Vous Cherchez Une Baby-Sitter ? (Chapitre 9)
Chapitre 9 Dimanche 23 avril
((( Elodie et Myriam se lèvent. Elles ont dormi ? oui, mais pas que
alors elles se lèvent tard, bientôt 10h00
)))
Comme la veille, Myriam sest levée la première et a fait le café. Comme la veille, Elodie lui a fait une bise dans le cou en lui donnant une petite claque sur ses fesses nues sous le grand sweat-shirt en allant à la salle de bains.
Myriam avait servi le café dans deux bols sur la grande table quand Elodie est revenue. Elle est restée un instant debout en bout de table et est partie chercher un bol quelle a posé sur la table.
- Eh ! tes pas réveillée ? tes déjà servie !
Elodie a posé un doigt sur sa bouche et sest placée à côté de la porte dentrée.
- Quest-ce que tu fous ?
- Il est 10h00.
- Et alors ?
Trois coups frappés à la porte, Elodie a ouvert :
- Bonjour Piotr. Toujours aussi ponctuel. Entre !
- Bonjour. Tu guettais mon arrivée derrière la porte ?
- Ouais ! Myriam ? je te présente Piotr, mon voisin ! Piotr, voilà Myriam, une amie
- Bonjour, mademoiselle, je suis enchanté de vous rencontrer !
Piotr sest avancé vers la table et a serré la main de Myriam pendant quElodie lui présentait une chaise. Il a appuyé sa béquille au bord de la table et sest assis en biais, gardant tendue sa jambe plâtrée. Elodie a versé du café dans le bol quelle avait préparé et la posé devant lui.
- Merci, Elodie.
- Tu vas bien ? ça gratte encore ?
- Toujours !
En riant il a sorti de son plâtre laiguille à tricoter qui ne le quittait pas :
- Heureusement que jai larme miracle !
- On te lenlève quand ?
- Mercredi, comme prévu.
Myriam ne disait pas un mot, gardait le nez plongé dans son bol, et nosait pas bouger, trop consciente de sa nudité sous le sweat trop court pour cacher complètement ses fesses.
Elodie samusait comme une folle de voir sa tête et son embarras.
- Et tas pas changé davis ? Tu recommenceras à jouer à ton jeu de fou ?
- Bien sûr, dès que possible. Jai grande hâte de rechausser les patins. Je serais toutefois raisonnable ; je suivrais tes conseils en attendant que ma rééducation soit menée à bien, et tes massages me seront dun grand secours.
Myriam a ouvert de grands yeux est sest étranglée avec son café.
- Tu sais, je serais peut-être moins disponible, mais cest pas grave, rassure-toi, Myriam a suivi la même formation et elle est très bonne aussi. Tu seras en de bonnes mains.
Myriam a une seconde fois avalé de travers sa gorgée de café et sest mise à tousser.
- Je sais que quelquun que tu recommandes doit avoir de la qualité. Je serais ravi de faire appel à vos bons services, mademoiselle.
Elodie avait sorti dun placard un grand sac poubelle noir et était en train de lenfiler autour du plâtre :
- Myriam, tu veux me faire passer le scotch, sil te plaît ?
- Ah ? Oui ? Il est où ?
- Sur létagère, derrière toi.
- Euh
- Allez, moi aussi jai les fesses à lair, on sen fout !
Myriam était rouge comme une pivoine en se levant, étirant le sweat autant quelle le pouvait pour se cacher.
- Aide-moi, Myriam, soulève son talon, pendant que je le transforme en momie !
- Je suis désolé de vous imposer cela, mais je serais très hypocrite à vous cacher mon plaisir de voir deux aussi jolies demoiselles à mes pieds. Vous me réconciliez avec mon infirmité temporaire !
- Allez, à la douche ! tu tes assez rincé lil !
- Quest-ce que cest « rincé lil » ?
- Fais pas lidiot, Piotr !
- Est-ce que ça a un rapport avec le fait que je sache que tu as rasé ce petit triangle ridicule sur ton ventre ?
- Tes un cochon, Piotr.
- Pourquoi refuser le plaisir de regarder ce qui est offert ? Et puis cétait très mignon de voir votre différence. Je te préfère comme ça, et jaime aussi votre côté naturel, mademoiselle.
- Tu me préfères comme ça ?
- La demi-mesure précédente ne te correspondait pas. Cest une bonne chose dy avoir remédié.
