Premiers Émois
Premiers émois
Histoire originale
Jallais avoir 16 ans. Printemps 1983. Au lycée Albert 1er en fin de seconde.
Lycée de bon niveau mais, coincé sur le Rocher, il ne dispose pas de place pour le
sport, aussi nous devions aller au stade de Moneghetti pour sy adonner dans de bonnes
conditions (enfin, disons que là au moins on pouvait).
Nous faisions sport séparément les garçons et les filles et, ce jour-là, ou plutôt à
cet horaire-là (mais je ne me souviens plus si cétait le matin ou laprès-midi), il
ny avait personne après nous (10h à 12h peut-être).
Le vestiaire était tout en long. Lui je men rappelle comme si cétait hier. En
entrant à droite un vestiaire tout en long et en entrant à gauche les douches,
communes.
Jétais venue en jupe et chemisier. Il fait déjà chaud début juin par chez moi ! à
lépoque évidement une culotte (sans effet de style puisque je ne couchais pas et
navais pas même lidée daguicher les garçons, donc culotte en coton, simplement
confortable). En revanche je ne portais pas encore de soutien-gorge. En effet jai été
longtemps impubère, première règles à 15 ans ! et formée assez tard. A cette époques
javais de petits seins qui ressemblaient non pas à des pommes ou des pamplemousses
(Sylvie, «très» formée, et très dont la compagnie était très recherchée des garçons !-
elle se reconnaîtra si, très improbablement, elle venait à lire cette évocation de nos
souvenir), non moi cétait plutôt des citrons. Lavantage cétait quils ne pesaient
pas et de toute façon ils étaient si fermes quun soutien-gorge aurait été ridicule.
Toujours un peu timide je métais installée tout au fond avec Sylvie.
Donc après cette séance de sport dont jai absolument tout oublié, nous rejoignons le
vestiaire avec les autres. Pas pressées, on discutait en attendant que les douches se
libèrent (il devait y avoir de la place pour 6 peut-être, pas plus) puis ce fut notre
tour.
Les douches communes, ça nest pas lidéal pour la pudeur mais on sy fait, et comme
il ny avait rien pour accrocher les serviettes, nous étions nues dans ce vestiaire.
Enfin, on ne se pavanait pas toutes nues non plus ! On se déshabillait, on entrait
dans la douche, on ressortait, se séchait et se rhabillait très vite.
Nous étions les dernières à y aller, en fait on avait tellement à se dire que nous
avons croisé les dernières qui sortaient de la douche quand nous y sommes entrées. On
a pris une longue douche, mmmh! bien chaude, sans avoir à se dépêcher ! Combien de
temps y sommes-nous restées ? 10 minutes ? Plus ? Trop certainement car, contre toute
attente, il y avait un autre groupe qui venait de prendre possession du vestiaire. Et
une remarque en passant, il ny avait pas de vestiaires spécifiques «garçons» ou
«filles», faute de place, cest pour cela dailleurs que lon ne faisait pas sport
ensemble (enfin je pense).
Horreur ! des voix de garçons !
Je suis pétrifiée. Sylvie qui est moins prude passe la tête.
«yeah Sylvie ! Tu es restée pour nous ! »
Sylvie répond sans hésiter au gars qui lavait interpellée.
«je ne suis là pour personne, vous nous foutez la paix, et vous regardez ailleurs »
Puis se retournant vers moi, doucement : «viens, on traîne pas ! »
Et sans hésiter sort toute nue de la douche et fonce vers ses affaires.
Jhésite à la suivre mais je me lance, une main qui cache mon pubis, un bras devant ma
poitrine.
Las ! Avant darriver un garçon att mes affaires et samuse à mempêcher de les
reprendre.
Ça crie! ça branche ! Jentends des choses sans rien comprendre. Sylvie essaie de
maider. Alors je tends les bras pour essayer dattr mes vêtements. Plus rien pour
cacher mes citrons, plus rien pour cacher ce petit duvet blond (jétais très très
blonde jeune, avec des ancêtres vikings par maman), plus rien pour cacher quoi que ce
soit en fait.
tous ont pu se faire une opinion sur mon anatomie.
« Arrêtez ça suffit comme ça » impose lun des garçons. Ils se calment immédiatement.
Je réussi à attr ma jupe, je la passe de suite. Quelquun me tend mon chemisier,
je le passe aussi, très vite.
« Quest-ce qui se passe ici ? »
Là ça se corse. Cest le gardien, un vieux, moche et grincheux (on ne laimait pas car
il râlait tout le temps pour un oui ou un non). Heureusement que nous sommes
habillées, et les garçons aussi.
