Vous Cherchez Une Baby-Sitter?(Chapitre 2)
Chapitre 2 Mercredi 12 Avril et
((( Juste avant
Nina et Philippe, parents de jumeaux depuis 3 mois, ont embauché une
jeune étudiante en médecine, Elodie, comme baby-sitter pour leur première soirée
seuls, suivie, peut-être, de leur première nuit damour depuis longtemps. )))
- Salut Elo ! ça va ?
- Yes ! et toi ? Cétait bien, ton week-end ?
- Super ! la petite était malade et ils sont rentrés vachement tard, jai
presque pas dormi. Et toi ? ça baigne ?
- Rien depuis trois jours. Mais samedi, ladresse que tu mas filée étaient
bonne. Des jumeaux, supers, mignons comme tout. Jespère bien quils feront encore
appel à moi !
- Eh ! cest juste que jétais pas libre ! cest « mes » clients !
- Ouais, mais si ils me rappellent moi, ce sera les miens ! Je crois que la dame
maime bien
- Ah oui ?
- Eh oui !!! elle a apprécié ma technique de massage !
- Oh ? Elle aussi ? Faudra que tu mexpliques comment tu fais ça
- Pas question ! cest mon secret ! Tu prends le cours pour moi ? je peux pas y
aller
jai un truc chez les vieux
on se voit ce soir, dacc ?
Elle porte aujourdhui un pull rouille à grand col roulé sur une sorte de jupe-short
bouffante en laine noire et un collant de laine gris clair. Elle sest coiffée de son
petit chapeau de feutre et a enroulé une longue écharpe autour de son cou.
Beaucoup la suivent des yeux quand elle quitte le café en face de la fac. En fait, ils
la regardaient, plus ou moins discrètement, depuis son arrivée dans le café.
Depuis trois ans, beaucoup lont draguée, ont voulu se noyer dans ses grands yeux
gris, mais tous ont été gentiment éconduits.
Elle assiste rarement aux cours damphi, souvent occupée à dautres activités qui lui
permettent de payer son loyer et le restau U.
Aujourdhui, elle a trouvé quatre heures de service à la « Maison bleue », la maison
médicalisée pour personnes âgées et pour handicapés qui fait appel à elle depuis plus
dun an.
A plusieurs reprises elle a travaillé avec lun des kinés de linstitution, et on lui
confie maintenant des soins simples, le plus souvent des massages, quand lun des
kinés est retenu ailleurs ; rien de médical, cependant, elle nen a pas la compétence,
simplement un contact, le massage étant un prétexte à être près deux.
Sur le tableau de service, elle a vu quelle doit soccuper de deux dames souffrant de
douleurs rhumatismales et de José, un handicapé ayant une malformation du bassin,
quelle connait déjà.
La coordinatrice la regardé avec un petit sourire désolé :
- Désolée, je sais que José, cest pas un cadeau, mais tu las déjà eu une fois
- Deux fois !
-
et tu ten es bien sortie ! Alors
- Ça ira ! tinquiète pas ! Ciao
oh ! tu peux voir si la compta peut me régler
? Cest un peu dur, en ce moment
- Je vais voir. A plus !
Dans le vestiaire, elle remplace ses bottines en daim par des sabots blancs, enfile
une blouse blanche en gardant dessous son collant de laine et son t-shirt.
Dans la salle de massage, les deux dames lui parlent du temps, trop froid pour la
saison, des petits s, bien mignons, mais quelles voient si peu
et puis José
est arrivé, claudiquant sur ses jambes raides, un grand sourire aux lèvres :
- Jai vu que cétait vous sur le tableau
jétais content
- Ah oui ?
Il se déshabille derrière le paravent, puis sinstalle à plat ventre sur la table de
massage, une grande serviette blanche enroulée sur sa taille.
En appui sur les coudes, il la regarde, le front barré dune profonde ride et les
lèvres tremblantes, et comme la dernière fois, lentement, desserre un poing en
baissant les yeux.
