La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 45)
ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS
(suite de l'épisode 42 avec Marie et Lalielou)
Je ne sais pas combien de temps on nous permis de dormir, trop peu à mon goût, quand on vînt nous secouer sans ménagement .
- Aller debout esclaves !
Nous avons bondis toutes les deux en même temps nous nous demandant ce qui se passait . Nous émergions d'un sommeil sans rêve . Le feu s'était éteint mais il régnait encore une douce chaleur dans la pièce. Le fauteuil du Marquis était vide. Le petit jour pointait et teintait tout le salon d'une lumière blafarde. J'avais faim. Je levais les yeux et vis Walter debout devant nous. Je me demandais ce qu'il voulait et pourquoi il avait crié comme ça.
- Debout je vous ai dis, je n'aime pas répéter deux fois la même chose.
Il sortit les mains de son dos, il avait une cravache dans les mains. Jeus un frisson. Je regardais Lalielou, elle ne comprenait pas plus que moi ce qui se passait. Nous nous levâmes ensembles, incertaines de ce qui se passait. Nous étions toujours nues. Je mis mes mains tout de suite derrière mon dos, attendant la suite ! Lalielou tarda un peu, Walter s'approcha d'elle et la fouetta à toute volée sur la cuisse, elle cria.
- J'ai dis les mains dans le dos !
Elle ne se le fit pas dire deux fois, pourtant l'envie de frotter l'endroit où était tombé la cravache devait être forte. Elle n'en fit rien et se contenta de gémir en se tortillant. Walter nous poussa vers la porte.
- Le Maître vous attend, vous ne devez pas le faire attendre ! aller plus vite que ça !
Nous avançâmes devant Walter qui nous guida jusqu'à la cuisine. Le Marquis était là, assis à un bout de la longue table, il prenait son petit déjeuner. Il nous montra les bancs de chaque côté et nous dit de nous asseoir :
- J'ai à vous parler mes petites chiennes, nous dit-il sans préambule. Pour vous récupérer de chez l'infâme Comte, j'ai dut faire des choses qui n'étaient pas prévues, vous m'avez fait perdre mon temps, occasionné des frais, j'ai dut perturber toute l'organisation des tâches de mes esclaves, les détourner de ce qu'ils devaient faire pour moi, ils ont perdus du temps eux aussi, et j'ai dut les punir pour ce qui n'avait pas été fait.
- mais ce n'était pas de leur faute...
- non en effet ça ne l'était pas, mais ça ne change rien ! Leur travail n'était pas accomplit, même si ça n'était pas de leur fait ! Donc pour tout ça je dois vous punir à votre tour puisque vous êtes les vraies responsables de tout ça !
- mais Monsieur le Marquis, essayais-je de répliquer, ce n'est pas non plus de notre faute c'est ce Comte qui ...
- Silence chienne ! je rentrais ma tête dans les épaules et me tut sur le champ !
- surtout toi ! c'est de ta faute si tout cela est arrivé, esclave lubrique ! si le Comte ne s'était pas entiché de toi on en serait pas là !
Il se tût, il frémissait. Je le sentais au bord d'exploser. Mais pourquoi était-il si en colère ! Je ne comprenais pas et je trouvais que ce qu'il disait était très injuste de sa part. Je n'y pouvais rien si le Comte me voulait, me voulait tellement qu'il m'avait même enlever et avait failli me marquer à vie pour ça. Me marquer comme une esclave du Moyen-Age que l'on marquait tel du bétail. Je n'y pouvais rien si dans son délire il avait entrainé Lalielou avec moi. Pourquoi le Marquis avait cette colère tournée contre moi ? Qu'avais je fait pour la mériter ? Je ne comprenais vraiment pas, mais c'était lui qui était mon Maître temporairement et je devais ne pas poser de questions et accepter ce qu'il déciderait pour moi, du moins jusqu'à ce que Mon Maître revienne me chercher. Combien de temps encore devrai-je être là, au château sous l'emprise du Marquis ? Je ne savais plus quel jour on était.
Je ne savais plus combien de temps il nous restait à vivre ici. J'avais perdu tout mes repères. Je me mis à pleurer doucement en pensant à mon Maître. Savait-il tout ce qui m'était arrivé. Comme j'aurai aimé qu'il fut là à me consoler, à me réconforter. Le Marquis nous regardait toutes les deux à tour de rôle :
- vous serez punies toutes les deux pour tout ce gâchis ! J'ai invité des amis et je vais vous donner à eux, mais vous ne les verrez pas , vous ne saurez pas combien ils sont ni qui ils sont, ils pourront faire de vous ce qui leur passera par la tête, je serai de ceux là et Walter aussi !
- Monsieur le Marquis, s'il vous plait ! NON ! ne faites pas ça !
Lalielou sembla se tasser sur le banc ! je me levais d'un bond, me précipita vers lui, magenouillai aux pieds du Marquis.
- je vous en prie Monsieur le Marquis, nous ferons tout ce que vous voudrez ! ne faites pas ça ! par pitié !
- c'est ça, ce que je veux, tu as raison, je le fais donc et toi tu feras ce que je te dirai de faire et Lalielou aussi , vous êtes encore à moi, je fais de vous ce que je veux ! et pour le moment je veux vous donner à mes amis et à mon fidèle serviteur ! C'est ça qui me plait que tu fasses pour moi ! ... Walter ! tu sais ce que tu as à faire ...
- oui Monsieur le Marquis, je sais, elles seront prêtes pour leur arrivée !
