couche, il s’allonge contre elle, la place
sur le dos et entame une savante découverte de son corps. La bouche de Paulo parcourt
les seins, descend sur le nombril, remonte puis redescend plus bas ; au moment où la
langue, se frayant un chemin dans la végétation luxuriante du pubis, pénètre dans la
brèche odorante et atteint la crête sensible du clitoris, elle hurle

- Ohhhh… Ouiii... .Ouiii
Il la dévore un long moment, mêlant salive et cyprine et lorsque la sentant prête il
lui demande si elle se donne, elle répond
- Ouiii, prenez moi !

Il se hisse sur elle et se guide d’une main ; elle sent le contact du gland contre ses
lèvres intimes, puis l’intromission…Le membre est terriblement épais, mais l’homme
sait s’y prendre ; il force en douceur et elle sent un bref instant une sensation de
déchirure, puis c’est comme si elle s’ouvrait tel un fruit bien mûr. Ça y est, elle
est femme ; le membre s’introduit en elle, comme s’il mesurait des mètres et des
mètres. La bouche de l’homme baise ses yeux, son nez, sa bouche, elle pleure et il
goûte le sel de ses larmes. En bas, dans son ventre, il bouge, il se retire et elle
croit que c’est déjà fini, mais il replonge, cette fois un peu plus fort et elle crie,
bouche contre bouche ; il lui parle affectueusement, il l’appelle « petit ventre », il
dit qu’il aime sa chaleur, sa douceur, il commence à la pilonner et elle halète.

Pendant un long moment, il va et vient dans le ventre offert, il écarte les cuisses de
la fille et les remonte ; elle sent qu’elle dégouline et effarée murmure :

- On va tout salir le drap…
Il s’interrompt un bref instant et rit :

- C’est pas grave, il y a une machine à laver !

Il plonge à nouveau, la faisant crier à chaque fois que son gland cogne contre le col
de la matrice.
Il la prend ainsi durant de longues minutes, d’abord doucement, ayant soin de bien
s’enfoncer en elle, sans la brusquer, modulant la puissance de ses coups de reins
selon le comportement de la jeune fille, attentif à ses gémissements. Au bord de la
pâmoison, elle relève ses cuisses contre les flancs de l’homme. Celui-ci décide alors
d’augmenter la cadence et ses allées et venues dans le ventre en fusion s’accélèrent ;
maintenant, c’est elle qui attire son visage contre le sien, qui dévore sa bouche.
Dans un sursaut de lucidité, elle le supplie de faire attention, elle lui dit sa peur
de tomber enceinte ; elle est juste dans sa période d’ovulation. Il la rassure :

- Ne t’en fais pas ma chérie, on ne va pas prendre de risque…Laisse-toi
aller, je sais m’y prendre…
Il reprend de plus belle son pilonnage ; cette fois elle croise ses chevilles sur les
reins de son amant et il s’enfonce de toute sa longueur dans le ventre écartelé ; il
lui murmure :

- C’est dans ta bouche que je veux venir…

- Oui…Ouiii, venez ..je suis à vous…

Il se retire de l’écrin marécageux et s’allonge ; macule la verge et sans
scrupule, il s’empare de la petite culotte rose pour s’essuyer ; alors qu’elle ouvre
la bouche pour protester, il lui prend d’autorité la nuque et l’oblige à se pencher
sur sa virilité dressée…
Elle absorbe le gland épais tandis qu’il lui caresse les cheveux, soucieux de ne pas
trop la brusquer.
Elle s’applique et le pénis s’enfonce de plus en plus loin dans sa
bouche. Paulo attire les corps de la jeune fille tout contre lui et pendant que sa
main gauche ébouriffe les cheveux bouclés, sa main droite caresse les reins
outrageusement cambrés par la position qu’il lui a fait prendre ; la faible lumière
émanant de la lampe de chevet accentue les courbes de la croupe ainsi que le profond
sillon qui sépare les deux hémisphères. Elle suce avec application, ses doigts fins
enserrent la base du membre ; alors qu’elle se dit qu’il va capituler comme l’a fait
Jean-Paul, il y a quinze jours, il interrompt la fellation et se hisse à genoux sur le
lit, il se place derrière elle et se guidant d’une main, il la pénètre à nouveau. La
position diffère et la percussion du gland contre son utérus est plus violente. Elle
crie, mais il ne s’en émeut pas et commence de la marteler en cadence, sortant presque
entièrement du vagin pour replonger tout au fond.

- Tu la sens ? Tu la sens bien ?

- Ouii, ohh doucement…

- Tu es très jolie, hum quelles belles fesses !

