Vous Cherchez Une Baby-Sitter ? (Chapitre 10)
Chapitre 10 Dimanche 23 avril
(((Piotr et Myriam ont laissé Nina et Elodie seules. Dans le petit studio de Piotr, alors quils ne se connaissent que depuis quelques heures, ils ont fait lamour
)))
Myriam saffairait. Piotr samusait de son activité.
Elle était restée un long moment allongée sur lui tant elle aimait la chaleur de ses bras, la douce caresse de sa main dans son dos et sur ses fesses et les petits baisers dans son cou.
Quand enfin elle sest levée, après un long baiser fini en rire parce quelle sentait le sexe de Piotr durcir et se tendre par saccades contre son ventre, elle a dabord rangé leurs affaires éparpillées au sol.
Sous le regard rieur de Piotr, elle les a soigneusement pliés sur le dos de la chaise au pied du lit. Elle a hésité, très peu en fait, et elle pourtant habituellement pudique et complexée, par ses seins quelle trouvait trop petits, ses hanches trop larges, a décidé de rester nue.
Elle a trouvé dans un placard une serviette de toilette et a décroché au-dessus de lévier le gant de toilette qui séchait pendu sur un petit crochet collé sur le carrelage.
Elle sest lavée devant lévier, dans le petit passage entre le lit et le plan de travail, souriant à Piotr qui sétait assis contre les coussins relevés contre le mur à la tête du lit. Elle appréciait son regard sur sa nudité dans limpudeur de sa toilette intime.
- A ton tour
Piotr
jai fait une bêtise ?
- De quoi tu parles ? explique-moi.
-
on na pas mis de préservatif
- Ah, je comprends ! Jy ai pensé, Myriam, et jaurais dû interrompre. Mais je peux te dire que tu na pris aucun risque avec moi
- Bon
et tu fais toujours confiance aux filles que tu fréquentes ?
- Je ne fréquente pas de filles, Myriam. Depuis bien longtemps.
Il la regardait avec un petit sourire, et visiblement navait aucune intention de poser la question quelle attendait en retour sur ses propres expériences.
Elle la lavé à son tour, à petits gestes précautionneux, la mine sérieuse, presque émue dobserver sa virilité réveillée par ses gestes.
Elle la essuyée tout doucement et a posé un petit baiser sur son ventre en rangeant le gant et la serviette. Elle sest assise au bord du lit à hauteur de ses genoux, une main prise entre ses genoux serrés, et sa main droite sur une jambe de Piotr, appréciant la dureté des muscles, la douceur du petit duvet blond quelle caressait doucement.
Elle riait comme une gamine de voir le sexe de Piotr se tendre et se décoller du ventre par saccades parce quelle effleurait du bout de lindex le pli de laine, enlevait une petite peluche laissée dans ses poils par la serviette de toilette.
Elle sest penchée pour déposer de petits baisers sur les cuisses, a ri encore de bon cur en voyant les testicules se crisper, monter vers la racine du sexe quand le sexe se décollait du ventre et redescendre en roulant lentement.
Elle a léché du bout de la langue le filet très blanc de tension sous le gland gonflé, bordé dune boursouflure plus sombre. Piotr ne pouvait pas le savoir, mais cétait la toute première fois quelle embrassait le sexe dun garçon.
Sans jamais le toucher de ses mains, elle la caressé de sa bouche, avec gourmandise.
Elle a été surprise quil soulève fermement son visage pour lécarter de lui, a compris pourquoi il la repoussait en voyant ses traits crispés ses narines dilatées. Elle lui a souri, sest penchée à nouveau et la repris dans sa bouche, ses mains à plat sur le haut de ses cuisses et la fait jouir sur sa langue, lèvres serrées, le gardant dans sa bouche jusquau bout. Sans labandonner, quand elle la senti se ramollir un peu, elle la pris dans sa main, remontant durement le pouce sur le gonflement de la verge, plusieurs fois, prenant sur sa langue jusquà la dernière goutte de sperme.
Elle avait un grand sourire en relevant la tête :
- Tes tout propre !
Elle avait lair fière delle.
Elle a enjambé son plâtre et est venue sallonger contre lui, dos au mur, sest glissée sous le bras ouvert quil a refermé sur son épaule. Une jambe passée sur la sienne, la joue sur son torse, elle a fermé les yeux. Elle se sentait à sa place. Curieusement, elle a pensé à Elodie, a eu un petit hoquet de rire en pensant que sans les deux nuits quelle venait de passer avec elle, jamais elle naurait osé se laisser aller de la sorte.