Elodie attend un instant ; sans un mot, elle prend le billet quil serre dans son
poing et le met dans la poche de sa blouse.
Elle la étiré lentement puis massé avec un onguent gras.
Quand elle a fini, elle va ouvrir en grand la porte de la petite salle surchauffée.
Le couloir est vide et rares sont ceux qui viennent dans cette aile du bâtiment, mais
elle préfère prendre toutes ses précautions ; porte ouverte, elle sait quelle
entendra le claquement des portes battantes et le pas dun visiteur sur le linoleum
craquant du couloir.
José sest retourné sur la table de massage. Il a posé la serviette blanche sur son
ventre et se cache le visage sous un bras.
Ni lun ni lautre ne prononce le moindre mot. Elle soulève la serviette pour
découvrir son sexe couché sur son ventre, à demi bandé. Elle caresse dune main la
cuisse de José pour apaiser le tremblement nerveux et senduit les mains dhuile. Elle
lui ouvre doucement les jambes pour prendre ses testicules dans une main en coupe et
commence à le branler de lautre main, lentement. Il bande très vite. Elle le
caresse, tantôt de sa main fermée sur la verge, tantôt seulement en le tenant entre le
pouce et lindex serrés sous le gland gonflé de sang qui prend une teinte violacée.
Elle sent la main de José sur sa taille, hésitante. Elle pose doucement la verge sur
le ventre :
- Vous serez sage ?
Il hoche la tête sous son bras. Elodie enlève sa blouse et la pose sur les jambes de
José. De ses deux pouces, elle baisse son collant et sa petite culotte à mi-cuisses et
reprend en main le sexe tendu. Il jouit très vite, la main immobile sur les fesses
dElodie. Elle continue à le caresser lentement jusquà ce quil débande, puis essuie
le sperme sur son ventre.
Elle recouvre son sexe de la serviette et laide à se redresser. Il garde les yeux
baissés.
Elodie remonte sa culotte et son collant avant denfiler sa blouse.
En laidant à descendre de la table, elle remet dans la main de José le billet glissé
plus tôt dans sa poche.
Elle voit quil va protester ; elle navait déjà pas gardé cet argent de la misère de
ceux qui nont personne une première fois ; elle pose une main sur son poing crispé
sur le billet et lui pose une bise sur la joue :
- Vous allez prendre froid, dépêchez-vous de vous rhabiller !
Elodie a trouvé le message de Nina linvitant à la rappeler en rallumant son portable
dans le vestiaire.
- Allo ?
- Bonjour, cest Elodie, vous mavez laissé un message !
- Oui ! Bonjour, Elodie ! En rangeant les revues dans le salon, jai trouvé un
dossier de cours photocopiés de physiologie, jai pensé que ça ne pouvait être quà
vous !
- Oh, merci ! Je croyais lavoir oublié chez une amie ! oui, cest à moi ! Quand
puis-je passer le reprendre sans vous déranger ?
- Euh
si ça ne vous manque pas trop
demain ? vous pouvez passer en début
daprès-midi ?
- Oui, oui, sans problème ! les jumeaux vont bien ?
- Très bien merci ! un peu fatigants
mais ça va
- Ah ! ah ! jamène mes huiles de massage, si vous voulez ! ça vous remettra
daplomb !
- Eh bien
je sais pas
- Bon, je les prendrai au cas où
vous pourriez vous relaxer un peu ! ça
marche, vous savez !
- Jy penserai
à demain ?
- A demain, Madame !
Nina ne savait pas comment lui demander
se sentait gênée, nosait pas. Et cest elle
qui en avait parlé !
Nina a raccroché en souriant. Elle avait trouvé le dossier dès le lundi, mais avait
hésité à la rappeler tout de suite. Elle avait raconté à sa sur comment cétait
passée sa soirée et lui avait vanté la qualité du massage dElodie :
- Ben demande-lui ! si ça te fait du bien, tu penses bien quune étudiante qui a
besoin de fric, au contraire, elle sera daccord ! Sinon ten parles à ton toubib, il
pourrait de prescrire quelques séances de kiné !
