Vous Cherchez Une Baby-Sitter?(Chapitre 6)
Chapitre 6 jeudi 20 avril
((( Elodie est chez Nina ; elles viennent déchanger des caresses : eh oui ! Nina
assume
elles parlent de Philippe, le mari de Nina, de son attitude vis-à-vis de
Nina, des raisons de cette attitude, peut-être une vie cachée
)))
Nina lui avait plu immédiatement ; physiquement ; et sa douceur, sa réserve, sa
timidité aussi. Cest sur cette timidité quelle avait joué au début pour arriver à
ses fins. Au début, en pensant à elle, elle pensait « la nonne » ; à Myriam, sa
copine, elle avait même dit « la vierge » !
Et tout était allé très vite entre elles. Nina assumait totalement avec un naturel qui
la surprenait.
Elodie se rendait bien compte que tout cétait incroyablement ligué pour laider à
séduire Nina : elle sennuyait, elle manquait de confiance en elle, son mari ne la
satisfaisait pas.
Et « vierge », elle létait vraiment ! Affectivement, parce quelle navait connu que
Philippe, de son adolescence à son accouchement, sans flirt, sans petit ami autre que
Philippe. Quasiment vierge sexuellement aussi, malgré sa maternité, parce que jamais
il ne lui avait donné de plaisir, plaisir quelle-même à 26 ans navait jamais
expérimenté seule.
La maternité et laccouchement avait sans aucun doute changé beaucoup de choses dans
sa tête et dans son corps.
Et ses massages, bien sûr
La première fois, Nina navait pas osé refuser. Pas osé, tout simplement ! et Elodie
avait su, elle, oser ! Juste assez.
Nina vivait très naturellement un changement pourtant radical, sans plus seffaroucher
de rien.
Elodie était surprise
et ravie ! Surprise par Nina, et surprise par ses propres
sentiments. Elle qui tenait toujours les autres à distance, évitait tout lien
affectif, se surprenait à penser souvent à Nina, à sa chaleur, la chaleur de son
corps, mais aussi à son sourire, à sa voix douce ; elle avait voulu lui plaire, et
elle voulait
se faire aimer ? Elle laimait ? La question était en suspens, et elle
ny attachait pas si grande importance : cétait bon ! cétait suffisant
mais tout
de même
elle laimait ?
La veille, elle était partie tard de chez Nina.
sur le lit, sinterrompant pour des baisers, échangeant des caresses, sans offrir ou
chercher le plaisir, pour se toucher, pour la chaleur de la peau, pour un sourire et
un silence.
Elle retournerait chez elle le lendemain et laccompagnerait à sa séance de
rééducation à lhôpital. Ce nétait pas prévu, mais ni elle ni Nina nenvisageait
facilement de ne plus se voir jusquau mardi suivant, jour programmé pour le prochain
massage.
En sortant de chez Nina, elle était passée chez Jonathan, un étudiant de quatrième
année quelle avait connu au café quelle fréquentait au sortir des cours, quelle
avait massé pendant sa convalescence après un accident de scooter. Ils étaient restés
très bons amis, sappréciaient lun lautre, malgré des débuts difficiles
- Arrête, Elo, ça me branche pas !
- Je le fais pas pour toi ! Alors ferme-la !
- Comment ça ? pas pour moi ? Tu attends que je te rende la pareille ?
- Même pas, tais-toi ! Je sais que tes pas branché nana, je révise ma physio !
- Tu devrais te trouver un cobaye plus réceptif !
- Mintéresse pas, les mecs sont trop lourds !
- Tes lesb ?
- Quand ça se présente !
- Je tai dit darrêter
- Toi oui, mais lui, il dit le contraire ! tas été plâtré 6 semaines et tas vu
personne, alors pour une fois que cest pas ta main, ferme-la !
- Quest-ce que tu cherches, au juste ?
- Une appréciation ; tu me diras ce qui va et ce qui va pas ! tes pas cobaye,
tes évaluateur, ça change tout, non ?
- Et jy gagne quoi ?
- Je te présenterai des copains ! Tu préfères quoi ? actif, ou passif ?
