Vous Cherchez Une Baby-Sitter ? (Chapitre 8)
Chapitre 8 Samedi 22 avril
((( Samedi matin : Philippe dabord, puis Myriam ont succombé au pouvoir des massages dElodie. Myriam a dormi chez elle : elles ont du travail ! vraiment ?
)))
Myriam a repoussé leurs documents de travail pour leur permettre de déjeuner sur la grande table. Elle sest assise sur le banc de bois et a versé le café préparé à son réveil dans deux bols :
- Sucre ?
- Un seul, merci.
Elodie avait passé un coup de peigne sur ses mèches en désordre et avait les joues fraîches et roses en sortant de la salle de bain. Penchée dans le dos de Myriam, elle a passé ses deux bras autour de sa taille et lui a fait une bise sur la joue en écartant ses cheveux du nez :
- Tas fait de beaux rêves ?
- Je me réveillais souvent
- Je bouge trop ?
- Non, tu ronfles ! Eh ! où tu vas, là ?
- Pourquoi tas remis une culotte ? tes pas drôle
- Pour me protéger ! de toi !
- Pfff ! cest pas ça qui marrête !
Effectivement, ça ne larrêtait pas. Elodie a glissé ses deux mains sous le sweat, a soulevé lélastique de la culotte dune main et plongé lautre sous le coton. Le visage toujours noyé dans les cheveux de Myriam, elle lui donnait de petits baisers dans le cou en riant :
- Je suis pas sûre davoir été à la hauteur de ma réputation hier soir
Myriam nétait pas sûre de vouloir résister. Elle continuait à serrer les cuisses pour empêcher la main dElodie de descendre plus bas, mais elle avait fermé les yeux et ne protestait pas. Au contraire, elle sappuyait du dos sur Elodie, les deux mains serrées sur le bord de la table.
Elodie ne cherchait pas à forcer le passage entre les jambes de son amie, mais a senti la tension se relâcher et les muscles se détendre quand elle a refermé lautre main sur un sein dont elle sentait la dureté du téton au creux de sa paume. Elle na eu quà solliciter Myriam dune petite pression pour quelle ouvre un peu ses jambes, et a couvert tout le sexe de sa main à plat et plongé le majeur entre les lèvres, accompagnant le souffle brusquement relâché de Myriam dun petit grognement de plaisir en trouvant le sexe baigné de liqueur sous son doigt.
Elle navait pas la même volonté de lenteur que la veille. Elle a très vite remonté les doigts en écartant lépaisse toison rousse et les lèvres, et le pouce durement planté sur le mont de Vénus, de trois doigts à plats elle a entamé un rapide mouvement tournant, ouvrant grand le sexe, roulant sous ses doigts la tige durcie du clito. En moins dune minute, elle a fait jouir Myriam qui aussitôt après a échappé à sa main en se reculant sur le banc et en serrant ses jambes pour se pencher vers la table et enfouir son visage dans ses bras repliés.
Elodie sest assise à califourchon sur le banc et a attiré Myriam contre elle, la forçant à se redresser. Elle la berçait en écartant ses cheveux dune main pour embrasser sa joue mouillée de larmes.
- Là, là, ma belle
Myriam a mis longtemps à se calmer. Elle sest redressée et a essuyé ses yeux et ses joues de la manche du sweat :
- Tu joues avec moi et moi je me laisse faire !
- Mais je joue pas ! Cétait bon, non ? Jaime te donner du plaisir ! Cest bien le plaisir du matin, non ? Tu tes levée trop vite
Tu préfères faire toute seule ?
- Tu te fous de moi !
- Non, Myriam, non ! Dis pas ça ! Cest pas vrai ! Si cest à ça que tu penses, cest vrai, je suis pas amoureuse de toi, mais ça mempêche pas de taimer ! Autrement, cest tout
Oh, cest tellement compliqué à dire
- Ça va Elo, ça va
jai toujours eu un problème avec le sexe, je suis un peu conne, tu sais ! ça va
Mais ça se fait pas, Elo ! Tu me traites comme
- Tu men veux ?
- Non
non, je ten veux pas. Ces ça le pire. Cest à moi que jen veux.
- Alors je peux recommencer ?
- Tes une grande malade, hein ?
- Tas pas dit non ! mais on attend un peu alors
on déjeune, on se lave et on bosse ! après
on verra ! Je vais quand même pas te tripoter la chatte toute la journée, si ?
Myriam sest mise à rire, et Elodie aussi. Tout le temps, elle avait continué à serrer Myriam contre elle en se balançant doucement et avec le rire, Myriam sest redressée :
- Ah non ? Merde, je commençais à mhabi, moi !
- Aaah ! Tu vois que cest chouette de prendre son pied !