Sylvie lui raconte je ne sais quoi à brûle-pourpoint. Inventant une explication censée
être plausible.
« Ne restez pas là ! Suivez-moi !»
Et nous voilà suivant ce vieux râleur. Je navais quune angoisse : quil cafte au
lycée et que lon soit punies (et la double peine quand mes parents apprendraient). Je
ne pensais quà cela, pas au fait que javais passé mon chemisier sans avoir eu le
temps de messuyer et quun linge fin sur un citron mouillé, ça se remarque
quant à
mon absence de culotte, je ny pensais pas et lui nen savait rien !
Arrivées dans son antre, il nous redemande ce que lon faisait là. Sylvie lui répète
son excuse bidon (que jai totalement oublié) puis il nous demande nos noms pour
rendre compte au lycée. Aïe !
Sylvie se lance sans réfléchir : « Anna Lafée L A F E - E »
Je reste coite mais réagit quoique lentement : Véronique
« Véronique comment ? »
Un nom vite
« Véronique Pastor »
« Pastor ? Votre père est dans limmobilier ? »
« Non, cest Michel le cousin de papa, mais mon père travaille dans son groupe
quand même »
« Bon ça va allez-y mais ne recommencez pas ça ! »
Et on quitte le stade très vite en partant dun grand fou-rire dès le premier coin de
rue passée.
On a rigolé comme des folles en se remémorant le passage chez le vieux
« Doù ta sorti ANNA LAFEE ? » Ais-je demandé à Sylvie.
« Je sais pas mais « on la fait » me dit Sylvie hilare et ajoutant « mais
toi, le coup de Pastor bravo, fallait oser ! »
« Cest le premier nom qui mest venu à lesprit » luis ai-je dit. Cétait
facile, son nom est inscrit partout à Monaco, il est plus connu que le prince ?
Probablement plus riche et peut-être plus puissant. Cest sûr quil a dû flipper
lancien.
Nous marchions en bavardant toujours lorsque Sylvie sarrête et me dit :
« Tu sais que tu es une bombe habillée comme ça ? »
« Pardon ? »
« Tu as vu le regard des mecs quon croise ? Ils te déshabillent du regard »
Cest là que jai pris conscience de lindécence de ma tenue, de la marque de mes
seins collés au chemisier, leur pointe semblant vouloir percer le tissu (bon jexagère
un petit peu ! à peine). Un drôle de sentiment me surprend : je crois que cest à
ce moment-là que jai pris conscience que jétais une fille. Une fille dans le sens
une femme, potentiellement désirable. Jai ressenti quelque chose de très fort, de
très troublant. Je suis restée un instant sans rien dire. Prenant conscience de ma
féminité, mon esprit se porte sur mon sexe (zone alors très négligée, en termes
dintérêt) et je réalise que dans lurgence je navais pas récupéré ma culotte.
« Zut ma culotte ! »
Sylvie repart dun nouveau fou-rire
Je fouille mon sac : rien qui ressemble à une culotte.
« et bien tu me diras ce que ça fait » me dit Sylvie, car on avait encore du
chemin à faire, en pleine ville !
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Uchronie
(ce qui aurait pu se passer à partir du moment où un garçon ma chipé mes vêtements)
« Arrêtez ça suffit comme ça » tente lun des garçons, courageusement. Il est vite
submergé par ses camarades qui le conspuent et le prient de sortir si ça le gêne.
Je suis soulagée d'entendre quelqu'un prendre ma défense, et tout aussi désappointée
devant son peu de motivation face à ses camarades.
Sylvie s'est à peu près rhabillée. Ne trouvant pas d'issue devant cette douzaine,
quinzaine, vingtaine de garçons enjoués je cherche une place sur un banc, m'assois et
tente tant bien que mal de dissimuler mes petits trésors. Mes joues sont en feu, mes
oreilles bourdonnent et je sens bizarrement de petits picotements pas désagréables du
tout dans mes seins et dans mon ventre.
" Nous te rendrons tes affaires si tu es gentille..."
Je suis très en colère mais je n'ai pas beaucoup d'alternatives. "Laissez-moi, qu'est-
ce que vous voulez?"
Et Sylvie de prendre ma défense "laissez la tranquille".
"tu veux récupérer tes affaires? Oui, alors à chaque fois que tu nous satisferas, nous
donnerons un de tes vêtements à Sylvie. Si tu rechignes, nous reprendrons un
vêtement... Lorsque tous tes vêtements seront restitués à Sylvie, tu pourras te
rhabiller. "
"Vous n'avez pas le droit!" Je cherche Sylvie des yeux, espérant trouver un appui.