- oh non , je gémis sans m'en rendre compte !
- bien , bâillonnez celle là, lui dit le Marquis en me montrant, sous le masque ! Je ne veux plus l'entendre ! que geindre !
- oui Monsieur le Marquis !
- Suivez-moi, nous dit Walter sèchement !
Je me redressais, regardais le Marquis, tentant une dernière fois de le faire changer d'avis, mais il ne me regardait même pas, il se levait déjà et sortait de la cuisine ! Je me retournais vers Lalielou, elle était debout et m'attendait . Walter leva sa cravache . Je ne lui laissais pas le temps de lutiliser et me levais aussi et le suivi . Il nous mena dans la salle de bain . Il y avait là une table étroite recouverte d'un drap blanc et à côté une femme qui semblait nous attendre.
- cela fait plusieurs jours que vous êtes là et le Marquis vous veut lisses et nettes pour ses amis, ils aiment beaucoup ça, ce sont des connaisseurs !
Je me retournais pour le regarder, voir s'il disait cela sérieusement . Il n'avait pas l'air de rire.
- vous le ferez partout, elles doivent être lisses de partout, vous comprenez ?
- Bien sûr monsieur, elles n'auront plus un poil de dessous les bras jusqu'au bout des pieds en passant leur chatte et leur cul.
Je la regardais, surprise, comment pouvait on parler aussi crument ?
- bon, installez vous ici et je ne veux pas de bruit, pas de cris, pas de gémissement.
Lalielou fut la première à monter sur la table, elle s'installa et l'esthéticienne commença aussitôt l'épilation. Je me demandais ce que je devais faire en attendant mon tour, Walter me montra un coin de la salle de bain avec la cravache tendue :
- toi tu te mets à genoux là et tu attends ton tour sans bouger et sans parler, compris ?
- oui monsieur j'attendrais, lui répondis-je en me dirigeant vers l'endroit qu'il m'avait indiqué.
Je m'agenouillais sur le pavé froid de la salle de bain, m'assis sur mes talons, baissa la tête pour attendre mon tour. Je n'osais pas bouger, ni même pour regarder Lalielou. Walter était resté là et vérifiait chaque stade de l'épilation, faisait recommencer s'il n'était pas satisfait. L'esthéticienne dut finir plusieurs fois à la pince à épiler pour qu'il soit enfin content du résultat. Il regarda partout, n'oublia aucun endroit, même le plus intime.
Lalielou descendit enfin de la table. Nous échangeâmes nos places. Jeus du mal à me lever, je ne savais pas depuis combien de temps j'étais là mais j'avais les genoux ankylosés et douloureux, cependant je ne dis rien. Je souris à Lalielou quand elle passa près de moi et me frôla de la main. Je grimaçais quand je montais sur la table mais ne prononça aucun mot. Je m'installais et me laissa faire, me tournant quand on me le demandait, Walter vérifiait toujours ! Je n'éprouvais plus cette gêne, cette pudeur que j'avais à mon arrivée au château. Du moins elle était beaucoup moins forte et je parvenais à la contrôler et à m'exposer aux yeux de Walter.
Quand tout fut terminé et qu'il fut satisfait du travail, il nous dit de prendre une douche et de retourner, nues, aux cuisines où la cuisinière nous servirait un repas.
- et ne trainez pas, pas question de vous caresser, ou de vous faire jouir tout seule. Vous devez gardez ça pour les amis de Monsieur le Marquis.
Il s'arrêta, nous regarda toutes les deux et ajouta en souriant avec perversité : - et pour moi !
Il sortit de la salle de bain. L'esthéticienne rangeait ses affaires et ne s'occupait plus guerre de nous, nous primes notre douche le plus rapidement possible. C'est nues que nous entrâmes dans la cuisine quelques minutes plus tard. Nous attendions que Marie nous dise que l'on pouvait sassoir. Elle finissait de préparer un copieux petit déjeuner. L'odeur réveillait en moi une faim de loup.
- aller les filles, venez vous installer et manger . Monsieur le Marquis tient à ce que vous mangiez bien, vous n'en naurez plus l'occasion d'ici ce soir ! alors ne vous privez pas, allez-y joyeusement mes cocottes !
- nous ne mangerons pas ce midi, mais il est tôt encore !
- c'est pour ça que vous devez bien manger, hi hi ce midi vous serez bien trop occupées pour le faire !
Elle nous regardait et elle riait de bon cur. Elle était excitée comme une puce. Tournait dans sa cuisine, allant et venant d'une casserole à une marmite où mijotait déjà des plats. Elle riait, s'arrêtait, nous regardait un instant et riait de plus belle. Nous nous demandions ce qui la mettait de si bonne humeur, que nous réservait Monsieur le Marquis pour la mettre dans un tel état ? Mais j'avais trop faim pour me poser des questions, je jetais sur la corbeille de croissants, ils étaient chauds, ils sentaient bon, le café aussi. Je finis pas un jus d'oranges pressées bien sucré. Lalielou ne boudait pas son plaisir non plus. La cuisinière s'était mise à chantonner, elle chantait aussi bien qu'une casserole entrain de bouillir. Nous nous regardâmes et ce fut à notre tour de rire à gorge déployée. Repues, nous en avions presque oublié la menace du Marquis.
A la fin du repas, Walter avait entendu nos rires et se planta dans l'encadrement de la porte. Il nous regarda et jeus toutes les peines du monde à m'arrêter de rire !
- riez, riez! vous rirez moins bientôt ! Ici , à genoux tout de suite.
