Le Roman De Sandrine-Suite
Résumé :
Paul et Sandrine viennent de passer une après-midi torride en compagnie de Blaise, le
portraitiste quils ont rencontré la veille, Place du tertre à Montmartre.
Ils ont convenu avec lui que Sandrine viendrait séjourner chez lui à loccasion dun
stage quelle doit effec à Paris fin mars. Ils quittent latelier du peintre sur
la perspective de ces prochaines retrouvailles et décident de flâner un peu dans Paris
avant de regagner leur hôtel.
« Tu as aimé ? »
« Oui
»
« Tu vas venir chez lui en Mars? »
« Si tu me le demandes, oui
»
« Oui, jai envie que tu y ailles ; jaime te voir prise par lui
»
« Oui, mais, là, tu ne me verras pas ! »
« Ça ne fait rien, tu me raconteras et lui aussi : je vous téléphonerai le soir, et
puis, je viendrai vous surprendre
»
« Tu es incroyable, je suis mariée avec un vrai vicieux ! »
« Et moi, avec une vraie salope, mais jaime ça ! »
Ils sarrêtent et il lembrasse sur la bouche, ne se gênant pas pour peloter les
fesses ; un commis boucher qui se hâte sur le trottoir avec une livraison leur jette
au passage :
« Tiens, encore un qui cherche un morceau dans la culotte ! » *
*( morceau dans la culotte : se dit dune pièce de boucherie très appréciée des
amateurs de viande rouge)
« Elle a pas de culotte ! « réplique Paul et il éclate de rire.
Confuse, elle se détache de lui :
« Tais-toi, tu vas nous faire embarquer par la police ! »
Il rit, content de lui et ils reprennent leur marche vers la voiture.
À peine installés à bord, il lembrasse à nouveau, fouillant sous la veste de
fourrure, déboutonnant le corsage ; incapable de len empêcher, elle se laisse faire
en gémissant, tandis que les doigts de Paul palpent les globes alourdis.
La bouche de son mari dévore la sienne. Sans se préoccuper déventuels voyeurs, il
ouvre en entier le corsage, dénude les seins, les mord, les suce ; elle crie, mais
elle le laisse retrousser le kilt jusquà la taille.
la lisière des bas, écarte les deux cuisses dalbâtre et fouille le ventre humide.
« Tu mouilles comme une fontaine ! »
« Oui, ohhh, jai honte, je ne sais pas ce qui marrive ; oh, chéri, embrasse-moi
encore ! »
« Dès quon sera à lhôtel, je vais tenculer ! »
« Oui, oui
Tout ce que tu voudras, tout, je taime, jai encore envie ! »
Paul a maintenant enfonce trois doigts dans le vagin écartelé ; elle ruisselle,
cuisses largement ouvertes, envoyant son ventre à la rencontre de la diabolique
caresse.
Ce nest quaprès quelle ait connu un nouvel orgasme quils reprennent conscience de
lendroit où ils se trouvent ; ils ont probablement été vus par des passants et elle
en rougit, se réajustant du mieux quelle peut. Elle se recoiffe, passe au crayon
rouge ses lèvres gonflées par les baisers et reboutonne son corsage.
Ils démarrent enfin et se dirigent vers la rive gauche.
Paul retrouve un restaurant à poissons de Saint Germain des Prés quil fréquentait
durant ses études à Paris. Ils sy installent assis côte à côte et il ne se gêne pas
pour la caresser sous la nappe, non sans avoir défait à nouveau trois boutons du
corsage. Lattitude de Blaise a déteint et il a envie de faire preuve du même culot
que le portraitiste.
Sandrine est pour le moins gênée des regards que jette le serveur vers son décolleté à
chaque fois quil passe près deux, mais cela ne fait quaccroître le plaisir de son
mari. La main de Paul remonte entre ses cuisses, vient se loger à la fourchette, là où
le pubis est si renflé, les doigts réussissent à forcer lentrée du ventre. Un
véritable marigot !
« Salope, tu es trempée ! » lui dit-il tendrement.
« Oh
Chéri, cest vrai, tu es en train de faire de moi une vraie salope ! »
« Tu as aimé avec Blaise, hein ? »
« Oui, chéri, jai aimé, mais tu las voulu
Ohh tu sais, jai peur dy prendre goût et
puis, je ne sais pas si nous avons bien fait daller aussi loin
Tu sais, il ne sest
pas protégé
»
« Hier, avant de te baiser à lhôtel, il ma montré un certificat médical récent
»
« Il.
que je suis très sensible et tout à lheure, il a joui dans mon ventre
Toi aussi ??