Bizarrement elle sourit et son regard s'est troublé. Elle semble se prendre au jeu! La
garce! J'espère qu'elle ne va pas essayer par cette situation, de me faire payer les
refus polis que j'ai toujours opposés à ses avances. Bien sûr nous sommes intimes,
nous plaisantons souvent sur les garçons, nous connaissons nos anatomies, nos petits
défauts. Un soir de grande complicité, nous nous étions embrassées et un désir
incandescent s'était emparé de moi. Je ne sais plus comment j'avais pu la repousser, à
ce moment-là, comment j'avais pu résister. Le regard de Sylvie ce soir-là était le
même qu'aujourd'hui. Je me demande même si elle n'avait pas prémédité tout cela. A
deux, trois reprises, je lui ai dit tout à l'heure "on y va? on va se doucher? " et à
chaque fois elle a relancé la conversation sur autre chose... Et sous la douche elle a
usé de mille prétextes pour faire durer... "Prête-moi ton savon...", "tu as vu mes
seins sont déjà presque tout bronzés... non je ne fais pas de topless, mes parents
seraient choqués, mais je m'arrange pour mettre le plus de surface possible au soleil
discrètement"... Ce qui fait qu'on a vraiment traîné, et qu'on s'est faite surprendre.
Tout ceci défile dans ma tête et je pense en avoir la confirmation quand j'entends
Sylvie dire
"Allez Alanys, on ne va pas s'en sortir! Fais-ce qu'ils te disent et qu'on en
finisse!"
Devant une telle trahison, mes dernières défenses s'envolent. D'autant plus que
l'évocation de notre baiser passé a ravivé en moi, une chaleur sournoise entre mes
cuisses.
"Je.. je suis d'accord" je m'entends prononcer, comme si j'étais dédoublée.
Les garçons quittent le banc sur lequel je suis assise et s'assoient sur celui d'en
face. Sylvie est invitée à prendre place auprès d'eux.
"Lève-toi Alanys"
"Mets les mains le long de ton corps"
"fais voir tes nichons"
Les demandes fusent de toute part. D'un côté je suis prête à tout pour arrêter ce
cauchemar, d'un autre coté le désir d'aller plus loin, de vivre un fantasme s'est
insinué en moi. Je crois que c'est à ce moment-là que j'ai découvert le pouvoir que je
pouvais exercer sur les "hommes". Ils avaient l'air fascinés comme des petits lapins
face à un cobra.
Dans un tourbillon de pensées, une confusion de sentiments, j'ai continué alors à me
montrer, à prendre des poses de plus en plus osées, d'aucun aurait dit obscènes.
Debout cambrée, j'offre mes petits seins aux framboises dressées, durcies qui
trahissent mon désir.
Assise sur le banc, je pose les pieds à hauteur de mes fesses, ouvrant mon abricot si
peu protégé.
Je sens les regards y pénétrer, le fouiller, se repaître de l'humidité visible qui
s'écoule entre mes fesses.
Sylvie est restée coite, mais je lis son excitation dans ses yeux. Je la fixe alors et
passe une main sur mes seins, la bouche entrouverte. Ce que je ressens est dix mille
fois plus fort que ce que j'ai jamais vécu. Bien sûr, je me suis déjà caressé.
Jusqu'au bout. C'était bon... mais là, je suis transcendée.
Les encouragements, les exclamations me parviennent vaguement : "la salope" "houa
Alanys" "je le savais qu'elle était bonne"
Les ordres aussi "tourne-toi" "montre-nous ton cul"
Je me lève, me tourne et offre mes fesses à leurs yeux concupiscents. Mon cul bouge
tout seul lascivement. Suivant les ondulations, mes fesses s'ouvrent et offrent le
plus intime de ma personne.
"Écarte tes fesses! Caresse-toi"
Un fond de pudeur essaie de résister à ces dernières demandes. Une image passe devant
mes yeux. Moi, nue entrain de m'exhiber face à cette bande garçons... Une nouvelle
vague de chaleur emporte mes réticences.
Je prends mes fesses à deux mains. Je les écarte.
Je pose mes mains sur le banc et tend mon cul vers l'assistance. Je me cambre,
j'écarte les jambes, je m'ouvre pour offrir toute mon intimité. Le sang afflue dans
mes petits citrons et dans mon abricot... Une vraie salade de fruit juteuse. Il me
semble que mon désir s'écoule. Je passe une main entre mes jambes pour vérifier.