On ne se le fit pas dire deux fois et nous nous retrouvâmes à ses pieds. Il avait deux colliers dans les mains il nous le passa tout de suite autour du cou. Il y attacha les laisses qu'il sortit de ses poches. Ensuite il nous demanda de tendre les mains vers lui . Il nous mit des bracelets de cuir avec des mousquetons qu'il attacha l'un à l'autre dans notre dos. Puis il nous demanda de le suivre en tirant sur nos laisses. Il nous emmena jusqu'au salon. Le Marquis était là, assis dans le même fauteuil que la veille.
- elles sont prêtes Monsieur le Marquis ! comme vous le souhaitiez !
- faites-les approcher par ici !
Nous nous approchâmes de lui.
- écartez les jambes, plus que ça que je vérifie votre état, il passa la main dans nos entre jambes, tournez vous, présentez-moi vos fesses en vous baissant !
Ce que nous fîmes un peu confuses quand même ! Il fut apparemment satisfait.
- Bien conduisez-les dans le donjon Walter et finissez de les préparer, n'oubliez pas de bâillonner celle-la !
Le rouge me monta aux joues quand il me désigna encore une fois.
- aller pressez-vous, ils arrivent ! ils seront bientôt là !
Je me mis à trembler, tout d'un coup jeus vraiment peur. Walter nous tira à lui et nous fit monter au donjon. Il prit un foulard de soie fine sur une étagère et me le mis en guise de bâillon. Il était grand et il eut du mal à tout faire entrer. Il prit un lien de cuir et le fixa sur ma bouche et l'attacha derrière ma tête m'empêchant de recracher le foulard. Je ne pouvais plus respirer que par les narines. J'avais l'impression d'avoir la bouche grande ouverte. Je ne pouvais articuler un seul son, tout juste gémir. Après lui avoir mis aussi un bandeau sur les yeux, il mis une cagoule à Lalielou. Il me posa le même bandeau également et m'enferma sous ma propre cagoule. Je la sentis se refermer sur moi. Avec ça sur la tête, il nous était impossible de voir quoi que ce soit, les sons nous parvenaient étouffés, atténués.
Bâillonnée, je me retrouvais seule, muette et presque sourde, cette cagoule se transformait en prison, m'enfermant dans l'obscurité ! Je sentais la panique venir. Tel un serpent, elle montait, s'enroulait autour de mon esprit. Je voulu crier mais ne le pus pas, je me secouais en tout sens. Walter me donna un violent coup de poing dans le ventre qui me coupa le souffle et me mit à genoux. Je tremblais de tous mes membres. Je ne comprenais pas pourquoi je devais être bâillonnée, pourquoi ces cagoules ?
Je sentis que Walter tirait sur ma laisse. Je me remis debout. Il me dirigea vers un endroit de la pièce et me demanda de me tourner. il ouvrit les mousquetons de mes bracelets pour les refermer aussitôt devant. II m'attacha les bras en l'air, le corps en extension et me laissa comme ça. Je l'entendis installer Lalielou sur la croix de St André non loin de moi, puis, plus rien, le silence !
J'avais mal aux mâchoires d'avoir la bouche continuellement ouverte. Je me demandais qui pouvaient bien être les amis du Marquis. Je me demandais si c'était les mêmes qu'à notre arrivée.
Si seulement j'arrivais à me rappeler quel jour on était !
Soudain des bruits étouffés me parvinrent au travers de la cagoule. Des voix, des rires de plusieurs personnes approchaient. Je me tendais dans les liens qui enserraient mes mains. Je me mis à trembler et à suer en même temps. Je sentais les gouttes rouler sur ma peau, telles des perles de rosée, elles laissaient une trainée froide sur leur passage, je frissonnais.
Les voix entrèrent et se turent en même temps que les visiteurs découvraient le spectacle que nous leur offrions toutes les deux. Combien étaient-ils ? Je ne pouvais pas le savoir. J'entendais vraiment trop mal et maintenant qu'ils étaient là, ils ne parlaient plus, savourant en silence le tableau plein de sensualité, d'érotisme, d'offrande, de soumission et de vulnérabilité qu'ils avaient sous les yeux. Nous étions deux femmes liées, incapables de les voir, de savoir qui ils étaient, combien ils étaient. Nous étions là offertes et livrées sans défense à leur lubricité perverse.
Je les sentis plus que je ne les entendis, s'approcher de nous. Ils tournèrent autour de nous en silence. Ils ne nous touchèrent pas. Je compris qu'ils prenaient place dans le coin salon du donjon . Le Marquis demanda à Walter de commencer le service. Je perçus les bruits de verres, de bouteilles que l'on déplace, de liquide que l'on verse dans les verres, le bruit du toast qu'ils portèrent tous ensembles.
Les conversations reprirent. J'entendais plusieurs voix, mais lépaisseur de la cagoule me gênait vraiment. Pas moyen de savoir combien ils étaient, pas moyen de reconnaître une voix parmi tout ce brouhaha.
Puis soudain le silence ! Pire que le bruit, il annonçait que la punition allait commencer. Je m'attendais au fouet, à la badine, au martinet, que sais je encore ! Quelque chose que le Marquis avait trouver pour son plaisir et notre malheur. J'attendais, tendue, le premier coup. Je tressaillis quand les mains me frôlèrent, me caressèrent. Il y en avait de trop pour nappartenir qu'un un seul homme. Ils me caressaient, me frôlaient, s'insinuaient en moi, jouaient avec mon clitoris, palpaient mes seins tendus. Je me tordais, je gémissais, incapable de résister au plaisir qui montait, qui montait. Je sentais mon sexe s'ouvrir, couler au fur et à mesure que les doigts impérieux, et conquérants me pénétraient, jouaient, pinçaient, tiraient sur mes lèvres gonflées de désir, de plaisir. Je respirais bruyamment, ayant de la peine à prendre l'air. J'entendis un homme sur ma gauche dire :
- celle la est prête, nous allons pouvoir commencer.
