Jeu De Tables
Nous avons le plaisir de vous inviter le
Samedi 17 Janvier à 20h00
à notre pendaison de crémaillère de notre toute nouvelle demeure,
Chemin de de l'Hallebarde à Tourvoisin
Bien amicalement,
*Tenue de soirée conseillée.
Aline fut surprise par ce mot envoyé par ses amis Natacha et Fabrice. Plus par la
forme, très officielle, que par le fond.
Elle les connaissait depuis plusieurs années. Natacha et Aline avaient partagé la même
chambre d'étudiant, alors qu'Aline faisaient des études de Lettre et Natacha une thèse
sur l'Histoire Ancienne. Déjà à cette époque, elle était intéressée par les objets
anciens, qui étaient à ses yeux autant d'illustrations et de témoignages de ces
époques. Et c'est sans surprise qu'Aline apprit quelques années plus tard qu'avec son
compagnon Fabrice, ils avaient ouvert une boutique d'antiquités. Elles étaient restés
très bonnes amies et très complices. Il y a plusieurs mois, le couple lui avait qu'ils
cherchaient une nouvelle maison, plus en accord avec leur goûts, où ils pourraient
exprimer leur passion commune. La recherche fut difficile, mais ils trouvèrent au
hasard d'un rendez-vous professionnel, une très jolie demeure. En tout cas, c'est tout
ce qu'Aline en savait. Natacha avait juste consenti à dire qu'ils avaient des travaux
à y faire. Quand elle l'évoquait, Aline reconnaissait bien lil brillant de son
ancienne camarade : il lui tardait de la découvrir.
La tenue de soirée l'intriguait. Pour une pendaison de crémaillère, ils semblaient
avoir mis les petits plats dans les grands. A bien y réfléchir, la forme semblait
correspondre tout de même aux hôtes.
Qu'importe, Aline accepta l'invitation. Avec les travaux, Natacha et Fabrice avaient
un peu négligé leur relation sociale. C'est peut-être pour se rattr qu'ils
organisaient cette soirée.
Le jour venu, elle prit la route à destination de cette énigmatique demeure.
Tourvoisin était un petit village, et à son approche Aline se dit qu'elle ne devrait
pas mettre longtemps à trouver le fameux chemin. Mais c'est en arrivant de l'autre
côté qu'elle se réalisa que ce n'était pas ment aussi évident. Aline appela pour
se faire guider. Elle dut continuer 5 mn sur la route, avant de prendre un petit
chemin, longeant une forêt épaisse. Tout au fond, un grand portail en fer forgé. Sans
les instructions de Natacha, jamais elle n'aurait songé s'aventurer jusque là.
Le portail étant ouvert, elle s'avança pour découvrir une grande cour au pied d'une
demeure style 18ème. La maison était éclairée par des projecteurs d'une douceur
couleur jaune orangée. Aline n'en revenait pas. La surprise était totale. Voici donc
le bijou qu'ils cachaient depuis tant de mois !
Une fois garé, Natacha, dans une robe de soirée argentée, se présenta sur le perron et
descendit pour l'accueillir. Son accueil fut très chaleureux, un sourire grandiose aux
lèvres. Aline qui se sentait un peu mal à l'aise, fut soulagée de voir un visage
amical et si enjôlé.
- Avance-toi, nos autres invités sont déjà là, annonce Natacha
Dans le hall, une bonne dizaine de personnes discutaient, certaines avec une flûte de
champagne à la main. Fabrice vint saluer Aline à son tour et fit les présentations.
Un couple d'une trentaine d'année était des amis de Fabrice. Les autres étaient des
voisins ou des connaissances de Natacha. Un jeune homme était commissaire priseur et
leur goûts communs en avait fait un proche. Aline, inquiète quant aux choix de sa
tenue, fut rassurée, en examinant les autres femmes. Les robes étaient sobres mais
élégantes. Elle ne put pas s'empêcher de regarder le splendide décolleté d'une d'entre
elles.