Dès que mes doigts effleurent mon petit bouton, le plaisir me prend brutalement.
J'essaie de maîtriser, je ne veux pas offrir ça. Mon corps se met à trembler de la
tête au pied. Je me mords les lèvres pour ne pas hurler.
Puis c'est le black-out. Je ne me souviens plus de ce qui s'est passé pendant les
minutes qui ont suivi...
J'émerge doucement d'une torpeur languide. Des sons assez vagues, des voix, une
sensation de nudité... Je suis nue, allongée sur une surface synthétique, assez
souple... Un tapis de sol ? Une odeur, une odeur de vestiaire. Un tapis de sol ! Ça y
est! Je reconnecte. Les voix des garçons. Une voix de fille, celle de Sylvie: "ce
n'est rien, elle a juste eu trop d'émotions!" Tout me revient en mémoire, la terrible
réalité. Je viens de m'exhiber devant une classe entière de garçons. Certes, j'y ai
été "e" mais j'imagine déjà les conséquences, la fin d'année scolaire... Je n'ose
toujours pas ouvrir les yeux. Je simule la perte de connaissance. Le plaisir que j'ai
pris rôde toujours en moi. Si puissant, si soudain... Je n'avais jamais imaginé une
telle chose. Sa seule évocation diffuse dans mon corps de nouvelles ondes, comme les
répliques d'un séisme. Je n'ose pas ouvrir les yeux, ou plutôt je n'en ai pas envie.
J'ai tellement aimé cette expérience que je souhaite la prolonger. Je n'aurai pas de
sitôt une occasion pareille.
Les voix se sont rapprochées.
"Regardez comme elle est belle! Elle est dans les vapes.. Vous devriez en profiter, ce
n'est pas tous les jours que vous aurez l'occasion de voir cette petite bourgeoise
nue." C'est Sylvie, la traîtresse, qui en rajoute.
Traîtresse ou complice? Elle me connaît si bien, elle a vu dans mes yeux le plaisir
grimper tout à l'heure et elle a lu mon excitation. "Je suis sûre qu'elle aimerait
qu'on la caresse" La garce! Elle sait que je suis consciente et elle joue avec moi.
"Alors! Pas de volontaires... " Et elle passe une main sur mes petits ufs au plat. Je
me concentre pour que mes tétons ne durcissent pas, mais je n'y parviens pas, d'autant
que cette sorcière en pince légèrement le bout.
"Regardez comme elle réagit! Même en dormant, elle prend du plaisir cette vicieuse".
Je n'entends plus les garçons, si ce n'est quelques déplacements, des raclements de
gorges, des chuchotements, des rires s.
Je sens une main se poser sur ma cuisse et remonter lentement vers mon fruit gonflé de
désir. Je frissonne. J'espère que c'est l'autre main de Sylvie. Non! Celle-ci vient
d'empoigner mes deux seins. Une autre main caresse mon pied... Je perds complètement
le contrôle! Des mains sur mes épaules, mon ventre... Les doigts qui se déplacent et
convergent vers mes points sensibles. Je suis ensevelie sous les caresses. Je ne
distingue plus les paumes, les phalanges, les ongles... Je ne suis plus qu'un
maelström de sensations. Je fais mine de me réveiller, je bouge légèrement en
soupirant. Comme par enchantement, toutes les mains se sont immobilisées en même
temps. J'en ai profité pour écarter "naturellement" et très légèrement les cuisses.
Aussitôt une main remonte entre elle et atteint mes lèvres intimes trempées. Une autre
main descend sur mon ventre, écarte le haut de mes lèvres et trouve habilement mon
petit bourgeon. Mes seins sont malaxés par des mains douces, fermes, nerveuses...
Le doigt entre mes cuisses est arrivé à destination. Il pénètre lentement en moi. Je
vais jouir. Il se retire et glisse à nouveau un peu plus loin.
"Doucement...Attends un peu!" C'est Sylvie qui intervient. Je sens le doigt se
retirer.
A nouveau, je soupire et comme si j'étais partie pour une longue nuit de sommeil, je
me tourne sur le côté, la jambe du dessous tendue, et celle du dessus repliée. Toutes
les mains se sont envolées comme une nuée de papillons...
et comme telle, elles se reposent délicatement sur mon corps, après un temps plus au
moins long.
Mon répit a été de courte durée. Si mes seins et mon sexe sont un peu plus difficiles
d'accès, mes fesses sont désormais exposées... et explorées.