Et pendant que des mains continuaient leur danse infernale sur moi, j'entendis clairement le sifflement du fouet ... Je me tendis dans l'attente de limpact à venir .... Mais ne me parvînt rien que le bruit de la lanière sur le dos de Lalielou, Je l'entendis gémir sous la surprise et la douleur. Je percevais les coups qui tombaient sur elle à rythme soutenu. Au bout d'un moment elle se mit à crier et à crier de plus en fort. Suppliant qu'ils arrêtent. Mais ils continuaient inlassablement à la fouetter.
Pendant ce temps les mains continuaient à me caresser, essayant de me porter vers la jouissance. Ce qui n'aurait su tarder mais au moment précis ou j'allais jouir enfin :
- c'est bon aussi pour celle là, dit une voix juste à côté de moi, elle est si près de la jouissance qu'il faut modérer son ardeur ! Ha ! Ha !
"Cette fois c'est mon tour" pensai-je. Je me demandais juste si je serai aussi courageuse que Lalielou. Le premier coup arriva sans que j'entende le chant du fouet. La lanière me surpris, elle glissa sur mon dos sitôt arrivée. Une langue de feu ! Mon cri mourut dans le bâillon de soie. Mes larmes coulèrent tout de suite. J'ouvrais grand les yeux comme pour voir au travers du bandeau et de la cagoule. Une autre brulure me les fis fermer aussitôt. Je me tendais, je secouais la tête dans tous les sens, en faisant non vigoureusement. Mes bourreaux ne m'entendant pas crier, redoublèrent d'ardeur dans les coups et dans leur puissance. J'étais certaine de ne pouvoir tenir à ce rythme là. J'entendais Lalielou qui criait toujours.
- quelles femmes ! quelles femelles ! elles sont splendides ! Et même si celle-ci crie, elle a le sexe qui dégouline ! regardez moi ça ! mes doigts luisent de sa mouille !
- elles sont femelles dans le vrai sens du terme, femelles soumises aux mâles que nous sommes ! regardez-les se tendre, se tortiller, ne trouvez vous pas ça érotique, sensuel ? Elles sont aussi belles dans la jouissance que sous la douleur. J'adore ce genre de femelle, elles sont faites pour être soumises. Elles sont faites pour nous donner leur jouissance, leur douleur, leur corps est nôtre avant d'être le leur. Elles nous sont soumises avant même de s'en rendre compte. Ah que je les aime !
Je reçu le fouet juste à la fin de sa phrase, c'était donc un de mes foueteurs. Je savais qu'ils étaient au moins deux. Les coups tombaient alternativement d'un côté et de l'autre et n'avaient pas la même puissance. Mon dos était en feu, mes seins et mon ventre aussi. Je me tournais à chaque coup, essayant futilement d'échapper au prochain et se faisant j'offrais tour à tour mon ventre, mes seins ou mon dos. Etrangement je me fis la remarque que les coups ne touchaient ni mes cuisses ni mes jambes, juste mon corps.
Je me demandais si Lalielou avait le même traitement que moi. Et puis les coups s'arrêtèrent enfin. Un homme vint près de moi, je sentis son souffle chaud sur mon cou, il ne me toucha pas :
- Hoche la tête pour me dire si tu souhaites que l'on s'arrête là ! Mais saches que si tu le fais, c'est ta copine qui continuera à recevoir le reste de la punition !
Je reconnu cette voix, c'était celle du Marquis, j'en été sûre et certaine ! Avais-je vraiment mérité tout ça juste parce que le Comte m'avait enlevée. Lalielou ne criait plus, attendaient-ils tous ma réponse ? Ou bien était elle évanouie ? Pouvais je lui faire subir tout cela plus longtemps. Ce n'était pas de sa faute, je pensais que ce n'était pas non plus de la mienne. Mais c'est moi que le Comte voulait et le Marquis m'en tenant pour responsable. Je lui fis donc le signe le signe qu'il attendait.
- tu veux donc que je continue esclave ? demanda t-il plus fort. J'acquiesçais de la tête, ne pouvant pas lui répondre.
Quelqu'un siffla dans la salle ! Je frémis. Combien de temps encore durerait cette punition, au bout de combien de coups encore, le Marquis jugerait-il nécessaire que je reçoive, pour qu'il mestime quitte envers lui ?
- bien nous faisons comme tu le souhaites esclave. NON je ne le voulais pas, je ne le voulais plus ...
Le fouet siffla et sa morsure, que j'attendais pourtant, me prit par surprise. La lanière ne s'était pas juste aplatit sur moi . Elle m'avait enveloppée, elle s'était enroulée autour de mon corps, elle m'enveloppa dans un manteau de douleur. Ce n'était pas le même homme qui le maniait. Il jouait une nouvelle partition avec moi. Tournait autour de moi. Cherchait à m'atteindre là où il l'avait décidé, je lui étais offerte, impuissante à me soustraire à la morsure qui me faisait pleurer, qui, pourtant, faisait naître un plaisir incandescent au plus profond de moi. J'étais comme un arc, tendue de la pointe des pieds à mes doigts crispés sur mes liens.