Il avait éclaté de rire :
- Alternatif, ça serait bien ! je peux choisir la couleur des yeux ?
Pendant un mois, 3 fois par semaine, elle qui préférait lamour des femmes avait,
après chaque séance de massage, caressé Jonathan qui préférait les garçons.
devenu un jeu. Elle avait beaucoup appris de ses conseils éclairés. Ils étaient restés
amis, complices souvent.
Une fois, une seule fois, ils avaient fait lamour
comme il aimait les garçons ; ils
y avaient pris plaisir tous les deux et cette unique fois avait scellé leur amitié.
- Jo, jai besoin dun service, tester un mec. Tu peux faire ça pour moi ?
- Beau mec ?
- Grand blond, style costard-cravate, rigole pas tous les jours
- Cest important pour toi ?
- Ouais !
- Ok ! raconte
Elodie a dit à Jonathan tout ce quelle savait de Philippe
- Cest qui, ce gars ?
- Le mari.
- Oui oui oui
je vois ! Elle est belle ?
- Craquante !
- Bon
décris-le moi à fond, je vais faire la sortie des bureaux dès ce soir.
On verra bien ! Je te tiens au courant !
Le vendredi midi, dès la fin des cours, Elodie sest dépêchée daller retrouver Nina
qui lavait invitée à déjeuner avant son rendez-vous à lhôpital.
Après une pizza réchauffée au micro-ondes et mangée sur un coin de table du salon en
surveillant les jumeaux, elles leurs ont donné le biberon et les ont changés, puis les
ont installés dans un couffin à côté delles.
Nina lavait accueillie dun baiser dès son arrivée et lavait serrée contre elle un
long moment dans le couloir à peine la porte dentrée repoussée dans son dos.
Elodie surprenait très souvent son regard posé sur elle, quelle détournait très vite
en rougissant, comme prise en faute.
- Tu as essayé de dégeler ton mari, hier soir ?
- Non, pas envie
- Peur quil te snobe encore ?
- Non, pas envie de lui, cest tout
et puis ça me fait pas vraiment peur
je
repensais à ce que tu mas dit aussi, que peut-être
il aurait dautres goûts
- Nina, cétait juste une idée idiote, vas pas timaginer des trucs !
- Non, bien sûr, mais jy pense quand même
- Et ?
- Ben
cest marrant, mais je men fiche un peu ! A la limite, je crois que
sil avait une autre nana, ça membêterait plus ! Tu sais, avec moi
il a jamais été
très entreprenant, enfin tu me comprends, cétait pas le truc de fou dont mes
copines parlaient, quoi !
- Tu parlais sexe avec tes copines ?
- Jécoutais
et puis elles se fichaient de moi
la sainte nitouche de la
bande
Elles ont pris un taxi pour aller à lhôpital où Nina avait rendez-vous à 15 heures
pour sa rééducation.
des bébés, ont joué avec eux sur un gros plaid étendu au sol dans la chambre des
s.
- Je vais te laisser, je suppose que ton mari rentre plus tôt le vendredi.
- Oh non ! Reste ! Il sera pas là avant 19 heures.
Elles sont restées dans la chambre des s après avoir recouché les jumeaux ; Nina
était assise, les jambes repliées sur un côté et appuyée dune main sur le plaid ;
elle caressait de lautre les cheveux dElodie qui sétait allongée, la tête sur les
genoux de Nina, bercée par la petite musique du mobile qui tournait au-dessus des
berceaux :
- Ça marche, ce truc, je vais mendormir.
- Fatiguée ?
- Les journées sont longues. En partant hier je suis passée chez mon copain
Jonathan, on a mangé à St Michel avec Myriam et on a bossé jusquà
tard ! je suis
rentrée chez moi à 3 heures passées et jétais en cours de 8 à 12. Ça fait peu de
sommeil
- « Mon copain Jonathan » ?
- Ouais, un bon copain. Nina, te fais pas un film, il est homo ! Pourquoi tas
mis un jean ? cest pas drôle !