Des mains caressent mes petites fesses rondes. On tire doucement sur mes jambes, pour
ouvrir un peu plus l'accès à mes trésors. Des doigts fureteurs retrouvent mon abricot
entrouvert. Ils glissent entre mes lèvres et me procurent un bien fou. J'ai envie de
crier! Des doigts puissants empoignent mes fesses et les écartent largement. Je me
sens ouverte comme jamais, vulnérable. Un doigt vient rejoindre ceux qui sont déjà en
moi. Il ressort et remonte vers mon petit trou. Je suis au bord de l'explosion. Je
sens sur ma corolle l'humidité que dépose le doigt taquin. Il joue avec ma rosette
vierge. Il glisse tout doucement à l'intérieur. C'est divin! Il ressort! J'essaie de
le retenir! Je pousse un soupir de dépit! Puis il recommence son manège. Il va
chercher de mon jus de plus en plus abondant, en tartine mon petit anneau, puis
pénètre de plus en plus loin. Devant tant de savoir-faire, je me rends bientôt. Toutes
ces mains sur mon corps, sur ma poitrine, dans ma petite chatte et ce doigt dans mon
cul, c'en est trop. Un feu d'artifice éclate dans ma tête! Je me cambre violemment,
m'empalant complètement, et crie ma jouissance... sans plus de retenue.
Cette fois, j'ai vraiment perdu pied...
Je suis réveillée par une grosse voix... Je suis à peu près rhabillée, par Sylvie je
suppose...
"Quest-ce qui se passe ici?"
Là ça se corse. Cest le gardien, un vieux, moche et grincheux (on ne laimait pas car
il râlait tout le temps pour un oui ou un non). Heureusement que nous sommes
habillées, et les garçons aussi.
Sylvie lui raconte je ne sais quoi à brûle-pourpoint. Inventant une explication censée
être plausible.
"Ne restez pas là! Suivez-moi!"
Son arrivée aura au moins eu le mérite de me faire partir de cet endroit rapidement,
sans avoir à subir les regards de mes petits camarades.
Et nous voilà suivant ce vieux râleur. Je navais quune angoisse: quil cafte au
lycée et que lon soit puni (et la double peine quand mes parents apprendraient). Je
ne pensais quà cela, pas à mon absence de culotte dont je venais de me rendre compte!
Arrivées dans son antre, il nous redemande ce que lon faisait là. Sylvie lui répète
son excuse bidon (que jai totalement oubliée) puis il nous demande nos noms pour
rendre compte au lycée. Aiïïe !
Nous lui jurons que nous ne l'avons pas sur nous, que nous l'avons oublié aujourd'hui.
Il ricane, et dévoile une dentition parfaite. J'en suis étonnée. Il est si négligé. Je
le considérais presque comme un SDF, comme une personne misérable, sans aucun charme,
à mille lieues de ma "vie dorée". Et ce rire, un peu méchant certes, le rend un peu
plus humain... un peu moins "gardien du stade" acariâtre. Sa réplique suivante me fait
atterrir brutalement :
vous me prenez pour un vieux débile ?
Au fond de ces yeux, sous ses sourcils broussailleux je vois une lueur de victoire, un
sentiment de domination, un peu de cruauté. Il nous cache quelque chose...
vos carnets!!
Le ton est sans appel... Notre mensonge minable s'effrite devant sa détermination, sa
conviction. Nous ne faisons pas le poids. Son uniforme, bien que sale, ajoute à son
autorité. Il représente l'ordre.
posez-ça là! Je n'en ai pas besoin pour le moment. Si vous ne m'obligez pas à
m'en servir.
La menace est plus que sous-entendue.
s'il vous plaît. Monsieur Guttierez ! Soyez sympa, ne dites rien au lycée!
n'en parlez pas à nos parents.
Nous nous faisions suppliantes.
Venez voir ça!
Il nous indique un écran dans un coin de la pièce. Un système de vidéo surveillance...
Il fait défiler les images et nous reconnaissons le stade, le complexe omnisports, les
extérieurs et
l'intérieur des vestiaires!!! Nous sommes abasourdies. Sans réaction,
bouche ouverte... Il nous laisse réaliser ce que ça signifie, nous laisse nous noyer
lentement dans notre désarroi.
Les vestiaires sont vides désormais, les affaires accrochées aux porte-manteaux, ou
étalées sur le sol.
M. Guttierez appuie de ses gros doigts boudinés sur les boutons de son magnétoscope.
Les images défilent à toute vitesse... Puis clac, lecture. Et là le ciel me tombe sur
la tête.
