Vous Cherchez Une Baby-Sitter?(Chapitre 7)
Chapitre 7 Vendredi 21 avril et
((( Vendredi soir : Le mari de Nina a sans doute surpris des gestes équivoques entre sa femme et Elodie, mais na rien dit. Il prennent un apéritif, et Philippe a mal au dos
)))
Après les avoir resservies, il sest laissé tomber dans le fauteuil en grimaçant et en étendant les jambes :
- Cest vrai que jai pas vraiment lhabitude
- La douleur descend jusquà la jambe ?
- Oui, tout le côté gauche en fait
je prends des antalgiques mais ça ne passe pas vraiment !
- Cest vous qui décidez ! Moi jai lhabitude ! Je travaille toutes les semaines dans un centre de soins et je travaille aussi souvent avec des hommes quavec des femmes, tantôt des valides âgés, tantôt des personnes en cours de rééducation après un accident. Les massages ne guérissent pas toujours, mais au moins ils soulagent de la douleur. Ça ne me dérange pas
comme vous voulez ! Au moins, laissez-moi jeter un il !
En se levant et en faisant le tour du fauteuil où il était assis, elle a adressé un gros clin dil à Nina qui peinait à garder son sérieux.
Philippe sest levé difficilement. Il hésitait encore et avait les joues un peu rouges en soulevant sa chemise.
Nina lui adressé un grand sourire :
- Tu vas voir, elle a des doigts magiques !
- Cest ce que jai cru deviner !
Elodie a marqué un temps darrêt à cette remarque sur un ton anodin mais appuyé dun regard amusé ; le sens de cette allusion était clair pour elle : il les avait vues ! alors que Nina, assise dans le second fauteuil, haussait un sourcil dincompréhension en regardant Elodie sourire.
Elodie sest placée dans le dos de Philippe :
- Soulevez votre chemise !
voilà
ne bougez plus
Elle a posé ses deux mains sur la hanche gauche, plantant progressivement ses pouces sur les reins en se rapprochant de la colonne vertébrale, déclenchant à un moment une plainte de douleur en même temps que Philippe pliait le genou de la jambe gauche et perdait presque léquilibre, se retenant dune main sur lépaule de Nina sur le fauteuil face à lui.
- La douleur est descendue dans la jambe ?
-
oui
- Bon, ça ne suffira peut-être pas, mais je peux au moins vous soulager, jen suis sûre ! Alors ?
-
Essayez donc
- Il faudrait vous allonger ! Nina, tu peux installer un drap de bain au pied de ton lit ?
Philippe sest redressé et Nina est partie très vite vers la chambre.
Philippe regardait Elodie, un demi-sourire aux lèvres, un peu rougissant :
- Nina semble
beaucoup vous apprécier
je
je vous ai vues toute à lheure, dans la chambre
- Ah
je men doutais, vous savez ! Et
vous êtes en colère ?
- Non, non
je suis surpris, très surpris, même, mais
elle a lair daller bien, et
non, je ne suis pas en colère
- Je vous masse quand même ?
- Bien sûr, bien sûr
Elodie et Philippe se dévisageaient, lui baissait souvent les yeux, elle avait maintenant un grand sourire :
- Et
vous savez, elle a raison, jai des mains magiques !
- Franchement, Mademoiselle, jen doute
- Un défi ?
- Non, pas du tout !
Nina courait presque, toute excitée de ces préparatifs. Elle avait étalé un drap de bain au sol et posé un oreiller à une extrémité quand Elodie et Philippe lont rejointe.
Elodie avait pris son sac avec elle, et dans la chambre, elle en a sortie ses huiles de massage. Philippe a levé les sourcils en voyant Elodie soulever son grand pull au-dessus de sa tête, et lui apparaître en collant de laine et en t-shirt qui moulait ses petits seins.
- Il faut vous déshabiller, Philippe !
Elodie avait ouvert lun des flacons posé sur la table devant lécran de télévision et avait commencé en sen verser sur les mains pendant que Nina sasseyait sur le lit comme on sassoit au spectacle, regardant Elodie avec des yeux qui brillaient damusement.
Au pied du lit, Philippe a enlevé sa chemise et se préparait à sallonger quand Nina sest penchée vers lui et a posé une main sur son bras pour larrêter dans son élan :
- Ton pantalon aussi, Philippe
- Hein ?