Je respirais de plus en plus mal. Le bâillon m'empêchait non seulement de crier mais il me gênait aussi pour reprendre mon souffle à chacun des cris muets que je poussais, impuissante à dire ma douleur, à crier mon plaisir, à supplier, à demander pardon pour ce que j'avais fait, pourvu que l'on arrêta de me fouetter, non pourvu que l'on continua, je ne savais plus en fait. Je ne savais plus si c'était que de la douleur, que du plaisir. Je pensais, un peu des deux à la fois. Au bout d'un temps qui me paru une éternité, enfin le fouet stoppa sa danse du feu sur moi. Quand tout cessa, Je m'effondrais juste retenue par les poignets. Je sentis que l'on me détachait. Mes jambes ne purent me porter et je serais tombée si l'on ne m'avait pas portée.
Les hommes me déposèrent par terre, mais ne détachèrent pas mes liens. Ils me caressaient.
Non ... ils me passaient un baume ou quelque chose comme ça . Leurs mains apaisaient mes brulures. Ils me retournèrent sur le dos et firent pareil sur tout mon corps, n'oubliant aucun endroit, aucune marque. Quel soulagement cela m'apportait. J'en gémis de bien être. Ma tête me tournait, j'étais comme étourdie. Je sentis qu'on me redressait, je me laissais faire. Je n'avais pas assez de force pour faire autrement de toutes façons.
- mets toi à genoux esclave, passe tes mains entre tes jambes et écartes tes fesses !
Je m'exécutais aussitôt ! Je me retrouvais dans une position des plus indécentes que je n'ai jamais prise devant des étrangers que je ne voyais pas et que j'entendais à peine.
J'entrais dans un monde étrange, fait uniquement de sensations exacerbées. Le fait de ne pas voir et de mal entendre faisait que mon corps était beaucoup plus réceptif, je sentais même un léger courant d'air sur ma peau. Mes sensations étaient vraiment à fleur de peau. Je n'étais plus qu'un corps frémissant.
Une main se posa sur ma raie écartée, je lâchais mes globes, aussitôt une calque retentissante s'abattit sur moi. Je repris la pose immédiatement. Un doigts s'insinua dans mon petit trou, insista et entra. Il fut vite rejoins par un deuxième. Je gémis dans mon bâillon. Jarrondissais mon dos, puis me cambrais au rythme que les doigts m'imposaient.
D'abord lent, le mouvement se fit plus ample, plus profond, plus rapide. Je haletais, impuissante à me soustraire. Je ne me demandais même plus à qui ils étaient, je voulais jouir de cette caresse. Je sentais mon ventre palpiter de plus en plus fort. Elle approchait, libératrice de toutes mes tentions ... Mais la caresse s'arrêta au moment où les premières contractions de la jouissance arrivaient. La main s'enleva, je criais de rage et de frustration. Je haletais encore, mon bassin faisait des vas et vient comme pour appeler un sexe qui ne venait pas. Mon sexe était grand ouvert je le sentais, je coulais comme une fontaine. Je voulais jouir, j'avais besoin de jouir.
Alors je sentis une bouche venir me lécher, sous la surprise je m'avançais, me soustrayant à la caresse. Des jambes se placèrent au niveau de mes épaules et me firent me reculer un peu. La bouche reprit sa caresse. La langue entrait et sortait, tournait tout autour de mon anus qui s'ouvrait sous ses assauts répétés. Je recommençais à gémir, à onduler, que c'était doux, chaud et humide ! La bouche se retira remplacée tout de suite par un sexe qui se posa dessus et lentement, doucement mais s'en s'arrêter une seule seconde me pénétra jusqu'au plus qu'elle le put. Les jambes m'empêchaient de mavancer. Le sexe commença alors un mouvement lent, je le sentais énorme j'étais pleine, remplie au maximum de mes capacités et malgré les caresses humides mon anus me brulait. J'avais saisis les jambes devant moi et je les cramponnais le plus fort que je le pouvais. J'étais en apnée. Je ne respirais plus. J'attendais que la brulure s'estompe, que japprivoise la douleur. Le sexe continuait son lent va et viens, petit à petit je me détendis. La douleur diminua et fut remplacé par le plaisir, le plaisir qui commençait à monter, à monter du fond de mes entrailles. La tête me tournait, je manquais d'air. On m'enleva la cagoule. J'entendais de nouveau. Et bien qu'étant toujours dans le noir, je pouvais mieux respirer, l'air libre me fit du bien.
- tient pourquoi est -elle bâillonnée celle-la ? demanda quelqu'un .
- c'est à cause d'elle que tout est arrivé, elle devait être plus punie que l'autre, répondis le Marquis, j'entendais son sourire pervers pendant qu'il parlait.
- ah oui ? et maintenant peut-on lui enlever ce bâillon qui l'enlaidie à ce point, j'aimerai bien l'entendre hurler comme l'autre, voir si elle crie aussi fort ! ha ha !
- c'est comme vous voulez cher ami, répondit le Marquis !
On ouvrit le lien de cuir derrière ma tête et je crachais comme je pus le foulard de soie détrempé. Je refermais et ouvris ma bouche à plusieurs reprises, passa ma langue sur mes lèvres asséchées.
- non mais regardez-moi ça comme elle sort sa langue ! peut être a-t-elle soif ? allez Messieurs donnez lui donc à boire !
j'entendis des mouvements on me fis m'assoir sur mes talons, on me lia les mains dans le dos !