Je me vois nue, au milieu de tous ces garçons, des mains sur tout le corps. L'image
n'est pas très nette, en noir et blanc et il n'y a pas de son. Ce qui rend la scène
encore plus surréaliste. Mais le doute sur nos identités n'est pas permis. Sylvie
semble inciter les garçons à aller plus loin. En tout cas, elle ne fait rien pour
stopper la chose.
ohhh non !!!! Je gémis faiblement...
Nous sommes tellement consternées que nous n'imaginons pas un seul instant que ces
images sont volées, illégales... La honte paralyse notre cerveau et nous sommes deux
petites mouches prises dans la toile d'une araignée géante.
Cette sensation est d'autant plus forte que la loge de M. Guttierez est minuscule et
sinistre. Le mince fenestron laisse difficilement pénétrer une lumière blafarde. La
faible lumière jaunâtre d'une applique sans abat-jour rend l'atmosphère encore plus
pesante. La loge est sens dessus-dessous et une odeur de renfermé me prend désormais à
la gorge. Une vieille télé minuscule occupe un coin de la pièce en face d'un lit une
place défait, aux draps douteux. Une table et une chaise. Avec de la vaisselle
entassée. Au fond une porte vers la salle de bain, les WC? Seul le coin où nous nous
trouvons, où se trouve le système de vidéo surveillance semble plus avenant. La seule
distraction de M. Guttierez...
Il doit vivre ici, dans ces quelques mètres carrés. Mon esprit s'évade. J'imagine la
vie de ce pauvre homme, enfermé dans ce local confiné. Sans lumière, sans famille,
sans joies. S'y enterrant petit à petit, pour ne plus subir les quolibets des
adolescents, de ces lycéens qui sentant la faiblesse de l'homme, ne se privaient pas
de l'insulter, de le mépriser, pas ment par méchanceté, juste pour rigoler, ou
par forfanterie devant les filles...
Je le vois se refermer de plus en plus aigri, rêvant de vengeance, de coincer une de
ces petites putes adolescentes, le cul presque à l'air dans leurs jupettes... Je le
vois faire des cauchemars dans son lit, se lever le matin sans aucune envie, sans
projet, si ce n'est de passer une journée de plus, et de descendre une bouteille...
C'était ça la deuxième odeur que je n'arrivais pas à distinguer, le vin rouge...
Comment serait-il s'il était né dans ma famille, ou dans une des familles de ces
lycéens qui le méprisaient tant. Je l'imagine habillé correctement, propre, coiffé,
rasé... Un brun ténébreux... souriant. Athlétique, musclé, bronzé un sexe épais
émergeant de sa toison abondante d'homme du sud...
Les images continuent de défiler à l'écran, montrant de façon plus qu'explicite ma
soumission, mon plaisir à être pelotée par toutes ces mains...
J'imagine désormais M. Guttierez devant son écran, son gros sexe à la main, en train
de se masturber devant mon corps dénudé. Je le vois presque saliver, les yeux
exorbités, sa main poilue recouvrant son gros gland rouge à chaque aller-retour. Puis
je le vois exploser, un geyser de liqueur blanche retombant sur son sexe, ses doigts,
jusque dans ses poils noirs...
Cette évocation, ce flash ravive en moi un désir que je pensais éteint par ma
mésaventure (?) précédente. Je ne peux empêcher mon regard de se glisser sur la
braguette de M. Guttierez, qui recèle une bosse significative. Un afflux sanguin
échauffe soudainement mon entrecuisse. Puis la vague de chaleur se diffuse dans mon
ventre, mes seins et vient rougir mes joues.
Sylvie, tu peux m'attendre dehors ? Je vais essayer de trouver un compromis
avec M. Guttierez.
Tu es sûre? Tu souhaites vraiment rester seule ici ?
Oui, ne t'inquiète pas! Si ça ne va pas je t'appelle! Reste à portée de voix.
M. Guttierez n'en demandait pas tant. Il se méfie un peu et pense que Sylvie va
en profiter pour aller chercher de l'aide. Mais je le rassure :
Faites-nous confiance! Nous ne souhaitons pas que nos parents apprennent tout
ça...Ni le lycée d'ailleurs! Et puis ça sera plus facile pour toutes les deux.
Sylvie sort.
Il s'assoit sur son lit et me demande d'approcher. Je vais devoir jouer serré. Il
passe la main sous son matelas et en sort une revue. Ce n'est pas une simple revue de
pin-ups dénudées. Ce sont des images pornographiques.
viens-voir! Approche.