Peut-être un peu ? »
« Non, moi jai joui sur ton ventre et sur tes seins. »
Elle enchaîne :
« Tu sais si je suis enceinte, je suis contre li.v.g., mes parents aussi ! »
« Qui ta parlé di.v.g . ?Si tu es enceinte, on assumera, cest tout ! »
« Ohh, tu es vraiment fou, mais je taime ! »
Elle quémande un baiser et se laisse caresser les seins tandis que leurs bouches se
soudent. Sans plus se soucier déventuels voyeurs, il retrousse le kilt au-dessus de
la lisière des bas et elle ouvre les cuisses, se donne aux doigts qui la fouillent au
plus profond. Très vite elle les inonde de cyprine alors que son odeur intime devient
de plus en plus présente.
Il rit
« Heureusement quon est dans un restaurant à fruits de mer : on va moins remarquer
ton odeur ! »
Elle le gronde
« Chuttt, on va se faire remarquer ! »
À ce moment, le serveur sapproche ; ils ont à peine touché à lapéritif et elle jette
un regard navré au garçon, lui demandant de patienter encore un peu pour la commande.
Ils réussissent à se concentrer sur la carte, portant leur choix sur des huîtres
accompagnées dune bouteille de muscadet. Aussitôt servis, ils se jettent sur les
coquillages, entrecoupant leur dégustation de baisers enflammés, parfumés à liode et
au vin blanc.
Il est vingt-deux heures quand ils quittent la brasserie et regagnent leur voiture.
Paul, conscient davoir un peu bu, roule doucement jusquà lhôtel de la Porte
dItalie.
Dans lascenseur, il ne peut attendre davantage et sempare de la bouche de Sandrine
tout en retroussant le kilt sur les reins, palpant le postérieur découvert. Elle doit
faire preuve de toute son énergie pour quil consente à la lâcher, juste au moment où
la porte douvre sur le palier de leur étage.
cest les fesses à lair quelle entre dans la chambre.
Sitôt la porte refermée, il se déchaîne et elle se retrouve toute nue, ouverte sur le
lit. Il se jette sur elle et sa bouche sempare de louverture rose et dégoulinante.
Très vite, elle crie, ses doigts crispés dans les cheveux de Paul, défaillante sous
cette délicieuse morsure au plus intime de sa chair.
Il la fait se retourner, à quatre pattes sur le lit ; elle lui offre sa croupe dont la
blancheur ressort, accentuée par léclairage de la lampe de chevet.
Sa langue sy engouffre, visite le cratère mauve encore distendu par les pénétrations
de Blaise, lélargit, le détrempe, lui révélant lodeur dhumus qui sen dégage.
Lorsque enfin il se hisse derrière elle et pointe le mufle de son sexe contre
lanneau, elle se cambre pour venir mieux à sa rencontre et lengloutit avec autant de
facilité que sil était entré dans son vagin. Alors commence un pilonnage effréné qui
la fait délirer ; elle se lâche, réclamant quil la prenne encore plus fort.
« Oui, elle aime ce quil lui fait, oui elle a aimé ce quils lui ont fait connaître
durant ces deux jours, oui elle aime sa verge, oui elle aime celle de lAutre, oui
elle a envie de céder encore à leurs caprices, oui elle se donnera encore à Blaise,
oui elle est heureuse dappartenir à deux hommes. »
Elle dit oui à tout ce quil lui suggère, elle dit oui, pourvu quil la défonce
encore ! Elle seffondre, au bord de la syncope, juste au moment où il jaillit dans
ses entrailles, en un flot de semence dont elle ressent la chaleur jusque dans son
estomac.
Ils ne se relèvent même pas pour se laver, tant ils sont rompus de fatigue et ce nest
quà sept heures du matin que Paul émerge péniblement. La lampe de chevet est restée
allumée toute la nuit sans les gêner. Il contemple le corps alangui couché sur le
flanc, la courbe des hanches, la cambrure affolante du fessier, le doux renflement du
bas-ventre, les cheveux défaits qui masquent en partie le visage.
il, comme si elle se sentait observée ; elle sétire, faisant ainsi saillir davantage
son postérieur. Cest incroyable : il a déjà envie de la reprendre. Elle le ramène à
la raison : le moment est venu de rentrer au bercail et de reprendre pour un temps les
habitudes familiales.