Disant cela il pétrit les hémisphères laiteux.
Bien vite elle connaît un nouvel orgasme et il a toutes les peines du monde à se
contrôler…Plusieurs fois il interrompt son va et vient et essaie de penser à autre
chose, réussissant à ne pas se libérer dans la chaleur du ventre. Il se retire,
arrachant un cri à sa victime et se penche derrière la croupe évasée. Ses dents
mordent dans la pulpe des fesses, sa langue descend dans le sillon, parcourt
rapidement le cratère brun, le périnée, pour atteindre la vulve…Sans cesser son
exploration buccale, il s’allonge à nouveau et attire sa proie sur lui, à l’envers…
Elle comprend ce qu’il veut et le reprend dans sa bouche…
Il la dévore pendant qu’elle le suce ; elle ruisselle et il déguste le miel qui
s’écoule, s’interrompant un court instant pour la questionner :

- C’est la première fois que tu fais un 69 ?

- Oui…C’est la première fois, tout ce que vous me faites faire…C’est la première
fois…C’est trop.
.. ohh ouiii

Elle le reprend dans sa bouche ; derrière, il la dévore, alternant les succions dans
le con et le cul.
Elle sent la hampe durcir dans sa bouche et devine que cette fois l’homme va se rendre
; elle redoute le moment de la salve mais la langue diabolique qui la fouille la rend
folle et elle reçoit le torrent crémeux au moment même où elle a l’impression que son
ventre se vide…Elle voudrait se relever, échapper à cette invasion douçâtre, mais
c’est plus fort qu’elle, elle avale, tout en continuant sa succion, au paroxysme de la
jouissance, elle caresse les bourses de Paulo pendant qu’elle extrait la dernière
goutte, le faisant crier tout comme elle vient de crier elle-même….
Ils restent un long moment immobiles, puis elle abandonne sa position pour se blottir
dans ses bras, se laissant caresser les flancs, les fesses. C’est le froid qui la fait
réagir ainsi qu’un besoin pressant…Elle lui demande où sont les toilettes et s’y rend,
toute nue, sous le regard connaisseur de son amant.
De retour dans la chambre, lui offrant cette fois de face le spectacle de sa nudité,
elle s’arrête au pied du lit :

- Il est presque deux heures, il va falloir que je rentre…
Elle baisse les yeux, consciente du regard scrutateur que l’homme promène sur elle ;
allongé nu sur le lit, sa virilité encore tendue il lui dit :

- Oui, je vais te ramener chez ta sœur, mais viens encore une minute ici... Allez,
approche !
Comme elle ne réagit pas assez vite à son goût, il se projète hors du lit et l’oblige
à s’y étendre à nouveau ; elle est à plat ventre, il se penche sur la croupe laiteuse.

La bouche experte parcourt à nouveau le corps de Maryvonne, les lèvres parsèment de
petits baisers la colonne vertébrale, descendent au creux des reins, suivent le
profond sillon des fesses, l’entrouvrent, descendent encore. Les mains viennent
écarter les demi-lunes ; malgré les protestations de la jeune fille, la langue descend
encore, atteint le cratère mauve, l’humecte ; elle sent la salive couler en elle, sur
elle…Elle proteste encore, mais plus faiblement. La langue pénètre dans le fondement
qui se dilate ; éperdue, honteuse, Maryvonne crispe ses doigts dans l’oreiller ; Paulo
la dévore ainsi plusieurs minutes, puis d’une savante reptation, il se hisse contre
elle, ses doigts remontent dans le sillon, le majeur investit doucement le cratère
liquéfié…Elle gémit :

- Oh... non, pas çà, non….

Mais l’homme n’en a cure, il pousse son avantage ; le doigt s’enfonce , la faisant se
cambrer.

- Hmmm, on dirait que tu aimes çà !

- Arrêtez…Non…Non, je n’ai jamais….

- Oui, je sais, tu ne connais pas grand’chose, justement, tu es ici pour apprendre.

Il se penche sur elle, lui dépose des baisers sur les fesses, sa bouche remonte sur
les hémisphères jumeaux, puis le long du dos ; la peau de la jeune fille se couvre de
chair de poule ; il la mord doucement, là où elle est si potelée.
L’alternance de baisers et de morsures se propage sur les épaules, se concentre sur la
nuque. Plus bas, le doigt a repris son forage, il s’enfonce presque avec facilité dans
l’anneau brun qui se distend peu à peu. De l’autre main, il lui maintient le buste
plaqué sur le lit ; le doigt se dégage du fondement et il l’humecte de salive, goûtant
au passage la saveur un peu forte des entrailles de la gamine…Il se hisse sur elle,
elle supplie une dernière fois, mais intraitable, il guide son membre dans le canyon ;
le mufle appuie contre les fronces bistres ; elle crie au moment où il force, elle
hurle,

- Oh, non, non, c’est trop …. Arrêtez, ! J’ai mal… .Oh.,Non…

En pleurs, elle en appelle à Dieu, à sa mère, elle supplie son tourmenteur, elle lui
dit qu’il va la déchirer.
Pour toute réponse, il lui redresse le buste en arrière, l’oblige à tourner la tête,
sa bouche s’empare de la sienne après qu’il lui a murmuré

- Mais non, ma chérie, tu vas voir, tu vas aimer, tu es faite pour ça !

