La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 35)
4- En voiture
Et le Marquis lui tourna les talons sans un mot de plus, conviant la Duchesse à
sapprocher du buffet. Fanny maintenant seule sur la piste de danse, agenouillée sur
ce parquet éclate en sanglots, recroquevillée la tête sur ses genoux, les mains sur
ses joues, ce sont de chaudes larmes qui mouillent son fin et beau visage.
- Antoinette, je sais que vous appréciez mon Champagne 1957 avec une noisette de mon
meilleur Caviar. Ce Caviar est un pur joyau, je le fais tout spécialement venir du
meilleur producteur de Russie, venez vous délecter, vous men direz des nouvelles !
Après quelques minutes où plus personne ne faisait cas de fanny, une plainte dune
grande douleur morale se fit entendre et tous se retournèrent dans sa direction située
au centre de la salle. Fanny explosait de chagrin doù ce hurlement quelle ne put
contenir. Mais ce que tous remarquèrent, cest quelle était debout, tête baissée à
pleurer de plus belle. Les seuls mots sortant de sa bouche étaient :
- Je ne peux pas
Je ne peux pas
.
Le Marquis ne tarda pas à réagir et cest avec des yeux de colère contenue et sans
concession, quil sadressa à Walter, sans regarder plus que ça la pauvre jeune femme
:
- Walter, prenez la Rolls et ramenez-moi tout de suite cette petite fantasmeuse à la
gare. Elle na plus rien à faire ici. Mettez là dans le train et que je nentende plus
jamais parler.
Puis le Marquis lui tourna le dos avec dédain, se remettant à discuter avec la
Duchesse comme si rien ne sétait passé. Un brouhaha général de mécontentement de la
foule suivit cette scène. Les commentaires allaient bon train.
Walter sapprocha énergiquement de fanny. Lempoignant par le bras, il lemmenait dans
la pièce attenante prestement, pièce où on avait tout prévu pour ce cas de figure, car
toutes les affaires de fanny étaient posées sur une chaise.
- Habille-toi et ne traîne pas, dit Walter froidement tout en lui ôtant son collier et
regardant sa montre. Il y a un train dans 45 minutes, la gare est à 10 kms, le temps
que je te prenne ton billet au guichet, on na pas de temps à perdre.
Il fallu quelques minutes à fanny pour quelle se retrouve habillée comme elle était
arrivée et cest les yeux rougis quelle suivit Walter en direction de la Rolls. Elle
pleurait encore quand Walter la fit monter dans le véhicule et quil démarra en
direction de la grille du château pour prendre la route départementale menant à la
gare SNCF. Assise devant à côté de Walter, elle sadressa dans son désespoir à celui-
ci. Elle avait besoin vider son sac, de parler de son blocage soudain, de son refus de
rester, de cette décision quelle avait prise dans lémotion et plus surprenant de son
regret. Oui elle regrettait maintenant sa décision. Et cest en essuyant ses larmes et
dun ton angoissé, quelle exprima sa supplique :
- Je ne pouvais pas
non
je
je voulais que ce soit Monsieur le Marquis qui
qui
qui me fasse lamour dabord
pas un autre
non
pas un autre en premier
Après
jaurai tout accepté de ses exigences
avec nimporte qui
oui jaurai été une bonne
chienne soumise
jen suis certaine
mais la seule chose que je voulais
Cétait lui
le premier
Jy ai trop cru en virtuelle
Je suis venue pour que ce soit lui dabord
Et les pleurs redoublaient dintensité tant son chagrin était puissant
Sans concession, Walter lui dit :
- Monsieur le Marquis na jamais personne. Mais une fois quune décision est
prise, elle est prise.
- Je vous en supplie Monsieur Walter, téléphonez-lui
Dites-lui que je voulais
simplement que ce soit lui dabord, je suis certaine quil comprendra
Javoue
quavant de quitter cette salle, ne pas avoir eu le courage de le lui dire devant
toute cette foule
Appelez-le, sil vous plait
Je veux quil sache que je suis prête
à revenir sil accepte que ce soit lui le premier
Cest tout ce que je demande
Sil
vous plait
, dit-elle en suppliant le domestique.
- Non, trop tard, il fallait décider quand cétait le moment
On ne revient pas sur
les ordres de Monsieur le Marquis
- Je
Je ferais ce que vous voulez, mais il faut quil sache que tout mon amour que je
ressens est pour lui dabord
et quensuite
jaccepterai tout de lui, par amour pour
lui
- Tu ferais tout ce que je voudrais si je lappelle ? Dit Walter presque séduit par
les propos de fanny, vraiment, tu es consciente de ce que tu viens de me dire ?
