Mon Expérience Homo, À 18 Ans (Épisode 6)
A l'instant ou j'ouvre la porte, je regrette mon geste. L'homme qui est devant moi est
bien mon gardien d'immeuble
sauf que je ne le vois plus comme l'objet de mes
fantasmes nocturnes, mais tel qu'il est réellement : un être gras, répugnant, au
regard vicieux. Qu'est-ce qui m'a pris de fantasmer sur lui ? Il marmonne un vague
bonjour et me tend trois enveloppes. Son regard sans gêne me détaille de la tête aux
pieds, se promène sur mon peignoir de bain. Tout est beaucoup plus cru, glauque et
moins excitant que dans mes rêves nocturnes.
"Ca m'apprendra", me dis-je en me maudissant intérieurement. Mais je sens aussi
confusément que mon obsession reviendra si je ne vais pas au bout de ma désillusion.
Alors quand j'avance la main pour prendre le courrier, je le laisse volontairement
s'échapper au sol.
Mais là non plus, rien ne se passe comme dans mon fantasme : nerveux, je m'accroupis
un peu trop vite, et il n'est nul besoin de me contorsionner pour ramasser les
lettres, elles sont juste là devant moi. Simultanément, comme pour les ramasser à ma
place, le gardien s'est accroupis également. Alors sans réfléchir, j'écarte les
genoux, juste le temps de ramasser les trois enveloppes. Je me relève aussitôt
gauchement. Mon exhibition n'aura duré que quelques secondes, mais à la tête qu'il
fait et à son sourire goguenard, je devine qu'il s'est rincé l'oeil. Je murmure un
vague merci et lui ferme quasiment la porte au nez.
Le coeur battant, adossé à ma porte close, je l'entend rester quelques instants sur le
pallier, indécis, puis redescendre les escaliers. J'écarte alors les pans de mon
peignoir et regarde avec effarement mon sexe : il est dressé, tendu à craquer. Inutile
de me voiler la face : même si l'homme me répugne, lui montrer un court instant mon
pénis m'a énormément excité !
Je reviens vers mon fauteuil, m'assois, et repense à la scène en me masturbant
lentement.
que voulais me faire passer Yves est concluant : il ne s'est pas trompé sur mes
attentes secrètes. Alors, comme pour boire la coupe jusqu'à la lie, je prend mon
téléphone tout en continuant à me masturber lentement.
Yves décroche à la troisième sonnerie, et sans même me dire bonjour, attaque
directement :
" - Tu l'as fait ?
- Oui, à l'instant, réponds-je d'une voie blanche.
- Et ça t'as excité, j'en suis certain. Peut-être même es-tu en train de te masturber.
Je me trompe ?
- Non, tu ne te trompes pas."
Je regarde ma main s'agiter doucement le long de mon sexe. À cet instant, je sens avec
horreur qu'Yves pourrait exiger ce qu'il veut de moi, je suis à sa merci.
"- Selon les termes de notre accord, cela veut dire que tu es prêt désormais à suivre
mes consignes sans discussion. Tu en a conscience ?"
Je ne répond pas, gêné au plus haut point.
" - Dis le, m'ordonne-t-il d'une voix dure.
- Dire quoi ? bredouillais-je.
- Que tu suivras toutes mes consignes à la lettre. Je veux te l'entendre dire !"
Je me racle la gorge, regarde mon sexe tendu dans ma main, et finalement je m'entends
avouer :
" - Oui, je suivrai tes consignes.
- Très bien, alors tu vas venir chez moi demain à 17h tapante. Je dois te présenter à
quelqu'un.
- À qui ?
- Ce n'est pas ton problème"
Il me raccroche au nez et je reste là hébété, suffoqué d'avoir osé passer ce coup de
fil. Je ne me reconnais plus
J'agite mon sexe un peu plus fort, un peu plus vite, et
l'orgasme me secoue comme une décharge électrique.
Je reste la journée du lendemain prostré chez moi, sans aller à la fac. Le gardien
sonne à nouveau à la porte pour m'apporter le courrier, mais cette fois je ne répond
pas et le laisse glisser les enveloppes sous la porte.
de me persuader que je n'irai pas chez Yves. Mais à nouveau les épisodes vécus ces
derniers temps tournent dans ma tête. En quelques mois à peine, ce type a réussi à me
transformer en obsédé sexuel. Je sais confusément que si je ne vais pas à ce rendez-
vous, Yves ne me reverra plus jamais, et je n'aurai que mes fantasmes pour imaginer ce
que j'ai raté. À 16h30, vaincu, j'enfile un blouson et descend les escaliers, en
priant le ciel de ne pas croiser mon gardien.
Il est un peu plus de 17h quand, après avoir tourné indécis de longues minutes au pied
de l'immeuble de Yves, je me décide à sonner à sa porte. Il m'ouvre, le visage fermé.