À dix heures, ils quittent lhôtel et prennent la route de la Champagne.
- Ils arrivent à Reims pour déjeuner et cest la joie des retrouvailles avec la
famille ; Geneviève, la maman de Sandrine, a choyé leur petite Fanny comme un bijou de
valeur tandis que le grand papa, leur a concocté un repas de fête.
Mais il faut songer à reprendre le collier et le reste du samedi est consacré à se
réinstaller dans leur petit pavillon à dix kilomètres de Reims.
Le soir, ils dînent frugalement ; Sandrine redoute davoir pris du poids depuis une
semaine ; la balance lui confirme lexistence dun kilo supplémentaire. Comme elle
accuse la trop bonne chère et les apéritifs quils ont consommés plus que dhabitude,
Paul lui lance une flèche :
« Pourtant tu as eu de lexercice ! »
Cest la première fois quils évoquent leur chaude aventure et elle rougit :
« Cest toi qui la voulu ! »
Il la prend dans ses bras :
« Avoue que tu as aimé ! »
« Oui, jai aimé, mais je redoute la suite
Fin Mars et après. »
- Plusieurs jours ont passé, Paul a repris lécole, Sandrine est bien occupée au
lancement dune opération promotionnelle et la relance des clients.
Un soir, lorsquelle rentre du travail, Paul lattend dans le salon ; il sest servi
un whisky ; la petite Fanny est dans son parc, dialoguant avec ses peluches. Paul est
en train de regarder des photos ; il se lève et embrasse sa femme :
« Tiens, regarde, cest Blaise qui nous a écrit, il envoie des photos
Tu es très
belle, bandante
»
Tremblante, elle prend les photos que lui tend son mari. Il y en a vingt, certes
techniquement réussies, mais elle frémit en se voyant comme elle ne sétait jamais
imaginé être. Son fessier opulent, tantôt ouvert, tantôt cambré, ses seins lourds, son
ventre arrondi sous le nombril, son pubis terriblement fourni, explosent au regard
selon les poses quils lui ont fait prendre dans latelier du peintre. Pire encore,
les clichés la montrant en train de sucer Paul et les autres, faits par celui-ci, la
montrant subissant les assauts de Blaise, déclenchent une folle sarabande dans sa
poitrine
« Vous êtes fous ! Si quelquun trouve ça ! »
« Tinquiète
Tiens, il a ajouté un mot. »
La brève missive du peintre leur dit tout le plaisir quil a eu à les rencontrer,
quil attend avec impatience la dernière semaine de Mars et quil sest permis de
garder les négatifs et de faire un tirage supplémentaire « pour son plaisir ».
Laménagement du temps de travail de Sandrine lui permet de disposer le mercredi dune
après-midi de congé quelle consacre à son ménage. Ce mercredi-là, deux semaines après
leur escapade parisienne, Fanny dort à poings fermés dans sa petite chambre. Le
téléphone sonne. Elle se précipite pour décrocher :
« Allo, bonjour, cest Blaise
»
Un temps de silence, puis dune voix tremblante, elle répond timidement :
« Oui
Bonjour, cest Sandrine
»
« Tu nes pas seule ? »
« Si, mais
Mais je ne mattendais pas à
Et puis je parle doucement parce que la petite
dort. »
« Je ne lai pas réveillée, au moins, jespère
Dis- moi, ça ne te fait pas plaisir que
je tappelle ? »
La réponse jaillit, terriblement spontanée :
« OH si ! » et elle se mord aussitôt les lèvres, consciente que sa réponse ressemble à
un aveu. Depuis quils sont rentrés de Paris, elle pense sans cesse à cet homme qui a
fait basculer sa vie en si peu de temps, qui la révélée à elle-même ; à chaque fois
quelle pense à lui, elle sent une chaleur sournoise irradier son ventre et ses reins.
Encore plus, depuis quelle a vu les photos lautre soir, surtout que Paul ne la pas
ménagée, excité quil était par les prises de vues scabreuses.