- Moi je sens bien ta main, pourtant
- Moi je sens que les coutures
on la fait quune fois, avec Jonathan
Il ma
baisée comme si jétais un garçon !
- Oh oh ! Tu sais, tu peux dire « sodomisée », je connais et le mot et lacte !
Cétait bien ?
- Pas mal ! Jaime bien
ça te plairait ? Il y a tout ce quil faut dans ton
armoire, tu aimerais, avec moi ?
- Euh
tas vu la taille de lobjet ?
- Ben oui ! De mémoire, Jonathan est même plus gros que ton truc
Ton mari
il
ta jamais fait lamour comme ça ?
- Si
mais, son sexe est plus petit
- Plus petit comment ? Montre
ah ouais, mais bon, la taille, tu sais
cest
pas si important, après tout ! Tu ten es vraiment jamais servi du gode, pour toi ?
- Eh non ! Que pour lui
mes copines et ma sur avaient sans doute raison
je
suis un peu coincée
- Arrête ! tu sais, je crois quil y a assez peu de femmes qui utilisent des
godes.
très facilement !
- Je peux te demander un truc ?
- Vas-y !
- Tu
tu fais
enfin
je sais pas comment dire
avec des hommes, avec moi
cest souvent ?
- Cest pas indiscret, Nina, ça ne me gêne pas ! Cest pas si souvent, non, et
autant avec des hommes quavec des femmes. En fait jaime tout ce qui est bon
Tu
veux pas enlever ton jeans ? ça ménerve
- Soulève ta tête
Nina sest levée et a dégrafé son pantalon, rougissant sous le regard dElodie :
- Je me reconnais pas
tes une sorcière, ou quelque chose comme ça
- Viens là
Nina sest adossée au mur à côté delle. Une joue sur son épaule, Elodie a glissé une
main au chaud entre les cuisses de Nina :
- Pourquoi je suis une sorcière ?
-
parce que je me conduis pas comme ça
tu claques des doigts et
je me
retrouve en petite culotte
- Et taimes pas ? Tes pas bien ?
-
si
- Alors tout va bien !
-
Elodie
tu
claques souvent des doigts ?
- Ah
de temps en temps Nina, de temps en temps
quest-ce que tu veux savoir,
Nina ?
-
je sais pas
- Jaime le sexe, Nina
jaime donner du plaisir ! Jaime le plaisir quon me
donne, pourquoi se priver ?
- Tes jeune
- Et toi tes vieille ? Parce que tes mariée et que tas des gamins tas pas le
droit ? On na que 5 ans décart
Nina avait fermé les yeux, les joues colorées, concentrée sur la main entre ses jambes
qui bougeait tout doucement.
- Au fait, tu fais quoi comme boulot, tu mas pas dit ?
- Je suis prof de lettres
et tu vas te moquer de moi
au Lycée Ste Geneviève.
Cest ça ! rigole ! Elevée chez les surs, scout, vierge jusquau mariage, la messe
le dimanche
la totale !
- Dis donc, à la prochaine confession, ton curé il va tousser ! tu donneras des
détails ou tu tarrêteras à « péché de chair » ?
- Euh
je crois que je vais mabstenir !
- Tu veux plus de moi ?
- Oh si ! pas mabstenir de toi ! mabstenir de confession ! ça fait longtemps
dailleurs
loin de la pression familiale
Elodie sest assise à cheval sur ses genoux ; les bras autour de sa taille, elle a
niché son nez dans le cou de Nina qui a glissé ses mains au chaud sous le grand pull
de laine, presque une robe, frottant ses paumes de mains sur le collant de laine :
- Chauffe-toi bien les mains
- Elle sont froides ?
- Un peu
Elodie a caressé la joue de Nina dune main, tourné son visage vers elle pour des
baisers du bout des lèvres entrecoupés de murmures :
-
jai envie de tes mains
tu crois quelles sont chaudes ?
-
brûlantes
Les mains de Nina sont remontées sur les cuisses sous le grand pull. Dune main elle a
étiré la taille du collant de laine, plongée lautre main sous le collant :
- Tu mets plus de culotte ?