Et d’ajouter avec un certain cynisme :

- En plus, de ce côté-là, ça ne laisse pas de preuves, tu pourras toujours dire à ton
amoureux que tu lui as réservé ton dernier pucelage.

Il rigole doucement et l’humiliation l’emporte chez la jeune fille ; elle se cabre
avec une énergie qu’il n’attendait pas et parvient à le désarçonner. Son membre quitte
sphincter sans l’investir, provoquant un bruit douteux. Elle se redresse, hagarde, les
yeux étincelants, sans se soucier de sa nudité.

- Ramenez- moi chez moi , non, laissez- moi, je vais bien me débrouiller pour rentrer,
en stop !

Pas fou, il comprend la situation et se dit qu’il n’a pas intérêt à envenimer les
choses
Il att son pantalon et l’enfile tandis que Maryvonne se rhabille en silence. Elle
se rend seulement compte qu’elle a conservé ses nu-pieds durant toute leur étreinte.
Elle enfile sa combinette, son slip souillé à l’élastique déchiré, sa jupe, son
corsage et son gilet et passe son sac en bandoulière.

- Pas de panique, petite, je vais te ramener chez toi

Le trajet du retour est silencieux ; elle ne dit mot, il lui demande si elle dort.

- Non, je ne pense pas pouvoir dormir

Il rit doucement

- Tu as des remords ?
- Oui…
- Tu veux qu’on se revoie ?
- Je...je ne sais pas

Il sourit intérieurement « si elle dit ça c’est que tout n’est pas perdu »
Il s’y connaît en femmes, le Paulo !

La DS 21 arrive à l’entrée du village ; il lui demande où il doit la déposer ; elle
hésite, puis à contrecœur, elle indique le commerce d’épicerie, lieu de résidence de
sa sœur ; elle croit utile de lui dire
- Ne laissez pas le moteur tourner devant la porte.

- T’en fais pas, petite, on va s’arrêter avant

Il arrête la voiture cent mètres avant l’épicerie, se penche sur elle ; la bouche de
Maryvonne est odorante de leurs baisers, mais il parvient tout de même à en forcer le
passage ; il réalise alors que lui-même doit être porteur d’arômes très forts car elle
le repousse juste au moment où sa main descend sur le corsage de la jeune fille.

- Non, nonnn.. Laissez- moi, je dois rentrer

Il n’insiste pas

- Bye, petite, si tu veux qu’on se revoie, tu sais où j’habite ; mon nom est Parent
Paul Parent, mon téléphone est dans l’annuaire.


Honteuse et fatiguée, Maryvonne descend de la voiture et se hâte vers l’épicerie de sa
sœur, attentive à ne réveiller personne, elle cherche quelques secondes la clé dans
son sac.
Paulo n’a pas redémarré, il suit d’un regard acéré la silhouette de la jeune fille
dans le halo des phares, les jolies jambes fuselées, la croupe qui ondule sous le
kilt…

- Hmm , c’était pas mal cette pucelle, je recommencerais bien

Maryvonne a ouvert la porte d’entrée sur le côté de la maison et monte à pas de loup
l’escalier.
Elle s’enferme à la salle de bain, se déshabille, lave son slip dans le lavabo et le
met à sécher sur la corde à linge ; demain, elle le mettra dans les chiffons. Puis
elle fait couler à petit filet de l’eau dans le bidet, s’y assied en grimaçant.
Son petit trou maltraité apprécie l’effet apaisant de l’eau tiède et savonneuse.
Surtout ne pas faire de bruit, c’est pas le moment que Ghislaine, sa sœur, se réveille
et la trouve dans cette situation inhabituelle. Elle décide de ne pas prendre une
douche qui serait trop bruyante et se lave le corps dans l’eau du lavabo ; elle se
sèche et trouve la boîte de crème Nivea dans le placard, elle s’en applique une noix
sur l’orée de ses reins, tandis que défilent dans sa tête les images de cette soirée
mouvementée. Elle passe une chemise de nuit en coton et dans l’obscurité revenue, elle
gagne sa chambre. Contrairement à ce qu’elle pensait, elle s’endort.
C’est le grand soleil qui la réveille au petit matin ; elle avait omis de fermer ses
volets avant de partir ; ébouriffée, la bouche pâteuse, elle se lève, façon
somnambule, se hâte de fermer les persiennes et de regagner son lit ; il n’est que six
heures trente et elle ne travaille pas, alors, dodo !


Il est onze heures lorsque Ghislaine, sa sœur, pointe son visage dans l’ouverture de
la porte.