- Avec les jumeaux, cest pas simple !
- Demande-donc à cette fille, tu verras bien ! tu mas dit quelle faisait ça
dans une maison médicalisée ! cest quelle sait ce quelle fait, non ?
Philippe avait été surpris quand elle lui avait raconté.
- Dis-moi ! Pour arriver à te faire déshabiller, ça doit être une sorcière ou un
truc du genre !
- Oh
Philippe
sil te plaît, pardon
ça reviendra
je suis un peu bloquée,
cest tout
-
ouais
Samedi, la soirée cétait bien passée, pourtant ; elle se sentait en forme en
rentrant. Elle avait était touchée de trouver Elodie endormie dans la chambre des
s :
- Heureusement que cest moi qui suis allée la première dans la chambre !
- Pourquoi ?
- Elle sétait découverte en dormant
et ça laurait gênée de se rhabiller
devant toi
- Elle ne dormait tout de même pas nue ?
- Mais non !
- Au moins, jaurais vu une femme en culotte !
-
Philippe
laisse-moi un peu de temps
Les s sétaient réveillés après le départ de la baby-sitter quand Philippe était
allé les embrasser. Elle était restée un moment avec eux. Il lavait attendu, sétait
relevé, et lavait trouvée endormie dans le fauteuil, un des jumeaux dans les bras,
encore une fois.
Elodie est passée chez Myriam pour récupérer le cours de le la matinée :
- Tas fait une photocopie ?
- Non, pas le temps, ts Elo ; je te file mon cours, cest déjà pas mal,
non ?
- Ouais, tes un amour ! allez ! donne, je descends à la librairie et je te le
ramène ! ah ! au fait, cest « ma » cliente, la nana de samedi, elle ma rappelée !
désolée
- Quest-ce quelle veut ?
- Sais pas
mes mains de déesse, peut-être !
- Ça marche ton truc ! Tu veux pas mapprendre ?
- Déshabille-toi, je remonte dans dix minutes !
- Hun ! hun ! cest malin !
- Je déconnes pas ! à d tà lheure, ma caille !
- Casse-toi !
Quand elle est remontée, Myriam était dans son lit, le drap remonté jusquau menton.
Elodie a posé le paquet de copie sur le bureau :
- Cest pas dans un lit que ça se passe ! faut du dur ! si tu veux que je te
tripote, cest sur le plancher !
- Ah bon ?
- Cest comme ça !
Elodie a sorti un drap de bain de létagère à côté du petit lavabo et la étalé sur le
plancher. Elle est allée au petit lavabo et a commencé à se laver les mains :
- Allez ! installe-toi ! tu voulais voir ? cest le moment !
- Tes sérieuse ?
- Toujours ! magne-toi !
Myriam a repoussé le drap sous lequel elle était tout habillée :
- Je déconnais Elo !
- Moi pas ! allez, grouille ! tu vas voir ce que cest quune pro !
Elle regardait sa copine dans le miroir du lavabo de sa chambre détudiante. Elle la
vue hausser les épaules et soulever son sweat au-dessus de sa tête, se lever, hésiter
encore, et enlever son jean avant de sallonger sur le drap de bain après avoir étiré
sa culotte sur ses fesses pour la remettre en place.
- Je tai dit « à poil » !
- Eh ! oh ! tu charries un peu, non ?
Elodie a enlevé son pull et sest agenouillée à côté de sa copine. En la voyant
allongée, Elodie a souri en se souvenant du surnom que lui donnaient leurs copains à
la fac : « le bouchon de Champagne »
Assez petite, Myriam avait un torse mince,
mais des hanches larges et des cuisses un peu fortes. Elle a frotté ses mains lune
contre lautre pour les réchauffer et a posé une bouteille dhuile de massage à côté
delle. En tendant le bras elle a attrapé un oreiller sur le lit :
- Soulève la tête ...