- Je lai enlevée en rentrant
en allant faire pipi
elle est dans mon sac
- Tavais pas vraiment envie de partir
alors
- Non
pas vraiment
je savais pas si tu voudrais que je reste, mais
jespérais
-
ça pique un peu
-
cest vrai ?
je me raserai, alors
-
je peux faire
tu me las bien fait
-
daccord
je veux être toute douce pour toi
ooooh, ouuui
attends !
Elodie sest relevée pour enlever son collant, sest réinstallée sur les genoux de
Nina, ses lèvres sur sa bouche. Elle avait le regard humide et les joues rougies de
désir :
-
jai envie de tes doigts
tes doigts en moi
mmmmmm
-
faudra que je me coupe les ongles
je te fais pas mal ?
-
oh non
naie pas peur, Nina
plus fort
Nina ne bougeait presque plus, poignet raidi, son coude appuyé contre son ventre, deux
doigts plantés dans le sexe dElodie qui ondulait du bassin, cramponné de ses deux
mains derrière le cou de Nina, son front contre son front, bouche ouverte.
Dune main entre ses jambes elle a pris la main de Nina dans la sienne, serrant
ensemble ses quatre doigts, cuisses raidies pour sempaler sur la main de Nina.
- Ooooh
Elodie
cest
- Chhhht
Nina nosait pas bouger, laissait faire Elodie qui sappuyait sur ses doigts dressés,
toujours plus loin
sest mise à trembler de tout son corps
Nina la senti souvrir encore, a senti les contractions sur ses doigts enfouis au
plus profond du sexe dElodie, les brusques secousses du bassin, le tremblement des
cuisses sur ses jambes
et Elodie est devenue toute molle quand Nina a senti le
bourrelet de ses phalanges dépasser lanneau de chair. Son coude appuyait sur son
ventre de tout le poids dElodie. Elle nosait pas bouger, regardait, les yeux
écarquillés, sa main disparaître dans le sexe dElodie, son pouce plaqué entre les
lèvres étirées. Elodie sest caressée, très vite, le visage rejeté en arrière, les
yeux clos, a joui en sappuyant toujours plus fort sur la main de Nina et encore
agitée de soubresauts de plaisir, a échappé lentement à ses doigts dune cambrure des
reins, et sest laissée glisser contre elle.
Nina sentait contre ses seins le battement affolé du cur dElodie, dans son cou le
souffle chaud, haché. Elle la entourée de ses bras, une main dans son dos, lautre,
les doigts plongés dans les cheveux, tenant son visage au creux de son cou,
frissonnante du souffle chaud, les yeux mouillés de larmes.
- Pourquoi tu pleures, Nina ?
- Cest rien
rien du tout
je suis bien
cest fou, et je suis bien ! Je
suis bien quand tes là, et quand tu pars, jattends quon se retrouve. Je me mentais
un peu, cest plus facile. Mais je sais que je suis en train de tromper Philippe, avec
toi
et tu veux savoir ? Je men fous ! Elodie, je veux pas te faire de déclaration,
non, mais
bon, je sais pas comment le dire ! tu comptes beaucoup, voilà, tu comptes
beaucoup.
Elodie, le visage au creux du cou de Nina, a serré plus fort ses bras autour de Nina :
- Moi aussi, je suis bien. Et tu comptes aussi pour moi. Moi non plus je vais
pas te faire une déclaration damour, Nina. Je garde ces mots-là pour moi. Pour quand
je suis toute seule et que je pense à toi. Alors pas de mots. Je veux penser quau
plaisir que tu me donnes, quau plaisir que je te donne
ça te va, Nina ?
- Ça me va
- Il est quelle heure ?
- Bientôt 6 heures. Les s sont réveillés, cest lheure du bain
- On y va !
Elodie sest redressée et a embrassé Nina. Elle a récupéré son collant et la jeté sur
ses épaules en nouant les deux jambes devant elles comme une écharpe.
Nina a caressé sa joue :
- Je tai pas fait mal ?
- Mais non
bien sûr que non ! Au contraire ! Et puis cest moi qui ai fait,
tosais pas
Moi joserai, tu verras !