- Tu es le premier depuis bien longtemps
garde-moi un peu
Etonnamment, cétait exactement la position quavait prise Nina après avoir embrassé Elodie. Elle sétait blottie tout contre elle un bras sur sa taille, une jambe sur les jambes dElodie, le visage au creux de son épaule.
- Elodie ?
-
oui
- Je veux pas te mettre dans lembarras avec mes états dâme.
- Ne dis rien. Sil te plaît, ne dis rien
- Je me comporte comme une ado à son premier flirt
je veux pas tencombrer de moi
- Nina ?
-
oui ?
- Ça va être compliqué
- Non, non, rassure-toi
je tembêterai pas
Je me conduis comme une imbécile, mais je suis une grande fille
- Cest plus compliqué que tu crois
Elodie a doucement repoussé Nina, en gardant son bras sous son cou. Elle a écarté les mèches de cheveux sur son front, caressé sa joue.
- Cest plus compliqué que tu crois quand même
Elle a poussé un gros soupir, sest assise à cheval sur les cuisses de Nina en prenant ses deux mains dans les siennes quelle a repoussé au-dessus de sa tête en se penchant sur elle.
Un baiser sur ses lèvres. Un long regard.
- Il faut que tu fasses semblant de pas entendre, Nina. Et moi je vais faire semblant de pas avoir entendu aussi. On va laisser passer un peu de temps, on va faire comme si
Elle sest penchée tout contre loreille de Nina pour un murmure :
- Je taime. Je taime, Nina
mais cest un secret
Elle sest redressée, a lâché une main de Nina pour mettre un doigt devant sa bouche :
- Chhhttt
Elle sétait pourtant bien promis de ne rien dire, de laisser passer le temps.
- Daccord
chhhttt
de toute façon, la seule chose qui mintéresse, cest ce que tu fais avec tes mains
- Moi cest ton cul
tes seins sont pas mal, mais cest surtout ton cul qui me botte
Elles se souriaient. Elodie a repris la main de Nina quelle avait lâchée :
- Tas vu ? Je me suis rasée
tu pourras plus te plaindre que ça pique !
- Je men serais occupée
moi je me suis coupé les ongles ! Jai eu peur de te faire mal, lautre jour. Tu veux pas me lâcher les mains ? Juste un peu. Jaimerais te serrer très fort
- Nooon ! Jaurais dû acheter un lit à barreau
Je taurais attachée
- Bah ! Pourquoi tu veux mattacher ?
- Pour te faire plein de cochonneries
pour te garder là, dans mon lit, tout le temps !
- Mais jai pas envie de méchapper !
Elodie a libéré les mains de Nina et a pris son visage entre ses deux mains. Elle sest penchée vers elle pour piquer ses joues et son nez, ses lèvres, de petits baisers rapides. Nina a refermé ses bras sur son dos, caressant et griffant ses reins
-
jai plus dongles
a soulevé un genou entre les jambes dElodie qui sest mise à onduler des hanches, frottant son sexe sur la cuisse de Nina qui laccompagnait de ses mains sur ses fesses
-
je te sens
tes toute mouillée
-
depuis le début
le premier jour
quand je te massais
en te frottant le dos dans la salle de bains
tétais tellement belle, et tu rougissais
tas failli menvoyer promener, hein ? je tai un peu bousculée
moi je voulais que ça dure
te garder sous mes mains
- La première fois que tu mas massée, dans la chambre, je sentais mon ventre tout dur, cétait bizarre
- Tu mouillais !
- Tu lavais vu ?
- Oui, je savais
je voyais
et ça se voyait dans tes yeux
- Josais pas te rappeler quand jai trouvé tes cours dans le salon, je savais pas quoi te dire .
- Jai fait exprès.
- De quoi ?
- De laisser mon cours chez toi
pour revenir
te revoir.
- Cest vrai ?
- Oui.
Elles sembrassaient, tout doucement, effleurement de langues, lèvre pincée entre deux lèvres, toutes les deux ondulant doucement du bassin, jusquà souvrir sur la cuisse de lautre, roulement des chairs souples et humides sur la douceur de la cuisse, soupirs et sourires mordus du bout des dents, une main dElodie sur un sein de Nina, les mains de Nina sur les fesses dElodie, des baisers plus profonds, le souffle retenu.
- Tu mas chassée comme une biche
et je voyais rien
- Je te chassais pas
je voulais te séduire
- Cest pareil !