Les présentations furent interrompue par Natacha qui convia tout le monde dans le
"grand salon". Après une succession de deux grandes portes, ils découvrirent une pièce
immense. Une grosse bûche avait été disposée dans la cheminée. Les murs étaient
recouverts de boiseries qui donnaient à la pièce un côté solennel. Au milieu une
grande table rectangulaire avait été disposée. Deux autres portent donnaient sur la
pièce. Des tentures de velours bordeaux ornaient les fenêtres.
La maitresse de maison, toujours le sourire aux lèvres, invita ses convives à prendre
place. Aline qui était arrivée en dernier, n'avait pas eu trop l'occasion de lier
connaissance avec les autres. Elle pensait bien rattr ce retard pendant le diner,
d'autant plus que les personnes semblaient avenantes.
Natacha et Fabrice se placèrent chacun en bout de table. Natacha, un brin excitée,
saisit une petit clochette posée à côté de son assiette.
- Je vous avoue qu'il me tardait de faire ça..., s'exclama-t-elle en l'agitant.
L'une des portes s'ouvrit et plusieurs personnes entrèrent avec les plats de l'entrée.
Natacha et Fabrice avaient vu grand pour l'occasion et le repas serait servi par un
traiteur.
Comme elle l'espérait, Aline n'eut pas de problèmes à faire connaissance. L'ambiance
était gaie, et il n'était pas rare que conversation soient ponctuées d'un éclat de
rire.
Natacha et Fabrice s'observaient, radieux, un brin complices et visiblement ravis de
ce début de soirée. Les plats se succédèrent, suivant le même rituel, tous aussi bons.
Le vin aidant, l'ambiance se détendit encore plus. Fabrice n'hésita pas à embrasser
profondément sa femme pour la remercier de l'organisation. Et d'autres invités
sabandonnèrent à des marques d'affection semblables. Aline surprit le jeu de deux
couples dont les mains se cherchaient sous la table avec des sourires qui en disaient
longs.
Au hasard d'un pose pour aller se remaquiller, elle crut d'ailleurs percevoir derrière
une porte des bruits sourds qui l'intriguèrent. Elle n'en fit pas cas à l'aller, mais
au retour, s'approchant de la même porte, quelle ne fut pas sa surprise en voyant
sortir un couple. Ils réajustaient leur vêtement lorsqu'ils croisèrent son regard.
Aline fut un peu gênée au début, mais elle se dit qu'ils n'avaient aucune raison de
penser qu'elle avait entendu quoique ce soit. Elle passa devant eux, un large sourire
au lèvres. Elle ne put cependant pas s'empêcher d'imaginer la cause de ces bruits
étouffés, réguliers et profonds...
Le repas touchait à sa fin et un café suivit d'un digestif fut proposé aux invités.
Les conversations allaient bon trains. Le commissaire priseur discutait de certains
objets qu'il avait mis en vente. Il s'attardait en particulier sur des pièces dont
l'usage était parfois un mystère. Alice s'approcha, intrigué par tant de passion, et
rejoignit ainsi Natacha.
Didier, le commissaire, expliquait qu'il avait été amené à vendre dernièrement des
objets très anciens, dont une copie fort bien faite d'un olisbos d'origine
Pakistanaise. Un "olisbos"... Aline n'avait jamais entendu ce mot. Dans d'autres
circonstances, elle aurait fait mine de connaitre. L'ambiance étant conviviale, elle
s'aventura alors à demander ce que c'était.
Mais c'est Natacha qui lui répondit tout naturellement :
- un olisbos est le terme ancien pour désigner un godemichet.
Aline fut surprise, mais elle rebondit :
- Un godemichet ? Je n'aurais jamais pensé que cela puisse être aussi ancien.
- Le plus ancien date de 28000 ans avant JC, compléta Didier.
- J'ai du mal à imaginer comment cela pouvait se présenter à l'époque, interrogea
Aline
- En fait, cela ressemble à une sorte de long couteau en bois, très lisse, répondit
Didier
- Heureusement que depuis, des progrès ont été fait et que nous n'avons que l'embarra
du choix interrompit Natacha.