Ni lune ni lautre na entendu claquer la porte dentrée ; elles nont pas entendu
non plus souvrir la porte de la salle de bain dans leur dos. Elles étaient
agenouillées devant la baignoire, chacune une main glissée sous la tête de lun des
jumeaux qui barbotaient dans cinq centimètres deau, et éclaboussaient les deux jeunes
femmes de leurs bras et de leurs jambes agitées en tous sens..
Les bébés poussaient de petits cris de plaisir, Nina et Elodie riaient en essayant
déviter les projections deau.
Elodie avait les jambes nues, les fesses à peine cachées sous son grand pull, Nina
pour éviter dêtre trop mouillée était restée en petite culotte.
- Bonjour !
Elles se sont retournées en même temps ; Elodie a adressé un petit signe de tête à
Philippe en souriant, Nina a sursauté, et après sa réaction de surprise, a senti le
rouge lui monter aux joues, se rendant compte de leur tenue à toutes les deux.
- Je vois que vous avez adopté une tenue « dégâts des eaux » ! Je préfère vous
laisser
Elodie a éclaté de rire en voyant la tête de Nina, qui était restée figée et se
mordait la lèvre, lair davoir été prise en faute :
- Eh ! réagis ! tas pas la main dans un pot de confiture !
- Quest-ce quon va lui dire ?
- Euh
quon donne le bain aux bébés ?
- Avec les fesses à lair ?
- Au moins, toi, tas une culotte !
- Tu crois que
fais voir ?
Ben il a dû se rincer lil !
- Et alors ? elles sont pas jolies, mes fesses ?
- Elodie !!
- Quoi ? Allez, tinquiète pas ! Et puis il a peut-être pas fait gaffe à ma
tenue !
- Ouais
allez
on les sort ! Ils ont assez joué !
Arrête !
- Jai pas eu le temps de profiter
- Sil te plaît ! non, enlève ta main de là ! Il pourrait revenir !
Elles ont installé les bébés sur la table à langer et leur ont mis une couche et leur
baby-gros. Elodie ne perdait jamais une occasion de laisser traîner une main coquine
sur les fesses de Nina, qui protestait en riant.
Dans la chambre des s, elles ont installés les bébés chacun dans un couffin et
Elodie a renfilé son collant.
- Tas oublié de remettre ta culotte
- Mon sac est dans le salon, pas grave.
- Elodie ! arrête !
- Chhhht ! laisse-moi faire, Nina, laisse-moi faire
Elle lempêchait denfiler son pantalon. Collée à son dos, un bras passé autour de sa
taille, elle la poussait vers la commode où Nina a dû sappuyer des deux mains pour
éviter de trébucher, les pieds entravés par le jeans à peine commencé à enfiler sur
ses jambes. De lautre main dans le dos de Nina, Elodie caressait ses fesses, forçait
le passage entre ses jambes serrées.
Nina chuchotait, mi-rieuse mi en colère :
- Arrête !
sil revient ! Non !
- Ça lui donnerait peut-être une idée de ce que tu aimes
Parce que taimes ça
je le sens
tu peux pas me mentir, là
-
sil te plaît ! non !
Mais il était trop tard, déjà elle pliait les genoux, laissait entre ses jambes plus
de place à la main dElodie qui la caressait à travers le nylon de la culotte. Elle
disait non mais se penchait, le front sur son bras appuyé à la commode, dégageait un
pied du jeans froissé à ses pieds, creusait les reins, serrait une main sur la main
dElodie sur ses seins.
Elle la caressée très fort, les doigts à plat sur son sexe, à travers la culotte, ne
prenant même pas le temps de lécarter et lorgasme est venu vite, la plainte étouffée
par les dents serrées.
Elodie a surpris un mouvement dans le reflet dun miroir, a aperçu en se retournant le
dos de la chemise de Philippe qui repartait dans le couloir.
Nina reprenait lentement son souffle, le visage toujours noyé au creux de son bras.