Elle a dégrafé le soutien-gorge de son amie et la fait glisser sur les épaules, lui a
fait lever les bras au-dessus de sa tête :
- Bon, pour le moment, cest un mauvais exemple ! alors nen tiens pas compte !
Normalement, la cliente se déshabille avant ! cest pas à toi de faire ! Faut pas
exagérer, non plus ! Lève ton cul ! Elle est mignonne, ta culotte, mais elle va gêner
!
Un peu dépassée, Myriam restait muette. Elle sest soulevée sur les genoux pendant
quElodie faisait glisser la culotte sur ses jambes.
Elle a commencé à la masser, descendant du cou à ses reins, suivant la colonne
vertébrale :
- Détends-toi, tes toute crispée
tes toute raide
laisse-toi aller
Tu
serres les fesses comme si tu voulais casser des noix ! Détends-toi !
Elle a massé ses mollets et ses cuisses, patiemment, contournant ses fesses en
remontant sur ses hanches, la sentant encore tendue.
Elle a rajouté de lhuile sur ses mains et a repris, comme au début, des épaules aux
reins, lentement, de lents mouvements tournants, pressant doucement les muscles entre
ses doigts, ses mains étonnamment fortes pour une fille aussi mince.
Elle sentait son amie samollir sous ses doigts, se relâcher. Elle na eu quune
faible contraction quand Elodie est passée de ses cuisses à ses fesses, sest
décontractée lentement.
- Ça va ? Tu te sens bien ?
-
je commence à comprendre
- Cest bien
tourne-toi
- Non, mais ça va
- Tourne-toi, allez !
Elle lui a donné une petite claque sur les fesses :
- Dépêche
je me fais payer à lheure
Myriam sest retournée et sest allongée sur le dos pendant quElodie remettait de
lhuile sur ses mains :
- Tes bras le long du corps, oui, comme ça
Elle a plié la serviette en deux et la posée sur ses yeux.
- Quest-ce que tu fais ?
- Chhht
ferme les yeux
pense au soleil
à la mer
- Jaime pas le soleil.
- Ta gueule, Myriam, je travaille, fais un effort !
Elle, regardait le buisson roux entre les jambes de sa copine en souriant, les tétons
roses tout froncés, quelle devinait durs. Avant de poser la serviette sur ses yeux,
elle avait vu son regard, un peu anxieux, un peu humide, éclairé dune lueur quelle
avait appris à reconnaître. Il suffisait de peu de chose
Elle navait pas encore
décidé.
Elle sest agenouillée entre les mollets de Myriam, a soulevé une jambe dune main
sous le genou et a posé le pied sur sa propre cuisse. Le mollet, le genou, la cuisse,
le pouce planté dans les muscles, les mains enveloppantes, savant partage entre
douceur et fermeté. Elle remontait de plus en plus haut sur la cuisse, effleurant du
dos de la main la toison et se retirant. Elle a repris sur lautre jambe. Elle voyait
la respiration bloquée, retenue quand ses mains remontaient sur la cuisse. En étirant
la peau de la cuisse, elle voyait les lèvres du sexe sentrouvrir, sur son visage le
frémissement des ailes du nez.
En remontant dans les aines de ses deux mains, elle étirait les lèvres vers le haut ;
elles sentrouvraient avec un amusant petit bruit humide sur les chairs tendres, roses
pâles, à peine entrevues sous la toison hirsute dun blond roux à peine plus clair que
sa chevelure.
Elle sest faite toute légère pour empaumer ses petits seins, les abandonnant assez
vite pour redescendre sur le ventre. Elle ne sest pas arrêtée cette fois juste en
bordure de la toison pubienne, comme auparavant. Les paumes appuyées sur le bombé du
ventre et les doigts largement ouverts, elle a appuyé ses pouces sur le mont de Vénus,
roulant sous ses doigts le haut du sexe, juste au-dessus de louverture des lèvres qui
souvraient et se fermaient du mouvement tournant de ses pouces avec le même petit
bruit de succion que plus tôt.