- Il faut lenlever aussi, et puis ton caleçon aussi, dailleurs, mademoiselle masse nu
- Cest vrai, Philippe, le nerf se prolonge sur la fesse, vous ne mimaginez pas fouiller votre caleçon ! Allez, je me retourne, vous enlevez tout et vous vous mettez à plat ventre, vous me direz quand je peux me retourner !
En fait, elle navait aucun besoin dattendre quil lui dise quil était prêt : elle guettait son déshabillage dans les miroirs de larmoire tout en continuant à senduire les mains dhuile de massage ! Elle la vu baisser son pantalon sur ses jambes maigres et tourner le dos à Nina, tergiverser, et très vite enlever son caleçon.
- Je suis prêt
- Bon, je commence, alors.
Elle sest agenouillée à hauteur de ses hanches et a commencé son massage. Elle levait parfois les yeux sur les miroirs et croisait le regard de Nina assise sur le lit, les coudes sur les genoux et le visage au creux des mains ; elle avait lair de beaucoup samuser.
Sous ses doigts, Philippe se décontractait. Elle sentait la crispation disparaître peu à peu et les muscles se relâcher, devenir plus souple, même quand elle descendait sur la fesse et sur la cuisse. Il avait résisté quand elle lui avait écarté les jambes, et puis avait cédé. Nina se mordait les lèvres en guettant les coups dil dElodie.
- Philippe ? Couchez vous sur le côté, dos à moi, la jambe droite bien tendue au sol, et relevez le genou gauche, je vais vous étirer.
Elle a glissé son bras entre ses jambes, prenant le pli du genou au creux de son coude gauche et en sappuyant sur ses reins de lautre main, elle a tiré sa jambe vers le haut, sans à-coups, tirant très fort en pesant de tout son poids. Elle la maintenu longtemps ainsi, forçant louverture de la jambe, tirant très fort son genou vers son torse. Bien sûr elle jeté un coup dil dans les miroirs et vu son sexe bandé, a croisé une nouvelle fois les yeux de Nina, mais elle ne sest pas attardé, ni sur lair curieusement gêné de Nina, ni sur la vision du sexe tendu et si petit. Elle se concentrait sur son effort, levait le genou au creux de son bras, arque boutée, ses propres genoux décollés su sol pour saider de tout son poids, en basculant le bassin de Philippe de son autre main, le pouce durement planté se déplaçant lentement sur ses reins :
- Rallongez-vous
Elle a repris son massage sur la peau rougie du dos et des reins, plantant ses pouces dans la fesse quelle roulait.
Elle pensait que Nina séchapperait, se refuserait à une caresse du fait de la présence de Philippe, bien quil ne puisse rien voir. Elle a été très surprise quau contraire, non seulement Nina ne se dérobe pas mais entre dans le jeu, continuant à caresser un de ses seins dune main et glissant lautre entre ses jambes, allant même un court instant jusquà glisser la main sous son collant.
Nina sest ensuite écartée après avoir déposé un baiser sur son épaule.
Elodie a interrompu son massage, couvrant les reins de Philippe de la serviette sur laquelle il avait appuyé son visage pendant tout le temps du massage.
- Voilà ! Vous voulez bien vous relever ?
Philippe sest levé en enroulant la serviette autour de sa taille. Face à lui, Elodie a pris ses deux mains dans les siennes :
- Penchez-vous lentement, en gardant le dos droit
sans forcer, appuyez-vous sur mes mains
bien, redressez-vous, bras le long du corps, bien droit
bien
Elle sest placée derrière lui et tenant ses épaules à deux mains , lui a fait tourner les épaules :
- Ne tournez pas les hanches
que les épaules
vous ressentez une douleur ?
- Non, rien du tout
- Bien
Elle la pris par les hanches, collée à son dos :
- Tendez les bras devant vous et penchez-vous en arrondissant le dos, aussi bas que vous pouvez
Il a continué à se pencher, sans pouvoir retenir la serviette qui sétait dénouée sur sa taille, et était restée coincée entre ses fesses et le ventre dElodie.
Elodie a vu les lèvres de Nina qui faisait face à son mari sarrondir en un « oh ! » de surprise et tout de suite lever les yeux vers Elodie qui se mordait les lèvres en haussant les sourcils.