Je ne sais quelle attitude adopter... la Sainte Nitouche, petite fille de bonne
famille qui n'a jamais rien vu de tel... Ou la jeune fille délurée qui connaît tout ça
et qui n'a pas froid aux... yeux. Mais après ce qu'il venait de visionner sur moi,
j'aurais du mal à être crédible.
Tu as déjà fait ça?
Il me montre une femme aux formes plantureuses, le minou empli par un sexe énorme...
Non, M. Guttierez ! Je suis vierge...
Puis une autre, où une jeune femme blonde avalait une queue de couleur, les yeux mi-
clos...
Je l'imaginais à nouveau, en train de se branler, son magazine à la main.
Déshabille-toi!
Vous me laissez partir après?
Si tu es gentille avec moi et que tu fais tout ce que je te dis...
Le dilemme... à nouveau ma personnalité se dédouble. Je me vois me plier aux exigences
de ce pervers... à nouveau le désir s'empare de moi. Mon sexe s'humidifie.
Je vais essayer...
Déshabille-toi!
Je soulève mon petit chemisier qui ne cachait pas grand-chose. Mes tétons sont déjà
dressés, et je vois le regard lubrique de M. Guttierez... Il doit s'imaginer que c'est
lui qui m'excite, ce que je m'interdis de penser ! Et pourtant !
Je vois sa main approcher de mes petits seins. Elle s'y pose doucement, mais sa peau
est rugueuse. Un frisson me parcourt de la racine de mes cheveux au bout de mes
orteils, en insistant lourdement entre mes fesses... Ces sensations sont nouvelles
pour moi. J'ai envie de croire que c'est un frisson de dégoût, mais j'ai surtout peur
que ça s'arrête.
s'il vous plaît....
tais-toi! Enlève ta jupe !
Pendant qu'il masse mes petits citrons de ses mains râpeuses, je me déshabille à
nouveau. Ma jupe rejoint mon chemisier sur le dossier de la chaise.
petite garce! Tu n'as pas de culotte!
Ses mains descendent le long de mes flancs, pas très marqués à cette époque-là. Puis
elles empoignent mes fesses avec vigueur. Je me dégage et recule jusqu'à la table.
non! Arrêtez!
Assis toi sur la table! Écarte les cuisses.
Je m'exécute et ouvre légèrement les jambes, essayant de cacher mon intimité.
fais voir ta petite chatte de vierge! Écarte tes lèvres !
La tension monte d'un cran. Je veux fuir, crier pour que Sylvie vienne me chercher...
Mais j'ai aussi envie de continuer, de satisfaire les pulsions de ce vieux pervers, et
surtout de satisfaire les miennes.
Tout en fixant de manière effrontée M. Guttierez, j'offre mon bijou à son regard. Puis
je fais glisser mes mains entre mes cuisses et écarte mes lèvres trempées à nouveau.
caresse-toi!
J'attendais cet ordre depuis toutes les fibres de mon corps. Je pose un pied sur la
table afin de m'ouvrir encore plus. D'une main, je tire sur mes petites lèvres. Ma
chatte émet un bruit de succion humide en sentrouvrant. Puis je glisse un doigt entre
mes petites lèvres.
mets-toi un doigt!
La voix virile, son regard vicieux poussent mon index à l'intérieur de moi. De mon
autre main, je caresse frénétiquement mon bouton. Il approche à nouveau.
non! Ne me touchez pas! Je ferais tout ce que vous voulez mais ne me touchez
pas!
Comme tu veux! Dit-il en ricanant à nouveau
Et je le vois ouvrir sa braguette et sortir son sexe. Il est tel que je l'avais
imaginé, épais, lourd, avec un gland énorme: Une prune! Il commence à se branler tout
en me regardant me caresser. Je suis au bord de la jouissance et je sens que ça va
être encore très fort.
arrête ! Petite salope! Allonge-toi sur la table! Monte tes jambes... Voilà !
Monte encore! Att les avec tes mains derrière les genoux! Approche-les de ta
poitrine!
Le salaud! Dans cette position je suis complètement ouverte. Je n'ai plus rien à lui
cacher! Je le vois entrain de se branler de plus en plus vite.
tire en arrière sur tes jambes! Je veux voir ton cul! Ton petit cul de vierge!
Continue de te caresser! Oui c'est ça passe ta main dans ta raie! Petite vicieuse! Tu
aimes ça hein... te tripoter le cul? Exciter les vieux Messieurs comme moi...