Comme sil devinait ses pensées il linterroge :
« Tu penses à moi ? Souvent ? »
Elle ne cherche même pas à dissimuler :
« Oui ! sans arrêt ; je pense à vous, trop
Nous avons reçu les photos
Vous êtes fou,
tous les deux ! »
« Oui, je sais ; jai eu Paul au téléphone tout à lheure ; cest lui qui ma dit de
te téléphoner ; alors, comme ça, tu fais ton ménage tous les mercredi ? Et tu
toccupes de la petite, cest bien
»
« Oui, cest tous les mercredi ; jai des horaires aménagés et comme je travaille tard
le mardi et le jeudi, je dispose du mercredi à partir de midi. »
Ces paroles anodines provoquent chez lhomme à lautre bout du fil une intense
jubilation ; il aime la faire se raconter. Il veut en savoir plus sur elle et il la
questionne encore, à tel point quelle rétorque :
« Vous men demandez, des choses ! gardez en pour la fin mars
»
Elle sinterrompt, se mord les lèvres, consciente den avoir trop dit. Il saisit la
balle au bond :
« Ah, cest bien, je vois que tu es toujours daccord pour venir en pension dans ma
tanière. »
Penaude elle répond par laffirmative. Alors, il renchérit :
« Dis- moi, comment es-tu vêtue pour faire ton ménage ? »
Et elle décrit sa tenue avec une complaisance qui létonne elle-même. Elle décrit la
courte blouse rose en nylon, sous laquelle elle porte une petite culotte en dentelle
couleur chair et un soutien-gorge noir. Il lui fait remarquer que cest une faute
daccord ; elle acquiesce en lui disant quelle a mis sa culotte de ce matin au linge
sale et quelle a gardé le soutien-gorge, quelle va faire sa lessive après le ménage.
Sa voix devient enrouée ; il se rend compte de son trouble :
« Tu es émue ? »
« Oui, quand vous me parlez, ça me fait tout drôle
«
« Retire ta blouse, ta culotte, ton soutif
Allez, exécution ! »
« Oui
»
Fébrile, elle pose le combiné et fait ce quil demande ; en un instant elle est toute
nue, à lexception de ses mules à talons.
Elle se voit dans le miroir du salon, le visage écarlate, elle reprend le combiné. Il
lui demande de brancher le micro mains-libres du téléphone ; elle le fait, puis il
veut quelle se caresse les seins.
« Sont-ils toujours aussi lourds ? »
« Oui
»
« Et ton ventre, toujours rond, comme jaime sous le nombril ? »
« Oui
Je crois »
Il demande quelle lui parle de son pubis ; elle lui dit quelle a cessé den réduire
les contours, quelle na épilé que ses jambes, pas ses aisselles non plus, elle sest
souvenue quil la voulait fournie sous les bras
Denrouée, sa voix devient tremblante sous leffet des questions quil lui pose et
quand il lui ordonne de se caresser, elle lui obéit, haletante, puis gémissant au fur
et à mesure que ses doigts coulissent dans la brèche de son ventre ; elle sappuie de
sa main libre contre le vaisselier, arquée, ses doigts enfouis au plus profond de son
intimité. Elle y met tant dentrain que le meuble tremble, dans un tintement des
verres entrechoqués. Elle entend Blaise lui demander sil y a un fauteuil ; de sy
installer en plaçant ses cuisses sur chacun des accoudoirs ; toute pudeur abdiquée,
elle fait ce quil demande, plaçant le téléphone à proximité ; elle exécute les gestes
quil lui impose, elle se branle la chatte, incapable de résister à lodieux plaisir
qui lui brûle les reins et le ventre. Elle coule sur le velours grenat du siège,
tachant le tissu dune bave odorante ; ses doigts, réunis en cône, pénètrent dans le
vagin. Puis à la demande de Blaise, elle se prend les seins à pleines mains, abaisse
son visage et, les étirant vers le haut, elle parvient à en sucer les bouts
Il lui
fait promettre quelle le fera en sa présence, chez lui, ainsi que bien dautres
choses, jusquà ce que, ny tenant plus, elle crie sa jouissance dans un rauque
sanglot. Quelques minutes plus tard, apaisée, elle reprend le combiné en main pour lui
dire quil la rend folle, quil ne faut plus quil lui téléphone ainsi. Mais lui,
intraitable, rétorque quil rappellera un prochain soir, quand elle sera au lit avec
Paul.
En effet, il rappelle le lendemain et les deux soirs qui suivent, discutant avec eux
de choses et dautres, finissant toujours par faire dévier la conversation sur elle et
ce quil aimerait lui faire sil était là. Ces dialogues provoquent à chaque fois une
joute enflammée entre les jeunes époux, une fois le téléphone raccroché.