- Il est onze heures, allez debout ! Martine vient d’appeler au téléphone, il faut que
tu la rappelles…Au fait ce n’est pas elle qui t’a ramenée cette nuit ?

- Heu…

- Tu te fais raccompagner en DS…On ne se refuse rien, ma chère !

Maryvonne devine que sa sœur a assisté à son retour.

- Tu me surveilles ?

- Non, je m’étais levée pour faire pipi quand tu es arrivée ; Qui était-ce ?

- Quelqu’un que tu ne connais pas, j’ai dansé avec lui et comme Martine était avec son
gars, j’ai accepté quand il m’a proposé de me ramener.

- Il ne t’a proposé que ça ?

- Tu es bien curieuse !

- Je te rappelle que tu es ma sœur, que tu n’es pas majeure et que les parents t’ont
placée sous ma responsabilité ! Tu auras l’air maligne quand tu annonceras à la mère
que tu es enceinte !

- Qui te dit que…

- Taratata ! Tu as mis bien du temps à faire ta toilette, avant de te coucher, je t’ai
bien entendue, en plus, tu as laissé traîner la boîte de Nivéa et l’élastique de ton
slip qui est déchiré c’est sûrement en l’enlevant pour pisser ? Qui c’est ce type ?

Peu avide de discussion, Maryvonne élude

- Il m’a fait danser, il habite près de Besançon, il dirige une petite usine, mais je…

- Et il s’est bien amusé avec une jeunette, il a quel âge ?

- Je... je sais pas, trente-cinq ans…Peut-être un peu plus.

- Bravo ! Et Jean-Paul, tu vas lui annoncer ça comment ?

- Ne t’occupe pas de Jean-Paul et laisse moi débrouiller mes affaires toute seule

- Je te préviens que si tu tombes enceinte, ça va barder !

- Pourquoi quand tu t’es fait engrosser par Jeannot, ça a bardé ?

La gifle est partie sèchement, marquant instantanément de rouge la pommette de
Maryvonne

- Petite garce !

L’allusion à la mésaventure survenue à Ghislaine trois ans plus tôt a porté. La sœur
aînée qui fréquentait son Jeannot s’est retrouvée un beau matin avec des nausées, pour
découvrir qu’elle était grosse de deux mois et demi ; elle n’avait pas pris garde à
l’absence de ses règles ; heureusement Jeannot qui reprenait la suite de son père dans
l’épicerie familiale, avait régularisé et le mariage était venu remettre tout en
ordre.
Pour l’instant, l’heure semble être au règlement de compte entre les deux sœurs. C’est
à ce moment que sonne le téléphone, Ghislaine va répondre et de mauvaise grâce appelle
Maryvonne

- C’est Martine

Maryvonne descend et s’empare du combiné

- Salut…Oui à deux heures je pense…Oui je te raconterai, mais je ne vais pas sortir
longtemps cet après-midi, il y a de l’orage dans l’air avec ma sœur ;oui c’est ça on
se retrouve au foyer.

La conversation a été brève, ce n’est pas le moment de passer des heures au téléphone.
Elle remonte prestement à l’étage, prépare un pantalon , un chandail, un soutien-gorge
et un slip et s’enferme dans la salle de bain.
Une fois prête elle descend à l’épicerie et propose ses services à sa sœur pour faire
le ménage avant la fermeture. Bien lui en prend car Ghislaine se radoucit et s’adresse
à elle pendant qu’elle passe la serpillière :

- Désolée pour la baffe, c’est parti tout seul

- C’est pas grave

Elle se masse machinalement la joue. Ghislaine croit bon de renchérir

- Tu sais, il faut faire attention ! Il t’a…dépucelée ?

- Oui…

Il y a eu un temps d’hésitation, puis

- Pour Jean-Paul, je…Je vais lui écrire, la vérité…

- Et l’autre, tu vas le revoir ?

- Je sais pas…Ça dépendra de Jean-Paul.

- Tu es quand même gonflée, te faire sauter dès le premier soir par un type qui
pourrait être ton père !

- Il a fait attention…

- Tu as beaucoup saigné ?

- Non…Je ne crois pas, enfin un peu quand même

- Il va falloir que tu te tiennes à carreau un moment ma petite

- Oui…

L’arrivée de Jeannot qui vient faire la caisse interrompt le dialogue, puis arrive
l’heure de passer à table. Le repas est vite expédié ; l’après-midi, Jeannot a prévu
d’aller à la pêche après la sieste et Ghislaine va emmener sa fille chez Mamy pour la
traditionnelle visite dominicale. Finalement ça laisse à Maryvonne plus de temps libre
que prévu