- Je tai mis un drap de bain sur le lavabo. Fais gaffe à pas glisser !
- Je serais prudent. A bientôt.
Myriam avait un regard noir en regardant Elodie quand la porte sest refermée sur Piotr :
- Tu pouvais pas me prévenir non ? Jai lair de quoi, moi ?
Elodie a passé ses bras sur les épaules de Myriam en riant :
- Mais je tavais dit ! 10h00 tapante tous les dimanches ! Et puis il est pas mal, non ?
- Pas une raison pour lui montrer ma chatte, merde ! « tu peux me passer le scotch » ? Pfff
et ton histoire de Quasimodo !!!
- Ben
il boîte !
- Cest qui ce gars ?
- Alors, Piotr
viens ! on va shabiller un peu, quand même, ça serait trop sil nous retrouvait le minou à lair !
Elodie a entraîné Myriam dans la chambre et assises sur le lit, lui a expliqué Piotr
étudiant en lettres à la Sorbonne, double fracture tibia péroné et distension des ligaments du genou pendant un match de hockey sur glace.
- Eh merde ! mes affaires sont dans la salle de bains !
- Va les chercher !
- Certainement pas !
- Bon
essaie ça.
- Et cest quoi ce plan massage ? Tu vas où, là ?
- Quoi ? ça te ferait du fric, non ? Masser une jambe trois fois par semaine, cest pas sorcier, je te montrerais !
- Tu le connais depuis longtemps ?
- Lan dernier, il est arrivé juste avant lété. Il a un tout petit studio au bout du couloir. Un jour, je lai trouvé en train de monter lescalier à quatre pattes avec un gros sac sur son dos. Il sétait fait une entorse au hockey et il arrivait pas à marcher.
- Et toi tu las soigné !
- Ouais. On bouffe ensemble de temps en temps.
- Et
tu las fait profiter de tes talents ?
- Jai massé sa cheville, oui. Et cest tout. Pour qui tu me prends, Myriam ? Je me retiens, de temps en temps
- Pardon, je voulais pas
- Mmm
Il est vraiment sympa, tu sais
- Pas une raison pour lallumer en se baladant à poil devant lui ! mais pourquoi il se douche chez toi ?
- Il a juste un lavabo, chez lui, et la douche commune est à létage au-dessus ! Pas pratique avec son plâtre et ses béquilles ! Et même ici
un jour en sortant de la baignoire il sest pris la jambe dans le rideau, je sais pas ce quil a foutu, mais il sest cassé la figure, il a bien fallu que je laide ! Alors moi aussi je lai déjà vu à poil !
- Ça explique pas quil connaisse aussi bien ta foufoune !
- Jétais en train de mhabiller quand je lai entendu tomber ! Il avait arraché le rideau et la tringle, et jai couru en lentendant crier
-
et tétais à poil !
- Non ! javais ma montre, je crois !
- Tes conne !
- On linvite à manger avec nous, à midi ?
- Comme tu veux
Piotr a proposé de fournir les ufs pour accompagner le plat de pâtes dElodie, et Myriam la accompagné quand Elodie a fait remarquer que transporter des ufs avec des béquilles lui semblait une entreprise risquée. Dès leur retour, et pendant le repas, Elodie a remarqué que non seulement Myriam ne boudait plus davoir été surprise en tenue légère, mais quelle semblait au contraire dexcellente humeur et aux petits soins pour Piotr.
Devant lévier où elle faisait leur vaisselle, elle sest gentiment moquée de son changement dattitude :
- Tas été bien longue pour ramener une malheureuse boîte dufs !
Myriam se mordait les lèvres en souriant, les joues rosies :
- Il voulait pas rester en peignoir pour déjeuner
je lai aidé à mettre son jogging
- Oh oh ! Et alors ?
- Il est vachement baraqué !
- Tu sais, le hockey, cest pas un truc de fillette ! et à part ses pectoraux ?
-
euh
il avait un mignon petit slip noir
alors je connais moins bien son intimité que lui la mienne
mais ça à lair pas mal !
Elodie a éclaté de rire en lui donnant un petit coup dépaule :
- Et à par ça ? Vous avez discuté un peu ?
- Eh ben
il ma dit que les vraies rousses aux yeux bleus lui plaisaient bien
- Non !!
- Non, tas raison, mais jaurais bien aimé quil le dise
et elle a poussé un grand soupir de comédie en battant des cils.