- Jai jamais dit que cétait pas bien, les occasions sont rares, cest tout !
- Tes en train de me traiter doccasion ?
- Ben tes pas une première main
et en plus tes maquée ! En tout cas, jai compris comment tu séduis les filles
tes plutôt douée de tes doigts ! Tes aussi douée avec les mecs ?
- Jai eu de super profs et je suis bonne élève.
- Y a des cours pour ça ?
- Pas spécialisés, des bénévoles
une prof de bio, en terminale, et
- Et ?
- Et Jonathan !
- Quel Jonathan ? le grand quon est copines avec ? Mais
il est pas homo ?
- Si, mais il avait besoin de rééduc lan dernier, après son plâtre
on a fait un deal !
- La vache ! les mecs, les nanas, les homos
tu couvres toute la gamme !
- Pas tout à fait ! reste les animaux !
- Beurk !
- Quoi ? un poney ! cest mignon les poneys, non ?
- Bois ton café, au lieu de délirer, on a du boulot.
- Bien chef ! Tu te douches preums ?
- Et tu vas encore débarquer pour te faire frotter le dos !
- Bien sûr !
-
men doutais
Ce matin, cest Elodie qui a frotté le dos et les fesses de Myriam au gant de crin, et après la douche, elle lui a appliqué une crème pour traiter ses petits boutons.
Elles ont travaillé, ont mangé à midi une pizza réchauffée au micro-onde en buvant du coca.
Elles étaient amies depuis leur première année de fac, mais Myriam avait toujours été un peu distante, un peu brusque, prompte à senflammer et à mordre, toujours sur la défensive. Ce matin, Myriam était plus détendue que dhabitude.
Nina a téléphoné en fin daprès-midi et elles sont restées plus dune demi-heure à discuter, propos entrecoupés de rires et de silences.
Myriam avait un sourire entendu quand Elodie a raccroché :
- Cétait la fameuse Nina, hein ?
- Ouais
- Tavais les yeux qui brillaient
tu veux rien lui dire ?
- Elle est mariée
quest-ce que tu veux que je lui dise ?
- Et elle, elle dit rien ?
- Non
cest pas si important
cest bien, ça me suffit
- Et donc, pendant une demi-heure, vous aviez rien à vous dire !
- Elle passera peut-être demain, dans laprès-midi.
- Bon ! je viderai les lieux en vérifiant que jai pas laissé traîner une culotte !
- Mais non, tes bête, tu restes ! comme ça tu la connaîtras ! et si elle passe, elle restera sûrement pas très longtemps
- Tas quà me présenter son mari, on sait jamais ! tu vois pas quil aime les petites rousses à gros cul ?
- Euh
dabord, je suis pas sûre, mais son mec serait homo que ça métonnerait pas, et ensuite, tarrête de parler de ton cul comme ça, sinon je te file une fessée ! je vais men occuper, moi, de tes fesses, tu vas apprendre à les aimer
- Des promesses
Elodie a éclaté de rire en écarquillant les yeux :
- Tu me provoques ?
Elle a pris Myriam par la taille :
- Tu y prends goût, on dirait !
Myriam a haussé les épaules avec un petit sourire gêné en échappant aux bras dElodie :
-
je déconne
- Moi pas !
- Pourquoi tu dis quil est homo ? parce quil a une petite bite ?
- Quand on est polie et quon vient de réviser sa physio, on appelle ça une verge !
- Ouais, ok, alors ?
- Comme ça, des trucs que Nina ma raconté
mais je le saurai, jai mis Jonathan sur le coup !
- Ça tarrangerait, hein ?
- Je sais pas, je crois que ça changerait rien.
- Quand même !
- Cest compliqué
dis, on prend lair, un peu ? On se fait un grec ? Jai plus grand-chose à bouffer, je crois.
- On y va !
Elodie était la première au lit et tremblait un peu de froid sous la couette quand Myriam la rejointe. Elle a fait le tour du lit et a éteint la lampe de chevet avant de se déshabiller et de se glisser sous la couette :
- Tas froid ? Tu veux que je te prête mes chaussettes ?
- Tes conne ! des chaussettes ! cest pas aux pieds, que jai froid !
A tâtons, Myriam a avancé une main vers Elodie qui lui faisait face, couchée en chien de fusil, les bras replié sur sa taille. Accrochant un sein au passage, elle lui a frotté le bras du plat de la main pour la réchauffer.
- Fais gaffe où tu mets les mains, Myriam, je suis une fille !
- Ah zut, javais pas remarqué ! Jai pas de bol, moi ! Pour une fois que je me retrouve à poil avec quelquun dans un lit, cest une nana ! je suis maudite !
- Ça fait longtemps ?
- Quoi ?