Elle se brosse les dents, se change, elle quitte pantalon, chandail et soutien-gorge,
elle ne conserve que son slip blanc en coton et passe une robe-chemisier qui s’arrête
à mi-cuisses, en acétate imprimé de losanges bruns sur fond jaune, fermée sur le
devant par huit boutons, chausse ses nu-pieds blancs à petits talons. Le temps se
couvre et elle endosse un imper en popeline bleu marine, lui aussi très court, sans le
boutonner.
S’efforçant de passer inaperçue, elle quitte la maison et se dirige vers le foyer
rural, lieu de rencontre des jeunes du village… Il n’est que 14 heures, mais déjà les
mobylettes vrombissent sur la place, des garçons bruyants sont attroupés devant la
porte encore close du foyer. Elle fait la moue en constatant que Martine n’est pas
arrivée ; elle n’a pas envie de discuter avec les autres ; elle pense à Jean-Paul ;
s’il était là, rien ne se serait passé.
C’est à cet instant qu’elle aperçoit la DS 21 au fond de la place, garée sous un
arbre. Elle se sent pâlir, ses jambes flageolent et Martine qui n’arrive pas !
Les phares obliques de la DS lancent un éclair, elle comprend que c’est pour elle ;
elle a peur qu’on la voie, mais se dirige quand-même vers la voiture. La vitre teintée
s’abaisse, Paulo est seul à bord, vêtu d’une chemise Lacoste et d’un pantalon noirs.

- Bonjour, petite, bien dormi ? Je savais que je te retrouverais ici…

- Vous en savez, des choses !

- Pas assez encore, mais j’apprends vite ! Tu montes un instant ?

- Si vous voulez…

Elle aurait voulu dire non et s’en veut déjà de capituler si vite ; elle s’installe
sur le siège passager tenant vainement d’empêcher sa robe de remonter sur ses cuisses.

- J’ai rendez-vous avec Martine, ma copine d’hier soir, elle…

- Elle attendra, il est à peine deux heures, ça nous laisse le temps de discuter ; tu
me fais visiter un peu les environs ? Disant cela, il actionne le petit levier des
vitesses au-dessus du volant qui sert également de démarreur sur les DS. Le moteur
ronronne doucement. Sans avoir laissé à la jeune fille le temps de donner son avis, il
démarre.

La voiture roule doucement, quitte le village.

- C’est par ici que tu viens de promener avec ton amoureux ?

- Oui, avec sa 2Cv, ça passe mais avec une belle voiture, je sais pas, le chemin est
en mauvais état…

- T’en fais pas, si ça coince, je mettrai en position haute, ça passera sans problème.

Elle renonce à parler mécanique. La voiture ralentit alors que le goudron cède la
place au tout-venant. Paulo passe de troisième en seconde et sa main quitte le volant
pour se poser sur le genou de la jeune fille.

- Alors c’est par ici que tu viens faire des câlins ?

- Oui, quand il fait beau et s’il n’y a personne qui se promène.

- Alors, aujourd’hui c’est le temps idéal, il va pleuvoir dans une demi-heure, on a
juste le temps de se dégourdir les jambes ; il engage la voiture dans un chemin sous
les frondaisons ; sa main remonte sur la cuisse. Elle lui demande d’être sage, mais il
n’en tient pas compte, arrête le véhicule et se penche sur elle. L’avantage de la DS
c’est qu’il n’y a aucun levier de vitesse ou autre accessoire pour encombrer le
plancher et le passage d’un siège à l’autre est des plus aisés. Il caresse la cuisse
tiède, puis sa main actionne le levier de la portière de Maryvonne…Elle descend du
véhicule et il la suit de près.

Ils ont à peine fait quelques pas qu’il l’arrête et le tient face à lui ; elle baisse
les yeux et n’oppose aucune résistance quand le visage de Paulo s’approche, ni quand
sa bouche s’empare de la sienne. Le baiser est tout aussi torride que ceux d’hier
soir. Elle noue ses mains sur la nuque virile ; les mains de l’homme passent sous
l’imper, caressent son dos, descendent sur ses reins ; les doigts experts suivent le
relief que fait la ceinture élastique du slip sous le fin tissu de la robe, descendent
sur les globes fessiers. Elle voudrait dire non, mais la langue qui visite sa bouche,
ses dents, son palais, la fait suffoquer. Les salives se mélangent, la main droite
pétrit sa croupe alors que la gauche revient sur le devant et déboutonne la robe.

Il interrompt le baiser pour la contempler. Il se régale du spectacle qu’elle lui
offre, femme-, coupe de cheveux à la garçonne, yeux bruns candides, et plus bas
des seins en poires aux aréoles surdimensionnées, le ventre adorable avec ce nombril
enfoui dans une profonde cuvette, l’abdomen rebondi qui tend le coton blanc du slip
par les côtés duquel s’échappent quelques poils bruns.

- Ôte ta culotte !

Elle a un temps d’hésitation, mais le regard acéré qui la scrute a raison de sa
résistance ; elle fait doucement glisser le coton blanc, dévoilant le ventre puis le
pubis fourni. Il insiste :

- Ôte la et donne-la-moi-la-moi !