-
te donner envie
- Cétait facile. Tas des mains très convaincantes !
- Je mappliquais. Javais tellement peur que tu me repousses !
- Avec les yeux que tas ?
- Je croyais que cétaient mes mains !
- Et tes yeux !
tes mains, je me disais « cest pas grave, cest une réaction du corps, jy suis pour rien et elle non plus », mais tes yeux, et tes petites fesses moulées dans ton collant, là je me traitais de folle, « une femme regarde pas une autre femme comme ça » ! et tu mas fait jouir ! Jattendais, je sentais monter ! si tu tétais arrêtée, je crois que jétais bonne à enfermer, tellement je voulais ! et en même temps, si tu savais comme javais honte, de me laisser faire, et davoir envie encore
- Tavais jamais senti avant ?
- Un peu
jamais vraiment
cest fou, mais la seule fois où jai eu les mêmes sensations, au début, cest quand jai accouché ! cest bizarre, non ? Pourtant quest-ce que jai eu mal ! mais à des moments, cétait comme au début, quand on sent monter, durcir
- Tas pas eu dépidurale ?
- Pfff ! ça se fait pas, voyons ! de tout temps les femmes ont souffert pour mettre des bébés au monde !! Tu connais pas ma mère ! On souffre, on serre les dents et on prie !
- Eh ben ! Et je suppose quelle séclaire à la bougie !
- Tu veux dire aux cierges !
- Et avec ton mari ? Jamais ?
- Non
je suis pas si stupide, je savais que ça aurait dû être autrement
je me disais
que jétais faite comme ça
jy pensais, mais pas souvent
cest des choses dont on parle pas !
- Même pas ta sur ?
- Je la vois presque pas ! Elle a fichu le camp de la maison à seize ans, jen avais huit. On se téléphone de temps en temps. Cest la fille indigne de la famille ! Interdiction de parler delle à la maison ! Je suis devenue fille unique à huit ans.
- Tu la vois jamais ?
- Rarement
en cachette ! un peu plus souvent depuis laccouchement. Si elle me voyait, là, ça lui ferait un sacré choc !
- Tas quà me la présenter !
Nina a repoussé Elodie sur le côté en riant, un bras sous son cou, lautre main sur son ventre :
- Figure-toi que jy pensais en venant ici !
- Pour lui montrer à quel point tes une vilaine fille ?
- Non
pour quelle te connaisse, quelle voit comme tu es belle ! et puis tu sais, je me sens pas du tout une « vilaine fille » !
Bon, un peu au début
Je lui ai parlé de toi, déjà
- Oh ?
- La première fois que tu mas massée
je lai appelée, on a parlé de tout et de rien, et je lui ai dit que le massage mavait fait du bien, juste ça, comme une gamine qui cherche la caution de sa grande sur
cétait avant que je tappelle pour ton bouquin
quest-ce que jaimerais avoir un ventre plat comme ça !
- Tinquiète pas, ça va revenir, et puis moi je laime bien comme il est ton ventre
- Pourquoi tu te rases ?
- Oh
vieille habitude
jai eu une copine qui aimait ça
un jeu plus quune envie
et puis comme ça gratte quand ça repousse, je continue ! mais si tu veux, je laisse repousser !
- Si je veux ?
- Ouais
- Ouh l la la
si je veux
Jaime bien comme ça, cest doux
Nina sest laissée glisser dans le lit, sa bouche a remplacé sa main sur le ventre dElodie.
- Hey !!! tu mords !
- Mmm
tes à croquer !
- Tes une sadique !
- Je rigole pas, on en mangerait !
- Tes folle !
- Ouais
de ton petit abricot, ta foufoune, ton petit minou, ton beignet
comme tu lappelles, toi ?
- Euh
je lappelle pas !
- Non, mais comment tu dis ? ta chatte ? ton con ?
- Ça, cest pas joli
aïîîeuu ! tu mettras rien là-dedans, tu sais !
- Moi, on ma déjà mis quelque chose, là
Quand jai accouché, javais la vessie gonflée et jarrivais pas à faire pipi
- Dhabitude cest le contraire !
- Moi je pouvais pas ! Y avait trop de monde, jétais bloquée ! ils mont mis une sonde.
- Une sonde daccord, mais ton doigt, tu y arriveras pas. Par contre, de chaque côté, y a des trucs intéressants
- Quoi ?
- Ça sappelle les glandes de Skene !
- Cest quoi ? cest ce que tu bosses en ce moment ? tétales ta science, là !