- sans les mains ce sera plus beau, plus jouissif ma belle ! aller ouvre ta bouche maintenant, toute grande !
Ce que je fis . Je savais quelle boisson on allait me servir. J'ouvris la bouche en grand et sortis ma langue. Un sexe vînt se poser dessus. Je commençai à le sucer du mieux que je pus, avec tout mon savoir faire, comme si c'était mon Maître à qui je pensais en le faisant, c'était plus facile pour moi de m'imaginer que c'était sa queue que j'avais dans la bouche. Je m'appliquais à faire tourner ma langue autour du gland, à le prendre, à le sucer, l'aspirer, le titiller comme je l'aurai fait avec mon Maître. Mais mes mains liées me manquait pour parfaire cette caresse en prenant les boules pendantes, les pressant doucement, les caressant. L'homme ne tarda pas à entamer un mouvement du bassin, allant et venant dans ma bouche comme dans un sexe offert. Je l'entendais haleter de plus en plus fort. Puis il pris ma tête entre ses mains et poussant son sexe au plus profond explosa dans ma gorge. Je dégluti, avalant le sperme que l'on m'offrait en guise de boisson. Il desserra ses mains, me lâcha et se déplaça. Je ne fut pas tranquille bien longtemps un autre pris sa place tout de suite. J'ouvris la bouche de nouveau sur son sexe tendu et prêt à me prendre. Il ne mit pas longtemps à éjaculer. J'avalais tout le sperme, et un autre pris sa place encore. Je les imaginais se caressant, chacun attendant son tour de se vider dans ma gorge. Je ne sais pas combien le firent, ni s'ils le firent tous.
Je commençais vraiment à avoir mal aux mâchoires. Le bâillon m'avait gardé la bouche ouverte un bon moment et la, ce traitement en plus. Je léchais, aspirais, suçais, buvais, tour à tour sans trop réfléchir, me concentrant juste sur ce que je faisais. J'entendais Lalielou gémir. Elle subissait le même traitement que moi. Mais combien étaient-ils donc ? Combien de personnes le Marquis avaient-il invité d'amis à cette petite fête très particulière, ou alors allaient-ils de l'une à l'autre, jusqu'à jouir dans l'une ou l'autre.
Et puis tout s'arrêta si brusquement que j'en fus surprise gardant un instant la bouche ouverte, attendant un sexe qui ne vînt pas.
- non mais quelles bonnes petites esclaves avons-nous là, qui gardent la bouche ouverte, en voulez-vous encore mes petites chiennes ?
Je refermais la bouche aussitôt et restais assise sur mes genoux. Je ne savais pas ce qu'on attendait de moi.
- attachez-les là, Lalielou ici sur ce chevalet qu'elle connait déjà si bien !
- oh non l'entendis je gémir !
- mais si ma belle, mais si !
Je l'entendais pleurer pendant qu'on l'installait encore une fois sur cet instrument du diable, j'imaginais son sexe ouvert écrasé par son poids sur l'angle la fendant en deux. Elle gémis, quand on laissa son corps reposer uniquement dessus.
- mettez lui un bâillon et ôtez lui le bandeau !
J'entendis son cri étouffé, elle gémissait si fort que j'en eu mal pour elle, je crois bien qu'elle pleurait vraiment cette fois. Je ne comprenais pas pourquoi. Elle avait déjà subit le chevalet avant, ou était ce à cause de toutes ces personnes étrangères qui cette fois la regardait dans sa souffrance ?
C'est à ce moment là qu'on me saisis par le bras, on me posa sur une espèce de table étroite à mon avis. On m'y ligota serré de la tête aux pieds couchée sur le côté, quelle drôle de position me suis-je dis. Pourquoi m'attacher comme ça, sur le coté, j'avais juste une jambe repliée et attachée si fort que j'avais l'impression que je ne pouvais plus rien bouger, pas même un doigt. Puis une main se posa sur moi, tendre, caressante, aimante, jeus peur.
- est-ce prêt Cher Marquis ? demanda quelqu'un.
Mon Dieu cette voix ! NON ! ce cétait pas possible, j'étais certaine de la reconnaître, c'était celle du Comte ! Mais que faisait-il là ? mon cerveau me jouait-il un tour dut à la fatigue, à la trop grande angoisse ? Ma peau se couvrit de sueur. Je me mis à trembler. Que me réservait le Marquis, quelle était cette farce ?
- voila Monsieur le Marquis elle est prête elle ne pourra pas bouger.
- Merci Walter, enlevez lui son bandeau , qu'elle voit ce qui l'attend !
Je fermais les yeux sous le bandeau et je n'osais pas les ouvrir quand on me l'enleva enfin. Je les gardais fermés sur ma peur, je ne voulais pas voir pourquoi ils m'avaient attachée comme ça. Je ne voulais pas savoir que le Comte était vraiment là. Je ne comprenais pas ce qui ce passait ici. La main repris ses caresses.
- ce serait mieux que tu regardes ce que je veux pour toi !
J'ouvris mes yeux en grand, je me mis à pleurer comme une folle ! ... Quoi mon Maître ?... Mon Maître était là ? ... Mais qu'est ce que tout cela voulait il dire ? J'avais l'impression d'être dans un autre monde ! Mon Maître ici, aux côtés du Marquis et du Comte. J'ai cru un instant que j'allais m'évanouir. Mon cur battait si fort, cognait si fort dans ma poitrine, j'étais en hyperventilation. Je ne parvenais pas à me calmer.