- Vous êtes collectionneur de petites culottes ?

- C’est surtout ce qu’il y a dedans qui m’intéresse ! Ôte la !

Elle obéit, la culotte descend sur les cuisses fuselées, les genoux, elle lève un pied
puis l’autre pour se débarrasser du dernier rempart de sa féminité ; penaude elle lui
tend le slip. Il s’en saisit, le retourne, le hume. Comme il sourit en examinant le
fond, elle croit bon de préciser :

- Je…J’ai dû mettre de la crème Nivéa, derrière…Elle est rouge de confusion.

- Tu as mal ?

- Oui, un peu…

- Je serai patient…

Il glisse le slip dans sa poche et s’approche d’elle ; leurs bouches se joignent à
nouveau, elle se blottit contre lui. La main droite de Paulo la serre, la gauche
descend sur le ventre, cherche l’entrée, caresse les lèvres ; un doigt pénètre, elle
gémit. Alors il défait l’imperméable puis la robe ; elle est toute nue au milieu de la
clairière, presque à l’endroit même où elle est venue avec Jean-Paul. C’est à ce
moment que tombent les premières gouttes de pluie annoncées par la météo.

- Viens, on va se mettre à l’abri.

Il se saisit de ses vêtements tombés à terre et l’entraîne vers la DS. Les gouttes de
pluie grossissent et Maryvonne se laisse allonger sur la banquette arrière de la
voiture. Paulo referme la portière et tendant le bras entre les deux dossiers des
sièges avant, ouvre la boîte à gant. Il tient un petit étui en celluloïd et en extrait
une sorte de noyau verdâtre et translucide.

- Tiens, mets ça dans ton vagin ; c’est une gélule de Synthol ; c’est un désinfectant
et ça sert aussi de contraception locale.

Elle n’a pas le temps de répondre, il reprend sa bouche et c’est lui qui enfonce la
gélule dans le ventre, lui murmurant :

- J’ai envie de t’aimer sans retenue, comme ça, tu ne risqueras rien.

Éperdue, elle lui caresse les cheveux amoureusement.

- Vous êtes fou et vous me rendez folle…

- Attends, ce n’est qu’un début !

Les doigts reprennent leur exploration, deux d’entre eux s’enfoncent dans le vagin où
la gélule est en train de fondre ; l’index ressort du cloaque et remonte jusqu’au
clitoris qu’il décapuchonne, la faisant se cabrer. La caresse s’accentue, elle halète,
gémit, le supplie d’arrêter. Il s’en garde bien et continue en même temps que sa
bouche vient réduire au silence celle de sa petite prisonnière.
Elle songe un bref instant qu’elle va à nouveau tromper Jean-Paul, au moment même où
Paulo se redresse, quitte sa chemise et déboucle la ceinture de son pantalon ; dessous
il ne porte rien, elle entrevoit un court instant la verge tendue, couronnée d’un
épais gland violet. Il lui écarte les cuisses et son visage plonge dans la fourche,
elle sent le contact de la bouche contre son intimité, de la langue qui la visite et
remplace les doigts sur le clitoris à vif. Elle crie, elle le supplie encore
d’arrêter, elle sent que son ventre se liquéfie. Il lui relève les cuisses en arrière
et sa langue s’enfonce dans le vagin ; mais il s’interrompt et se redresse, barbouillé
de sécrétions, rigolard :

- Pas très bon le Synthol !

Il se hisse entre les cuisses ouvertes, se guide d’une main ; elle sent le gland
contre son ouverture. Il tâtonne à peine et s’enfonce d’un trait en elle, la faisant
hurler.

Très rapidement il s’installe en elle, alors que dehors les éléments se déchaînent.
D’énormes gouttes martèlent le toit de la voiture dont les vitres s’embrument de buée.
Maryvonne crie sans discontinuer pendant de longues minutes sous l’assaut de Paulo. La
verge terriblement dure et épaisse envahit son ventre ; il lui relève les cuisses pour
mieux la pilonner, se penche sur elle pour cueillir sur ses lèvres le souffle chaud de
sa jouissance. Elle crispe ses doigts sur les flancs de l’homme et lui griffe la peau.
Il exulte.

- Tu aimes ça, hein, petite chatte ?

- Oui, j’aime, oooh oui, encore !

Il sort un bref instant du ventre en chaleur pour s’y enfoncer à nouveau en force

- Tiens, prends ! Tu aimes ? Dis le !

- Ouiii, j’aime, oui, prenez moi encore, inondez moi !

- Je veux ton cul !

- Non... non ! Je veux que Jean-Paul soit le premier à me prendre comme ça…S’il veut
encore de moi.