- Que tas été à poil dans un lit avec quelquun.
- La dernière fois ? Hier soir
cétait
pas mal
- Et avant ça ?
- Un an, à peu près
et cétait moyen
- Ça pourrait sarranger ! Demain, on est dimanche. Grand jour !
- Pourquoi ?
- Le dimanche matin, à 10h00 tapante, Quasimodo vient prendre une douche !
- Quasimodo ? Le mec dont tu parlais hier ?
- Oui, mon voisin, Piotr, le tchèque. Je vous laisserai tous seuls, si tu veux !
- Tu veux maccoupler à Quasimodo ?
- Si tu laisses les rideaux fermés et que tu fermes la porte, tu verras même pas sa tête ! Tauras moins peur !
- Cest malin ! Et je le repère comment, dans le noir?
- Avant la douche ? A lodeur !
- Super plan ! Merci !
- De rien
ah ben voilà ! tu me tournes le dos !
-
je dors toujours comme ça
Elodie sest calée tout contre elle, en arrangeant loreiller sous sa tête, emboîtée des cuisses au ventre contre les fesses nues de Myriam, une main sur son épaule après avoir tirée la couette très haut sur son cou :
- Si javais su, jaurais emprunté la ceinture de Nina
- De quoi tu parles ?
- Elle a un gode-ceinture
- Du plastique ! Quelle horreur ! Quest-ce quelle fout avec ça ?
- Cest son mari qui lui a acheté.
- Pour palier son insuffisance ? Cest nul !
- Non, pour lui
- Tu déconnes !
- Non, cest vrai.
- Eh ben ! Drôle de mec
- Ça doit être amusant, remarque
baiser un mec, ça change un peu !
Elodie mimait la scène en claquant son ventre contre les fesses de Myriam et elles riaient toutes les deux.
-
mais comme taime pas le plastique
Tas déjà fait ?
- Quoi ?
- La sodo
- Mmm
et toi ?
- Une fois, cest tout, avec Jo
- Tu métonnes ! Cétait bien ?
- Ouais
il a fait tout doucement, cétait bien
et toi ? taime ?
-
Il était pas doué
eh ! tu chatouilles, gratte
plus vers lépaule
remonte dans le cou
waaaouh
ça va, arrête, tu vas me faire
Elodie lui a passé la main à plat sur tout le dos :
- Je sais pas si cest la crème ou le gant de crin, on dirait que ten as moins
- Tu las eu où, ta crème ?
-
un kiné
chez les vieux
- Tu mas mis de la crème de vieux ?
- Cest des échantillons quils reçoivent, ils men refilent pas mal.
Elodie sest reculée un peu pour pouvoir descendre sa main plus bas sur le dos et sur les fesses de Myriam :
-
là aussi
y en a moins
docteur Elodie bon docteur
-
docteur un peu spécial
- Cest tout doux
-
dommage que ça se sache pas !
- Je te ferai de la pub
je mettrai une annonce dans le hall de la fac
jolie fesses, chaudes et douces, cherchent mains secourables et câlines
Elodie avait souri dans le noir de la chambre en se rendant compte que Myriam lavait rejointe nue dans le lit. Une invite ? Une attente ?
En travaillant dans la journée, en levant les yeux, elle avait plusieurs fois surpris le regard de Myriam sur elle. Les premières fois, elle détournait vite les yeux et ses joues se coloraient de rouge. Bien sûr elles avaient insisté sur le côté « copine et rien que ça », et elle lui avait parlé de ses sentiments pour Nina, afin de bien marquer la différence, mais elle avait été touchée par les larmes de Myriam et par son accusation de « jouer » avec elle ; elle sétait expliquée mais devait reconnaître un fond de vérité dans laccusation : cest vrai que pour elle ces caresses et le sexe en général était un jeu, et que Myriam, sous ses dehors de fille libérée était sans doute fragile.
Dans laprès-midi, pendant que Myriam rinçaient dans lévier leurs tasses de thé, elle lavait entourée de ses bras et avait pris ses seins dans ses mains, plus provocante et presque brusque que caressante. Myriam ne lavait pas repoussée dun coup dépaule ni navait pas lancé une des ses remarques acerbes habituelles.
- Tu me convaincras pas de devenir gouine, Elo ! et puis tessaies pas dailleurs
hein ? mais depuis, ce matin, jarrête pas de mouiller ma petite culotte. Ça fait trop longtemps que jai pas eu de copain, javais la libido en sommeil et tu me réveilles !
Je me laisse aller et je profite
et tas raison, un bon orgasme, faut pas cracher dessus
alors soit plus gentille avec mes seins !