Les premiers jours de Mars sont arrivés ; un soir, lorsquelle rentre à la maison,
Paul lattend ; elle voit sur la table de la cuisine un emballage postal ouvert. Il se
contente de lui dire :
« Viens dans la chambre
»
Étonnée, inquiète, elle le suit et soulève loreiller comme il le lui demande : elle
découvre avec stupeur un godemiché à limitation parfaite dun phallus e belle taille,
de couleur brune, au gland épais, équipé dun système de vibration à piles.
« Cest Blaise qui a envoyé ça, il y a aussi un mot, tiens, lis
»
Elle prend le feuillet en tremblant ; le portraitiste sadresse à eux en termes
sibyllins, précisant que le « petit cadeau » est pour Sandrine, pour quelle shabitue
aux gros calibres
»
« Cest pas gentil pour toi ! » ironise t elle.
« Cest vrai quil est super membré ! » concède Paul, mi-figue mi-raisin et dajouter
:
« Allez déshabille-toi, Fanny roupille, viens, je vais te faire ta fête des deux côtés
! »
Il la pousse sur le lit sans quelle résiste ; il lui arrache ses dessous sans même
lui ôter sa jupe ; prenant tout juste le temps de se dénuder, il se couche sur elle et
viole son ventre, raide comme un épieu, la transperçant, la faisant hurler en
percutant le col de lutérus. Quelque peu refroidi par ce cri, il adoucit sa
pénétration ; il bascule sur le dos, achevant de la dénuder ; elle vient le
chevaucher. Bien vite, elle caracole sur son membre tendu et ne proteste pas quand il
écarte les demi-lunes de son fessier, pour chercher dun doigt la pastille mauve
enfouie dans le profond sillon. Etendant lautre bras, il trouve lolisbos et le
pointe contre lanneau puis commence à forcer ; elle gémit, il lui fait mal, mais il
persiste et le pénis artificiel se fraie un chemin dans le rectum quil dilate. Elle
se sent pourfendue, tout comme le jour où « ses » deux hommes lont prise ainsi ; sa
gorge devient sèche, sa respiration sifflante et elle ressent les battements de son
propre cur, comme de monstrueuses percussions de grosses caisse.
Paul actionne alors le bouton de lappareil et le minuscule moteur se met en route,
déclenchant un mouvement vibratoire qui la met rapidement en transes. Elle crie, se
démène sur les deux phallus qui la transpercent pour finalement saffaler, inerte, sur
le corps de son mari, juste au moment où il se libère dans son ventre en fusion.
Un long moment plus tard, alors quils reprennent leurs esprits, elle se tourne vers
lui, le visage grave :
« Tu sais Minou
Je
Je nai pas eu mes règles ; ça fait quinze jours de retard ; je
vais acheter demain un test à la pharmacie
»
Il la fixe, le cur battant :
« Tu crois que ?
. »
« Oui, jen suis presque certain ; jai chaud au ventre, comme pour Fanny
»
« Alors, on fait comment ? »
« Écoute, tu te souviens, le soir à Paris, en sortant de chez Blaise ? Tu as dit toi-
même que si jétais enceinte, on garderait le bébé
Et puis, il est peut-être de toi
»
À ces mots, il sourit dun sourire jaune, se rendant compte quil risque de perdre la
main, dêtre pris à son propre jeu. Une boule dangoisse lui étreint lestomac à
lidée que sa petite femme puisse lui préférer un autre homme. Il faut quil prenne
ses responsabilités, quil reste LE décisionnaire ! Il caresse le ventre de Sandrine :
« Tu as raison, quoi quil en soit, cest moi qui suis responsable ! »
« Non ! » corrige t elle, « cest NOUS ! »
Elle sappuie sur un coude et cherche sa bouche ; cest elle qui enfonce sa langue à
la recherche de la sienne, murmurant :
« Tu sais, jai aimé ce que tu viens de me faire
»
Il veut la prendre à nouveau, mais elle lui échappe et saute hors du lit.
« Non ! Il faut que je prépare le dîner de Fanny. »
Elle séclipse aux wc et il entend quelle soulage bruyamment son intestin maltraité.
Il récupère le pénis en latex et le nettoie sur le lavabo de la salle de bain.