- mon Maître, vous ici ?... sortez moi de là, prenez moi et emmenez moi loin d'ici, je vous en prie.
- non Marie, je veux t'apposer ma marque !
- NOOOON mon Maître non, pas encore !
- pas encore ! mais ce n'est pas encore fait !
- aller ma Douce, ma chienne c'est pour moi, je le veux. Je veux te voir nue à la maison avec ma marque sur ta cuisse !
- Maître je vous en prie, pitié !
- non Marie, j'en ai décidé ainsi tu seras fière bientôt de la montrer, je te demande de l'accepter ma soumise, mon esclave, le veux-tu ?
- oui Maître je le veux aussi lui répondis-je d'une tout petite voix.
- Plus fort Marie, chacun doit l'entendre ici !
- oui mon Maître je veux votre marque !
Alors mon Maître se tourna vers le Marquis et lui dit :
- faîtes le maintenant mon Cher Marquis !
Le Marquis s'approcha de moi, Walter le suivait avec le brasero. Ils passèrent devant moi, je gémis, impuissante devant la décision de mon Maître. Le Marquis me regarda droit dans les yeux ? Je n'y vis aucune ironie, aucune moquerie. Peut être même une certaine fierté.
- tu pourra crier Marie, tu dois crier même ! pendant que jappliquerai le fer, je me concentrerai sur toi uniquement, Walter comptera lentement jusqu'à cinq et jenlèverai le fer. As tu compris Marie, ? 5 secondes et j'enlève le fer.
Je ne pouvais plus parler, je fis juste oui en fermant les yeux. Mon Maître s'approcha de moi, me sourit tendrement :
- je suis fier de toi Kajira, ma kajira, tu ne seras jamais ma libre compagne je te veux esclave à mes pieds.
Il resta là tout prêt de moi, sa main sur ma tête. J'entendis le Marquis se saisir d'un fer, je ne savais même pas à quoi ressemblerait la marque ni sa taille, et puis l'incandescence se posa sur moi. J'entendis un cri, inimaginable, un cri inhumain sortir de moi. J'aurai voulu ne pas crier, mais le feu m'envahit tout entière. Je n'entendis pas Walter compter, je n'entendais pas mon Maître. Je n'entendais que mon hurlement. Je ne sentais que cette atroce douleur qui durait trop longtemps. j'entendais, l'atroce bruit du grésillement de ma peau que l'on brulait, j'en sentis l'odeur acre aussi, et puis le Marquis se recula, mais je continuais de hurler. Mon Maître se pencha sur moi et m'embrassa. Je m'arrêtais enfin de crier bien que ma cuisse continuait de me bruler atrocement. Les liens me serraient très fort et je ne pouvais pas bouger, je ne pouvais pas aller toucher, frotter, tenter d'adoucir cette douleur infernale.
- tu vas rester attachée jusqu'à ce que tu puisses résister au besoin d'aller toucher ta marque. Nous te détacherons quand tu souffriras moins, et que la douleur sera supportable, tu aura mal pendant quelques jours encore, mais saches que je suis, dors et déjà, fier de toi Kajira !
- allez Walter apportez nous donc à boire que lon célèbre ça tous ensemble.
Je ne savais toujours pas qui était là ? A part mon Maître et le Comte, je n'avais vu que le Marquis et Walter. Le Maître de Lalielou était il là aussi ? Je supposais que oui puisque le mien était là. Walter servi des breuvages à tout le monde excepté Lalielou et moi. La douleur en effet refluait peu à peu. J'étais toujours liée ne pouvant pas bouger, c'est comme ça que je vis apparaitre dans mon camp de vision et s'approcher de moi une Lalielou rayonnante. Elle me souriait, elle m'embrassait, elle pleurait tout en même temps.
- Ah Marie comme ta marque est belle, elle ressemble à un petite fleur. Il y a des initiales entrecroisées au dessus on les voit très bien en ce moment. Walter m'a dit qu'elle va gonfler qu'on la verra moins bien , mais qu'ensuite tout rentrerait dans l'ordre et que tu auras à vie une bien jolie marque.
- merci Lali, lui répondis-je émue.
Je ne pus rien dire d'autre. Une jolie marque pensais-je, comment une telle douleur, pouvait donner quelque chose de joli ? Je sentais des fourmillements venir dans mes membres trop serrés depuis trop longtemps.
Le Marquis et ces invités se décidèrent et pendant que certains quittaient le donjon, mon Maître et Walter me détachèrent enfin .
- surtout esclave tu ne touches pas à ta marque ! As tu bien compris ?
- oui Maître j'ai bien compris, je n'y toucherai pas.
Ils me massaient tout les deux, au fur et à mesure qu'ils me déliaient. Je pus enfin me lever et regarder la marque posée là sur ma cuisse gauche. Elle n'était pas bien grande !
Pas plus de 5 cm de diamètre, en effet cela ressemblait à une petite fleur. Je ne voyais pas bien les initiales entrelacées que m'avait décrit Lalielou. Mon Maître me tendit la main et je le suivis dans l'escalier. Il me conduisait vers le salon où nous entendions un brouhaha de conversations qui se turent quand nous entrâmes. Un tonnerre dapplaudissement nous accueillit :
- bravo Marie, ! bravo Marie, ! tout le monde me souriait. Il y avait là bien une quinzaine de personnes pour la plus part inconnues. Chacune d'elles s'approchait de moi, m'embrassait, me félicitait et retournait s'assoir à sa place. Le Comte s'approcha à son tour et je reculais, me blottissant dans les bras de mon Maître et lui jetant un regard noir.