- Jexplique ! cest ce qui produit léjaculation féminine.
- Oh !
- Cest rare
eh ! appuie pas si fort !
- Je vais te faire éjaculer !
- Mais non, ça marche pas comme ça ! et puis cest pas vraiment localisé, et je suis pas une femme fontaine. Moi, ça le fait pas !
- Ah ! oui ! jai entendu parler ! mais je croyais que cétait
comme moi lautre jour
- Non, cest pas de lurine, cest un peu comme le liquide séminal chez lhomme
cest assez rare. Par contre, faire pipi quand tu jouis, ça arrive à plus de femmes. Tas encore des fuites ?
- Un peu
et là ? cest quoi ?
-
- Il est mignon tout plein, ton petit bouton !
-
- Eh ! eh eh ! Il bouge, viens voir !
- Viens voir ! Tes conne !!
- Ooooh et celles-là
toutes douces, toutes fines
oups ! ça glisse ! moi, elles sont plus brunes, et puis elles dépassent un peu
pourtant jai jamais tiré dessus
rigole pas, tu me fais bouger, tas le ventre qui saute
mmm
Tu sais que tes bonne, toi ?
- Nina !!
- Quoi ?
ça se dit pas ?
Tas bon goût, pourtant ! Jamais jaurais cru dire ça un jour. Mais cest vrai, jaime bien ton goût ! Rien que de tembrasser là, ça me fait des choses à moi
on dit pas la moule aussi ?
mais cest pas joli, hein ? le coquillage, cest mieux ! cest mignon, un coquillage
oh !
et là, le bijou !
regarde ! ça fait une jolie bague à mon doigt, non ? Comme dans le seigneur des anneaux, « le précieux »
- Mais cest pas possible ! tes une gamine !
- Ouais
Nina sest redressée pour sallonger sur le corps dElodie, redressée sur les coudes. Elle repousse dune main les mèches de cheveux sur son front, suit de lindex larête du nez puis les lèvres, sourit du baiser et de la morsure du doigt, caresse de ses seins les seins dElodie :
- Tas dbeaux yeux, tu sais
- Embrasse-moi
- Elle dit pas « embrassez-moi » plutôt ?
- Je sais plus
tais-toi, Nina, et embrasse-moi
- Oui, ma chérie
oui
Assise sur la moquette entre les jambes de Nina, Elodie sappuie dune joue sur une cuisse ouverte. Elle samuse des petits frissons provoqués de son souffle et du bout de son doigt dans le pli de laine, sur le petit duvet sombre sur larrondi de la fesse. Elle écarte sa joue et pose un baiser sur la peau tendre de lintérieur de la cuisse, balaie de son nez et de ses lèvres lépaisse toison brune qui sarrondit haut sur le ventre et finit en une petite ligne bien droite de petits poils courts et fins qui monte vers le nombril.
Sous ses lèvres et sous sa main, elle sent le doux bombé du large triangle évasé de la vulve, accentué du ventre qui se creuse et du bassin qui bascule et soffre, les genoux ouverts, un pied, les orteils raidis, posé sur les cuisses dElodie.
Elodie passe son bras gauche au-dessus de la jambe que Nina a allongée dans le dos dElodie, pose la main sur le petit rebondi du ventre. De lautre main elle soulève le pied que Nina avait posé sur ses cuisses, le soulève et le repousse sur le lit, forçant louverture de la cuisse, effleure du dos dun doigt la naissance des fesses au bord du matelas, suit du bout de lindex le petit pli entre la cuisse et la fesse, le suit jusquà ce quil sefface, chatouille les plis plus bruns et froncés au creux des fesses, qui se creusent comme pour lui échapper, se détendent et se creusent encore.
En glissant depuis le ventre, de sa main gauche lentement descendue, légère, elle plonge dans lépaisseur de la toison brune, pince entre le pouce et les autres doigts les lèvres, épaisses, charnues, les fait jouer lune sur lautre doucement, les fait rouler lune sur lautre, relâche sa pression et serre encore.
Lindex tendu de sa main droite abandonne lanus, remonte, dressé, vers la saignée entre les lèvres pincées, effleure les voiles dentelés, plus bruns, déjà brillants de cyprine, qui frisent de la pression des doigts, dévoilent un rose plus tendre. Lindex simprègne de liqueur au relâchement de la pression des doigts, séchappe, et revient, plonge entre les chairs pincées qui le couvre, glissant entre les petites lèvres baignées de liqueur de désir qui parfume le sexe de Nina.