Elodie a vu les poings de Myriam se fermer. Elle se mordait les lèvres nerveusement et
son bassin basculait au rythme de son massage.
Myriam a interrompu la caresse ; elle a posé une main sur les mains dElodie pour les
immobiliser. De lautre elle a enlevé la serviette de sur ses yeux et sest redressée.
Elle avait les joues très rouges, évitait le regard dElodie.
Elodie sest relevée et a tendu une main à son amie pour laider à se mettre debout :
- Mets-toi bien au chaud sous la couette pendant une dizaine de minutes
ça
fait partie du traitement
Elle a rangé son flacon dhuile dans son grand sac et a renfilé son pull. Avant de
partir, elle est allée faire une bise à Myriam qui avait tiré le drap sur elle :
- Salut ma belle, reste au chaud
et va doucement, si tu te finis toute seule !
Egoïste !
Elodie avait déjà franchi la porte quand Myriam lui a jeté son oreiller.
Jeudi en sortant de cours, Elodie est repassée par son appartement pour se changer et
prendre ses fioles de massage avant de se rendre chez Nina. Elle a choisi un petit top
de coton sans manche, moulant, découvrant son nombril, et des leggings mauves. Elle a
enfilé par-dessus la robe en laine beige quelle portait le matin. Son petit chapeau
de feutre sur la tête et son écharpe enroulée autour du cou, elle est partie chez
Nina.
- Bonjour !
- Bonjour, entrez ! cest gentil de ne pas avoir sonné, les jumeaux viennent de
sendormir !
- Vous pouvez me tutoyer, vous savez, ça me fait bizarre, ce « vous » !
- Daccord, si tu veux, à condition que tu arrêtes de me donner du « madame » et
que tu me tutoies aussi ! je mappelle Nina !
- Bon, daccord ! Je refais tout alors !
Elodie est ressortie, sans refermer complètement la porte et a frappé. Nina a ouvert
la porte en riant :
- Bonjour Elodie !
- Bonjour Nina, tu vas bien ?
En sappuyant dune main sur lépaule de Nina, elle lui a fait une bise sur la joue :
- Tas raison, cest plus sympa comme ça ! les jumeaux vont bien ?
- Ils vont très bien ! je peux toffrir un café ? un thé ? autre chose ?
- Euh
un thé, cest bien !
En se tenant à un bras de Nina, Elodie a enlevé ses bottines.
- Tu vas avoir froid aux pieds !
- Mais non, je me promène tout le temps pieds nus, ça va !
Elle a suivi Nina dans la cuisine :
- Alors ?
cette soirée ?
Nina a fait une petite moue en haussant les épaules, sans répondre.
- Ah
désolée
Nina a eu un petit rire gêné :
- Cest pour mon mari, surtout
- Bah, les mecs ! Du moment que tu
enfin
pardon !
avec la main, quoi
Nina a détourné la tête en rougissant. Ses mains tremblaient en sortant les mugs
fumants du micro-onde.
- Excuse-moi
je parle toujours trop
- Non, au contraire
ça fait du bien de parler
- Tu sais ! La libido, ça se commande pas
ceci dit, pour lui
tu y arrives
pas ?
oh pardon, je continue
désolée !
Nina essayait de rire, mais elle avait les yeux pleins de larmes.
- Un accouchement, des jumeaux, la fatigue et tout, cest normal de craquer un
peu ! Tu sais pas ? Je vais te faire un bon massage, bien te relaxer, bien te
détendre, et tu vas être en super forme ce soir ! Ton mari, il va même pas en revenir
! tu vas le branler comme jamais !
Nina a éclaté de rire en écarquillant les yeux :
- Tu feras un drôle de médecin, toi !
- Ben quoi ! Faut appeler un chat un chat ! et puis cest que des mots ! Et
comme en plus, ça te fait rire, tout va bien, non ?
cest mieux que tes larmes
ceci dit, faudra pas rigoler en le tripotant, il pourrait ne pas apprécier !