- Et sil te lavait dit ?
- Euh
dans létat où je suis depuis deux jours, je lui arrachais son slip et tu mangeais tes pâtes toute seule !
- Il est où, là ?
- Il est parti chercher un bouquin, il revient.
Ils étaient tous les trois assis autour de la grande table et discutaient quand Nina a téléphoné.
- Cétait Nina, elle est en bas. Elle monte.
- On va vous laisser, alors
je vais rentrer chez moi.
- Mais non, elle restera peut-être pas
- Raison de plus !
- Je tinvite dans mon studio, on prendra un thé et tu goûteras les gâteaux que ma famille menvoie !
Nina a paru un peu décontenancée de ne pas trouver Elodie seule et surprise des deux bises que Myriam a claqué sur ses joues. Ses joues se sont colorées au baiser sur ses lèvres dElodie sous le regard amusé du grand jeune-homme blond qui lui a tendu la main.
- Cest moi qui les fais partir ?
- Non, ils ont des choses à se dire, en privé
- Cest lamie dont tu mas parlé ?
- Oui, Myriam, cest la première baby-sitter que tas eue au téléphone. Cest un peu grâce à elle quon se connaît. On a travaillé, tu vois le bazar sur la table
Tu as un peu de temps ? quest-ce que tas fait des jumeaux ?
- Ils sont chez mes beaux-parents
et Philippe est au stand de tir, on dîne chez eux ce soir
- Timagine pas comme ça me fait plaisir que tu sois venue
dans mon antre
viens
dis-moi que tu as du temps
A quelle heure tu dois être chez eux ?
- Six heures et demi, sept heures
Elodie a jeté un coup dil à la pendule murale : 14h00
Elle avait un énorme sourire en prenant Nina dans ces bras et en nichant son nez dans son cou :
- Tu sens bon
serre-moi fort, Nina
- Je vous empêche de travailler
- Non, on a fini, on est prêtes
et puis tu es plus importante quun partiel de physio
tes beaucoup plus importante quun partiel
- Cest pas sérieux, ça
- Cest pourtant vrai
Elodie sest détachée de ses bras et a croisé les bras autour de sa taille en baissant la tête :
-
Je te fais un thé ?
- Fais-moi un thé
Nina sest assise sur le banc accoudée à la grande table. Dun doigt distrait elle a feuilleté les fiches de cours éparses émaillées de croquis annotés :
- Je voulais venir hier
jai passé la matinée à chercher un prétexte pour sortir de chez moi
et laprès-midi à me retenir
à me traiter de gamine
je pense à toi sans arrêt
y a ta peau, tes mains, tes baisers
le sexe
y a le baby-blues
et puis toi, toi en dehors de tout ça, en plus de tout ça
Jai vingt-six ans et tes la première chose vraie qui marrive.
Elodie lui tourne toujours le dos, agite machinalement un sachet de thé dans le bol fumant quelle a sorti du micro-onde.
Nina fabrique devant elle des piles bien alignées des fiches bristol cartonnées quelle a rassemblées, et puis les mélange comme on bat un jeu de cartes et recommence à les trier en deux tas, selon lécriture, cherche une logique de classement dans chaque pile.
- Je suis devenue ce quon voulait, comme on voulait que je sois
mes parents, ou moi, je sais pas
moi
bien lisse, bien propre
mais toute en gris.
Elodie est venue sasseoir sur le banc à côté delle et a pris lun des deux tas de fiches, les a classées lentement. Nina regarde comment Elodie classe les fiches, reproduit un tri identique avec lautre tas.
-
je sais plus où jen suis
Tu tes pas trompée ? celle-là vient avant, non ?
Bien sûr, il y a le plaisir que tu me donnes
et jaime ça, mais pas seulement Elodie, pas seulement
Je voulais pas ten parler
et puis cest plus fort que moi, ça déborde
Elodie
je suis amoureuse de toi
jai pas trop mis le bazar ? ça va ?
- Ça va
tout va bien
cest des fois compliqué de tout mettre dans lordre
et cest plus simple à deux
Nina ?
- Oui ?
- Embrasse-moi
Nina ne la pas embrassée. Elle sest levée et a pris la main dElodie pour lamener vers la chambre. Elle a déboutonné son chemisier et a dégrafé son soutien gorge, a abaissé la fermeture éclair de sa jupe. Elle sest battue un instant avec la petite agrafe qui fermait la taille, a enlevé ses collants et son slip de dentelle.