"- Tu es en retard, dépêche toi."
Il s'écarte pour me laisser entrer. Je découvre un appartement dépouillé, presque pas
meublé, mais décoré avec goût.
" - Et maintenant, qu'est-ce qui se passe ?" J'ai demandé ça d'une voix revêche, comme
pour le provoquer ou lui montrer que j'ai encore mon libre arbitre.
Il ne se laisse pas démonter, et me répond tranquillement :
"- Je vais t'expliquer deux ou trois trucs importants, puis à 17h30 quelqu'un va venir
nous rendre visite.
- Qui ça ?
- Assied-toi."
J'ai soudain une furieuse envie de partir d'ici, mais je pose mes fesses sur le canapé
en cuir du salon, et j'attend qu'il s'explique.
"- Des gens très influents, dont tu n'as pas besoin de connaître l'identité,
organisent parfois des soirées un peu spéciales. Il me chargent de trouver des jeunes
gens dans ton genre pour y participer. Si tu sais le mériter, ce genre de soirée te
procurera beaucoup de plaisir
et aussi un peu d'argent.
- Tu me vends comme une pute, c'est ça ?"
Comme souvent, j'ai envie de lui foutre mon point dans la gueule. Au lieu de ça, je
continue à l'écouter.
"- Tu me fatigues, dit-il d'un ton navré. De toute façon ce n'est pas certain qu'ils
te veuillent.
Il se lève, ouvre un tiroir et en sort un foulard.
"- J'ai parlé de toi à la personne qui va organiser chez elle la prochaine soirée.
Elle veut te voir et sera là dans quelques minutes. Comme elle ne sait pas si tu
l'intéresseras, elle préfère garder l'anonymat. Alors tu vas porter ça le temps de
l'entrevue.
- Quoi ? Tu veux que je me bande les yeux ? Pas question, je me tire !"
Au moment ou je me lève, l'interphone se met à retentir. Le type est déjà en bas de
l'immeuble ! Un instant de panique me saisit.
"- Écoute, me dis Yves d'une voix tendue, il ne fallait pas me téléphoner et venir si
c'est pour te débiner. Assume, merde ! Le type qui va monter n'est pas quelqu'un qu'on
dérange pour rien. Alors ferme-là et bande toi les yeux. De toute façon, tu ne
parleras pas, tu ne sauras pas qui est ce type, et tu pourras te débiner ensuite. Tu
es venu, alors maintenant ne me met pas dans la merde !".
Il m'appuie de force sur les épaules pour me forcer à me ré-assoir et me noue le
foulard autour des yeux sans que je réagisse. La sonnette de la porte d'entrée
retentit avant que j'ai pu parler. Je l'entend se diriger vers la porte avec une
dernière recommandation : "Et surtout, tu ne parles pas, tu n'ouvres pas la bouche !".
Je reste assis bêtement dans le canapé, les yeux bandés. Je n'arrive plus à penser de
façon cohérente, l'absurdité de la situation dans laquelle je me suis mis me terrifie.
J'entend Yves ouvrir la porte et saluer le nouvel arrivant.
"- Comment allez-vous, cher ami ?
- Très bien, et je vous remercie de votre invitation à boire le thé"
La voix est distinguée, avec un léger chevrotement qui trahit un certain âge. Je les
entend pénétrer dans le salon. Je reste immobile dans le canapé, ne sachant quelle
contenance prendre.
"- Voici donc le jeune homme que vous vouliez me présenter ?, demande l'inconnu.
m'a l'air très jeune, est-il majeur au moins ?
- Depuis quelques mois à peine.
- Bonjour jeune homme", me dit l'inconnu.
Je l'entend s'assoir dans le fauteuil en face de moi. Me souvenant des recommandations
d'Yves, je ne répond pas et baisse la tête. J'entend des tasses s'entrechoquer et du
liquide s'écouler d'une théière.
"- Voici votre thé, dis Yves avec affabilité.
- Merci, cher ami. Ce jeune homme est-il éduqué pour nos soirées ?
- Non, il n'est pas encore prêt, je commence à peine la prise en main. Il y a encore
du travail, il n'est pas très docile. Mais comme je vous l'ai dit, il semble très
prometteur."
Les entendre parler de moi ainsi, comme si j'étais un objet, me scandalise. Mais en
même temps, je sens un léger trouble m'envahir, une langueur que je ne connais que
trop. Je reste immobile, la tête toujours baissée.
"- Pourriez-vous lui demander de se lever, que je vois sa morphologie ?
- Lève toi, s'il te plait", me demande Yves.
Je reste immobile, indécis.
"- Lève toi !" me répète durement Yves en haussant le ton.
Je me lève aussitôt, comme un ressort, et reste immobile, le feu aux joues.