- Ton copain doit pas sennuyer, avec toi !
- Jai pas de copain ! pas le temps !
Nina tenait son mug à deux mains, tête baissée :
-
et puis
je suis pas sûre dêtre très douée pour
- Tu le caressais pas, avant ?
Nina sest pris les joues dans les mains, en riant doucement :
- Jen reviens pas !
- De quoi ?
- Davoir cette conversation !
- Ben
cest des trucs qui se font ! Je peux faire pire, si tu veux !
- Ah bon ?
- Tu lui fais des fellations, des fois ?
tu le suces ?
Nina secouait la tête en riant en regardant ce petit bout de femme en face delle :
- Pas
très souvent !
- Tu las jamais fait jouir comme ça ? Ils aiment bien ça, les hommes, tu sais ?
- Non
- Avec ta main non plus ?
- Non
on
on faisait lamour
- Ça ! je me doutais bien que les jumeaux nétaient pas tombés du ciel ! Ben, le
temps de retrouver un peu denvie, va falloir ty mettre !
- Tes pas croyable
- Allez, viens ! je vais te remettre en forme ! on se met où ?
Elles se sont installées dans la chambre de Nina. Elodie a posé son sac contre le mur
et a enlevé sa robe de laine. Elle a étendu le drap de bain entre le pied du lit et le
meuble télé, a posé au sol un oreiller pris à la tête du lit et ses flacons dhuile
sur le meuble de la télé. Elle attendait que Nina se déshabille en se frottant les
mains lune contre lautre.
- Nina ?
- Oui ?
- Des fois, quand je masse une femme, ça
réveille des choses. Alors si ça se
produit, il ne faut pas en être gênée, daccord ? Et puis
il ny a rien de plus
naturel
et dans ton cas, ce serait même une bonne chose
alors, détends-toi ! ferme
les yeux et détends-toi !
Nina na fait aucun commentaire ; elle a glissé ses deux bras sous loreiller avant
dy appuyer sa joue.
Elodie sest dabord agenouillée au-dessus de la tête de Nina pour masser les épaules
et le cou, le haut du dos, puis sest installée à cheval sur ses jambes pour soccuper
du dos et des reins. Enjambant son dos, elle lui a fait ouvrir un peu les jambes pour
longuement les masser, de la cheville au genou, puis les cuisses lune après lautre,
et enfin ses fesses.
Elle les pressait, les écartait, étirait, la tranche de la main profondément enfoncée,
effleurant lanus bordé dun fin duvet brun et le périnée, ses doigts balayant
doucement les lèvres du sexe dont dépassaient les petites lèvres. Elle sest attardée
là, ce faisant douce, sur le haut des cuisses et les fesses, sur les reins et les
hanches. Nina se laissait faire, restait détendue malgré les contacts équivoques. A
plusieurs reprises, une main à plat, puis lautre, elle est remontée lentement en
plaquant ses doigts clairement sur son sexe.
Elle sest relevée et a passé le dos de lindex sur la joue de Nina :
-
tourne-toi, mets-toi sur le dos
ça va ?
Comme au début, Elodie sest installée au-dessus de sa tête, encadrant le visage de
Nina de ses deux genoux, pour masser la peau marquée de fines vergetures dessinant
des lignes blanches dentelées sur les seins lourds. Elle les massait lun après
lautre, de ses deux mains, effleurant parfois laréole brune du pouce, parfois le
téton allongé et durci. Redressée sur les genoux, les deux mains à plat sur les cotes,
elle sest lentement laissée glisser sur la taille et les hanches, remontant mains
glissées sous les reins et le dos, forçant la cambrure des reins.
Elle sest ensuite agenouillée à côté de Nina pour masser son ventre, lui aussi marqué
comme ses seins de fines lignes blanches.