Elle sest approchée dElodie, a fait passer au-dessus de sa tête son sweat-shirt, a enlevé dun seul mouvement son pantalon de jogging et sa culotte.
Elles se sont allongées dans le lit. Elodie a tiré la couette très haut sur leurs épaules. Nina la prise dans ses bras pour lembrasser.
Au moment même où Nina et Elodie se serraient lune contre lautre, renonçaient aux mots, partageaient leur chaleur et leurs souffles, quelques mètres plus loin, dans le studio au bout du couloir, Myriam et Piotr échangeaient leur premier baiser.
Le studio était vraiment minuscule. Dans létroit espace entre le lit et le plan de travail, elle a mis de leau à chauffer sur le petit réchaud. Dun bras tendu au-dessus de son épaule il sortait la boîte de thé du placard. Elle sest penchée sous son bras, « bouge pas », pour attr deux petites cuillères dans un verre au bord de lévier, « tu prends du sucre ? ».
Il sest appuyé sur son épaule en laissant tomber sa béquille sur le lit dans son dos, « un sucre », pour prendre deux tasses de verre brun dans le placard ; « les gâteaux sont dans la boîte, là-bas », elle a passé un bras autour de sa taille pendant quil sautillait vers le pied du lit jusquà la chaise devant la fenêtre, son bras à lui léger sur ses épaules.
Elle a versé leau frissonnante dans les tasses quelle a posées sur lappui de fenêtre à côté de la boîte de gâteaux en se penchant au-dessus de la jambe étendue dont il avait posé le talon sur le lit. Elle est restée debout un instant, cherchant où sasseoir. Il a tendu le bras vers elle, pour se lever, peut-être, et lui laisser la seule chaise, elle y a vu une invite. Elle sest assise sur son genou valide en souriant, les yeux baissés sur ses mains croisées sur ses genoux et il a refermé son bras sur sa hanche.
- Je suis pas trop lourde ?
- Oh non
je suis désolé, cest vraiment petit chez moi. Mais aujourdhui, je suis content quil ny ait de lespace que pour une seul chaise.
Ils sont restés silencieux. Elle faisait des yeux le tour de la chambre, regardait les deux étagères à la tête du lit chargées de livres en ne pensant quà la main posée sur sa hanche. Il massait dune main le genou de sa jambe plâtrée.
Elle sest penchée vers lui ? Il la attirée de son bras ? Ils en débattraient longuement plus tard, diraient chacun que cétait lautre. Ils se sont embrassés. Sans la timidité dun premier baiser. Leurs lèvres ne se sont pas quittées quand il a posé au sol sa jambe plâtrée et quelle sest assise à cheval sur ses cuisses, ses deux mains caressant ses joues un peu piquantes dune barbe quil navait pas rasée le matin. Elle se cambrait sous les mains glissées dans son dos sous le sweat-shirt, a soulevé les bras pour quil le fasse passer au-dessus de sa tête et a gémi contre sa bouche en offrant ses seins aux deux grandes mains qui les emprisonnaient.
Elle caressait ses joues et peignait ses cheveux, suivait ses lèvres dun doigt quil embrassait. Elle sest levée et lui a tendu la main pour laider à se mettre debout, lui a ôté son polo et sest blottie, la joue contre la large poitrine, sur les pectoraux durs couverts dun fin duvet blond.
Elle a levé la tête, cherché ses yeux, et avec un petit sourire a commencé à deux mains à faire glisser le jogging quelle lavait aidé à enfiler le matin. Il sest assis au bord du lit pour quelle puisse le faire glisser sur le plâtre. Sans le quitter des yeux, ses mains remontaient lentement sur ses cuisses, sa taille, le poussaient dun main ferme sur la poitrine pour quil sallonge.
Agenouillée au pied du lit entre ses jambes, les mains sur sa taille elle sest penchée et a mordu doucement le renflement sous le slip noir, le suivant jusquà laine où le nylon était tâché dune petite trace humide.
Elle sest redressée pour tirer le slip sur les hanches de Piotr qui sest soulevé. Elle a suivi de lindex la verge qui se redressait sur le ventre, glissé les doigts dans la toison blonde, et sest relevée.
