En Cours

Louis et moi étions en cours, dans le plus grand auditoire du campus. Nous ne nous intéressions pas beaucoup à ce cours-là, comme peu de gens d'ailleurs. Il était assez vide, et nous nous étions mis tout au-dessus, comme pour indiquer que nous ne participerions pas. Que nous n'étions même pas censés être là. Nous regardions alors des films pornographiques pour passer le temps, ça nous amusait. Nous avions chacun un écouteur et nous avions mis le son à fond, personne n'entendrait. A la fin de la vidéo, la bosse de notre pantalon était évidemment visible.
- Moi : Je suis sûr que tu n'es pas capable de te masturber ici et maintenant.
- Louis : Effectivement tu as raison. Mais toi non plus tu n'en serais pas capable.
- Moi : Disons que si tu le faisais, je le ferais aussi.
- Louis : C’est ça, emporte-moi dans ton délire. Regardons plutôt une autre vidéo.
- Moi : Toujours pornographique ?
- Louis : Ben oui !
Nous avons donc mis une autre vidéo, et nous critiquions tout : qu'elle simulait, qu'elle était siliconée, qu'il avait dû prendre du viagra.
- Louis : T'as déjà pris du viagra ?
- Moi : Non, et je n'en prendrai pas, elle est assez grande comme ça.
- Louis : Oui, ça, je sais, mais t'as jamais essayé ?
- Moi : Non, pourquoi ? Toi oui ?
- Louis : Non plus, mais comme ça j'aurais su ce que ça fait.
- Moi : Toujours pas capable de te masturber ?
- Louis : Ben si tu le fais, alors moi aussi, je vais pas te laisser prendre du plaisir tout seul.
- Moi : Aaaaah, ça c'est bien.
- Louis : Mais tu es sûr qu'ils ne le remarqueront pas ?
- Moi : Ils sont trop loin pour voir, entendre ou même sentir.
On a sorti nos sexes et même un peu abaissé nos pantalons. J'en avais une plus grande que moi, mais plus mince aussi. Il a toujours complexé par rapport à moi, même si je le rassurais en lui disant qu'elle n'était pas mal.
On se masturbait lentement.

En fait, on avait peur que quelqu'un nous surprenne. Mais en même temps, on prenait plus de plaisir. On a ensuite accéléré. J'ai joui en premier et j'ai tout lâché dans un mouchoir. Louis n'a pas trainé et a reçu son sperme dans sa main.
- Moi : On est fou.
- Louis (en regardant sa main remplie de spermes) : tu crois que ça a quel goût ?
- Moi : Je pense que c'est sucré, enfin je ne sais plus trop, j'ai entendu dire que ça avait un peu le goût de ce qu'on a mangé.
- Louis : Il n'y a qu'un seul moyen de vérifier, tu en prends un peu ?
- Moi : T'es fou, je vais pas goûter ton sperme !
- Louis : Moi je vais goûter mon propre sperme, je trouve ça plus dégueulasse que de goûter le sperme d'un autre. Moi j'ai fait "cap ou pas cap", à toi de faire le mien !
- Moi : Tu marques un point là ...
J'ai donc plongé mon index dans son sperme, il y en avait presque une flaque. J'ai pris une grosse goutte, je lui ai laissé le reste. J'ai mis mon doigt en bouche et j'ai avalé le sperme. Lui a léché sa paume pour tout prendre.
- Louis : Un peu, sucré t'avais raison.
- Moi : Mouais, ça n'a pas tellement de goût.
Le cours était fini, on s'est vite rhabillé et on est sorti de l'auditoire. On a remarqué qu'on avait toujours une bosse à notre pantalon. Dans l'autre cours, on s'est mis tout aussi loin et on s'est mis d'accord : Ce coup-ci, on masturbe l'autre et c'est mon sperme qu'on goutte.
Et on l'a fait. Le fait de le branler et qu'il me branle m'a donné plus de plaisir et j'ai lâché plus de jets dans ma main. Lui également mais dans un mouchoir. On a goutté mon sperme, il avait le même goût que le sien.
On ne l'a plus refait, du moins pas encore, mais ça nous avait fait assez rire. Et même encore maintenant, quand on en reparle, on en rigole.