Il interrompt ses allées et venues et la questionne

- Tu vas lui dire que tu l’as trompé ?`

- Oui, je vais lui écrire demain, de toute façon, il se rendra bien compte que je ne
suis plus vierge.

- Tu regrettes ?

- Oui, enfin, non, je ne sais pas ; tout s’est passé tellement vite avec vous…

Il reprend ses allées et venues dans le ventre qui se fait de plus en plus accueillant
; elle hisse son visage vers le sien pour que leurs lèvres se joignent ; bouche contre
bouche elle murmure :

- J’ai honte, mais j’aime ce que vous me faites, vous me rendez folle !

Subjugué par cet aveu, il lui relève les cuisses encore plus haut, les lui ramenant
contre ses propres épaules et se rue en elle. En même temps sa main gauche passe sous
les reins de Maryvonne, son majeur s’insère dans le sillon fessier, arrive au contact
de l’anneau culier et s’y enfonce.

- Je veux que tu te donnes à moi par là, quand tu l’auras fait avec ton fiancé…

- Oui, je me donnerai…

- Tu me donneras quoi ? Dis le !

Il la besogne de plus en plus fort…
Entre deux gémissements, d’une voix hachée, elle lui dit ce qu’il veut entendre :

- Oui…Oui, je vous donnerai mon derrière…

- Ça s’appelle autrement !

- Je..je vous donnerai mon cul…

Elle est au bord de la pâmoison, ses joues passent au rouge, ses yeux chavirent, elle
découvre l’orgasme dans toute sa splendeur. Au moment où elle hurle, il laisse aller
les vannes de sa propre libido et elle reçoit en elle la bouillante invasion de sa
semence. Une salve, puis une deuxième, une troisième viennent s’écraser au plus
profond d’elle-même.
Paulo jouit en ahanant, à chaque décharge, il lui assène de violents coups de boutoir,
accompagnant son éjaculation de mots d’une crudité inouïe.

- Tiens, prends ! Prends mon jus…Tu aimes ? Tu aimes petite pute ?

- Ouiiii, oui j’aime, ohh c’est chaud !

Elle hisse à nouveau son visage vers lui, leurs bouches se joignent, leurs langues se
mélangent.

Il est sorti de son ventre et a extirpé de la contre-porte une boîte de Kleenex ;
c’est lui qui a épongé les sécrétions diverses sur le cuir de la banquette ; elle est
sur le flanc, en chien de fusil, le visage caché dans son bras replié, encore
haletante. Comme il lui caresse la hanche, elle se redresse et se saisit de sa robe
qu’elle enfile à la hâte ; elle dépose un bisou furtif sur les lèvres de son amant :

- J’ai envie de faire pipi…

Comme il pleut toujours, elle pose son imper sur ses épaules, sort de la voiture et ne
jugeant pas utile de s’éloigner, s’accroupit dans l’herbe, tout près de la voiture,
soulageant sa vessie dans un long jet doré. Il se penche et lui propose un Kleenex

- Oui, je veux bien, merci…

Sans se soucier de sa nudité, il sort de la voiture et lui tend le mouchoir en papier.
Maryvonne termine sa miction et s’essuie , consciente du regard de l’homme sur elle ;
elle lève le visage et cille sous la lumière d’un flash. Il vient de la prendre en
photo !
Il tient en main un minuscule appareil Rollei et croit bon d’expliquer :

- Très pratique ces petits appareils : ça tient dans la main et ça fait des belles
photos, tu verras…

Elle se redresse, écarlate

- Vous allez les faire développer ?

- Bien sûr, mais sois tranquille, c’est un photographe qui travaille pour moi, il
développe mes photos de chantier, ça va le changer un peu des cuisines et des salles
de bain ; rassure toi, il est discret.

Elle a ramené sur sa nudité les pans de sa robe et de son imper.

- Allez, ouvre, montre moi tout ça, que je fasse de belles images

- Non, non, je veux pas…

- Allez, juste le haut…

Honteuse d’être si complaisante, elle écarte le haut de ses vêtements, dénudant ses
seins aux aréoles gonflées…
Le flash crépite encore deux fois avant qu’elle reboutonne sa robe.
Comme elle se penche vers la banquette pour récupérer sa culotte, il l’arrête :


- Tt, tt , non… .Je la garde, j’ai tout prévu !

Il ouvre la portière avant et sort de la boîte à gants un étui rose en carton portant
la marque Rosy.

- Tiens, déballe, c’est pour toi, j’ai obligé une amie qui tient une boutique de
lingerie à ouvrir ce matin …

Les doigts tremblants, elle ouvre le paquet pour y trouver un slip noir en dentelle.

- Passe le, c’est sûrement la bonne taille, c’est du 38.