Les yeux cernés de mauve, elle le rejoint, nue et tiède et lattirant sous la douche
quelle fait couler, elle noue ses bras à son cou :
« Je taime
» Ils ont prononcé ensemble cette petite phrase magique et leurs lèvres
se soudent sous leau chaude qui les inonde.`
Le lendemain soir, elle est rentrée du travail avant lui. Dès son arrivée, il comprend
sans quelle ait rien dit.
« Alors, cest ça ? »
« Oui, jai acheté le test ce matin ; je lai fait au bureau ; jai vu la gynéco tout
à lheure ; il ny a aucun doute : ça remonte à un mois pile
La rencontre avec Blaise
»
Il sent à nouveau la boule lui bloquer lestomac, mais trouve la force de prononcer :
« Je suis heureux, je taime
»
« Moi aussi, je taime, je NOUS aime
»
« Quand tu dis ça, tu englobes qui dans ce NOUS ? »
« Toi, moi, Fanny, tout ce que nous vivons ensemble
»
« Blaise aussi ? »
« Lui, cest différent, il est entré dans notre vie, à cause de toi et parce que jai
voulu te faire plaisir, mais je mentirais en disant quil mest indifférent
Tu sais,
je ne pourrais pas te tromper, mais avec lui, cest pas pareil : tu es présent et même
si je vais le voir seule, je sais que tu es au courant et que tu veux que ça se passe
ainsi. Tu vas lui téléphoner pour lui dire que je suis enceinte ? »
« No, je préfère que ce soit toi qui le lui dises, quand tu seras là-bas. Je ne tiens
pas à ce quil le sache maintenant. Sil te téléphone mercredi, ne lui en parle pas !
»
Le mercredi suivant, cest elle qui prend linitiative de téléphoner à Blaise, car
Fanny fait la sieste, mais elle a eu du mal à sendormir et elle craint que la
sonnerie la réveille. À Paris, le temps est à la pluie et Blaise a décidé de ne pas
descendre sur la Place du Tertre. Il jubile en reconnaissant la voix de la jeune
femme.
« Ah, cest ma petite pouliche qui fait son ménage
Elle a mis sa blouse rose ? »
« Oui et
Je suis nue dessous. »
« Tu as envie que je moccupe de toi ? »
« Oui !!! Je voudrais être dans vos bras ! Oh
Vous me rendez dingue ! »
« Tu as envie de ma bite ? Allez, dis le ! »
Complaisamment, elle lui dit à voix basse, tout ce quil veut entendre, même les aveux
les plus torrides. Elle avoue quelle a pris du plaisir avec le godemiché, en pensant
à lui. Quand il lui ordonne de se pénétrer avec lengin, écartelée sur le fauteuil,
elle obéit, approchant le combiné de son ventre pour quil entende le bruit du moteur
au moment où elle envahit sa caverne rose. Elle a heureusement prévu de garnir
lassise du fauteuil dune serviette-éponge et elle jouit sans retenue, entendant à
peine les commentaires de son amant dans le haut-parleur :
« Tu dois être belle avec une bite noire dans la chatte, jai envie de voir ça en réel
! »
Comme elle lui demande à quoi il pense en disant cela, il élude en répondant :
« Tu penseras à lapporter dans ta valise, tu prendras aussi la blouse rose et une
nuisette
Je bande sans arrêt en pensant à toi, je tai même dessinée, avec ta blouse,
tu erras et puis je tai sculptée, grandeur nature, cest presque terminé
»
« Comme les autres femmes dans votre atelier, avec ma photo à côté ? »
« Oui, mais en mieux, tu verras »
« Vous avez montré mes photos à dautres personnes ? »
« Bien-sûr, mais tu sais, ici, les gens ont lhabitude de voir de belles nanas à poil
! »
Il sesclaffe alors quelle pique un fard. Il le devine et lui dit :
« Tu es encore plus bandante quand tu rougis, tu as bien joui ? »
« Oui
Trop, vous me rendez folle, je pense à vous moi aussi, sans arrêt, cest dingue
! »
« Tu maimes ? »
« Oui
Et ça me fait peur ! »
« Dis le
»
« Oui
Je vous aime. »
Elle fond en larmes et raccroche le combiné.
Le téléphone sonne aussitôt, cest lui :
« Moi aussi je taime. »
« Vous êtes fou, nous sommes fous tous les trois
Oh jai hâte dêtre avec vous. »
À suivre
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!