- ah vraiment Tarl quelle chance vous avez là ! il riait de tout son cur. Le Marquis vint vers nous en riant aussi. Donna une tape dans le dos du Comte.
- tu as vraiment été convaincant mon ami, lui dit-il ! Il me regarda en souriant et me dit :
- viens esclave je vais t'expliquer tout ça.
Mon Maître me poussa légèrement et j'entrais plus avant dans le salon. Lali me présentait un pouf près d'elle.
- viens t'assoir ici ma douce il est pour toi, sinon un fauteuil risquerait de frotter contre ta marque me dit elle en tapotant le pouf. Je m'y assis attendant la suite. Je n'osais regarder personne. Walter me donna un verre à boire. Je le regardais, il me sourit. Le Marquis commença enfin son récit. Il pris le temps de regarder son auditoire.
- avec l'accord de vos Maîtres respectifs, mesdemoiselles, nous avons organisé avec mon très cher et vieil ami le Comte un faux enlèvement.
- quoi, tout ça était faux ?
- ce n'est pas possible ! Monsieur Le Marquis, je me suis bien évadée de chez lui, cria Lalielou en montrant le Comte !
- ne trouves-tu pas étrange, reprit le Marquis, que tu n'ai rencontré personne dans cette grande maison d'ordinaire pleine de serviteurs ? Ne trouves-tu pas étrange que tu ai pu sortir si facilement et que la seule porte ouverte fut justement celle qui t'a permit d'aller sur larrière de la maison vers les bois, où comme par "hasard" tu as rencontré e541 qui t'attendait près d'un mur effondré et n'as-tu pas trouvé tout aussi étrange que ce même esclave conduise ma voiture ? ou que la grande porte du domaine fut ouverte, qu'il a eu tout son temps pour se garer et m'attendre avec Marie dans les bras.
- Mais, mais, je ne comprends pas ! ne put-elle que répondre.
Moi aussi je me posais toutes sortes de questions, tout cela était donc prévu, nous n'avions pas été vraiment enlevées, nous n'avions jamais été en danger ! Incroyable !
- mais Monsieur le Marquis, mon marquage ? la bagarre, la fuite ?....lui demandai je à mon tour.
- tout était prévu esclave, ton soit-disant enlèvement, crois-tu vraiment que, qui que ce soit aurait pu pénétrer chez moi, en ma présence et prendre, comme ça à mon nez et à ma barbe, des soumises que l'on m'avait confiées ?
- euh je ne sais pas Monsieur Le Marquis et cessez de mappeler tout le temps esclave, puisque mon Maître est là maintenant je ne suis plus à vous, je suis de nouveau à lui !
- tu as toujours été à lui esclave, même s'il t'avait confié à moi, et sache que si je t'appelle comme ça c'est que tu en es une maintenant, marquée, propriété de ton Maître, nous devons tous tappeler comme ça. Il en a décidé ainsi.
Le Marquis regarda mon Maître.
- en effet Marie moi seul, qui suis ton Maître, ton propriétaire, j'ai le droit de tappeler par ton prénom ! Nous avons organisé tout cela avec l'aide de mes amis, le Marquis et le Comte. Sincèrement, maintenant que vous savez tout ça toutes les deux, n'avez vous pas palpité en vivant cette "aventure d'enlèvement" votre ventre ne frémit-il pas à son souvenir ?
Je regardais Lali, elle me souriait et bientôt, de soulagement peut-être, nous nous mîmes à rire, à rire comme des folles. Tout ça était donc faux, j'en revenais pas. Avec quelle maestria nos Maitres, le Comte et le Marquis nous avaient organisé une semaine d'enfer. Ça, pour des souvenirs, nous en avions pour un bout de temps, de quoi raconter à nos amies à notre retour. Moi j'en avais un gravé à vie sur ma cuisse.
Le Marquis reprit la parole et levant son verre, il nous regarda et dit :
- franchement j'ai adoré vous posséder pendant une semaine, petites chiennes. Le temps a vite passé. Vos Maîtres ont de la chance d'avoir une soumise et une esclave comme vous deux, puis se tournant vers nos Maîtres :
- merci à vous deux, mes amis, pour cette merveilleuse semaine.
Tout le monde applaudit !
- bon, le repas doit être prêt à être servit, dirigeons nous vers la grande salle et festoyons en votre honneur.
Chacun se leva et suivit le Marquis à travers le grand hall. J'en revenais toujours pas. Tout ça était faux, pourtant j'avais bien cru que c'était du réel. Je secouais la tête, mon Maître était là près de moi, il me tenait la main et je voyais la fierté dans son regard.
La cuisinière s'était surpassée comme à son habitude, le repas fut un délice. Je commençais à somnoler avant le dessert. Je senti qu'on me portait.
Je me réveillais bien plus tard. Il faisait nuit. J'étais dans une voiture que je reconnu tout de suite. J'étais sur la banquette arrière. Lalielou était là aussi, à côté de moi. Devant deux hommes discutaient doucement. Mon Maître était au volant. L'autre homme devait être le Maître de Lali. Le ronron de la voiture me berçait doucement. Mon Maître sentit mon réveil.
- Rendors toi esclave ! La route est encore longue ! Ne tinquiète plus, je te ramène à la maison !
Je me rendormis un sourire sur les lèvres ! Je rentrais !
FIN de l'histoire avec Marie et Lalielou
Merci à Marie de son concours
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!