Visiblement, elle semblait bien au courant. Aline la savait assez libre sur ce sujet
pour en avoir discuté quand elles étaient étudiante. Bien que studieuse, Natacha
n'était pas la dernière dans les soirées et ses charmes trouvaient aisément grâce aux
yeux des garçons.
- Les matières et les formes sont plus que variées... pour notre plus grand plaisir !
renchérissa-t-elle.
- A bon ? Tu m'as l'air bien informée. Aline voulait en savoir plus.
- Effectivement. J'avoue que je ne me prive pas de ce plaisir. Tous ces modèles sont
autant d'appel au plaisir, sous différentes formes.
Visiblement, les autres personnes qui s'étaient mêlés à la conversation n'en furent
pas surpris. Au contraire, les regards trahissaient de l'intérêt, de la curiosité.
- Ne me dis pas que tu n'en as pas ou même que tu n'as jamais essayé dit Natacha à
l'attention d'Aline
Aline se senti rougir. Mais étrangement, sa bouche trahit ce que sa raison lui
conseillait.
- Franchement, non.
- Tu ne sais pas le plaisir à côté duquel tu passes. Déjà, le choisir, imaginer ce que
toutes ses formes peuvent procurer comme plaisir, te demander à quoi peut bien servir
telle excroissance... hum, rien que d'y penser...
- J'en ai deux, et j'aime bien alterner entre.
Aline se retourna : la remarque venait d'une des femmes. Aline avait finalement
l'impression d'être bien seule. La liberté de parole semblait être de mise. Pour ne
pas être en reste, elle questionna Natacha :
- Et ton mari n'y voit pas d'inconvénient ?
- Un inconvénient ? répondit-elle sur un ton amusé. "Il les choisit avec moi, quand il
ne me les offre pas !".
Aline tombait des nues ! Que Natacha soit très ouverte, cela ne l'étonna pas. Mais là,
elle découvrait un côté insoupçonné de son amie. La soirée semblait échapper à Alice,
mais en regardant autour d'elle, visiblement les autres convives n'étaient pas plus
émus que cela des aveux de Natacha. Bien au contraire.
- Ce n'est qu'un élément de nos jeux pour pimenter notre vie sexuelle. Un parmi tant
d'autres, conclue-t-elle.
Une invitée, très intéressée, voulut en savoir plus.
- Nous, nous nous donnons rendez-vous à l'hôtel, comme des amants, pour donner libre
court à nos envies.
Un homme indiqua, quant à lui, que sa femme et lui s'inventaient des scénarios dont
ils étaient ensuite des acteurs fidèles.
Aline se sentait cernée. Autant d'étalage d'intimité la surprenait. Etait-ce le vin ?
L'ambiance ? Le lieu ? Aline n'était pourtant pas en reste. Elle avait des amants, qui
l'ont dans la majorité, comblée. Mais, même si elle en connaissait l'existence, elle
n'avait eu l'idée d'incorporer ces pratiques dans sa vie intime. Mais l'évocation de
ces récits l'interpellait.
Natacha s'adressa à un groupe un peu à l'écart, qui n'avaient rien manqué de la
discussion, sans pour autant intervenir.
- Sophie, tu pourrais nous parler de nos après-midi au sauna ?
La femme sourit.
- Oui, effectivement, mais j'hésitais à en parler.
- Ma foi, tu vois bien que nous en sommes au stade des confidences. Cela serait à
propos ne crois-tu pas ?
La femme en convint. Le groupe se tourna vers elle en attendant sa réponse.
- Mon mari et moi-même, ainsi que mes amis ici, avons l'habitude de nous rendre dans
un établissement disposant d'un sauna, d'un hammam et de quelques jacuzzis. C'est un
moment de détente qui est devenu un rituel. Mais il a aussi d'autres "charmes",
auxquels nous avons converti Natacha et Fabrice.
- Effectivement, d'autres "charmes", reprit Natacha. Et je n'ai d'ailleurs jamais eu
l'occasion de vous remercier de nous y avoir initier.
- Comment cela s'est-il passé ? questionna Aline.