Dépassée par les événements, elle déplie le nylon…Le devant est un triangle en
dentelle, un cordon élastique festonné court sur les hanches et le derrière est en
tulle transparent…
Elle enfile le slip et s’offre à son regard ; le devant, très échancré, laisse
échapper sur les côtés les poils frisés du pubis ; il lui demande de pivoter et de se
retrousser. Elle le fait , remontant la robe et l’imper au-dessus de ses reins. Il
contemple avidement la mappemonde blanche, le sillon crûment révélé par le fin voile.
Le flash illumine la scène tandis qu’elle proteste :

- Vous allez montrer ces photos à qui ?

- N’aie pas peur, on avisera quand elles seront développées, tu seras la première à
les voir.

- Et qui d’autre ?

- Pas de panique, j’aime la discrétion…et si je les montre, ce sera à des connaisseurs
!

La pluie a cessé ; elle regarde sa montre ; il est quinze heures…Que d’émotions en une
heure !
Elle lui demande de la ramener au foyer rural ; il enfile rapidement ses vêtements
alors qu’elle prend place sur le siège avant.
Il roule doucement sur la petite route qui mène au village et lui parle.
Elle apprend qu’il dirige une société d’agencement et qu’il doit partir pour plus
d’un mois, à Paris, pour deux gros chantiers, un appartement et un magasin, qu’il ne
la reverra pas, qu’elle va lui manquer.

- Je passerai peut-être mardi acheter des croissants, c’est sur ma route.

- Si vous voulez…

Elle lui demande de la déposer à l’écart ; ils se séparent après un rapide baiser.
Martine sort à l’instant même de la salle du foyer où elle s’était abritée de la
pluie, malgré le tintamarre du juke-box et du baby-foot autour duquel s’escriment
quelques garçons braillards.
Elle va à la rencontre de Maryvonne, alors que la DS s’éloigne.

- Eh ben ma cocotte, c’est du flirt çà !

Dit-elle en faisant la bise à la brunette ; elle s’éloignent à l’écart du bâtiment

- Oh, tais toi…Je ne réalise toujours pas ce qui m’arrive !

- Tu as couché avec lui ?

- Oui, cette nuit et …on a recommencé dans la voiture, tout à l’heure. Je vais être
obligée de tout avouer à Jean-Paul…

- Pourquoi ? C’est peut-être pas la peine de te compliquer la vie ?

- C’est que…je ne te l’ai pas dit, mais avec Jean-Paul, on n’a jamais…été jusqu’au
bout, juste des caresses au lit et il a eu ma bouche, mais pas plus. Avec lui là,
Paul, c’était la première fois que je…

- Tu veux dire que tu avais encore ton pucelage ?

- Oui..

- Aïe !

- Comme tu dis ! Je vais lui écrire demain, on verra bien…

- Eh ben ma cocotte, je voudrais pas être à ta place ; tu as aimé au moins ? Oui, si
tu as remis ça aujourd’hui, c’est que tu as aimé et lui aussi, apparemment !

- Oui, j’ai aimé, c’est ça le pire !

La rouquine s’inquiète

- Vous êtes allés « jusqu’au bout » ?

- Hier soir , chez lui, il a…fini, heu…dans ma bouche et tout à l’heure, dans sa
voiture, il m’a fait prendre des précautions, une gélule de Synthol dans le vagin ; il
dit que ça protège ; surtout que je suis en pleine période critique !

- Moi aussi, mais cette nuit, avec mon amoureux, on a fait « autrement ».

- Autrement ?

- Oui, il m’a « fait ça » par derrière ; j’ai trouvé ça bien, mais je te dis pas
l’état des draps, j’étais gênée, si tu savais !

- Moi, il a voulu me prendre comme ça hier soir, mais j’ai pas laissé faire et je me
dis que si Jean-Paul veut encore de moi, je me donnerai à lui de cette façon.

- Et dans la voiture, c’était bien ?

- Oui, je crois que j’ai joui encore plus que cette nuit ! Il a gardé ma culotte en
trophée et il avait prévu son coup : il m’en a offert une autre à la place

- Montre !

Maryvonne s’assure que personne ne peut les voir et ouvrant son imper, elle retrousse
sa robe jusqu’à la taille, révélant à sa copine le sous-vêtement noir.

- Wouah… ! Un string ! Tourne toi…pfff, avec le popotin que tu as, c’est fou l’effet !
Si j’étais un gars, je te sauterais dessus !

Elles rient, Martine poursuit :

- Tu vas le revoir ?

- Je sais pas, il part en déplacement à Paris, plus d’un mois, d’ici là, Jean-Paul
sera revenu en permission, enfin j’espère. Bon c’est pas tout çà, il va falloir que je
rentre, si je veux faire ma toilette, il vaut mieux que ma sœur ne soit pas là et ce
soir, je vais au dodo de bonne heure !

- Je te raccompagne ; tu veux qu’on aille danser Dimanche prochain ?

- Je sais pas, on verra, téléphone moi.

à suivre

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