Elodie relâche la pression de ses doigts, étire une lèvre de la paume de sa main pour ouvrir le sexe à ses doigts qui pianotent, frôlent, caressent le capuchon épais qui cache le bouton rose à peine dévoilé, quelle agace du bout de lindex de lautre main, labandonne pour descendre lentement en lissant les voiles clairs bordés de brun.
Dune main elle continue à effleurer, à petits balayages des doigts sur le capuchon et la tige quelle sent se durcir, et de sa main droite, très lentement, plonge lindex et le majeur serrés au creux du sexe.
Une main crispée dans les cheveux dElodie, lautre serrant le drap, Nina ferme les yeux, bouche entrouverte, concentrée sur les sensations que lui procure les mains dElodie, ventre creusé et respiration profonde.
Plusieurs fois elle a été au bord du plaisir, chaque fois Elodie a ralenti ses va-et-vient lents et profonds, a suspendu son jeu de piano sur son clitoris, surveillant les signes de lapproche de lorgasme sur le visage de Nina, ne reprenant que quand elle la voyait relâcher sa respiration un temps bloquée.
Nina se retenait de supplier, fermait les dents sur sa lèvre pour retenir une plainte, faisait une grosse boule du drap chiffonné dans son poing serré. Elle attendait, et chaque fois Elodie lamenait plus loin. Lattente était aussi bonne que lorgasme qui viendrait, elle attendait, boule de nerfs crispés, tout étant réduit à la tension de son ventre et la lourdeur de ses seins.
Elle a su que la délivrance allait venir à la pression plus forte des doigts qui caressaient son clito, à létirement accru de son sexe, y devinant un troisième doigt, plus peut-être, et elle aimait ça, souvrait plus, se voulait envahie, aimait la pointe de douleur qui accompagnait la pénétration, la voulait.
Elodie ne sest plus arrêtée, et lorgasme la emportée, violent, fort, la faisant trembler de tout son corps. Elodie laccompagnait doucement, calmant ses gestes jusquà lapaisement et reprenait, plus fort, plus dure, provoquant un second orgasme, et un autre encore
Elle aurait voulu repousser Elodie de ses jambes, et puis elle souvrait encore, écrasant ses seins de ses deux mains, avide de la lourdeur quelle sentait au creux de son ventre, de létirement douloureux de son vagin pendant quElodie refermait de son poing serré sur ses poils le sexe quelle envahissait de lautre main de grands mouvements pour un autre orgasme accompagné de violentes contractions de tout son ventre
et elle sest comme liquéfiée, ramollie, essoufflée, le corps couvert dune pellicule de transpiration.
Elodie ne bougeait plus, sa main chaude posée sur son ventre, sa main droite toujours plongée dans son sexe.
Elle a presque regretté quelle la retire, très lentement, en même temps soulagée et ressentant comme un abandon.
Elodie sest relevée et a pris une serviette de toilette sur une étagère au pied du lit. Agenouillée à côté de Nina, elle a essuyé son visage et ses seins, ses épaules et ses jambes, son ventre, avant de sallonger sur elle en glissant un bras sous sa nuque pour lembrasser, envahissant sa bouche comme elle avait pris son ventre.
Quand elle sest redressée, Nina avait les joues rouges, les yeux humides de larmes, un sourire extraordinairement doux :
- Waouh
allez, dis-moi tout
elle est où ta baguette magique ?
- Y a pas de magie. Viens sous la couette, jai un peu froid.
- Attends, jai envie de faire pipi, mets-toi au chaud.
Cest pendant que Nina était aux toilettes que Myriam est revenue. Elle sest approchée discrètement de la porte de la chambre et a vu Elodie, seule, assise dans le lit les bras autour de ses genoux :
- Tes toute seule ? elle est déjà partie ?
En même temps quElodie faisait non de la tête, Myriam qui sétait avancée dans la chambre a vu le tas de vêtements au pied du lit :
- Elle est repartie toute nue ?
- Toilettes
Il ta fichue dehors ?
- Non ! On a plus de thé ! je peux prendre des sachets ?
- Bien sûr, sers-toi ! ça va ?
Myriam est venue sasseoir au pied du lit :
- Ouais, ça va très bien ! Je
Elle sest interrompue net en apercevant Nina se présenter dans louverture de la porte, complètement nue, et faire demi-tour très vite en portant la main devant sa bouche :
- Waouh
très jolies fesses !
- Myriam !!
(à suivre)
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