Derrière elle, Elodie a baissé sa culotte sur ses cuisses et a embrassé ses fesses
tendues en se penchant, glissé à nouveau sa main entre les jambes pour prendre le sexe
nu cette fois sous ses doigts, le caresser doucement
Il les avait surprises en
pleine action
était reparti sans rien dire
et heureusement Nina ne sétait aperçue
de rien.
Elodie était ennuyée pour Nina. Labsence de réaction de son mari, son départ discret,
pouvait vouloir dire quil réservait sa réaction pour après son départ, ou quil
préférait faire semblant de navoir rien vu.
Elle finirait par savoir, bien sûr, sil en parlait ou non à Nina. Elle lui en
voudrait ? Oui, sans doute
Nina sest rhabillée, et portant chacune un couffin, elles sont allés dans le salon où
Philippe lisait un journal sur le canapé. Il sest étonné auprès de Nina de la
présence dElodie :
- Nous avons une sortie prévue ce soir ? Jai oublié ?
- Non, rien de prévu, elle ma accompagnée, cest tout !
- Où donc ?
- Javais une consultation à lhôpital
Philippe a froncé les sourcils :
- Mais
à lhôpital ? quest-ce quil se passe ?
-
Elodie, tu sauras mieux que moi
tu lui expliques ?
Philippe avait lair étonné et un peu inquiet en invitant Elodie à sasseoir :
- Cest quoi cette histoire ? cette consultation ?
- Quand jai massé Nina, jai vu quelle mettait des serviettes pour fuites
urinaires, alors je lui ai pris un rendez-vous avec une sage-femme qui fait de la
rééducation périnéale à lhôpital, cest pas grave du tout à condition dêtre traité.
Voilà !
Philippe avait lair aussi gêné que Nina dévoquer ce sujet :
- Et
ça consiste en quoi, exactement ?
- On fait travailler les muscles, on les fait réagir, on apprend aux femmes à
les contrôler par des exercices.
- Bien
- Cet après-midi, elle a pratiqué une stimulation électrique, de petites
impulsions transmises par une sonde dans le vagin. Les prochaines fois, ce sera plus
soft, je crois, plus manuel, en fait !
Philippe était rouge brique, se balançait dans son fauteuil, regardait ses pieds, le
plafond, les lumières de lavenue au pied de limmeuble.
Elodie avait trouvé que Nina était plutôt coincée, et se rendait compte que Philippe
létait tout autant, si ce nest plus que sa femme.
- Cest même quelque chose que devraient faire toutes les femmes ! Quand on
contrôle bien ces muscles-là, cest comme si on avait une main au fond du vagin,
vachement agréable pour les messieurs !
- Elodie !!! arrête !!!
- Le massage suprême !
- Elodie !!
Nina dabord, puis Elodie et Philippe enfin, se sont mis à rire, en se retenant, et
puis plus franchement, le rire de lun provoquant le redoublement du rire dun autre,
tous les trois étant bientôt pris dun fou-rire irrépressible.
Philippe a questionné Elodie sur ses cours, la fac. Elle a raconté ses petits boulots,
les a fait rire avec quelques histoires.
Philippe sétait servi un verre de whisky, avait servi un Porto à chacune delles.
Quand Philippe sest levé en grimaçant pour leur servir un second verre, Elodie sen
est amusée :
- Oh oh !
du boulot pour moi !
- Pourquoi ?
- On dirait que vous avez mal au dos !
- Je me suis fait mal le week-end dernier ! Jai voulu déménager le buffet, là-
bas
- Je tavais dit de le vider dabord
tas pas voulu !
- Je vous propose un massage ?
Nina a fait la moue :
- Je crois pas que ça lui plairait
- Pourquoi ça ne me plairait pas ?
Elodie na rien dit. Elle se contentait de regarder Nina, bouche pincée, les yeux
rieurs, les deux mains levées à hauteur des épaules.
- Ça me soulagerait peut-être
pourquoi ça ne me plairait pas, Nina ?
- Euh
je sais pas
je sais pas !
Elodie a profité que Philippe soit occupé à leur servir un second verre pour faire un
clin dil à Nina :
- Cest vrai que les messieurs sont généralement plus timides à se déshabiller
devant moi que les dames !
(à suivre)
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