- Un peu comme ce soir, un mot en entrainant un autre. La confiance que nous avions
avec eux, la façon de nous le présenter, et aussi, je l'avoue, une proposition en
accord avec nos envies nous ont fait franchir le pas avec aisance.
- Nous aimons beaucoup "jouer" et nous avons trouvé en Natacha et Fabrice, deux
partenaires de qualités, compléta Sophie.
Fabrice, attiré par le groupe et par l'évocation de son nom s'approcha de Natacha en
lui posant les mains sur les épaules. "On parle de moi ?" interrogea-t-il ?
- En fait, nous évoquions avec Sophie nos rencontres au sauna et nos "jeux".
Fabrice répondit d'un sourire complice.
- Oui, nos fameux "jeux"... C'est une idée, non ?
- Tu veux dire là, ce soir ?
- Oui, pourquoi ?
Ce n'était pas au programme. Mais tandis que Natacha réfléchissait à la proposition,
ses yeux scrutèrent l'assemblée. Tout le monde attendait sa réponse, et l'expression
de leur visage l'aide dans son choix.
- Ma foi, pourquoi pas... Maintenant, il faut décider du jeu...
Sa décision fut accueilli avec plaisir, même si tout le monde ne partagea pas leur
goût. Certains invités s'éloignèrent de leur propre chef et commencèrent à partir dans
une autre pièce.
- Que dirais-tu du jeu de la "table" ? proposa Sophie
- Excellente idée.... acquiesça Natacha. Veux-tu bien expliquer les règles à nos amis
?
Le jeu consistait à faire sortir toutes femmes de la pièce. Quant aux hommes
intéressés, ils avaient deux solutions : se mettre à table pour tenir compagnie à ses
dames à leur retour, ou bien, ... passer sous la table.
A l'énoncé des règles, les chuchotements se firent entendre. Mais aucun refus. Pour
brouiller les pistes, Natacha sortit chercher les autres convives qui n'avaient pas
voulu participer. Elle demanda alors à tous les hommes de venir se joindre à eux. Ceux
qui ne voulaient pas participer s'éclipseraient discrètement, si bien qu'aucune des
femmes ne saurait vraiment qui est sous la table ou non.
Fabrice se chargea de coordonner les hommes, tandis que Natacha et Sophie restaient
dans un petit salon avec les femmes. Les expressions étaient partagées entre
l'excitation et l'appréhension. Même si toutes étaient consentantes, certaines
n'étaient jamais été aussi loin. Mais la connivence, l'ambiance les rassuraient.
Trois petits coups se firent entendre contre la porte qui les séparait du salon :
c'était le signal. Natacha ouvrit la lourde porte et entra la première. L'ambiance du
salon avait changé par rapport à celle du repas. Des chandeliers avaient été disposés
pour rendre l'ambiance plus feutrée. La table avait été réaménagée pour être plus
grande. Des chaises avait été retirées et équitablement réparties autour. Des hommes
étaient attablés, et une chaise vacante était laissée à côté de chacun. Fabrice était
comme à son habitude au bout de la table. Natacha initia le cérémonial, en s'asseyant
à l'opposé. Imitant leur hôtesse, chaque femme choisit une chaise. Pour certaines,
leur conjoint était là et s'assirent à ses côtés. Choix judicieux, la suite le dira.
Aline, seule, n'eut que l'embarra du choix, en plus de son embarra tout court. Didier
avait lequel elle avait conversé était seul. Elle s'approcha de lui avec un grand
sourire qui le lui rendit. Il écarta la chaise pour l'inviter. Sophie était en face
d'elle, détendue et charmée.
Lorsque tout le monde fut installé, Natacha prit la parole.
- Nous avions commencé notre fin de soirée en parlant de nos plaisirs intimes ou de
nos expériences. Mais tout le monde n'a pas eu l'occasion de s'exprimer à ce sujet. Je
pense que maintenant que nous sommes entre "nous", nous pourrions un peu plus en
parler.