- Bien, redressez-vous lentement
Aucune douleur ? Vraiment ? Tout va bien ?
-
ça va
ça va bien
Elle la fait retourner à nouveau face à lui et sest baissée pour ramasser la serviette qui était tombée au sol. Avant de se relever elle a fixé un long moment le sexe dressé devant son visage et a relevé les yeux vers Philippe qui était cramoisi mais qui na pas détourné les yeux pendant quelle se redressait lentement et jetait négligemment la serviette sur le lit à côté de Nina. Elle a placé un bras derrière sa taille et une main à plat sur son torse, et en poussant de sa main, elle a sa cambrure, le basculant en arrière.
Quand elle la fait se redresser, il avait toujours les joues aussi rouges et ses yeux cette fois fuyaient le regard dElodie. Il ne cillait pas, sa respiration était bloquée. Lun et lautre étaient très conscients du sexe dressé entre leurs ventres collés. Elodie lui a souri et lui a murmuré avant de sécarter de lui :
- Je vous avais prévenu
cest magique
tournez-vous
Il sest écarté de son contact. Il hésitait, fronçait les sourcils, comme honteux à montrer à sa femme dans quel état il était.
- Allez, soyez pas timide
et puis cest votre femme
elle vous a déjà vu nu, non ?
Elodie le retenait encore dune main dans son dos et sans le quitter des yeux, laissait descendre lentement lautre main du haut de sa poitrine vers son ventre, leffleurant du bout des ongles.
Il avait les yeux écarquillés et la bouche entrouverte comme se préparant à protester, mais pas un son ne sortait de sa gorge, sauf un petit hoquet comme de douleur quand Elodie a doucement fermé la main sur son sexe et la à se tourner vers Nina de lautre main sans lâcher son sexe, enroulant son bras autour de sa taille.
Philippe et Nina se regardaient, interdits lun et lautre. Tous deux en même temps ont baissé les yeux sur la main dElodie qui lâchait le sexe et la tendait vers Nina qui lui a pris la main, a résisté un instant quand Elodie la attirée vers le sexe, a refermé dessus la main de Nina, initiant un lent va-et-vient que Nina naurait sûrement pas osé.
Collé au dos de Philippe, les deux mains sur ses hanches, elle a deviné à la crispation des fesses contre son ventre et au long soupir quil a émis la conclusion ultra rapide de la caresse de Nina.
Elle a donné une petite tape sur sa hanche en sécartant de lui, et lui a dit dune voix douce, presque chuchotée :
- Allongez-vous à nouveau
je nai pas fini
phase de décontraction
Agenouillée à cheval sur ses mollets, elle a repris le massage de son dos, tantôt légère et tantôt en appui de tout son poids sur ses reins, ses pouces remontant durement du coccyx au creux du dos. Sans sinterrompre, elle a regardé Nina qui, les joues en feu, essuyait sur ses genoux et sur ses mains le plaisir de Philippe. Elle la massé ainsi cinq longues minutes, sans un mot, puis sest interrompue en se tournant vers Nina :
- Tu veux bien aller chercher le plaid dans la chambre des s ?
Elle en a recouvert Philippe :
- Restez allongé bien au chaud pendant un quart dheure.
Sans un mot et sans lever la tête, Philippe a hoché la tête et Elodie et Nina ont quitté la chambre.
Pendant quelle se lavait les mains dans la salle de bains, Nina, les bras croisés, appuyée de la hanche au lavabo, la dévisageait en souriant :
- Tes vraiment à part, toi
- Je suis désolée !
ce qui sest passé
Je suis allée trop loin
- Non
non, pas du tout
mais jaurais jamais cru que ça puisse arriver
Elle riait en secouant la tête.
- Une fille fait bander ton mari et ça te fait rire ?
- Ouais
Il avait lair tout perdu
tu trouves pas que
tu le trouves comment ?
- Je le trouve
étonnament timide, réservé, passif et
petit
- Ouais
Nina a décroisé ses bras et sest collée au dos dElodie qui nen finissait pas de se frotter les mains sous leau :
- Tu fais ça à tous les hommes que tu masses ?
- Faire quoi ? moi, jai rien fait
- Cest vrai ! Techniquement, tas raison
alors ?
- Non.