Oh nooooon !!! M. Guttierez ! Nooooon! Je ne veux pas !
Paradoxalement, tout en disant ça, je glisse mon majeur entre mes fesses... L'enfonce
lentement, complètement. Cette fois j'ai atteint le point de non-retour. La jouissance
s'empare de moi et je crie mon bonheur, ma honte, ma fierté d'exciter un homme.
Tout doucement les vagues de plaisir refluent dans mon corps... M. Guttierez a les
yeux qui lui sortent de la tête. Il a l'air aussi excité qu'étonné par mon orgasme. Il
a arrêté de se masturber, mais sa queue semble avoir doublé de volume. C'est la
première fois que je vois un sexe d'homme en érection. Je suis attendrie par cet
hommage viril. J'ai envie de le prendre dans mes mains et de le cajoler.
Comme s'il lisait en moi à cur ouvert, M. Guttierez se dirige vers moi. Il est à
portée de main. Je lis dans ses yeux une supplique. Mes mains se tendent et se
saisissent du membre. Il est chaud, brûlant même, et doux, si doux.
J'essaie d'imiter maladroitement les mouvements qu'il faisait lorsqu'il se masturbait.
Je sens la vie pulser entre mes doigts. M. Guttierez regarde mes petits doigts tout
fins et si blancs s'activer sur son membre turgescent.
Je suis prise d'une impulsion folle. L'image de la blonde tout à l'heure qui avalait
le sexe de couleur s'impose à moi.
Je me tourne un peu sur la table et approche la queue de mes lèvres. Je ne sais pas ce
que je fais, je ne sais pas ce qui va se passer, mais j'en ai trop envie. J'ouvre ma
bouche et essaie d'avaler la grosse prune. Ça passe! C'est chaud, c'est doux c'est
bon. J'ignore tout de cette pratique. "Sucer"! bien sûr j'en ai souvent entendu
parler, dans des blagues grivoises, ou parfois par des copines un peu plus délurées
que moi. Mais de là à le faire moi-même... Je n'aurais jamais imaginé ce matin en être
là à midi !!! Sucer... je décide d'improviser... J'aspire et essaie d'avaler le membre
raide. Je force un peu mais j'arrête avant d'avoir un haut le cur. J'entends M.
Guttierez soupirer. Il a posé ses mains sur ma tête et accompagne mes mouvements. Je
me retire doucement et recommence. J'essaie de descendre le plus possible, car je
l'entends grogner lorsque je fais ça. Je continue et de mes mains libres je caresse
ses testicules poilues. Quelle drôle de sensation! Quel sentiment de puissance aussi
Je tiens un homme entre mes mains! Entre mes lèvres! Ma main glisse entre ses jambes
explore et j'entends un grognement plus fort que les autres. La pression sur ma tête
s'accentue. Les doigts se crispent dans mes cheveux. Je crains d'avoir fait mal à M.
Guttierez, de l'avoir mordu... Tout à coup un flot chaud et onctueux s'écoule dans ma
bouche. Je suis tellement surprise que j'essaie de me dégager, mais je suis tenue
fermement. Je sens M. Guttierez se déverser dans ma bouche par saccade. Il est
complètement crispé et a poussé un long cri guttural.
J'essaie de maintenir le sperme dans ma bouche, mais n'y parvenant pas, j'avale la
substance et découvre un nouveau plaisir. J'adore !! Je glisse ma main entre mes
cuisses et me caresse avidement, tout en continuant à téter le sexe encore vigoureux.
Le plaisir me gagne en cinq secondes !! Je jouis tout en me délectant du nectar...
Sylvie qui a entendu des cris, n'ayant pas eu de réponse à ses appels a entrebâillé la
porte et a passé la tête pour voir ce qu'il se passait. Elle reste bouche bée en me
voyant nettoyer le sexe de M. Guttierez à coup de langue. Je lui fais un signe discret
que tout va bien.
Quelques minutes plus tard, je la rejoins. Elle est stupéfaite et ne s'en remet pas.
Je lui raconte tout, ainsi que l'accord passé avec M. Guttierez. Nous oublions tous
les deux, tous les trois, tout ce qui s'est passé dans cette matinée. Plus personne
n'en parlera jamais.
Je n'ai pas eu le cur de lui demander de débrancher sa caméra pirate dans les
vestiaires... Après tout, il ne fait de mal à personne, et c'est certainement la seule
distraction de sa vie. Je lui ai aussi laissé l'espoir qu'un jour peut-être je
repasserais le voir...
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