La thème était lancé, et c'est Sophie qui commença. Elle évoqua une soirée avec son
mari, prise dans un embouteillage. Ce soir là d'été, elle portait une robe courte. Au
gré de leur lente progression, elle remarqua un camion à sa droite. Le chauffeur, de
sa position, ne manquait rien du spectacle que sa tenue proposait. Cela l'excita et
elle remonta un peu sa jupe. Elle commença doucement à se caresser, sous les yeux du
chauffeur tout comme de son mari. Le hasard fit que le chemin des deux véhicules se
séparèrent, laissant Sophie sur sa faim. Mais son mari aux premières loges sut
largement répondeur à sa gourmandise.
Les convives écoutaient avec grand intérêt son récit. Le ton était donné; la glace
brisée. Sans pour autant être une course à la surenchère, les récits et les
confessions se succédèrent au gré des envies, un peu plus intimes, un peu plus
folles.
Aline surprit la main d'un des hommes passer sous la table vers une des femmes à ses
côtés. La femme ne manifesta aucune réaction, bien qu'elle devinait très bien ce qui
se passait hors de ses yeux. Au contraire, elle se tourna vers son voisin et entama
une discussion.
Didier posa la main sur celle d'Aline. Surprise, certes, mais heureuse d'aller plus
loin. Comme pour les autres invités, la situation l'excitait beaucoup et elle ne
souhaitait pas en rester là. Elle lui retourna un sourire approbateur.
Soudain, elle sentit une main se pose sur sa cheville. Elle n'osa pas bouger. Elle
n'avait pas oublié les hommes sous la table, mais au regard du comportement des autres
femmes, elle se demandait si elle n'était pas la première à être l'objet de leurs
attentions. Elle n'en fit pas part à Didier. Finalement, comme l'autre femme plus tôt,
elle décida d'entamer une discussion avec lui.
La main remonta le long de sa jambe, puis la seconde vint écarter ses cuisses. Elle
bouillonnait intérieurement, partagée entre l'excitation, l'inconnu et la conversation
qu'elle avait avec Didier. Elle ne voulait rien faire transparaitre.
Les mains remontèrent jusqu'en haut de sa robe. Les doigts se faufilèrent pour écarter
sa culotte et se glisser derrière. Ils exploraient ses lèvres, délicatement et
longuement. La caresse était douce mais précise. Elle était un avant goût prometteur
de ce que ces doigts proposaient. Faisant mine de réajuster sa position sur la chaise,
elle réussit à remonter suffisamment sa jupe. Le message était passé.
Les mains revinrent à la charge, mais cette fois-ci pour lui retirer sa culotte. Aline
se concentrait sur Didier, et c'est les yeux dans ses yeux, qu'elle sentit les doigts
la pénétrer. Elle ne put cependant s'empêcher de fermer longuement les yeux à ce
moment. Ce signe n'échappa pas à Didier.
- Tout va bien Aline demanda-t-il d'une voix espiègle.
- Oui, je te rassure... Tout va très bien... très bien.
La caresse continua, les doigts s'enfonçaient encore plus profondément en elle.
Visiblement, d'autres hommes avaient pris la même initiative. Une autre femme parlait
mais sa main se crispait régulièrement sur la nappe. Une autre s'était rapprochée de
son mari qu'elle embrassait goulument. Mais à voir la posture qu'elle avait prise sur
sa chaise, elle dissimulait difficilement le fait que sa fougue envers lui soit juste
la conséquence de sa présence...
Aline se prit au jeu. Celui de savourer ce plaisir procuré par un inconnu, celui
d'avoir aussi envie de Didier, le tout sans le montrer... Mais aussi délicatement
qu'ils étaient venus, les doigts partirent. Aline ne comprit pas. L'avait-elle déçue ?
Avait-elle raté quelque chose ? Elle aurait pu continuer à s'interroger, lorsqu'elle
sentit à nouveau des mains sur ses genoux. Mais, au contact, ce n'étaient pas les
mêmes.
Elles passèrent sous ses cuisses, jusqu'à ses fesses. Puis, un léger mouvement lui fit
comprendre qu'il voulait qu'elle s'avance. Encore dans le doute d'avoir mal fait tout
à l'heure, elle glissa discrètement sur sa chaise.