- Ça leur fait cet effet-là aussi ?
- Souvent, oui ! Et ils ont du mal à le cacher ! Certains sont gênés et sexcusent, dautres, ça les fait marrer, et puis il y en a quelques-uns qui voudraient en profiter
- Et tu te laisses faire ?
- Avec les derniers ? Jamais ! Et avec les autres non plus dailleurs
je les laisse pas me toucher !
- Et toi ? Tu
tu les caresses ?
- Des fois ! Pas souvent, Nina, pas souvent !
- Tu restes dîner avec nous, jespère !
- Non, Nina, je vais vous laisser, je vais travailler. Faut que je prépare mon partiel.
- Cest bientôt ?
- Mercredi
Elle était sur le départ quand Philippe les a rejointes. Il avait renfilé son pantalon et sétait emmitouflé dans un gros peignoir en éponge :
- Vous partez ?
Il ne croisait son regard que fugitivement, ayant sans doute encore trop présent à lesprit lintermède à son massage.
- Vous allez bien ? Aucune douleur ?
- Non, tout va bien
vous
ça va.
- Bonne soirée.
Nina la raccompagnée jusque sur le palier pour un dernier baiser :
- Bon, alors travaille bien !
- On se voit mardi après-midi ?
- Ou
lundi aux aurores
sil te prenait lenvie de passer
- Tu as mon adresse, Nina ! A peine dix minutes à pied
quand tu veux, vraiment quand tu veux ! Ce soir, demain, dimanche
En arrivant à son appartement, Elodie a vu Myriam assise en tailleur devant sa porte à côté dun gros sac de sport.
- Salut ma belle, tu déménages ? Tu viens habiter chez moi ? tes là depuis quand ?
- Une demi-heure
- Tu fous quoi avec ton sac ?
- Soirée badminton
on bosse, ce soir ? Tu veux ?
- Ok, allez, entre ! Oh la vache ! On transpire à ton truc ? Tu sens la hyène ! Je veux bien bosser, mais tu te douches avant !
- Ça sent quoi, une hyène ?
- Discute pas, va te laver !
Myriam a posé son sac et est partie vers la salle de bain en bougonnant pendant quElodie fouillait son placard :
- Raviolis, ça va ?
- Ça marche, jai des pommes dans mon sac, prends-les !
Elodie venait de mettre le plat au four quand Myriam est revenue :
- Eh ! Y a pas de verrou ?
- Ben non ! Cassé ! Mais tinquiète pas, si mon voisin viens prendre une douche, je le retiendrai !
- Il est mignon ?
- Euh
Quasimodo, mais en blond
et il parle vachement bien le tchèque ! Quest-ce que je fais, alors ?
- Retiens-le !
Elodie a fini de débarrasser la grande table et a préparé leurs couverts. Elle est allée dans sa chambre et a sorti de son armoire une culotte et un grand sweat-shirt. Tout doucement elle a ouvert la porte de la salle de bains et sest déshabillée, hésitant à rejoindre Myriam dont elle apercevait la silhouette derrière le rideau de plastique blanc.
Elle a vu son petit rasoir à main sur le bord de la baignoire a avancé la main pour le prendre:
- Eh ! Quest-ce que fous ! Tu fais chier Elo !
- Allez, râle pas, je regarde pas !
Un pied posé sur la lunette des toilettes, elle a rasé le petit triangle de sa toison que Nina avait trouvé un peu piquant. En levant les yeux, elle a vu la tête de Myriam qui dépassait du rideau de douche :
- Cest toi qui mates, là !
- Je mate pas, je cherche la serviette !
- Bouge pas tu vas mettre de leau partout !
Au lieu de lui tendre une serviette, elle a enjambé le rebord de la baignoire pour rejoindre Myriam sous la douche.
- Elo !!! Tes pénible, merde !
- Tends tes mains !
- Quoi ?
- Tends tes mains, allez !
Myriam, le rouge aux joues, sourcils levés, a tendu la main qui cachait ses seins. Elodie a fait couler une grosse noix de produit douche dans la main :
- Pour une fois que jai quelquun qui peut me laver le dos sans être intéressé par mon corps de rêve, tu crois pas que je vais me priver, quand même !