"- Vous avez raison, il y a encore du travail à faire sur la docilité, dit l'inconnu
d'un air ennuyé. J'espère que vous ne m'avez pas fait venir pour rien, vous savez que
je suis quelqu'un de très occupé."
Le silence s'installe dans la pièce. Je devine que l'homme est en train de me
détailler des pieds à la tête.
"- Hum
finit-il par dire. Je dois avouer qu'il est assez bien fait. Comment est son
sexe ?
- Beaucoup plus volumineux que la moyenne, et assez plaisant à regarder.
- Et bien, demandez-lui d'ôter ses habits, que je puisse en juger par moi-même."
Horrifié par ce que j'entend, je secoue négativement la tête. J'entend Yves s'adresser
à moi d'une voix menaçante que je ne lui connais pas :
"- Tu vas ôter tes habits tout de suite, je t'assure que tu n'as pas envie de mettre
en colère notre invité.
- Il ne vaudrait mieux pas, en effet", murmure l'inconnu d'une voix posée.
Je reste un moment prostré. Le silence s'éternise, horriblement gênant. Qu'est-ce qui
m'empêche d'enlever mon foulard et de les planter là ?
"- Allons, ne fais pas l'idiot, finit par murmurer Yves d'une voix apaisante. Enlève
tes vêtements, puisque le monsieur te le demande".
Comme un automate, j'ôte mon blouson, déboutonne ma chemise et la laisse tomber au
sol. Je reste ainsi debout, torse nu.
"- Le pantalon, s'il vous plaît jeune homme", me demande l'inconnu.
Je défait la ceinture et laisse le pantalon tomber au sol. Je reste immobile, en
caleçon. Je sens Yves arriver dans mon dos et, sans que j'ai le temps de réagir,
attr mon caleçon et le baisser vivement jusqu'aux pieds. Je suis debout, nu comme
un vers, devant un inconnu qui me détaille ! L'horreur de la situation me fige comme
une statue. Les secondes s'écoulent, puis l'inconnu se remet à parler :
"- En effet, ce jeune homme est vraiment très bien fait de sa personne. Même au repos,
son sexe est impressionnant. J'aimerai le voir en érection. M'autorisez vous à
procéder à l'opération ?
- Bien entendu, répond Yves"
Au crissement du cuir du fauteuil, je devine que l'homme se penche vers moi, et je le
sens toucher mon sexe. Ses mains sont gantées de soie, la sensation est douce. Il me
masturbe lentement, et je sens avec horreur le sang commencer à affluer dans ma verge
qui se tend peu à peu. Une chaleur m'envahit le ventre. La situation, malgré moi,
commence à m'exciter.
L'inconnu continue méticuleusement sa masturbation jusqu'à ce que mon sexe soit tendu
comme un arc.
" - Oui, vous aviez raison, susurre l'homme d'une voix légèrement altérée, ce jeune
homme est très prometteur. Son sexe en érection est gros, et il sent bon. Il a l'air
d'avoir une hygiène irréprochable. Je peux goûter ?
- Bien entendu", répond Yves.
Je sens une langue effleurer mon gland, des lèvres me happer doucement la tige. Je
suis désormais excité au plus haut point, prêt à exploser. Comment en suis-je arrivé à
aimer être le jouet sexuel d'un vieux cochon ?
La bouche de l'homme se retire, elle ne sera resté autour de mon sexe qu'un court
instant.
" - Il a bon goût, je dois le reconnaître, dis l'homme. Mais mon examen n'est pas
encore complet, je ne veux pas prendre de décisions à la légère, vous comprenez.
Mettez-vous à genoux, jeune homme, voulez-vous ?"
Malgré mon excitation, je comprends avec horreur de quel sorte d'examen il s'agit, et
comme tout à l'heure, je secoue négativement la tête. Mais Yves, cette fois, ne prend
même pas la peine de discuter avec moi. Il m'appuie de force sur les épaules et je
tombe à genoux.
" - Allons, dit-il d'une voix sèche, ne nous fait pas perdre de temps, il se fait tard
et Monsieur à d'autres choses à faire !"
Il m'appuie légèrement dans le dos et je tombe sur les mains. Je suis désormais à
quatre patte, les yeux bandés et les fesses offertes à la vue des deux hommes. Je suis
pétrifié par cette situation humiliante, et pourtant mon sexe reste tendu à craquer.
Je sens l'homme s'agenouiller prêt de moi et ses mains se promener sur mes fesses. Je
ne bronche pas, la tête baissée et le souffle court. Bientôt ses doigts gainés de soie
commencent à effleurer mon anus. Je creuse les reins malgré moi.
" - Il réagit plutôt bien, c'est bon signe" commente l'inconnu.
Un doigt inquisiteur appuie un peu plus fortement à l'entrée de l'anus.