Les mains écartèrent un peu plus ses cuisses. Elle sentit la chaleur des joues à
l'intérieur d'elles. Elle commençait juste à comprendre, lorsque une langue se posa
sur ses lèvres. Elle poussa un long soupir. Aidé par le travail de l'autre homme, son
excitation facilita l'audace de celui-ci. Sa langue s'introduisit en elle, de haut en
bas, cherchant à chaque lampée à s'introduire encore plus loin. La langue était
experte. La bouche n'était pas en reste, quand elle s'aventura à déguster son petit
bouton. Aline avait du mal à maitriser son plaisir. Elle passa la main sous la table
pour saisir la tête de son bienfaiteur et lui manifester son enthousiasme.
La position n'était pas évidente pour l'un comme pour l'autre. Les autres femmes
avaient visiblement la même contrainte, mais s'en accommodait par quelques positions,
peut-être moins élégantes, mais visiblement plus pratiques.
Natacha, un peu à l'écart en bout de table, n'avait pas loisir de discuter. Les mains
bien écartés sur la table, elle s'était un peu reculée et assise sur le bord de la
chaise. Elle fixait son mari d'un long regard. Puis, son visage se redressait alors
qu'elle se mordillait les lèvres. Son inconnu semblait lui apporter des attentions
très efficaces. Fabrice, un verre à la main, admirait à distance la jouissance de sa
femme. Pensant peut-être combler cette frustration, sa voisine plongea la main sous la
table. Il ne bougea pas, hypnotisé par sa belle. Sans réaction visible de sa part,
après quelques minutes, la femme plongea la tête sous la table. Le maitre de maison
avait visiblement quelques privilèges que les autres hommes à ses côtés n'avaient pas.
Aline imita ses congénères et glissa un peu plus sous la table. Sa position sembla
susciter un peu plus d'intérêt, car elle sentit alors d'autres mains se poser sur ses
genoux tandis que son amant continuait à l'entreprendre de sa langue agile.
Puis, l'homme partit, mais pour laisser la place à celui qui attendait à l'antre de
ses jambes. 3 hommes ! Aline n'en revenait pas. Les attentions furent aussi poussées.
Mais il devait certainement avoir observé le plaisir grandissant qu'Aline avait
éprouvé avec son prédécesseur. Sa bouche prit la place de l'autre, tandis que ses
doigts plongeaient en elle. De concert, ils n'avaient visiblement qu'un but : la faire
jouir. Elle partagea parfaitement cette envie, et abandonna ses dernières retenues.
Elle écarte un peu plus les jambes et plaqua la tête de l'homme tout contre elle pour
l'inviter à s'introduire une dernière fois encore plus loin. Elle sentit son plaisir
monter inexorablement, mais ne pouvait l'exprimer comme elle l'aurait voulu. Sa seule
échappatoire fut d'embrasser à pleine bouche Didier tandis qu'un flot de plaisir
inondait son corps.
Elle relâcha l'emprise sur l'homme, mais continua à embrasser Didier. Cette fois,
c'est elle qui prit les devant en passant la main sur son pantalon. Son sexe dur lui
faisait envie. Elle avait eu du plaisir, mais elle en voulait un autre. Didier quant à
lui en fit de même. Cette fois, elle pouvait regarder dans les yeux l'homme qui
s'immisçait en elle.
Elle sortit son sexe de son pantalon pour le caresser, suivant les mêmes attentions
qu'il lui prodiguait.
- Mes amis, il se fait tard. Je manquerais à toutes mes obligations si je vous
laissais repartir ainsi à une heure aussi tardive. La maison est grande. Choisissez
vos chambres...
Certains couples se levèrent et partirent pour profiter de l'offre. Trois femmes
restèrent à table, encore occupées avec leur amant et attendant le dernier moment pour
le découvrir.
Aline prit la main de Didier qui la suivit sans hésitation. Il était tant qu'elle
profite de lui. Elle ne connaitrait pas le visage de ces amants d'un soir. Peu
importe, elle en garderait le souvenir de leur plaisir.
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