Elodie lui a tourné le dos en ignorant les insultes murmurées et le regard noir, a commencé à se savonner les bras, les seins et le ventre en chantonnant, un grand sourire lui venant aux lèvres en sentant les mains de Myriam lui frotter les épaules et le dos, de gestes un peu brusques, souriant plus fort encore en remarquant quelle sarrêtait toujours au dessus de la taille.
Dune main, elle a tendu dans son dos un gant de crin :
- Tiens, prends ça, fait rougir la peau !
- Rougir ?
- Oui, vas-y, frotte et fait rougir, jaime bien !
Elodie sest un peu reculée en collant ses pieds aux bords de la baignoire et sest appuyée des deux mains aux carreaux de faïence.
Myriam avait râlé mais prenait pourtant plaisir à frotter le dos dElodie dune main en se tenant de lautre à son bras. La situation gentiment ambigüe lamusait, finalement. Elle a ri en silence et na pris un ton grondeur que par jeu en voyant Elodie secouer ses fesses vers elle de droite à gauche, réclamant là aussi le frottement du gant :
- Elo ! Ts !
Elle continuait à se tortiller.
Myriam sest accroupie dans son dos et lui a frotté les fesses du gant de crin, son regard se posant fréquemment, sattardant, sur la vision indécente du sexe exposé à sa vue. Elle ne pouvait sempêcher de trouver le spectacle joli et den être troublée :
- Tes plus vraiment nue, ça repousse
Elodie a ramassé son rasoir sur le bord de la baignoire et le lui a tendu.
- Eh merde
Elo !
- Allez, fais-moi belle
Myriam a laissé tomber le gant de crin et a pris le rasoir en se mordant la lèvre inférieure. Pendant un moment elle a essayé de limiter autant que possible tout contact, et puis sest finalement résolue à étirer la peau de lautre main, à effleurer la peau du dos dun doigt pour repérer les petites repousses de poils ; elle sest appliquée. A la fin, elle a même déposé un petit baiser sur le haut de la fesse avant de lui donner une petite tape sur la hanche.
Elodie sest retournée et la aidée à se relever. Myriam avait les joues bien rouges et évitait son regard.
Elle a attendu que Myriam se soit enveloppée dun drap de bain pour la prendre dans ses bras et la remercier dune bise sur la joue.
- Elo
- Oui, je sais, tes une fille à mecs, pas de soucis, Myriam, on est copines, non ?
- Ouais, on est copines
- On est les meilleures copines du monde ! Tu sais, moi aussi jaime bien les mecs, sauf que je suis amoureuse dune femme mariée qui a des jumeaux. On a pris une douche et on va bosser comme des bêtes. Après je te ferai un massage et on se tiendra chaud dans mon lit en nous racontant des secrets de filles. Demain on bossera encore et mercredi on va déchirer aux partiels. On est copines ! Ça marche ?
- Tavais pas parlé de raviolis ?
- Oh putain ! pourvu quils soient pas brûlés !
Elodie est partie en courant vers la cuisine et est revenue un grand sourire aux lèvres :
- Tout va bien, javais oublié dallumer le four !
Elle a enfilé la culotte quelle avait préparée et son grand sweat-shirt :
- Eh ! remets pas ces fringues pourries, viens !
Elle a entraîné Myriam jusquà sa chambre et tiré de son armoire un autre sweat identique au sien.
- Elo
cest vrai ? tes amoureuse ?
-
Mmm, mais faut pas lui dire
- Pourquoi ?
- Parce que cest compliqué
et quand cest compliqué
-
cest pas simple !
- Ben voilà !
Elles ont mangé sur la grande table et lont débarrassée pour se mettre au travail. Elles ont repris leurs cours pour la énième fois, pris des notes, rédigé des fiches, se sont interrogées lune lautre.
Un peu après minuit, Elodie a commencé à ranger ses affaires et a quitté la table. Pendant que Myriam allait à la salle de bains, elle a éteint les lampes de la grande salle et est allée allumer la petite lampe de chevet posée au sol de lautre côté du lit.
Elle a sorti de son armoire un drap de bain quelle a posé au pied du lit et a attendu Myriam. Elle avait promis un massage, mais voulait laisser le choix à Myriam. De tout son discours dans la salle de bains, elle avait bien remarqué que Myriam ne sétait pas insurgée à lidée du massage, avait seulement un peu rougi. Mais ce moment était passé, et Myriam avait peut-être changé davis.