Après sêtre essuyées les mains, elle les a enduites dune huile liquide, en a fait
couler sur le ventre de Nina. Elle a posé une main à plat sur le ventre et a tourné le
visage vers Nina qui a soutenu son regard un long moment puis a fermé les yeux en
posant une main sur sa cuisse. Gardant toujours la main immobile sur son ventre, elle
a glissé lautre main entre les cuisses serrées de Nina, forçant doucement louverture
des jambes. Nina a résisté quelques secondes et a cédé en crispant ses doigts sur la
cuisse dElodie.
Les doigts de la main sur le ventre ont plongé dans la toison brune, la main entre les
jambes a empaumé le sexe entier, ondulant à peine de petites pressions de doigts, se
soulevant pour laisser passer les doigts de lautre main en dessous pour de lents va-
et vient, légers, lindex et le majeur sinsérant lentement un peu plus à chaque aller
et retour entre les grandes lèvres, encadrant la tige quElodie sentait durcir entre
ses deux doigts ; elle sentait sur sa cuisse la main de Nina tantôt la caresser
doucement, tantôt planter ses doigts.
En tournant la tête, Elodie a croisé le regard de Nina avant quelle ne referme très
vite les yeux. Des rides dinquiétude ont marqué son front quand elle a poussé dans
son vagin un doigt de la main quelle tenait entre ses cuisses depuis le début. Elodie
a accéléré et durci sa caresse autour du clitoris avant de pousser un second doigt
dans le vagin, de commencer là aussi un lent va-et-vient.
Nina avait tourné le visage sur le côté et se mordait un poing avec de petits
gémissements, serrait très fort la cuisse dElodie de lautre main. Ses jambes
tremblaient et son bassin se soulevait vers les mains dElodie, qui ne la lâchait
plus, roulant son clitoris sous ses doigts, plantant deux doigts tendus de plus en
plus loin dans son sexe dune poussée continue.
Très lentement, très doucement
Nina gémissait en mordant sa main
Elle avait la bouche grande ouverte sur un cri de
surprise et les yeux écarquillés, le front barré dune profonde ride.
Elle a joui en serrant les jambes sur la main dElodie, les jambes agitées de
tremblements désordonnés ; Elodie a suspendu tout mouvement, accompagnant seulement
les brutales secousses du bassin de Nina.
Elle a attendu que la respiration de Nina se calme. Elle sest à nouveau enduite les
mains dhuile et a repris son massage, mains douces sur le ventre et les seins,
enveloppantes, plongeant brièvement encore entre les cuisses détendues, la faisant
frissonner.
Elle a recouvert Nina du drap de bain prévu pour la tenir au chaud. Elle est allée sur
la pointe des pieds dans la chambre des jumeaux et en a ramené la courtepointe prise
sur le fauteuil et la étendue sur Nina.
Elle sest assise sur la moquette à côté delle et a attiré sa tête sur ses genoux ;
elle a balayé de sa main les mèches brunes collées sur son front et a essuyé du gras
du pouce les deux larmes sous les yeux de Nina.
En caressant ses cheveux, elle lui parlait à voix basse :
-
je tavais dit ! des fois, ça réveille des choses ! Le corps est plus fort
quon croit
il a de la mémoire
et jaide un peu
Nina a sorti une main de sous la couverture et a pris la main dElodie dans la sienne,
la portée contre sa bouche pour lembrasser :
- Ça, il pouvait pas sen souvenir
- Bah ! parce que je suis une fille ? Cest pareil, tu sais ! enfin, presque
-
non
ça avait jamais été comme ça
déjà la dernière fois, je me sentais
bizarre
mais là ! là ! ouuuh !
-
quest-ce que tu racontes, Nina ?
-
ça a jamais été
comme ça
non
- Tu déconnes ! jamais , jamais ? Même toute seule ?
-
non
- Eh ben pleure pas
eh, Nina
cest plutôt bien, non ?
(à suivre)
(à suivre : enfin, si vous voulez ! zêtes pas obligés, non plus ! manquerait plus que
ça
Moi, je vais encore faire un bout de chemin avec Elodie, et si je serais contente
si vous me suiviez ! alors à bientôt ?)
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