" - Et de se côté-ci ?, demande l'inconnu, le passage a-t-il déjà été visité ?
- Une seule fois, répond Yves, je me suis chargé de l'opération. Ca s'est bien passé
et notre jeune recrue y a même pris du plaisir.
- Hum
parfait. Je reconnais bien là votre esprit consciencieux et votre sérieux, cher
ami".
Le doigt s'enfonce un peu, sans trop insister, puis l'homme cesse de me toucher et se
relève.
" - Hé bien, j'en sais assez pour aujourd'hui. Je vais vous laisser. Merci de votre
invitation, et bravo pour la qualité de votre nouvelle recrue. Je vous laisse
continuer la préparation du sujet, et prévenez-moi quand nous pourrons l'inviter à nos
soirées.
- Comptez sur moi", répond Yves d'une voix qui semble soulagée.
Ils continuent à discuter tout en s'éloignant de moi. Je m'apprête à me relever quand
Yves s'adresse à moi :
" - Ne bouge pas, tu peux juste t'assoir. Et n'enlève pas ton bandeau. Je raccompagne
notre hôte et je reviens"
Je me met en position assise, à même le sol, et je ne bouge plus, les yeux toujours
bandés, tel le jouet sexuel que je semble être devenu. Je sens toujours mon sexe
tendu. J'ai honte mais, curieusement, cette honte semble amplifier mon excitation.
J'ai renoncé à essayer de comprendre ce qu'il se passe dans ma tête
J'ai encore envie
qu'ils jouent avec moi, et je suis presque déçu de les entendre s'éloigner vers la
porte.
"- Merci encore, et bravo pour la qualité du sujet, répète encore l'inconnu. Il me
tarde qu'il soit prêt. Je me demande juste si je me le réserve ou si je le propose à
ma femme. Elle aime ce genre de très jeune étalon.
- Laissez moi encore quelques semaines. Je ne prendrai pas le risque de vous amener
quelqu'un qui décevrait vos convives, répond Yves.
- J'ai une totale confiance en vous. Vous êtes pour nous un inestimable collaborateur,
savez-vous ?"
Ils échangent encore quelques banalités, puis Yves prend congés de son invité. Je
l'entend refermer la porte, revenir dans la pièce et s'approcher de moi. Je n'ai pas
bougé, assis à même le plancher, la tête basse et nu comme un vers. Pour une raison
étrange, mon sexe est toujours dressé vers le plafond.
"- Je suis extrêmement satisfait de toi, tu sais ?, murmure Yves d'une voix douce.
J'ai eu un peu peur au début mais, comme je le prévoyais, tu t'es laissé exciter par
l'insolite de la situation. Nous allons pouvoir faire beaucoup de choses ensemble. Tu
mérites une récompense, la voici."
J'entend le cliquetis de la boucle de son ceinturon. Un bruissement d'étoffe me fait
comprendre qu'il est en train de baisser son pantalon. Mon coeur se met à battre la
chamade. Sa main m'att doucement la nuque et m'attire en avant. J'essaie de
résister un peu, mais je sens d'un coup son gland effleurer mes lèvres. Je tente de
les garder serrées, mais la pression sur ma nuque se fait plus forte et le sexe d'Yves
s'insinue malgré tout dans ma bouche. Je retrouve la sensation éprouvée il y a
quelques mois, lors de ma première fellation à travers le trou de la cabine de
piscine. Je ne résiste plus et laisse son épais sexe coulisser dans ma bouche. Je
prends en main mon propre sexe et entreprend de me masturber.
"- C'est bien, m'encourage Yves, fais toi du bien. Tu aimes ma bitte, hein ?"
La bouche pleine, je suis incapable de répondre. Son pénis va et vient rapidement
entre mes lèvres. De temps en temps, il sort complètement, tapote mes joues, mes
lèvres, puis s'enfonce à nouveau presque jusqu'au fond de la gorge. Ma main agite mon
sexe de plus en plus fort. Je sens que mon orgasme approche.
"- Tu sais, me murmure Yves, ce n'est pas juste une récompense, c'est aussi ta
première leçon. Tu vas goûter du sperme pour la première fois, et tu vas aimer ça".
Horrifié, je tente de reculer ma tête, mais il me maintient de force et je sens d'un
coup des jets brulants frapper mon palais. C'est ce moment précis que choisit mon
propre orgasme pour se déclencher, et je sens mon sperme s'écouler en même temps que
celui de Yves. Il me tient encore la tête plaquée à son sexe, pour me forcer à
déglutir et sentir le goût un peu âcre, mais pas si désagréable, de sa semence.
"- C'est bien, nous avons bien travaillé aujourd'hui, me dit Yves en dégageant son
sexe de ma bouche. Je suis très satisfait de toi. Tu peux enlever ton bandeau et
remettre tes vêtements"
(À SUIVRE)
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