Elle la vue revenir et sarrêter à lentrée de la chambre, devinant à peine son visage dans la faible lumière. Elle attendait.
Myriam avait une toute petite voix :
- On se met où ?
Elodie a décroisé ses bras et tendu un bout du drap à Myriam :
- Là
entre le mur et le lit
Elles ont étendu le drap sur la moquette et Myriam a enlevé le sweat, hésité, enlevé sa culotte et sest allongée à plat ventre :
- Elo ?
- Chhhht
relaxation
et
quand tu veux dormir, jarrête et on se couche, daccord ?
-
daccord
mais
Elodie sest enduite les mains dhuile parfumée et sest agenouillée à hauteur de hanches de Myriam :
- Mais quoi ? Soulève tes cheveux
Je vais te masser et tu vas te détendre. Jaime ça, tu sais
jaime la peau sous mes doigts, sentir les muscles rouler
cest un peu égoïste
et quand le corps se détend, le corps a des envies
alors des fois je continue
pas si souvent, en fait
et ça aussi jaime bien, donner du plaisir, comme ça, tout doucement
avec Nina cest différent
cest autre chose. Tas déjà été amoureuse ?
- Oui
- Moi pas vraiment
je me sens bizarre
toute petite
- Et son mari ?
Elodie sest mise à rire doucement :
- Il sest fait mal au dos la semaine dernière, je lai massé cet après-midi !
- Non !
- Si si ! Nina, ça la faisait rigoler
- Et
ça lui a fait de leffet ?
- Ouais ! Cétait drôle ! Il a une toute petite queue ! et il est coincé que cest pas possible ! Tu te souviens de notre première séance de dissection ? Le mec quon avait ? Eh ben, encore plus petit ! Tas des petits boutons, dans le dos
- Je sais, mauvaise bouffe
- Et puis sur les fesses aussi
- Beaucoup ?
- Un peu
et puis un petit duvet
- Jai les fesses poilues ?
- Mais non ! tu sens ? là, sur les reins !
Elle effleurait à peine le petit duvet sur les reins qui brillait de lhuile de massage, finissait en pointe en se perdant entre les fesses rebondies. De la pression de sa main, elle a attiré une jambe de Myriam vers ses genoux puis a repoussé lautre jambe plus loin, lui faisant plier le genou et basculer le bassin. Elle a attrapé un oreiller à la tête du lit et la plié en deux :
- Soulève-toi un peu
mets-ça sous ton ventre
remonte ton genou encore
En se penchant, Elodie a glissé une main sous une main de Myriam et lautre, doucement, entre ses jambes, à plat sur sa toison pubienne en lui faisant une bise sur la joue. Elle na commencé à bouger, très lentement, presque imperceptiblement, quen sentant la pression des doigts de Myriam sur sa main.
Elle a fait durer, toute légère, guettant la houle des hanches et la respiration profonde, ralentissant encore quand les hanches se soulevaient vers sa main, surveillant les doigts qui se crispaient en poing fermé sur le drap de bain. Elle la faite jouir sans jamais accélérer, en restant toujours aussi légère et lente, en accompagnant les petits sanglots de baisers dans son dos.
Assise à cheval sur ses cuisses serrées, elle a massé encore son dos et ses reins un long moment avant de se redresser. Elle sest déshabillée, a aidé Myriam à se relever et a ouvert la couette.
- Viens au chaud
- Tu me prêtes un t-shirt ?
- Non ! je te tiendrai chaud
Elles ne se sont pas racontés de secrets de fille cette nuit-là. Elodie sest endormie très vite collée au dos de Myriam, un bras passé autour de sa taille. Myriam a eu plus de mal à sendormir.
Elle sest réveillée la première, surprise de se retrouver à demi-allongée sur Elodie, une jambe passée sur les siennes et une main sur sa taille. Elle est restée sans bouger un long moment, profitant de la chaleur et souriant du petit ronflement de son amie.
Elle sest dégagée doucement du bras dElodie sur son épaule et a enfilé un sweat pour aller préparer le café du petit déjeuner.
- Salut, bien dormi ?
- Ouais
Elodie lui a caressé les fesses en partant vers la salle de bains :
- Reste comme ça, jaime bien
(à suivre) 
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