Elles avaient ri toutes les deux et Myriam lui avait fait une bise sur la joue avant de retourner à la table de travail, ce qui curieusement était très rare. Bien quamies depuis leur première année de fac, ni lune ni lautre nétait fervente de ces embrassades continuelles à la première rencontre du matin et quand elles se quittaient le soir.
Elle a un instant retiré sa main de sur ses fesses pour changer de position. Elle a glissé son bras gauche sous le cou de Myriam qui a un peu soulevé la tête pour la laisser faire et a pris la main dElodie entre les siennes.
De la main droite, elle a écarté les cheveux et a déclenché un long frisson de son souffle chaud dans son cou et sur son oreille :
-
jai aussi un remède pour donner de beaux rêves dans la nuit !
- Une autre crème ?
- Non
Du bout dun doigt, elle a suivi la ligne de lépaule, le dos et le creux de la taille, la hanche et la cuisse, est remontée lentement main à plat jusquà la taille et sest glissé sur le ventre, un doigt pointé jouant sur le nombril puis descendant sur larrondi du ventre, sarrêtant dans le pli marqué juste au bord de la toison prisonnière des cuisses serrées. Elle a suivi le pli jusquà laine, est remontée sur la hanche, a pris la fesse sous sa main, la tranche de la main forçant son passage dans le pli profond, est descendu entre les cuisses jusquau genou.
Sans aucune sollicitation, en serrant très fort entre ses mains la main quElodie avait passée sous son cou, Myriam a replié la jambe, soulevant la couette de son genou droit en posant son pied sur le genou de sa jambe étendue :
-
tu vas me transformer en nymphomane
et jai honte
Elodie a soulevé la couette et la rejeté au pied du lit, a enveloppé la cuisse en calant la main au pli de laine.
- Pourquoi taurais honte ?
-
parce que jen avais envie
jy pensais
et que toi
- Quoi, moi ?
-
je fais rien pour toi
- Pas besoin
je suis une grande fille
- Et moi pas ?
- Toi tas pas encore appris à te laisser aller
- Je prends des cours
depuis hier
Elle a reculé la main sur la fesse et sur le sillon largement ouvert maintenant, la avancé à nouveau en poussant doucement son majeur de petites pressions, palpant dabord la ligne marquée du fond du sillon, grattant du bout de longle court lanneau dur et plissé, frottant doucement le petit repli saillant de peau sur le périnée jusquà la naissance des grandes lèvres quelle a trouvées entrouvertes par lécartement accentué des cuisses.
Elle nest pas allée plus loin, plongeant lentement le bout de son majeur à petits mouvements, et sest mise à rire.
-
quest-ce quil y a ?
- Ecoute
Elle entrait et sortait dentre les lèvres le bout de son doigt. Le mouvement saccompagnait dun petit bruit humide de succion :
- Tentends ? ça clapote
-
tétais attendue
Myriam riait :
- Je suis comme ça depuis ce matin
- Eh ben ! ça tarrive souvent ?
- Non, justement
cest ta faute
Lindex a rejoint le majeur et Elodie sest un peu redressée, retirant sa main aux mains de Myriam, et a posé sa joue au creux de la taille, posant au passage un petit baiser sur la cuisse levée. Elle poussait ses deux doigts plus loin à chaque fois en pliant et dépliant les phalanges, et pinçait doucement le périnée entre son pouce et ses doigts, le glissant à chaque fois plus près de lanus quelle sentait se contracter et se creuser sous la pulpe de son pouce, comme pour lui échapper. Elle allait tout doucement, ne sachant pas si Myriam voudrait de cette caresse, jusquà ce quelle entende Myriam murmurer :
-
fais doucement
Elle a fait doucement ? Au début, oui
et puis
un peu moins après ! Et les plaintes de Myriam navait rien à voir avec des protestions. Oh ! Elle aurait protesté ! si Elodie sen était arrêtée là ! elle na pas eu à le faire
- Arrête
Arrête
mon cur va exploser !
Elodie a obéi. Elle sest levée pour prendre une serviette de toilette dans larmoire au pied du lit et a essuyé la transpiration entre les seins de Myriam, dans son cou et sur son visage avant de tirer la couette sur elle en sallongeant. Sous le drap, Myriam a cherché sa main pour mêler ses doigts aux siens.
- Elo
- Mmm ?
- Tu feras aucun commentaire, daccord ? Promets !
- Je promets
Myriam a enjambé Elodie, sest couchée sur elle. Elle a doucement caressé ses lèvres dun doigt et la embrassée du bout des lèvres au début, et puis lui a donné un vrai baiser.
Très vite après elle sest recouchée en lui tournant le dos.
Elodie sest collée à son dos en passant son bras sur sa taille, a trouvé une main quelle a serrée :
- Bonne nuit
( à suivre )
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