En contournant le lit elle a aidé Piotr à se déplacer en rampant vers le tête du lit, a fini de faire glisser le slip sur les jambes. Debout à côté du lit elle le regardait en souriant, détaillait son corps massif avant de revenir à ses yeux.
Elle sest mise nue, abaissant dun seul geste le jogging quElodie lui avait prêté et sa petite culotte, restant ainsi un instant pendant que Piotr lui aussi regardait son corps en effleurant sa cuisse du dos dun doigt.
Elle la enjambé, genoux autour de sa taille, a glissé ses mains sous sa nuque, frémissant des mains sur sa taille, de la verge dure contre son ventre. Elle a soulevé ses reins et sans quelle ou lui ait besoin de le guider, sans aucun tâtonnement, avec un profond soupir et un sourire de lèvres tremblantes, il sest doucement enfoncé en elle. En deux petites ondulations de hanches, elle la senti bien placé en elle, en se soulevant sur ses bras tendus, bouche grande ouverte, elle sest enfoncé sur le membre bandé, dune seule poussée, souffle bloqué, jusquà ce que leurs ventres se touchent.
Ils sont restés immobiles longtemps, se regardant dans les yeux, comme étonnés lun et lautre. Myriam sest mise à trembler. Piotr tenait son visage entre ses grandes mains en commençant à onduler doucement des reins. Myriam a pris appui sur son torse, bras tendus et sest peu à peu déchaînée de grands mouvements de reins, que Piotr accompagnait cramponné à ses hanches.
Elle a senti le bassin de son amant se lever et ses mains se crisper durement sur ses hanches, son front barré dun ride, yeux fermés. Elle a senti le jet chaud au creux de son ventre, et les contractions rythmées de la verge. Elle sest mise au rythme des contractions de lents mouvements de hanches. Elle riait en se mordant les lèvres du regard malheureux de Piotr qui pinçait les lèvres, comme pour sexcuser davoir joui si vite.
Elle sest allongée sur son torse, genoux largement écartés pour se plaquer de toute sa peau contre lui, gardant son sexe au creux de son ventre, pour profiter encore de lui, le bassin encore agité dune petite houle.
Elle a relevé la tête avec un air surpris, a cherché ses yeux. Il riait. Elle lavait sentir se ramollir un peu au début, sans vraiment débander, et elle le sentait à nouveau se tendre et grossir, durcir et étirer son vagin.
Il tenait toujours ses hanches et a commencé à la soulever et à la laisser retomber sur lui. Plusieurs fois il la soulevée jusquà presque sortir de son ventre pour aussitôt lattirer à nouveau sur lui, plongeant au plus profond sans aucune difficulté dans son sexe coulant de sperme et de cyprine mélangés.
Il la soulevée trop haut, est sorti de son vagin. Elle a senti le sexe dur glisser dans la raie de ses fesses.
Myriam sest relevée, une main sur les pectoraux de Piotr. Elle sest redressée sur ses genoux et dune main entre ses jambes a pris le sexe de Piotr et la dressé entre ses fesses, riant du regard étonné du garçon. Tout doucement, plus facilement quelle naurait cru, elle a senti louverture du sphincter, la petite brûlure quand après le gland elle est descendue sur la partie plus dure et plus renflée. Elle sest arrêtée un temps, a repris son souffle, sest un peu déplacée sur ses genoux et sest à nouveau appuyée, de tout-petits va-et-vient. Piotr nosait plus bouger, la laissait faire.
Elle a lâché son sexe et torse droit, a commencé à se caresser lentement de la main entre ses jambes, sans quitter Piotr des yeux.
Elle sest empalée plus profond en accentuant lamplitude des va-et-vient en même temps quelle accélérait sa caresse.
Elle a fermé très fort les yeux et a étouffé sa plainte de plaisir de ses dents serrés en jouissant, jambes tremblantes, en sempalant complètement sur le sexe dur et tendu, na plus bougé de tout le temps où elle jouissait, arrondissant la bouche en un « oh » de surprise en sentant que Piotr jouissait dans ses reins, sous le seul effet des fortes contractions de jouissance de son sphincter.
Elle sest allongée sur lui, le nez au creux de son cou et il a refermé ses bras sur elle. Il la bercée doucement le temps quil sente contre lui les battements de son cur se calmer :
- Je crois que le thé doit être froid.
- Et jai pas goûté tes gâteaux
Oh
Désolée
ça coule
il va falloir que je te lave
(à suivre)
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