- Oui monsieur Walter, je vous demande sil vous plait simplement de lui téléphoner
cest tout
Walter qui, pour ceux du château et qui le connaissent savent quil est pervers à
souhait et que malgré quil soit entièrement dévoué à son patron de Marquis, quil ne
rate jamais une occasion se présentant de profiter dune soumise ou dun soumis. Il
regarda avec gourmandise la jeune femme éplorée et lui dit vicieusement :
- Si tu veux absolument que ce soit Monsieur le Marquis qui soit le premier à te
baiser ta petite chatte de putain ou ton petit cul de salope
Peut-être que pour ta
bouche ce serait différent ? Taille-moi une pipe, ici maintenant pendant que je
conduis et jappelle mon patron tout de suite, petite garce
Fanny changea de couleur tant elle était sidérée par laplomb du majordome. Profiter
de la détresse de la jeune femme pour quelle lui fasse une fellation, elle nen
revenait pas. Elle resta bouche béée. Puis après quelques minutes, où tout se
bousculait dans sa tête, elle était dans une intense réflexion à remuer le pour et le
contre. Le visage fixe, les yeux grands ouverts rivés sur la route quelle ne
regardait même pas, elle se décida subitement et cest sans dire aucun mot en réponse,
quelle se pencha près du volant et porta ses mains à la braguette du conducteur.
Toujours en silence, elle dégrafa les boutons et une main dans le slip, elle sortit le
sexe mou de Walter pour le mettre en bouche et commencer son travail de langue et de
succion.
- Vous êtes toutes les mêmes, dit Walter ironiquement, toutes des salopes
Suces moi
bien
Oui cest ça
Continue
Je te préviens, ce nest pas gagné
En principe le
Marquis ne revient jamais sur une décision
Mais bon, je nai quune parole, di-t-il
en sortant son portable de sa poche poitrine, tout en composant les numéros de celui
de son patron
. Allo
Monsieur le Marquis
Oui cest Walter
Non pas encore
il y a
du brouillard et je roule doucement
Voila ce qui se passe
Et il lui expliqua la situation en quelques mots.
- Non cest non, répliqua le Noble. Elle avait le choix, elle na pas su saisir sa
chance. Trop tard. Et le téléphone coupa net.
- Cest non
Je tavais prévenu, que Monsieur le Marquis ne revenait que très rarement
sur sa décision.
A entendre ces mots, fanny voulu relever la tête pour stopper la pipe quelle
exécutait jusque là avec application tant quelle croyait quelle serait la solution à
son retour au château. Mais Walter ne lentendait pas de cette oreille, il avait fait
ce que la jeune femme lui avait supplié, elle se devait de finir son travail de
langue. Alors il appuya dune forte main sur la tête de fanny qui fut obligée
dengouffrer le volumineux sexe devenu raide au risque de s.
- Jai fait ce que tu mas demandé maintenant il faut me faire juter et tout avaler,
compris salope ! dit-il.
Ceci ne tarda pas, en effet fanny nayant pas le choix, compris vite que plus il
éjaculera vite, plus vite le domestique lui ficherait la paix. Alors malgré sa grande
tristesse, elle sappliqua à pomper, sucer, lécher dans des va-et-vient buccaux de
plus en plus accentués. Et ce fut par jets abondants de sperme que Walter jouis dans
la bouche de la jeune femme qui bien obligée à avaler le foutre.
Se relevant sur son confortable siège, fanny sessuyait avec un mouchoir en papier que
Walter lui tendit sans dire un seul mot.
absolu. Arrivée à la gare cest le cur gros, que fanny attendait assise dans le hall
dentrée tandis que Walter achetait le billet au guichet. Quelques minutes après, on
entendit au micro de la gare lannonce de larrivée du train. Le majordome emmena la
jeune femme sur le quai quand le train déboucha du brouillard pour se positionner à
larrêt. Les portes souvrirent.
Fanny effondrée moralement, monta les quelques marches du wagon de tête quand tout
dun coup, le portable de Walter sonna. Celui-ci décrocha. Fanny, à la porte du wagon
et gênant les autres usagers au passage, stoppa net comme tétanisée par ce subite et
inattendu coup de fil. Elle nentendait pas qui parlait. Etait-ce le Marquis ? Non pas
possible. Alors au bout de quelques secondes cest sans illusion et voyant quelle
était mal placée, quelle entra dans le wagon. Assise cest tristement derrière la
vitre, quelle regarda Walter sur le quai. Quand celui-ci lui fit un grand signe de
revenir tout en raccrochant son portable. Il nen fallu pas plus. Dun bond, elle
bouscula les gens et eut tout juste le temps de descendre avant que les portes se
refermèrent et que le train démarra.
Elle compris tout de suite le sens du geste du domestique, qui lui dit en lui souriant
(le sourire était rare chez Walter)
- Eh bien on peut dire que tu as de la chance, il vient de se passer quelque chose
dexceptionnel, de très rare devrais-je dire. Monsieur le Marquis a réfléchi et me
demande de te ramener au château, de tinstaller dans la salle SM suspendue et
bondagée à la balancelle montée daccoudoir. Tu devras lattendre ainsi et il te
certifie quil viendra seul soccuper de toi. Ainsi il sera bel et bien le premier et
répond favorablement à ta demande
Jen reviens pas quil ait changé davis. En dix
ans à son service, ce nest jamais arrivé. Allez vient, on retourne au château.
Tellement émue, fanny ne pu répondre tout de suite, son cur battant à mille à
lheure. Elle aurait embrassé le monde entier à ce moment là. Et cest instinctivement
quelle bondit sur Walter pour lembrasser sur la joue car elle ne pouvait contenir
son bonheur de ce revirement de situation
(A suivre
)
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